Théophraste

Je pensais des pro encadrant un bon nombre de bénévoles... Cela serait tellement plus productif !

250.000 euros ??? Pour 4 fouilleurs recrutés ??? Pourquoi ne pas avoir fait appel à des bénévoles ? Des associations ? On peut en faire des choses avec 250.000 euros... Enfin...

Oui, c'est toujours ouvert, pour les trouvailles, pas de soucis, un remarquable exemple en site en europe amménagé pour la collecte des minéraux, un exemple.

Une bien bonne chose. .

La plupart des choses du l'antenne BRGM de Lezenne ont été jetées (livres, documentations, modèles, supports, meubles en bois fait sur mesure pour accueillir les échantillons, échantillons, et j'en passe), j'ai même rencontré un des anciens responsables du site, qui avait même été de l'installation de la structure, en retraite alors, qui en avait les larmes au yeux...

Un point à bien comprendre pour le museum à Paris, les bénévoles ne sont pas les bienvenues, à peine quelques attachés tolérés, et encore... Pourquoi ? C'est simple : "Comment, des gens prêts à faire gratuitement, sur leur temps de loisir, des choses pour lesquels des gens en poste sont payés, ou pour lesquels il manquerait du personnel et pour lesquels il y a des demandes de poste en cours, catastrophe !" Les excuses sur les Pb d'encadrement des bénévoles, de possibles vols, ne sont destinés qu'à masquer une énorme peur, que d'autres fassent mieux, plus, plus vite, que les gens en poste. La notion de pouvoir est aussi au coeur du fonctionnement de ce type d'institution, accepter des gens de l'extérieur, c'est accepter de perdre un peu de pouvoir... C'est bien triste...

Merci de revenir au sujet de la discussion, et à la thématique du forum, bien amicalement, Théo'.

Il y a une coupe dans le guide rouge solar des année 70', de mémoire... Un classique facilement trouvable en bibliothèque, dans les clubs, etc.

Peut être développer vos compétences... En gros répondre à la question "qu'est ce que j'ai qui peut intéresser une entreprise ?" Cordialement, Théo'.

Merci pour cette offre, cordialement, Théo'.

C'est fort intéressant ça, les cristaux inspirant les architectes. Un beau sujet à développer...

De mémoire, sans être un spécialiste de Puy St Gulmier, c'était plutôt une grande tranché de recherche, notamment faite par le BRGM. Pas de halde me semble t-il, complétement réhabilité il y a quelque temps.

Un article sur la datation absolue sur le site ici, un autre sur la datation relative là... Bonne lecture, Théo'.

Ils t'écrirons, ils passent souvent sur le site Géopolis... La situation n'est pas étonnante, je ne ferais pas plus de commentaire... Sauf que c'est bien bien triste.

Ce qui est affligeant, c'est l'absence de "vrai" cours en collège et lycée sur l'évolution, et d'expo permanente dans les museums, nationaux et régionaux, accessibles et didactiques, la grande galerie de l'évolution à Paris reste limite, correcte, sans plus, ailleurs... Théo'

Je m'excuse de n'être pas intervenu plus tôt pour cause d'absence de quelques jours afin "d'encadrer" cette discussion. Chacun a le droit ici au respect et en AUCUN cas il n'est souhaitable qu'un membre soit pris à partie. Merci d'en tenir compte. Toutes les idées dans le cadre de la thématique du forum (les Sciences de la Terre) peuvent être émises et discutées, voire même chatuées, mais toujours aussi cordialement que possible, et je parle bien des idées et propos émis, pas des personnes... Une discusion est d'autant plus intéressant que sont échangés des idées, des exemples, des citations, des faits, des notes de lectures, des témoignages, du vécu, etc. Soyons toujours et en toutes circonstances constructifs. Le sujet est fort intéressant, certains mettant en avant le rôle éminament destructeur de l'érosion, et l'importance de la collecte pour la sauvegarde du patrimoine géologique (fossiles, minéraux), d'autres soulignant l'importance d'une collecte raisonné, raisonable en générale ou dans certains cas particulier. La discussion peut bien sûr se pousuivre, le sujet étant fort intéressant, et l'info, les exemples, les faits ou les idées fort abondantes et différentes. Amicalement à tous, Théo'.

Au passage, sur le site, deux articles intéressants sur les dinosaures : Les 9 caractéristiques qui définissent un dinosaure La limite Crétacé/Tertiaire (KT) et l'extinction des dinosaures , théo.

Pour info, le livre neuf était vendu 1500/2000 frans dans les années 80' début 90', ajoutez l'inflation pour avoir une idée du prix de vente neuf, allez 2000 francs sans PB, convertisez en euros, et comparez au prix de vente proposé, sachant que le tirage est épuisé et que l'ouvrage est très demandé. NB : je n'ai rien à avoir avec cette vente, juste pour info...

Tout d'abord, en tant que, comment dire, "fondateur" du forum, je vous remercie tous pour ces discussions de qualité sur des sujets un peu "sensible". Toutes les sensibilités sont bienvenues bien sûr. Pour en revenir à la discussion, il faut bien séparer deux questions, la première "quel est le meilleur moyen pour extraire des spécimens de tel ou tel site", là, la discussion est purement "technique", ensuite, la deuxième, "quelle est parmi les possibilités techniques possibles, celle utilisable eu égard à la réglementation, voire à la morale". En gros... Je pense qu'il ne faut pas mélanger les deux... Pour ce qui est de la question technique, regardons ce qui se fait, je pense en Suisse, Italie, Autriche, Royaume-Uni, sans chercher loin, remarquons que les techniques utilisées permettent d'extraire plus d'objets et en meilleurs états, avec toujours un impact environnemental très très limité et temporaire. Voir par exemple en Autriche : Knappenwand et Habachtal, "Fluorite from the Rogerley Mine", il y a moult info sur le Net. Une autre approche de cette question technique, dans un musée, posons nous la question pour chaque objet, "comment a t-il été extrait ? ", on peut se poser la même question lors de la visite d'une bourse, ou pour les objets en photos dans les revues spécialisées tel "Le Règne Minéral, "The mineralogical Record", "Rocks and minerals", "Lapis", "Mineralienwelt " ou encore "Le cristalliers Suisse"... En gros, les objets proviennent d'exploitation de mines ou carrières, soit de minerais ou de matériaux, extraits souvent en douce par les mineurs et l'encadrement de ces exploitations, d'exploitations pour les gemmes, les minéraux étant destinés à la taille (les plus grand marchands de minéraux au monde étant les bijoutiers), soit plus rarement d'exploitations ayant pour but l'extraction de spécimens minéralogiques pour les collections ou par des négociants ayant des accords avec des exploitants de mines ou carrières pour récupérer au cas par cas des objets. Dans plus de 95 à 99% (99,99% ???) des cas, les solutions techniques employées afin d'extraire les objets sont autres que le simple marteau/burin, si chère à une certaine culture en France. Je ne porte aucun avis, je constate... Si on approche la chose via la notion assez floue, de Patrimoine, que demande les directeurs de collections publiques du monde entiers, "Apportez-nous des objets aussi parfait que possible", suivant en cela une approche de la collection initiée par les négociants et collectionneurs US dans les années 70'. Il ne suffit donc pas seulement de collecter des objets, il faut que cette collecte garantisse une extraction d'objets les plus parfaits possibles... Ils demandent en conséquence l'utilisation de moyens adaptés. Quant à la deuxième question, celle de la réglementation, elle est différente dans chaque pays, en Suisse, dans chaque canton même. Globalement, pas trop de soucis pour utiliser les moyens adaptés à l'extraction de spécimens minéralogiques dans la pluparts des pays, sauf en France. Dans tous les cas/pays, la réglementation fait bien la différence entre le droit de collecte lié à la propriété du sol, du sous-sol et de ce qu'il contient, et tout ce qui concerne l'exploitation en elle même, avec par exemple, les réglementations sur les nuisances sonores, la sécurité, l’utilisation de tel ou tel moyen mécanique, d’explosif, le paiement de taxes, de droits lambdas, la prévention des incendies, de la pollution de l’eau, du biotope, et j’en passe. Dans une certaine culture en France, on mélange souvent un peu tout, la légalité de la collecte étant jugé eu égard aux moyens utilisés, sans tenir compte du reste, tel les droits du propriétaire du sol et sous-sol, qui en France est le propriétaire des roches, minéraux, fossiles contenus dans le sous-sol (vrai chez les « amateurs », mais aussi les universitaires, chercheurs, étudiants). Là encore, je ne porte aucun avis, je décris une situation. Les outils ne font pas la bonne collecte, la bonne collecte est un mélange entre des techniques d’extraction idéales pour obtenir des spécimens aussi parfaits que possible, et tout un ensemble de réglementations plus ou moins complexes suivant le pays. Quant au commerce des minéraux, on peut rapprocher l’activité à celles des agriculteurs ou de pêcheurs, et si les objets ne se reproduisent pas, à l’échelle du globe ils sont abondants, et menacés in situ, dans la natures par l’érosion (circulatio nde l'eau dans le sous-sol, gel, chaleur, éboulement, végétation, travaux humains, j'en passe). Tout le monde est d’accord sur le fait que la collecte est le seul moyen de préserver, de sauver, les spécimens minéralogiques, sauf rares cas très particulier. A lire : "la préservation des minéraux par le commerce, une approche historique". Un point qui par exemple n’est jamais assez développé, le fait que les commerçants, intermédiaires entre les collectionneurs privés et publics et les "producteurs", sont les principaux responsables de l’éducation au Patrimoine minéralogiques des populations. En gros, qui va sur le terrain expliquer aux mineurs, carriers, garimpeiros, montagnards/cristalliers de tous pays que les minéraux bien cristallisés ont une valeur ? Que seuls les objets sans défauts, ou avec peu de défauts, voire rares ont un certain intérêt ? Pensez aux minéraux de Chine, comment nous arrivaient-ils dans les années 90’, et comment nous arrivent-ils maintenant… Les locaux ont appris via les négociants que les minéraux tout cassé, ça n’intéresse personnes… Idem avec les minéraux et collecteurs du Pakistan, dans les années 90’, de Roumanie dans les années 90’, du Maroc dans les années 80’, du Brésil dans les années70/80’, on pourrait faire tout un livre sur le sujet. Les négociants sont les médiateurs entre les collectionneurs privés et publics et les producteurs du moden entier, un maillon essentiel de la chaîne qui permet la préservation de tant d’objets minéralogiques. Quant aux prix des objets minéralogiques, ils n’ont jamais été aussi bas ! Il suffit pour s’en rendre compte de lire un peu la littérature ancienne. Nous vivons un moment d’extrême abondance, et donc de prix fort bas ! Nous bénéficions actuellement d'un rapport qualité/prix inouï ! Le problème, si on peut dire, c’est que les photos publiés dans les revues et livres nous montrent le top du top du top, et que du coup, les collections privées souhaiteraient tous avoir les même objets. Impossible, tout le monde ne peut pas collectionner les Picasso ou Van Gogh… Ou dit autrement, oui, un peigne limpide et brillant du massif du Mont-Blanc avec de la fluorite rose dessus, ça coute, l’offre et la demande, offre rare, demande importante. Mais il faut regarder tout ce qu’il y a à coté, pour 5/10/20 euros, on peut avoir de très bonnes pièces de quartz fumé du Massif du Mont-Blanc, ou de quartz Blanc d’Oisans, sans compter toute la minéralogie malheureusement délaissée, l’albite, adulaire, les petites cristaux de titanite, anatase, brookite, épidote, hématite, sidérite, quartz blanc, petites pièces de fluorite rose du massif du Mont-Blanc sont fort accessible. Je le vérifie dans toutes les bourses que je visite, sans soucis ! Voilà, une contribution personnelle à la discussion, amicalement à tous, Théophraste.

Coucou, navré d'arriver après la bataille... Oui, pour mettre en ligne une image, c'est simple quand on a déjà fait, , lorsqu'on écrit un message, en dessous de la zone de texte, il y a un espace nommé "Fichiers-joints" à gauche, et en face à droite, une zone de texte, un bouton parcourir, un bouton envoyer. On clique sur parcourir, on accède à son disque dur, cela permet a*d'aller cherche l'image ou le fichier que l'on veut mettre dans le message, on clique sur "Envoyer", le fichier/image sont chargé sur l'hébergement du forum, et voilà, l'image apparaîtra dans le message. On peut en plus si on souhaite mettre l'image à un endroit bien précis du message, placer le curseur à cette endroit, cliquer sur "Gérer les fichiers-joints actuels", on choisit le bon fichier/image", on clique, et hop, dans le message apparaitra le fichier /image à la place du curseur. On peut centrer l'image, etc. Oui, le flood est un moyen de lutter contre les "agressions" externes, en gros, une des techniques pour planter un forum, blog, ou site, c'est d'utiliser un ordinateur qui simulera des chargementd de page, c'est à dire que le même ordi tout seul via un programme se connectera 10/100/1000 fois en 1 minute à une des pages du forum/blog/site, l'hébergement derrière n'est pas de taille à supporter autant de connexions, boum, en rade, gros plantage, et si le serveur de l'hébergement ne plante pas, cela ralentit un maximum pour les autres utilisateurs l'accès au forum/blog/site. Merci à brosanpersil pour sa persévérance à partager avec nous ses photos. Nhésitez pas à posez vos questions dans la "Foire aux questions" si vous avez un soucis d'utilisation. Amicalement, Théo.

On poursuit la discussion dans le respect et la courtoisie, en développent des idées argumentés, construites, illustrée, etc. Merci d'avance à tous :coucou!:. Il vaut mieux être assez explicite dans ce que l'on dit dans un forum, cela évite les malentendus... Par exemple, mes propos tendaient à démontrer que personne ne respecte la loi, personne... Universitaires, étudiants, chercheurs, collectionneurs, archéologues, enseignants,... Pour cause de complexité inouï de la réglementation... Les autorisations pour l'orpaillage s'obtiennent bien dans quelques départements qui ont l'habitude de ce type de demande, ont une position officielle par rapport à ce type de demande, pour beaucoup d'autres les préfectures ne répondent même pas. Autre exemple, les haldes relèvent du code minier, une application stricte de celui-ci voudrait que l'on ne puisse bouger le moindre cailloux d'une halde sans disposer d'une concession minière (à la limite un permis exclusif de recherche)... Il est de coutume en France de stigmatiser l'autre, sans trop se soucier de ses propres pratiques, une forme de folklore... Voire aussi le colportage de rumeurs et de ragots... Puisque l'on est "TOUS" coupable, évitons peut être d'être trop moralisant avec l'autre... Une approche raisonnable et pragmatique des choses serait bien plus constructive.

Hum... Chacun devrait se rappeler la législation existante, malheureuseument extrêment complexe. Par exemple, qui rappelle que la prospection à la batée relève du code minier : elle nécessite une autorisation du propriétaire privé ou domanial (demande à la Direction Départementale de l'Equipement ou préfecture) ? Et de la loi sur l'eau de janvier 92 (préservation des écosystèmes aquatiques, respect des frayères) ? Qui demande une autorisation au préfet avant chaque batée ? Tous "pilleurs" ? Pour cause de législation anarchique... En passant...

Une association US fort intéressante, qui mérite d'être connue en France, l'AAPS, The Association of Applied Paleontological Sciences, soit en français "L'association des Sciences paléontologiques appliquées". Fondée par des négociants en fossiles US, ouverte à tous, cette association a pour vocation la vulgarisation scientifique en matière de paléontologie, de faire découvrir les fossiles au plus grand nombre dont notamment les plus jeunes. Quand on connait le succès du créationnisme aux USA... Une excellente initiative, pragmatique et efficace. AAPS, The Association of Applied Paleontological Sciences Cette association a lancé un magazine en ligne dédié à la paléontologie, démarré depuis peu, "The Journal ofPaleontological Sciences", où tout à chacun peut publier des articles.

The Mineralogical Record vient de publier un numéro particulièrement exceptionnel, "Ikons, classic and contemporary masterpieces", réalisé par le fameux négociant Wayne A. Thompson. Un numéro fabuleux présentant moult tops mondiaux ou de localités classiques, avec pour commencer un article sur les différentes catégories de "top", puis un autre sur comment construire une collection de "top", et enfin un dernier sur les facteurs de désirabilité des spécimens, ou pour faire simple, qu'est un bon spécimen minéralogique... La galerie de photos vient ensuite, à gauche, une page sur l'historique du spécimen (qui l'a trouvé, qui l'a possédé, qu'a t-il de particulier, les références bibliographiques,...), puis à coté, la photo pleine page. A lire, à relire, à rerelire, connaître par coeur... Complète, "Les plus beaux cristaux et minéraux du monde" et "Gem and cristal treasures" de Peter Bancroft, de précédants numéros de The Mineralogical Record, tel celui sur la collection du musée de Houston ou celui la collection de Joseph A. Freilich, ou encore "The History of Mineral Collecting, 1530-1799", de Wendell E. Wilson (1994),... A acheter. Ikons, Classics and Contemporary Masterpieces of Mineralogy Théophraste.