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Jean-Marie 38

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Tout ce qui a été posté par Jean-Marie 38

  1. Bonsoir, La silice est en fait l'élément résistant à la décarbonatation. Les chailles sont des rognons siliceux d'origine marines et déjà présents dans la formation des "Calcaires à Chailles" sains de l'Argovien. Ces marno-calcaires subissent la décarbonatation : c'est à dire la dissolution du CaCO3 accompagnée d'une transformation des argiles primaires en argiles secondaires. Les rognons siliceux se retrouvent dans ces argiles de néoformations colorées en rouge orangée par les hydroxydes de fer de façon un peu plus concentrée car la dissolution du CACO3 entraine une très forte perte de masse et de volume. S'agissant des plateaux de Haute-Saône le long de la vallée de l'Ognon, les argiles à Chailles sont notées RG sur la carte Géologique et auraient solifluée d'après la notice. Cependant pour avoir examiner les déblais du TGV-Rhin-Rhône, j'ai toujours trouvé les Argiles à Chailles sur les Calcaires à Chailles, tout simplement parce que la carte est fausse à divers endroits d'une part et aussi parce que les calcaires sublithographiques du Séquanien et les calcaires corraliens du Rauracien sont aussi très karstifiés et comporte une frange d'argiles rouges de plusieurs mètres de haut issus du processus de décarbonatation. Un bémol toutefois car les alluvions anciennes des hautes terrasses de l'Ognon comportent non seulement des sables quaternaires mais reprennent aussi des Argiles à Chailles alors qu'on se trouve en amont. Inversement j'ai observé dans les argiles de décarbonatation a priori en place des galets de grès provenant très probablement des Vosges. Pour ce qui est des Argiles à Silex de Normandie, c'est le même phénomène. La différence est qu'on parle de Silex qu'en les formations d'origine sont d'âge Crétacé et de Chailles qu'en on est dans le Jurassique. Je vous accorde que la structure minéralogique de ces 2 types de rognons siliceux d'origine marines n'est pas exactement la même. Quant aux Argiles à Chailles de l'Yonne, Les oursins silicifiés récoltés par LUCOTTE sont d'âge Bajocien à Kimméridgien inférieur. Dans cette région, pratiquement toutes les formations du Jurassique sont des calcaires, donc zone très propice à la karstification. Mais là encore, la silicification vient de la précipitation de la silice dans le fond marin faite par des bactéries dans les trous laissés par des coraux branchus, des terriers d'organismes fouisseurs ou des oursins en décomposition.
  2. Jean-Marie 38

    Pegmatite

    Salut, J'ai fait ma thèse sur les filons de granites à 2 micas tourmaline du Haut-Himalaya au Népal Central - La fusion partielle se fait plus facilement dans les roches métamorphiques d'origine sédimentaires et argileuses (métapélites et des gneiss pélitiques) que dans les métagrauwackes ou les orthogneiss (granites métaporphisés). En présence d'eau, la fusion peut s'y faire dès une température de 650 ° C alors que pour beaucoup de granites la température de mise en place atteint 750 à 800 °C. Au Népal, la subduction de la plaque indienne sous la dalle du Tibet a provoqué un métamorphisme inversé ainsi qu'un apport d'eau qui a provoqué la fusion des métapélites (il s'agit de gneiss d'origine pélitique) de la Formation I. Cette formation d'âge précambrien qui surmonte le Main Central Thrust est épaissse de plusieurs kms. On y observe de nombreuses migmatites (leucosomes et restites) au sein des métapélites alors qu'on les voit moins dans les bancs de métagrauwackes et d'amphibolites que comprend également la Formation I. Les leucosomes représente le liquide issu de la fusion partielle. Il est bordé par des franges noires composés par les minéraux ferromagnésiens non fusibles qu'on appelle les restites. Le liquide magmatique issu des leucosomes est collecté vers le haut via la fracturation. Un réseau + ou - anastomosé de filons qui deviennent de plus en plus nombreux et importants en progressant vers le haut est visible dans la Formation II qui est essentiellement formée de métagrauwackes et dans lesquels on n'observe plus ou très peu de migmatites. Les granites composant ces filons sont très leucocrates. La composition en silice comme en alumine est très variable. On trouve des granites à biotite, granite à biotite et tourmaline, granite à tourmaline seule et à ces association peut s'ajouter la muscovite et le grenat. Coté des Felspaths, on a aussi bien des granites riches en Feldspath potassique (orthose ou microcline) et avec peu de plagioclase ou inversement des granites + riches en plagio (albite à andésine) qu'en K Feldspaths. La largeur des filons augmentent également en progressant vers le haut de la Dalle du Tibet. La taille des minéraux également et les filons deviennent pegmatitiques. Ils traversent ensuite la Formation III qui est un orthogneiss oeillé vieux de 550 Millions d'année avant de traverser la couverture sédimentaire composée à sa base des Calcaires des Annapurnas (qui sont en fait des marbres et des cipolins). A ce niveau, les filons peuvent faire plusieurs mètres à plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur (on est entre 4000 et 6000 m d'altitude). Dans la région des Annapurna, ces filons n'ont pas abouti à la formation d'un pluton granitique mais c'est phénomène est présent sur toute la largeur de la chaine de l'Himalaya et il a donné naissance à des massifs granitiques comme le Daulaghiri à l'Ouest des Annapurna ou celui du Manaslu à l'Est des Annapurna ou encore plus à l'Est le granite de l'Everest. En + des mouvements de compression vers le Nord, l'extrusion vers l'Est du subcontinent chinois a entrainé un cisaillement Est-Ouest qui a favorisé la mise en place de granite dans des zones de pull-apart. L'âge de ces granites est de 18 à 10 millions d'année voire même 5 pour les plus récents. La chaine Himalayenne présente l'avantage de montrer toute les étapes allant de l'anatéxie de roches métamorphiques à la mise en place des granites en passant par l'étude des filons de transfert magmatique. Nos vielles montagnes calédoniennes et hercyniennes ont très probablement eu des histoires similaires mais avec les déformations de plusieurs cycles orogéniques, les phases d'érosion, de volcanisme et l'altération qui les ont impacté, leur histoire est beaucoup plus difficile à reconstituer.
  3. Bonjour, Fossile47 qui a posté ce sujet a fini par résoudre sa question et le schéma qu'il propose résume tout à fait bien le phénomène. Quaternaire a tort de dire que le phénomène karstique n'est pas possible. Bien au contraire le phénomène karstique est bien plus actif lorsque les calcaires sont recouverts par des terrains meubles. Sur un sol calcaire, les eaux météoriques ruissellent en grande partie à sa surface et leurs actions se limitent à creuser les gorges des cours d'eau qu'elles approvisionnent. Seules la petite part de ses eaux qui pénètre par les fissures et le réseau de fracturation continue d'activer le réseau karstique déjà mis en place à plus grande profondeur. Au contraire sur un sol meuble qui n'est pas totalement perméable, le sol va s'humidifier et avec la présence de matière organique, il va devenir acide et se charger en acide carbonique. A la limite de la couverture meuble et du substratum calcaire, le sol meuble humide et acide va avoir l'effet d'un tampon acide appliqué en permanence contre le calcaire et l'attaquer bien plus rapidement. Cette dissolution des carbonates qu'on appelle la décarbonatation finit avec le temps par transformer des calcaires épis de plusieurs dizaines de mètres en argiles de couleur rouges ou orangés. Ce phénomène explique que les Marno-Calcaires à Chailles de l'Argovien des plateaux de Haute Saône (région de Rioz, Montbozon), sont surmontés par la formation superficielle des Argiles à Chailles. Les chailles sont des rognons de silice déjà présent et comme ils sont résistants ils ne se dissolvent pas et se retrouvent avec les argiles néoformées résultant d'une transformation des argiles des bancs marneux intercalées dans les calcaires ou de la portion d'argile qu'il y a dans un marno-calcaire. La couleur rouge orangée est lié aux hydroxyde de fer et manganèse qui se forment par le même processus. Cette transformation d'une série marno-calcaire ou d'un calcaire argileux s'accélère car la dissolution du calcaire enrichit l'eau en ion carbonate. Dans les substratum sous-jascent l'eau circule à travers le réseau de fracturation, un banc argileux imperméable peut empêcher une pénétration profonde et des galeries parralèles au pendages peuvent alors se former. Le réseau peut alors se complexifier dans les 3 dimensions et les fissures s'agrandissant et si l'eau prend de la vitesse en circulant elle érode d'avantage la paroi des calcaires par abrasion (l'eau étant chargé de petits grains de calcaire ou de silice). Si comme dans le dessin de Fossile47, on a un ruisseau qui coule en surface et qui peut avoir des pertes sous-terraines, celles-ci vont aussi alimenter le réseau karstique. Tout en bas du karst, il y a des résurgence qui se forment en aval. L'ensemble du phénomène va transporter des particules fines et si la vitesse du courant le permet des sables voir des galets. Quelque fois un conduit se bouche (par effondrement) et les matéraux transportés vont remplir les cavités. Dans le cas, des argiles à chailles des plateaux de Haute-Saone, les chailles peuvent former une charpente qui permettra à une petite cavité de 2 m de diametre et 2 m de hauteur au maximum de se former au sein des terrains meubles par soutirage des particules fines entrainées vers le bas. Le même phénomène a pu être observé au sein des alluvions anciennes recouvrant les calcaires du Séquanien sur le même secteur. LOrsque la cavité va s'agrandir, la faible charpente constitué par les rognons siliceux ne sera pas asses forte et de temps en temps, des petits trous se produisent en surface. Le phénomène peut être rapide et est notamment accéléré par les vibrations d'engins de chantiers lors de la construction d'autoroute ou de ligne TGV. Grosso-modo le volume effondré correspond au volume de la cavité qui se trouvait en-dessous. Dans le cas du Jura, l'érosion a mis a nu, les calcaires déjà karsitifié, les cavités déjà formées vont continuer de s'agrandir mais comme il s'agit de matériaux rocheux, ces cavités peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres avant que le toit de celle-ci ne s'effondre. On a longtemps cru et cela jusque dans les années 1980, que le risque karstique était présent uniquement au droit des formations calcaires afleurantes. Grace à des scientifiques comme Etienne JAILLARD de l'université de Chambéry qui sont aussi des spéléologues confirmés, on sait que le risque karstique est aussi très important lorsque les formations calcaires sont recouvertes par des terrains meubles perméables pouvant faire jusqu'à 30 m de haut. Ce chercheur a publié sa thèse dans la revue Karstologia. IL y avait des extraits de sa thèse sur le net. Il a rencensé sur une carte de France les zones de Karsts sous couvertures meubles. La superficie de ces zones à risque est plus importantes que celle occupée par les karsts affleurants ! On connait même des karsts sous couverture basaltique ! En ce qui concerne les moyens d'investigations pour juger de l'importance du karst de la zone concernant la photo posté par Fossile47, il faut envisager des moyens très couteux : - mesures de micro-gravimétrie (pas de radar géologique ou de Fast EM car la présence d'argiles en couverture va bloquer lla pénétration des ondes electromagnetiques) - Mesures par panneaux electriques, voir par Cylindre electrique (méthode brevetée par l'Européenne de Géophysique) - Forages destructifs avec enregistrement de paramètres sur les zones d'anomalies relevées par les méthodes précédentes. L'interprétation de toutes ces études géophysiques et le diagnostique de présence de cavité confirmée par forages entraine la decision d'un confortement des sols qui peut se faire par différentes techniques : - injection de coulis de mortier de sable (très cher rien que le déplacement de l'atelier coute 30 000 euros) - Jet Grouting (aussi très cher) - Pieux ou micro-pieux (aussi très cher) Très franchement à moins de construire une usine, un grand immeuble, une ligne TGV cela vaut pas le coup (t) et pour y mettre une maison, c'est plutôt risqué. A+
  4. Dommage qu'il manque la couleur sur les photos de cet article. La couleur rouge ou orangée est typique des phénomène de décarbonatation des calcaires. Je trouve également malheureux que pour un article publié en 2004 on ne trouve rien dans la liste bibliographique de postérieur à 1969 et dans le texte les réfrences à une revue de speleo de 1975. Or le phénomène de karst sous couverture a été démontré et mis en évidence qu'à partir de 1980. Pour un auteur qui s'intéresse à la spéléologie, la lecture d'une revue comme Karstologia aurait été fructueuse.
  5. Bonjour, J'aimerai savoir si on est en pays calcaire car il pourrait s'agir d'argiles à chailles du Jurassique ou d'Argiles à Silex du Crétacé. Après décarbonatation, les calcaires ne laissent plus que des argiles sur plusieurs dizaines de mètres de hauteurs dans lsquelles on a des rognons siliceux qu'on nomment chailles ou siles selon qu'on est dans le Jurassique (par exemple en Haute Saone) où le Crétacé en Normandie (quoique au niveau structure, ces accidents siliceux sont un un peu différents). Dans une des photos on voit une zone plus marron foncée. Il pourrait s'agir de la fossilisation du remplissage d'un conduit karstique avant que son encaissant calcaire ne soit finalement transformé en argiles à silex. Sinon il peut s'agir d'alluvions anciennes d'âge quaternaire lié aux glaciations mais avec des éléments gréseux ou mélangés à des argiles à chailles.
  6. Bonjour, En 1985, lors d'une visite à la marnière de Jeandelaincourt en Meurthe-et-Moselle (54) bien connue pour ses Amalthées, j'ai eu la surprise de trouver l'ammonite ci-dessous dans un tas de terre en dépôt sur le bas du site. La provenance de ce dépôt est inconnue et j'avais identifié ma découverte comme étant un Coroniceras lyra sans trop me poser de questions. Avec la lecture des travaux de L. RULLEAU sur le lias de la région lyonnaise, je révise mon avis. La gangue est un calcaire oolithique fin de couleur jaune brun qui pourrait correspondre au niveau de Calcaire ocreux du Lotharingien supérieur (feuille de Nomeny) mais sans aucune certitude car je n'ai jamais vu à quoi ressemblait ce niveau. La coquille a une forme très évolute, serpenticône montrant depuis la loge initiale jusque dans son dernier tour (apparent) des côtes simples proverses bien marquées. La section est subscirculaire. La zone ventrale est nettement bisulquée avec une belle carène et deux sillons bien marqués. Si la section n'était pas subcirculaire, elle serait presque tricarénée. Les paramètres biométriques sont les suivants : Nombre de côtes par demi-tour N = 21,5 Diamètre = 73 mm Hauteur du dernier tour H = 14 mm (H/D = 0,19) Largeur du dernier tour E = 14 mm (H/D = 0,19) largeur de l'ombilic O = 46 mm (O/D = 0,63) Selon les planches se trouvant dans RULLEAU (2007) Biostratigraphie et paléontologie du socle du Lias moyen de la région lyonnaise, les exemplaires figurés de Coroniceras lyra ont 20 ou 21 côtes au demi-tour comme pour ma bête mais les C. lyra sont de diamètres plus grands et ont des rapports biométriques H/D et E/D plus grands et O/D plus petits qui ne correspondent donc ps bien. Metophioceras conybeari semble un peu mieux correspondre en ce qui concerne les rapports E/D, H/D et O/D mais avec un nombre N un peu plus petit de 18. Vermiceras latisulcatum semble aussi assez proche et l'exemplaire figuré in RULEAU (2007) a un diamètre voisin de l'exemplaire à identifier. L'exemplaire figuré de Vermiceras spiratissimus montre un enroulement identique à mon exemplaire avec des rapports biométriques identiques sauf que le nombre N est de 27 côtes au demi-tour et le diamètre est de 250 mm. Nous sommes donc clairement dans les Arietidae mais certains Echioceratidae montrent aussi des similarités comme Paltechioceras boehmi et P. delicatum mais avec des N bien trop grands. Enfin parmi les ammonites figurées par RULLEAU (2007), il se trouve que l'exemplaire d'Epophioceras longicella QUENSTEDT correspond le plus à mon ammonite. D= 93 mm H/D = 0,19, E/D = 0,19, O/D = 0,65 pour N=22. L'exemplaire qui fait partie de la collection DUMORTIER semble plus usé que le mien car la carène et les deux sillons ventraux sont moins nets. Epophioceras longicella QUENSTEDT est une espèce du Lotharingien de la zone à Obtusum or si mon ammonite provient bien du Calcaire Ocreux, celui-ci correspondrait aux zones à Oxynotum et à Rarecostatum et serait donc un poil plus récent. Je ne sais pas si d'autres specimens de E. longicella ont pu être récolté plus haut que la zone à Obtusum, dans la zoe à Oxynotum par exemple. D'autre part, le Calcaire ocreux est apparement une zone condensée et on peu se demander si dans ces conditions des ammonites de la zones à Obtusum ne pourraient pas se retrouver à la base du Calcaire Ocreux. Les autres vues de E. Longicella trouvées sur le net ne me permettent pas de confirmer à 100% mon identification. Les E. Longicella visibles sur le site anglais http://www.fossilsdirect.co.uk/gallery_det...prodref=AMM1626 montrent une costulation beaucoup plus proverse que celle de mon exemplaire. Mais peut être que cela est une variété typiquement britannique. Le site allemand http://www.steinkern.de/index.php?option=c...9&Itemid=61 et le site français de "Milou" http://milou115.mi.funpic.org/Classificati...0longicella.htm montre des E. longicella similaires à la mienne mais la face ventrale des exemplaires n'est pas bien visible ou semble usée. Enfin proche de E. Longicella un article de Dommergues et al. (1995) visible à cette adresse http://www.geologie.ac.at/filestore/downlo...B1382_161_A.pdf figure un exemplaire d' une espèce voisine Epophioceras deciduum (HYATT) également présente dans la zone à Obtusum mais montrant un nombre de côtes un peu moindre que celui de E. longicella. Voilà si vous avez un avis ou mieux si vous avez récolté des exemplaires similaires en meurthe et Moselle ou que vous connaissez bien lafaune du Calcaire ocreux, je vous remrcie de me donner votre avis. Jean-Marie
  7. Merci pour la réponse. Je suis impressionné par la rapidité. Désolé mais je suis meusien et je ne suis pas famillier des mantes religieuses. La dernière fois que je suis tombé sur une énigme, c'était un fragment de mandibule de Téléosaurus trouvé dans les chailles oxfordiennes de Pagny-Sur-Meuse que Charles Mangold alors prof de paleontologie à Nancy avait identifié. Merci encore. Jean-MArie
  8. et voici 3 photos de détail de la bête : N° IMH_0435 : profil A : remarquer la structure courbe des tubes formant la face A N° IMH_0439 : vue de dessus : l'arête usée dévoile la structure creuse des tubes N° IMH_0440 : profil B : face B
  9. Bonjour, Le 15 mai dernier, j'ai trouvé dans les grès fluviatile du Campanien (Couche à Reptile de la feuille de St-Chinian) un fragment d'un fossile mystérieux dont je n'arrive même pas à dire s'il s'agit d'un vertébré ou d'un invertébré. Lorsque je l'ai aperçu, j'ai cru trouver un fragment d'ammonite ressemblant à Cardioceras cordatum (ammonite de l'Oxfordien) ou encore une dent mais rapidement j'ai vu que ce n'était pas un morceau d'ammonite ni une dent. Le fragment a une forme de prisme à section triangulaire de 12 mm de long sur 5 mm de large et 5 mm de haut. Il apparait comme costulé sur les deux faces qu'il présente. La troisième est contre la gangue gréseuse. Chaque face costulée semble constituer de petits tubes creux courbés et les 2 faces ainsi formées se rejoignent pour former l'arête longitudinale du prisme. Cette arête étant usée, on voit que les tubes d'une face viennent s'appuyer contre ceux de l'autre face en se décalant d'une longueur égale à la moitié du diamètre d'un tube. Il semble y avoir une douzaine de tubes courbés sur chacune des 2 faces. Ce qui fait un diamètre moyen de 1 mm pour chaque tube. Les extrémités du fragment prismatique sont constituées d'un côté par une face convexe présentant un léger cordon médian et de l'autre côté par une face concave. J'ignore de quelle matière est constitué ce fragment de fossile. Le fait de trouver cette structure de tubes creux est assez déconcertante car cela fait douter que ce fragment mystérieux soit un fossile. Ci-joint 2 photos prises sur l'affleurement des grès du Campanien (au sud de Pierrerue). J'envoie ensuite 8 autres photos. Jean-Marie
  10. Bonjour, Je suis nouveau sur le forum et je viens d'adhérer au CDMP. Je cherche à acquérir les numéros épuisés de la revue "Le règne minéral". Les numéros qui me manquent sont : Année 1995 : 1, 4, 5, 6 + HS-1 Année 1996 : 7, 9, 11, 12 + HS-2 Année 1997 : 15, 17, 18 + HS-3 Année 1998 : 19, 20, 23 1999 : 25, 26, 27, 28, 29, 30 2000 : 33 J'étudie toute proposition sérieuse. Pour les années 1995 à 1999, je peux éventuellement racheter les années complètes quitte à proposer ensuite les numéros que j'ai déjà. Amicalement.
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