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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Théophraste

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Tout ce qui a été posté par Théophraste

  1. @ Orlean : tu peux télécharger un lecteur flash là : http://www.adobe.com/shockwave/download/in...amp;Lang=French. Tu devrais pouvoir visualiser les petits liens humoristiques précédents.
  2. Moyen, on écrit à une entreprise pour un emploi ou pour un stage, pas les deux, celà laisse apparaitre un projet professionnel flou. Maintenant si au cours de l'entretien d'embauche il semble intéressant de négocier quelque chose, c'est différent, là on peut échanger, argumenter, étudier ce qui semble bon pour les deux parties... Il existe via l'ANPE française des possibilités d'avoir une convention pour faire ses preuves dans une entreprise avant embauche, quelques jours à 15 jours max, cela s'appelle l'Evaluation en Milieu de Travail.
  3. Des minéraux radioactifs à Villey-le-Sec en Meurthe-et-Moselle Le fort de Villey-le-Sec, près de Toul, abrite la plus grande collection de minéraux radioactifs du monde. L'université de Nancy I projette d'en faire un musée. Visite guidée. La batterie sud du fort de Villey-le-Sec est interdite au public. Cet ensemble de fortins et de casemates construits dans les années 1874-79, s'étend sur quelque 40.000 m2 dont 1.700 m2 de bâtiments de rangement. C'est là que l'Ecole nationale supérieure de géologie appliquée et de prospection minière a entreposé, durant plusieurs dizaines d'années des échantillons de roches provenant de tous les continents. La collection est si riche et si complète que depuis les années 60 de nombreux échantillons géologiques servent de standards internationaux aux laboratoires du monde entier. Granit broyé, basalte ou simple calcaire servent d'étalons aux chercheurs et aux scientifiques de la planète. Pourtant, des centaines de tonnes de minéraux ont été enlevés, il y a un an, lorsque le Conseil général de Meurthe-et-Moselle est devenu propriétaire des lieux, après l'Education Nationale. Les roches ou poussières de roches qui n'étaient pas radioactives ont été répandues dans des carrières et décharges classiques. Les roches radioactives, elles, ont été envoyée au Bernardan, près de Limoges, la dernière mine d'uranium en activité de France. Il reste donc quatre à cinq mille caisses et bidons contenant des "carottes" géologiques entreposées dans la caserne maçonnée de la batterie sud. Et quelques centaines de caisses abritées dans deux casemates enfouies dans le sol et protégées par une grille cadenassée. Elles sont plus ou moins radioactives. "Il s'agit d'échantillons qui servent à une centaine de chercheurs et de scientifiques de Nancy" explique Bernard Poty, ex-directeur du centre de recherche sur la géologie de l'uranium de Nancy (et maire de Gondreville). "On trouve ici les grands types de roches sur lesquels travaillent , entre autres, les chercheurs du CNRS et du centre de recherche pétrographique et géochimique de Nancy". La radioactivité ? Bernard Poty la mesure à l'aide d'un scintillomètre. 25 chocs/seconde à l'entrée du fort. "C'est l'équivalent du rayonnement cosmique. Rien" explique le scientifique. Un peu plus loin, dans les salles voûtées du fortin, quatre à cinq mille caisses et bidons sont sagement alignées. Un granit du Limousin émet 350 chocs/seconde. "C'est moyen" constate Bernard Poty. "Le granit des Vosges émet un rayonnement naturel de l'ordre de 250 chocs/seconde". Un pu plus loin encore, près de la grille d'entrée de la casemate souterraine, le scintillomètre indique une radioctivité plus soutenue. 200 chocs/seconde à l'entrée. "Probablement 1000 chocs/seconde à l'intérieur, près des caisses" admet Bernard Poty. "Mais l'endroit est interdit au public. Et si quelqu'un y entre, il ne risque rien. Il n'y a aucun danger pour la santé publique". Une centaine de chercheurs viennent ici, régulièrement, pour leurs travaux scientifiques. Car le fort de Villey-le-Sec abrite la plus belle collection de minéraux radioactifs qui soit. Certains proviennent de l'équipe de Pierre et Marie Curie. Ce patrimoine géologique unique doit être conservé et enrichi. Voilà pourquoi l'université de Nancy 1 avec plusieurs partenaires, envisage de créer un musée des minéraux radioactifs. Un musée unique au monde. L'info date un peu, quelques années, depuis rien...
  4. Welcome to Géoforum ! Informations in french on radioactive minerals from Strasbourg' museum : http://mms.u-strasbg.fr/minerauxradioactifs.htm :coucou!:, Théo.
  5. Pour les "boules", cela ressemble fort à des rochers polis formés par des marmites glacières (dit marmite de géant), cela reste classique dans toute l'Europe, l'Amérique du Nord (y'en a à New Yorks).
  6. Phosphate : Le Maroc détient 33,3 % du marché mondial L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) a conforté sa place de premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes avec une part de marché de 33,3 % à fin juin 2006, en progression de 2 points par rapport à la même période de l'année précédente. La société publique marocaine, qui a elle-même annoncé la nouvelle vendredi à Rabat, prévoit une augmentation de 4,3 % de ses exportations en raison de l'accroissement de 4,6 % des exportations du minerai de phosphate et de 4 % des produits dérivés. La tendance favorable du marché mondial de 2005 s'est poursuivie en 2006, et la demande d'acide phosphorique est ainsi restée globalement soutenue, consolidant la tendance à la hausse des prix, a précisé la même source. L'OCP, créé en 1920, est lié par des accords avec plusieurs partenaires étrangers, notamment de Chine, des Etats-Unis, de l'Inde, du Brésil et du Pakistan. Environ la moitié du minerai extrait est exportée par l'Ocp sous forme de matière première à destination d'une quarantaine de pays, tandis que le reste est livré aux industries chimiques du groupe pour être transformé en produits dérivés. C'est bon pour les collectionneurs de fossiles ça !
  7. Nouvelle petite série d'émoticons pour illustrer vos messages, accessible lors de la réalisation de vos messages via la galerie à gauche, et encore plus d'émoticons en cliquant sur "Afficher tout", situé en haut de cette même galerie... , Théo.
  8. Hum ce type de sujet à l'école tient plus de la science fiction que de la Science ! Voire de la philosophie, de la politique ou même de la "religion" ! C'est très inquiétant que l'on donne ce type de sujet à traiter ! La sixième grande crise d'extinctions ? Encore une théorie fumeuse des Kmers verts... Une crise d'extinctions, c'est une disparition massive d'espèce vivante (des "familles" compléte, comme en leurs temps les Trilobites, les reptiles marins, les Dinosaures,...), sur un laps de temps relativement court... En gros... Pour faire simple, on n'en sait rien, ou pas grand chose !!! Ca c'est la seul certitude !!! C'est une des thèse envisagées pour l'extinction de masse de la fin du Crétacé, mais rien de rien de sûr ! Voir "limite Crétacé/Tertiaire (KT) et l'extinction des dinosaures".Météorite, en faisant très simple, cailloux qui tombe de l'espace sur Terre, astéroïde = très très gros cailloux se baladant dans l'espace et pouvant entrer en colision avec la Terre... Non, c'est plus un épouvantaille de quelques tenants politico-religioso extemiste, une augmentation de la disparition d'espèce n'est en rien une extinction de masse ! Rien de rien n'indique la disparion de 80 ou 90 % de toutes les formes de vie dans les siècles qui viennent ! Gros gros racourcit, l'idée serait que l'émission par l'industrie de co2 augmente l'effet de serre pour la planète, et que le réchauffement climatique engendré serait à l'origine de cette future extinction de masse... Ouais... Oui et non, par l'émission de particules dans l'atmosphère, les volcans peuvent empécher le soleil de réchauffer la Terre (principe de "l'hivers nucléaire"), mais d'un autre coté, ils emmettent beaucoup beaucoup de gaz à effet de serre, et donc contribuent au réchauffement climatique...
  9. De bonnes fêtes de fin d'années !!! Merci à tous les membres du forum pour de si riches et agréables discussions... J'ai habillé le forum pour l'occasion... Amicalement à tous, Théophraste.
  10. Hum, c'est en flash, il faut un "lecteur"... Et une version récente... Même avec un anti-virus, cela ne doit pas poser PB...
  11. Termites et champignons : une relation symbiotique vieille de 7 millions d'années Après la découverte d'Abel, de Toumaï et de milliers de fossiles de vertébrés, les sites à hominidés du Tchad viennent de livrer un nouveau type de fossiles, vieux de 7 millions d'années : des fossiles de « meules à champignons » crées par des termites cultivateurs de champignons. On pensait que ces structures particulières, présentes dans certaines termitières actuelles, étaient non fossilisables. Les chercheurs de la Mission Paléoanthropologique Franco-Tchadienne (MPFT) : Centre de géochimie de la surface (CNRS – Université Strasbourg 1), Laboratoire de géobiologie, biochronologie et paléontologie humaine (CNRS – Université de Poitiers) et Département de paléontologie de l'Université de N'Djaména (Tchad), apportent ainsi la plus ancienne preuve d'une relation symbiotique entre termites et champignons. Ces travaux, publiés dans la revue Naturwissenschaften de décembre, complètent nos connaissances de l'environnement naturel dans lequel évoluait Toumaï, le plus ancien représentant actuellement connu du rameau humain. Les « meules à champignons », que l'on peut récolter dans certaines termitières actuelles, sont connues et décrites depuis près de deux siècles. Ces petites formations, d'aspect spongieux et de la taille d'une petite mandarine, se trouvent dans les termitières d'une sous famille de termites, les Macrotermitinae. Contrairement aux autres termites, ils ne peuvent digérer la cellulose et la lignine, composants de base des végétaux dont ils se nourrissent. Ils ont donc mis au point un système astucieux : ils fabriquent à l'aide de végétaux grossièrement mâchés et très peu digérés une petite structure très aérée, la meule, sur laquelle va croître le mycélium d'un champignon (Termitomyces). Ce dernier va progressivement dégrader les masses ligneuses et cellulosiques de la meule en substances plus simples assimilables par les termites, qui consomment ensuite simplement la meule. Deux spécimens de « meule à champignons » fossiles avaient été découverts en 1998 et 2001 sur les sites fossilifères du Tchad(1). Interprétés comme des structures construites par des termites sans aucune autre précision, les fossiles n'avaient pas fait l'objet d'investigations plus poussées. En 2004 et 2005, la découverte d'une demi douzaine de nouveaux spécimens, sur le site qui a livré Toumaï, motive un nouvel examen des fossiles. Philippe Duringer, sédimentologue et paléoécologue au Centre de géochimie de la surface (CNRS – Université Strasbourg 1) réalise l'étude des échantillons et leur comparaison avec des structures fabriquées par les termites actuelles (nids, traces, terriers, galeries, constructions etc.). Ses investigations confirment que les structures sont bien attribuables à l'activité de termites. Les meules, dont il n'existait à ce jour aucune description fossile, sont ensuite confiées à des entomologistes spécialistes de termites actuels(2). Ils voient en eux les premiers restes incontestables de meules à champignons fossiles fabriquées par des termites champignonistes(3). On comprend pour l'instant assez mal comment une structure aussi fragile a pu se fossiliser. Dans les termitières actuelles, la meule, humide, cède rapidement à la pression du doigt et lorsque la termitière est abandonnée, la structure est très rapidement détruite. Deux idées prévalent pour le moment : on sait que certaines espèces de termites champignonistes ont des habitats typiquement sahéliens. On sait aussi que les roches sédimentaires qui les ont livrés montrent des traces évidentes de climat parfois très secs avec des phases carrément arides. Ces structures fragiles ont sans doute été fossilisées suite aux conditions arides du climat. Cette idée est assez cohérente dans la mesure où l'on sait que la seule manière de conserver actuellement des meules à champignons est de leur faire subir une rapide dessiccation. Avant cette découverte on n'avait aucune idée de l'ancienneté de la relation symbiotique entre termites et champignons. On sait maintenant que ces processus étaient déjà les mêmes il y a au moins 7 millions d'années. Meule à champignon fossile (Désert du Djourab, Tchad, 7 millions d'années) © Philippe Duringer/MPFT Communiqué de presse CNRS.
  12. Et pi d'abord, pour ceux qui choisi "Ouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!", je le dirais à mes copains ou voire même, je repère les pseudo et descends m'en m'occuper... (Utiliser le clique gauche...) Et zut aux gastéropodes du forum !!!
  13. Pour ceux qui aime Géoforum : "le pouvoir des fleurs"... Pour ceux qui n'aime pas Géoforum :"Ouhhhhhhhhhhhhh!!!"... Pour les passionnés de météorites : "Géoforum, the final impact !" Pour les mordus de T-Rex : "il est passé par ici, il repassera par là..." Théo...
  14. Théophraste

    Adamite

    Ah le Laurion... 2500 ans d'histoire minière...
  15. Théophraste

    Trachyandésite (Puy de Sancy - P de D)

    Série très très intéressante !
  16. La première chose à se demander, c'est dans quelle mesure les photos ne sont pas améliorées, voire truquées...
  17. J'ai regardé ça vite fait, ça sent la magouille à pognon à plein nez (organisation de visite, voyage, vnte de livres...) Oui, quelques sondages, et autres et on a une info de qualité, mais quelle structure sérieuse ferait des fouilles ou sondages sur une magouille aussi énorme ? Des "découvertes" de ce genre, il y en a des tonnes, des citées englouties, des pistes d'attérissage pour ovni, la vraie Atlantide, etc. Surtout sur le net !!! Vite fait...
  18. "Tant va la masse qu'écrase le doigt..." Spéciale dédicace...
  19. S'il est dit dans cette convention que les fossiles et minéraux sont des biens culturels, comme bien d'autres choses (tout objet ?), rien n'en interdit dans ce document le transport, l'exportation, l'importation, la vente ou l'achat... Un doc : http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001187/118783f.pdf
  20. LA MÉMOIRE DES SABLES Domaine de Montauger (entre Lisses et Mennecy) Essone (91) Des archives vieilles de 30 millions d’années Au cours du mois de juin 2000, une équipe de paléontologistes essonniens, met à jour à Vayres-sur-Essonne un des plus riches gisements de vertébrés fossiles jamais découvert en Île-de-France. Une richesse exceptionnelle Les sables, témoins de la dernière incursion marine dans le bassin parisien, vont livrer des milliers de fossiles d’animaux, marins comme le montre l’abondance de dents de poissons mais aussi continentaux avec des restes d’oiseaux, de reptiles et de mammifères terrestres. Une telle diversité de la vie passée était méconnuejusqu’à ce jour dans la région. Reflet d’une biodiversité disparue Pièce par pièce, leur étude nous éclaire sur la richesse de la faune et nous révèle les étonnants paysages qui existaient ici, à une époque appelée Stampien, bien avant l’Humanité. Cette exceptionnelle richesse nous surprend et nous rend humble car aujourd’hui une telle vie sauvage, aussi féconde et foisonnante, est devenue trop rare sur notre planète. Valoriser cette découverte L’exposition «La mémoire des sables» raconte cette passionnante aventure scientifique et présente les trésors paléontologiques provenant des fouilles de sauvetage du gisement paléontologique de Vayres-sur-Essonne. Exposition jusqu’au 26 mai 2007 Entrée libre Ouverture les mercredis, samedis et dimanches (sauf jours fériés) de 10 h à 17 h jusqu’au 19 mars et de 10 h à 18 h à partir du 20 mars. Domaine de Montauger, route départementale n° 153 entres Lisses et Mennecy, Essonne (91) Le Bassin parisien est l’archétype du bassin sédimentaire. Il est constitué d’un empilement de couches alternativement meubles et cohérentes qui se relèvent vers la périphérie. Au coeur du Bassin de Paris L’Essonne est au coeur du bassin parisien, un des plus remarquables bassins sédimentaires du monde. Ses paysages actuels sont l’héritage d’une longue histoire géologique dont un des traits les plus marquants fût la présence dans notre région de la dernière mer dans ce bassin : la mer stampienne. C’est dans ses sédiments, datés d’environ 31 millions d’années, qu’a été mis à jour le gisement fossilifère de Vayres-sur-Essonne. Les requins fossiles frappent l’imagination. Leurs dents abondent à Vayressur-Essonne et le nombre d’espèces identifiées est inédit. Une telle variété de sélaciens n’a d’équivalent qu’en un seul endroit du monde actuel : la Grande barrière de corail en Australie ; et celle-ci s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres, ce qui n’était pas le cas de la mer stampienne. Reconstituer le passé L’étude des fossiles de Vayres-sur-Essonne a permis de préciser une succession d’environnements : le milieu marin, le milieu côtier et, en pénétrant dans les terres, un arrière-pays marécageux. L es roches datées du Stampien sont largement répandues dans le Bassin parisien et sont particulièrement bien représentées au sud de l’Ile-de-France avec les Sables et grès de Fontainebleau. Cette formation est très peu fossilifère sauf aux environs d’Etampes où plusieurs gisements ont livré des fossiles principalement de coquillages marins. Jusqu’à présent les découvertes de vertébrés fossiles ont été rares et isolées. Une rareté Le gisement de Vayres-sur-Essonne est une exception. Pour la première fois, des conditions particulières ont permis la fossilisation et la très bonne conservation d’un grand nombre d’ossements et de dents de vertébrés. Une biodiversité disparue La présence d’un aussi grand nombre de prédateurs montre l’extraordinaire richesse du milieu marin qui régnait à tous les étages de la chaîne alimentaire. Les fossiles de Vayres ne sont que la «partie visible» de cette biodiversité marine disparue.
  21. Théophraste

    Fluorite du Beix

    Hum, 4/5 cm... Considérée comme une des meilleures pièces du Beix...
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