Nalsacien

Vraiment ? Par chez moi c'était des emballages d'une chaîne de restauration rapide qui traînaillaient ici ou là. Jusqu'à ce que leurs propriétaires manquent de trébucher dessus le lendemain matin en sortant de chez eux. On se demande bien qui a pu faire ça. C'est un peu hors sujet, quoique le principe reste le même. J'ai aussi déjà trouvé de fantastiques cristaux de quartz vert foncé en forme de bouteille de bière balancé devant le porche déjà assez encombré d'une mine, mais ça c'étaient les forestiers... on vit une époque formidable.

Non les minéraux ne trainent pas par terre comme ça, ce serait trop facile et ils ne vaudraient plus grand'chose. Où se baisser oui, mais souvent avec un peu d'outillage. Je ne connais qu'un seul endroit où on peut effectivement ramasser des cristaux (de baryte) à la main ou en touillant un peu la terre avec une branche d'arbre, mais la zone est petite, les cristaux souvent un peu émoussés et blanc presque opaque. Tu n'es pas le seul. Enfin dans le massif des Vosges, à quelques exceptions près il aurait fallu naître un bon siècle plus tôt, voire davantage au vu de ce que les archives rapportent comme trouvailles exceptionnelles, rien que sur SMAM...

>Azoque, un peu plus haut : J'ai beaucoup de tempérance, rassure-toi, j'ai juste oublié un morceau essentiel du post pour avoir dû le terminer un peu prématurément, quelques obligations de mon emploi du temps quotidien... C'est précisément cela que je trouve un peu (beaucoup) dommage. Comme je suis un peu moins porté sur l'étude des sols, des risques, de la pollution des eaux, du traitement des sols pollués et tutti quanti, c'est logique que j'ai fini par ne quasiment plus consulter. Mais si ces à-côtés permettent à l'ensemble de se maintenir en s'adaptant à son temps, ce n'est pas non plus un mal. Une raison parmis tant d'autres qui m'ont détourné de mes premiers choix de l'époque. Je ne serais donc pas un héritier de Lacroix, je me contente de faire de la minéralogie maison, une petite collection assez modeste qui a perdu une partie de son étiquetage et quelques sorties pour l'enrichir de tout ce que le massif peut offrir, à condition de se baisser au bon endroit. C'est toujours ça de gagné après tout. Et pour en revenir à Lacroix proprement dit, ça me rappelle que dans la région on a eu un autre grand nom de la minéralogie, un certain Ungemach qui a beaucoup fait pour la cristallographie en particulier.

C'est une appréciation plus personnelle il est vrai. J'ai connu un BRGM dynamique et pétri de bonnes intentions il y a quelques années, mais depuis quelques temps c'est un peu le silence radio. Et face à la disparition progressive du patrimoine minier et minéralogique national qui devient pourtant assez critique, quid ?! Ben je croyais déjà qu'ils officiaient depuis une autre dimension... allô la terre, ici les Martin ??!! Ils disparaissent dans la nature comme qui dirait. Noyés dans la masse déjà pas bien grande de ceux qui font ça pour le job, sans plus. Ou alors ils changent de pays, voire de crèmerie. Intérimaire dans une usine de courbage de bananes, c'est pas vraiment le poste imaginé au départ mais faute de grive, on mange les restes.

Tout est presque dit. L'orientation vers ce domaine de science de la terre est quasiment oublié dans les séances d'informations en fin de lycée. On préfère fabriquer des ingénieurs en tout et n'importe quoi (et surtout en trop), des professions tournées vers les nouvelles technologies, on propose des écoles d'un genre nouveau (le jeu vidéo, l'informatique et toussa mais sans préciser que ça coûte une fortune par an), on cherche des secteurs qui valorisent et permettent de gagner beaucoup en peu de temps, avec des heures de bureau et sans se salir, bref toutes les anciennes disciplines ou presque sont en train de disparaître dans la géologie compliquée de l'enseignement secondaire. D'un autre côté le BRGM termine d'agoniser, la drire ne fait qu'appliquer des mesures paranoïaques, pardon sécuritaires pondues par des genses déconnectées de la réalité, les écolos sont en embuscade avec des plans Naturayoupi et des crapauducs pour oiseaux rares, les bourses aux minéraux sollicitent plus le porte-monnaie qu'elles éveillent des vocations cachées, cocorico, le coq français est fidèle à sa réputation de pouvoir claironner avec les pieds dans ce qu'on sait. Et toi qui a la passion du caillou qui brille et qui aimerait faire de cette passion naissante la principale activité de tes cinquante prochaines années, tu n'imagines pas encore à quel point il sera plus facile de trouver un kilo d'or natif en France qu'une voie ouverte vers tes aspirations. On s'étonne, on s'étonne... Forcément dans ces conditions on a tendance à se demander si c'est un choix rationnel. Et si Lacroix était contemporain, j'imagine qu'au vu de l'état désastrophique des lieux, il se serait tourné vers l'élevage d'escargots en Bourgonie profonde. En tout cas il doit se retourner dans sa tombe à la vitesse d'une dynamo.

je passe à SMAM le dimanche matin, d'habitude ça tombe toujours quand je suis en déplacement mais cette année je rentre plus tôt. Par contre les fluos de Bergheim ça devient un peu l'arlésienne. Les sites et l'ancienne carrière de gypse sont devenus vignobles, et je ne collectionne pas les bouteilles de vin. Bon d'accord, je les bois.

Attention : il y a bien Urbès dans les environs de Bussang, tout aussi riche en gisements divers et surtout en fluos d'un bleu très intense (mine Moritz et Sewen si je m'en souviens correctement), mais le Urbeis que je cite se trouve dans le val de villé, pas très loin de SMAM et ma prochaine cible, Rombach le Franc et ses filons métriques de baryte. Deux lettres qui changent tout, ou presque. Surtout pour moi, Urbès est trois fois plus loin^^

B'soir... je remonte un peu le sujet... Jme suis remis un peu à la prospection locale (enfin à mon échelle visiter l'autre bout du département c'est déjà un exploit), histoire de reconstituer la collection et voir ce qu'il reste des galeries visitées quelques années plus tôt. Peu de mouvements ni de dririsation, tout juste quelques traces du passage d'autres gratteurs, des coups de burin et, chose fort appréciable, pas le moindre déchet suspect. D'Urbeis je n'ai ramené que des photos et un unique échantillon de petits cristaux de quartz pris dans un rognon d'hématite et un kilo de mousse verte (en cours de nettoyage). Le coin est connu, on peut encore y visiter la mine Théophile sur demande (une mise en sécurité intelligente, comme quoi les miracles arrivent de temps en temps) mais pas seulement, d'autres galeries sont encore ouvertes pour qui accepte de se farcir une pente de compétition. La partie terminale d'un dépilage (ou une galerie tellement proche de la surface qu'elle a percé presque partout), site prochainement revisité parce qu'un filon de fluo bleue est visible et facile d'accès... et surtout parce que j'ai amené mon petit marteau mais pas mon petit burin. la vieillitude quoi. Le seul vrai danger de toute la zone : un regard ouvert sur la même galerie, la photo a été prise presque à la verticale. La pente est assez forte et on ne voit ce trou qu'au dernier moment. Pas très profond mais comme la galerie est éboulée des deux côtés, ressortir de là promet bien du plaisir pour l'imprudent. La galerie principale, aussi appelée Blitz. Les seuls inconvénients sont cette foutue pente pas possible sans chemin pour l'atteindre et son étroitesse par endroits. Des fluos bleues de belle taille y ont été trouvées, le filon est toujours visible. Un embranchement sympa après une cinquantaine de mètres. La galerie du dessus servait d'aérage et on ne voit pas une troisième galerie qui part sur la droite et se termine sur un éboulement terreux et des racines (donc tout proche de la surface). Autre lieu, autre galerie... au sommet de la montagne des Minières à Wisches. Seule galerie encore accessible et facilement en plus : elle est au bord d'un chemin. Un orage m'a empêché de prendre l'entrée en photo, l'a fallu courir vite au sec. Filon de baryte encore visible mais les cristaux ont tendance à de détacher et se cliver, difficile d'en avoir de beaux amas. le tas de petits cailloux blancs vers la gauche sont autant de cristaux tombés du filon. Par contre le filon ressort en surface un peu plus loin et semble toujours vierge, en se baissant on ramasse facilement des cristaux parfois bien formés mais souvent blancs et opaques, celui-ci après nettoyage a poussé sur de la goethite. Trouvé au même endroit, cet étrange millefeuille qui ressemble à s'y méprendre à un bout de bois mort en train de pourrir. Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais le son rendu fait penser à du corail, certaines feuilles sont pas plus épaisses qu'une feuille de papier et la cassure révèle un genre de quartz presque rouge, comme de la cornaline. Ces trouvailles restent souvent modestes par rapport à d'autres montrées en ces lieux, d'accord, mais ce sont mes (modestes) trouvailles, et c'est bien l'essentiel... et ça peut donner des idées aux genses de passage, je peux même servir de guide/interprète si l'occasion se présente.

C'est d'autant plus étonnant/rageant/navrant/intrigant/(...) que les campagnards à qui il conseillé de poser les bonnes questions ne sont pas forcément des sauvages. Vous n'allez pas repartir dans l'autre sens en claquant des sandales pour éviter un coup de tromblon chargé au gros sel. La mode est durablement tournée à l'individualisme d'accord, mais chaque fois que j'ai demandé mon chemin à un indigène ou même le garde forestier, on m'a toujours indiqué l'endroit, les risques et certains m'ont même guidé jusqu'à proximité. Les propriétaires ont parfois un avantage : ils connaissent mieux le terrain que nous. Après les détritus, c'est assez direct. Pas vu pas pris, vu... pendu !

à peu près autant, la plupart des prix ont maintenant le même chiffre, ils ont juste changé le F en € en précisant que les prix n'ont, grands Dieux, pas monté du tout. Le document est vraiment bien fichu (à ce prix, c'est la moindre des choses), mais c'est le passage avec l'explosif qui gâche un peu le tableau...

C'est à se demander à quoi servent vraiment ces fameuses journées réservées aux "professionnels" de certaines très grandes bourses, en plus de se racheter entre eux des pièces pour les revendre encore plus cher le jour suivant au vulgum pecum qui a déjà déboursé un billet d'entrée à un tarif douteux. Non. Ils n'on ont même pas envie, ce n'est apparemment plus trop un centre d'intérêt. Parce que si ils faisaient correctement le tri, l'année suivante ils n'auraient plus de bourse à organiser ou alors il faudrait changer bourse aux minéraux par tournoi local de lancer de charentaise, entrée libre, tartes flambées le samedi soir... Prosit !!!

Point du tout^^ Par contre pointe d'ironie ou pas, renseigner un profil de forum n'a jamais été mon point fort, je le crains. Il y a un collectionneur juste en face de chez moi... c'est une probabilité à prendre en compte. Mais comme j'opère le plus souvent en solitaire, je connais plus de sites à gratter que de genses qui les fréquentent, la culture du paradoxe doit être un de mes nombreux vices cachés. le cloisonnement de la recherche minérale alsacienne, je le voyais un peu autrement : à gauche SMAM, à droite tout le reste en ordre très dispersé, une possible raison à ce que je connaisse aussi peu de monde. Les paris sont ouverts : qui va envoyer le premier MP à l'autre...

Bonsoir à toi^^ je fonde plus mes espoirs sur les bourses/échanges/autres qu'une perte inutile de temps à remuer les ruines d'une exploitation dans des conditions pas très rassurantes en plus. Du reste il y a encore quelques autres galeries visitables dans la région, protégées par leur situation et l'ignorance de la plupart des genses. Si ils avaient eu une once d'intelligence, ils auraient pu épargner et aménager une galerie, quitte à lui faire le même traitement que la mine Théophie d'Urbeis (fermée par une grille mais se visite sur demande) parce que le patrimoine d'un site pareil ne se résume pas à une pâquerette indigène rare, trois oiseaux migrateurs qui passent deux fois par an pour prendre un bain et un bout de falaise vaguement remarquable. D'autant plus que foudroyer des mines, c'est obturer les entrées mais aussi fragiliser le reste de la structure, à quand le premier éboulement surprise ?

Il y en a une pas loin de chez moi. Une vraie de vraie. .... Mici^^ Oula. Oula. Oulala.

je ne voudrais pas être médisant ou défaitiste, mais si on partait de ce principe mais avec des intentions plus radicales (en en incluant aussi une notion de prix surdimensionné), on pourrait facilement faire sauter quelques boutiques parisiennes. Entre autres. Non, point du tout. En France aussi on sait faire du faux... et on le vend bien^^

J'ai souvenance d'un musée minier à Brassac (les mines), pas très loin de là. Il y a aussi la vallée des saints toute proche avec les demoiselles coiffées (géologie certainement très intéressante mais le site est über surveillé et classé). De St Germain Machin exactement je ne pense pas, mais les environs ont l'air assez intéressants, ne serait-ce que pour le tourisme ordinaire.

Une remontée sur les quelques années de topic des faux m'a bien fait rire. La foire aux bestiaux de SMAM se précise, je n'ai pas pu y aller quelques années de suite. je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me payer une bonne tranche de poilade en plus de remettre à jour ma collection. Si possible avec du vrai, et pas du collage. Le souci du faux, c'est que ça fonctionnera tant qu'il y aura des gens pour acheter...

On dirait le passage entre le monde réel et le monde onirique du voyage de Chihiro.

Bah avec beaucoup de chances ça rajoutera un quatrième endroit à la liste Il faut savoir raison garder : je retourne aux minières mardi (jamais de prospection le samedi-dimanche), si ce n'est pas météorique il y a éventuellement un espoir de trouver d'autres fragments de cette chose.

(une guerre de retard, je sais, mais on ne se refait pas) J'ai aussi connu les deux visages du site de Maxonchamp, la mine débordante d'activité et le site ravagé parce que la France est surtout devenue parano de son principe de précaution (encore que pour une mine, adapter et mettre en valeur/à disposition ce qu'il était encore possible d'offrir après fermeture aurait été un bon geste, vu que certains risques sont réels). J'essaye aussi de remplacer l'énorme druse reçue d'un mineur le seul jour où je m'étais arrêté pour tenter la chance. Un gros bloc d'énormes cubes violets de presque six kilos, explosé en mille morceaux en déménageant un peu trop vite. Je vous épargne la volée copieuse de noms d'oiseau en alsacien qui en a résulté, on a du les entendre jusqu'à Paris. je suis donc tout aussi attentif au moindre signe positif de la part des vosges d'en bas. Bon courage^^

Hématite non, par contre un avis éclairé au coin du comptoir local fait plus pencher la balance vers la goethite (même si je ne suis pas encore convaincu), le test de la traînée (nous parlons bien du trait) donne une vilaine rayure brun presque noire. Si c'est bien le cas, la trouvaille resterait quand même assez sympa vu que la seule chose qu'on peut trouver à cet endroit, c'est un filon inexploité de baryte (plein de cristaux qu'on ramasse par terre, entre les souches et les troncs), une courte galerie de recherches et une halde éventrée où on trouve, chose tout à fait incroyable... des gros blocs de baryte*. Avec des traces d'hématite en regardant de près. Et comme je n'ai pas encore trouvé de morceau de goethite potable à Framont pour mes archives perso, ce serait pas du tout une mauvaise nouvelle. Sauf pour le s'tronome. Enfin si je le dis. Je ferais un crochet à l'institut géologique de Strasbourg en semaine pour être fixé, paraît qu'on peut aller leur poser la question en plus de visiter une collection bien fournie. *Je posterais des photos in situ, c'est une demi heure à pied.

Eh non, justement, il n'y a aucun magnétisme !

Le géowiki et le test ne m'ont pas apporté beaucoup de lumières, les réponses ont un côté assez ambivalent si on les applique à mon caillou tombé d'on ne sais où. Pour la marcassite pas de risque, j'en ai vu passer assez pour savoir de quoi il en retourne. On a même déjà tenté de faire une pétanque avec (c'est assez résistant, faut juste éviter de faire des carreaux comme un lyonnais) mais les boules avaient tendance à rebondir dans tous les sens... (en champagne, c'est très commun, on en ramasse dans les champs en période de labours).

Amis du soir... Voici un caillou qui divise un peu les genses. Pour avoir posé la question à gauche-à droite, y compris à un astronome et un minéralogiste (le vendeur de cailloux est son diagnostic ont été écartés, il devait connaître son sujet aussi bien que moi le mandarin ancien). On y a vu une probabilité de météorite, une possibilité de météorite, un gros coup de bol vraisemblable, un rognon d'hématite (alors il est magique, voir plus bas) ou pour les plus inspirés un bout de goethite... Bref c'est un joli petit caillou presque noir, aux reflets métalliques, prodigieusement lourd (plus de 300 grammes) et qui semble porter les traces d'un excès de vitesse assez remarquable. ce qui est certain, c'est qu'il n'est pas question de résidu de fonderie ou même de laitier, trop compact, trop lourd et surtout ramassé en pleine forêt, loin de tout endroit pouvant receler de tels objets, même en empierrement de chemin. >Circonstances : trouvé à proximité d'une petite galerie de recherche d'hématite (hé oui, quand moi je cherche de la baryte et de l'hématite, je trouve une météorite, tellement logique si c'est le cas), en bordure de chemin, forêt du petit Donon. Objet comme neuf, pas d'oxydation, pas plus de branches cassées que d'habitude mais pas de cratère d'impact. Il ne peut donc pas provenir de la halde que le chemin a coupé en deux (et ça pour un ramasseur de minéraux c'est un vrai bonheur) donc pas du filon tout proche. Ayant déjà trouvé des fragments de goethite sur ladite halde, un comparatif rapide et visuel suffit à écarter cette option, quoique le pourcentage d'erreur reste présent. >Conjectures : pas d'oxydation. Forte densité et masse absolument compacte. N'attire ni ne repousse l'aimant (mais attire les curieux). Insoluble (faut tout essayer). L'aspect général est variable selon les faces : en dessous il y a une sorte de croûte autout de laquelle la matière semble avoir été comme soufflée de façon radiale autour de cette croûte. Deux des côtés présentent une forte érosion en cupules, par dépression (effet Venturi qu'il a dit, le 'stronome). Les deux autres faces montrent que la pierre a été fragmentée. La masse est très compacte, une zone assez incertaine et une autre plus fibreuse, comme étirée vers le haut. Le haut, justement, est tout lisse. Une très fine couche, comme du vernis de la même matière. Si c'est tombé du ciel, on pourrait donc en déduire que la pierre a conservé la même orientation pendant toute la descente et a éclaté un peu avant de toucher le sol. Evidemment c'est impossible d'espérer trouver les autres morceaux. Ils peuvent être à des kilomètres et en pleine montagne recouverte de forêt, ça craint. >Images... On va dire la face "vitrine" avec la possible érosion par dépression. Le d'ssous, pour facilement deviner la possible face qui a subi la descente... de face. Un côté cassé, qui remet en doute la possible goethite, sinon la surface entière serait fibro-radiée. >Question : ben c'est quoi alors ?! Alea jacta est...

Le massif central s'est construit sur une zone de failles complexe. Il n'y a pas de courant interne particulier à cet endroit (encore qu'on en est pas certain), les failles bougent plus ou moins selon les tensions de la plaque et le magma en profite (un peu quand ça lui chante, quoi), explication possible de la discontinuité des périodes éruptives et de l'ampleur limitée. On connaît une belle collection de maars dans l'Eifel (au dessus des ardennes, côté allemand) et les restes de quelques volcans dans le bassin d'effondrement rhénan. Des orgues de rhyolites dans un coin de la vallée ou j'habite attestent aussi de la présence d'une sorte de montagne pelé enragée (selon les géologues locaux) qui sévissait au secondaire, et pourtant tous ces endroits ne sont pas situés en limite de plaque...