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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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Nalsacien

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  1. Vraiment ? Par chez moi c'était des emballages d'une chaîne de restauration rapide qui traînaillaient ici ou là. Jusqu'à ce que leurs propriétaires manquent de trébucher dessus le lendemain matin en sortant de chez eux. On se demande bien qui a pu faire ça. C'est un peu hors sujet, quoique le principe reste le même. J'ai aussi déjà trouvé de fantastiques cristaux de quartz vert foncé en forme de bouteille de bière balancé devant le porche déjà assez encombré d'une mine, mais ça c'étaient les forestiers... on vit une époque formidable.
  2. Non les minéraux ne trainent pas par terre comme ça, ce serait trop facile et ils ne vaudraient plus grand'chose. Où se baisser oui, mais souvent avec un peu d'outillage. Je ne connais qu'un seul endroit où on peut effectivement ramasser des cristaux (de baryte) à la main ou en touillant un peu la terre avec une branche d'arbre, mais la zone est petite, les cristaux souvent un peu émoussés et blanc presque opaque. Tu n'es pas le seul. Enfin dans le massif des Vosges, à quelques exceptions près il aurait fallu naître un bon siècle plus tôt, voire davantage au vu de ce que les archives rapportent comme trouvailles exceptionnelles, rien que sur SMAM...
  3. >Azoque, un peu plus haut : J'ai beaucoup de tempérance, rassure-toi, j'ai juste oublié un morceau essentiel du post pour avoir dû le terminer un peu prématurément, quelques obligations de mon emploi du temps quotidien... C'est précisément cela que je trouve un peu (beaucoup) dommage. Comme je suis un peu moins porté sur l'étude des sols, des risques, de la pollution des eaux, du traitement des sols pollués et tutti quanti, c'est logique que j'ai fini par ne quasiment plus consulter. Mais si ces à-côtés permettent à l'ensemble de se maintenir en s'adaptant à son temps, ce n'est pas non plus un mal. Une raison parmis tant d'autres qui m'ont détourné de mes premiers choix de l'époque. Je ne serais donc pas un héritier de Lacroix, je me contente de faire de la minéralogie maison, une petite collection assez modeste qui a perdu une partie de son étiquetage et quelques sorties pour l'enrichir de tout ce que le massif peut offrir, à condition de se baisser au bon endroit. C'est toujours ça de gagné après tout. Et pour en revenir à Lacroix proprement dit, ça me rappelle que dans la région on a eu un autre grand nom de la minéralogie, un certain Ungemach qui a beaucoup fait pour la cristallographie en particulier.
  4. C'est une appréciation plus personnelle il est vrai. J'ai connu un BRGM dynamique et pétri de bonnes intentions il y a quelques années, mais depuis quelques temps c'est un peu le silence radio. Et face à la disparition progressive du patrimoine minier et minéralogique national qui devient pourtant assez critique, quid ?! Ben je croyais déjà qu'ils officiaient depuis une autre dimension... allô la terre, ici les Martin ??!! Ils disparaissent dans la nature comme qui dirait. Noyés dans la masse déjà pas bien grande de ceux qui font ça pour le job, sans plus. Ou alors ils changent de pays, voire de crèmerie. Intérimaire dans une usine de courbage de bananes, c'est pas vraiment le poste imaginé au départ mais faute de grive, on mange les restes.
  5. Tout est presque dit. L'orientation vers ce domaine de science de la terre est quasiment oublié dans les séances d'informations en fin de lycée. On préfère fabriquer des ingénieurs en tout et n'importe quoi (et surtout en trop), des professions tournées vers les nouvelles technologies, on propose des écoles d'un genre nouveau (le jeu vidéo, l'informatique et toussa mais sans préciser que ça coûte une fortune par an), on cherche des secteurs qui valorisent et permettent de gagner beaucoup en peu de temps, avec des heures de bureau et sans se salir, bref toutes les anciennes disciplines ou presque sont en train de disparaître dans la géologie compliquée de l'enseignement secondaire. D'un autre côté le BRGM termine d'agoniser, la drire ne fait qu'appliquer des mesures paranoïaques, pardon sécuritaires pondues par des genses déconnectées de la réalité, les écolos sont en embuscade avec des plans Naturayoupi et des crapauducs pour oiseaux rares, les bourses aux minéraux sollicitent plus le porte-monnaie qu'elles éveillent des vocations cachées, cocorico, le coq français est fidèle à sa réputation de pouvoir claironner avec les pieds dans ce qu'on sait. Et toi qui a la passion du caillou qui brille et qui aimerait faire de cette passion naissante la principale activité de tes cinquante prochaines années, tu n'imagines pas encore à quel point il sera plus facile de trouver un kilo d'or natif en France qu'une voie ouverte vers tes aspirations. On s'étonne, on s'étonne... Forcément dans ces conditions on a tendance à se demander si c'est un choix rationnel. Et si Lacroix était contemporain, j'imagine qu'au vu de l'état désastrophique des lieux, il se serait tourné vers l'élevage d'escargots en Bourgonie profonde. En tout cas il doit se retourner dans sa tombe à la vitesse d'une dynamo.
  6. je passe à SMAM le dimanche matin, d'habitude ça tombe toujours quand je suis en déplacement mais cette année je rentre plus tôt. Par contre les fluos de Bergheim ça devient un peu l'arlésienne. Les sites et l'ancienne carrière de gypse sont devenus vignobles, et je ne collectionne pas les bouteilles de vin. Bon d'accord, je les bois.
  7. Attention : il y a bien Urbès dans les environs de Bussang, tout aussi riche en gisements divers et surtout en fluos d'un bleu très intense (mine Moritz et Sewen si je m'en souviens correctement), mais le Urbeis que je cite se trouve dans le val de villé, pas très loin de SMAM et ma prochaine cible, Rombach le Franc et ses filons métriques de baryte. Deux lettres qui changent tout, ou presque. Surtout pour moi, Urbès est trois fois plus loin^^
  8. B'soir... je remonte un peu le sujet... Jme suis remis un peu à la prospection locale (enfin à mon échelle visiter l'autre bout du département c'est déjà un exploit), histoire de reconstituer la collection et voir ce qu'il reste des galeries visitées quelques années plus tôt. Peu de mouvements ni de dririsation, tout juste quelques traces du passage d'autres gratteurs, des coups de burin et, chose fort appréciable, pas le moindre déchet suspect. D'Urbeis je n'ai ramené que des photos et un unique échantillon de petits cristaux de quartz pris dans un rognon d'hématite et un kilo de mousse verte (en cours de nettoyage). Le coin est connu, on peut encore y visiter la mine Théophile sur demande (une mise en sécurité intelligente, comme quoi les miracles arrivent de temps en temps) mais pas seulement, d'autres galeries sont encore ouvertes pour qui accepte de se farcir une pente de compétition. La partie terminale d'un dépilage (ou une galerie tellement proche de la surface qu'elle a percé presque partout), site prochainement revisité parce qu'un filon de fluo bleue est visible et facile d'accès... et surtout parce que j'ai amené mon petit marteau mais pas mon petit burin. la vieillitude quoi. Le seul vrai danger de toute la zone : un regard ouvert sur la même galerie, la photo a été prise presque à la verticale. La pente est assez forte et on ne voit ce trou qu'au dernier moment. Pas très profond mais comme la galerie est éboulée des deux côtés, ressortir de là promet bien du plaisir pour l'imprudent. La galerie principale, aussi appelée Blitz. Les seuls inconvénients sont cette foutue pente pas possible sans chemin pour l'atteindre et son étroitesse par endroits. Des fluos bleues de belle taille y ont été trouvées, le filon est toujours visible. Un embranchement sympa après une cinquantaine de mètres. La galerie du dessus servait d'aérage et on ne voit pas une troisième galerie qui part sur la droite et se termine sur un éboulement terreux et des racines (donc tout proche de la surface). Autre lieu, autre galerie... au sommet de la montagne des Minières à Wisches. Seule galerie encore accessible et facilement en plus : elle est au bord d'un chemin. Un orage m'a empêché de prendre l'entrée en photo, l'a fallu courir vite au sec. Filon de baryte encore visible mais les cristaux ont tendance à de détacher et se cliver, difficile d'en avoir de beaux amas. le tas de petits cailloux blancs vers la gauche sont autant de cristaux tombés du filon. Par contre le filon ressort en surface un peu plus loin et semble toujours vierge, en se baissant on ramasse facilement des cristaux parfois bien formés mais souvent blancs et opaques, celui-ci après nettoyage a poussé sur de la goethite. Trouvé au même endroit, cet étrange millefeuille qui ressemble à s'y méprendre à un bout de bois mort en train de pourrir. Je ne sais pas ce que c'est exactement, mais le son rendu fait penser à du corail, certaines feuilles sont pas plus épaisses qu'une feuille de papier et la cassure révèle un genre de quartz presque rouge, comme de la cornaline. Ces trouvailles restent souvent modestes par rapport à d'autres montrées en ces lieux, d'accord, mais ce sont mes (modestes) trouvailles, et c'est bien l'essentiel... et ça peut donner des idées aux genses de passage, je peux même servir de guide/interprète si l'occasion se présente.
  9. C'est d'autant plus étonnant/rageant/navrant/intrigant/(...) que les campagnards à qui il conseillé de poser les bonnes questions ne sont pas forcément des sauvages. Vous n'allez pas repartir dans l'autre sens en claquant des sandales pour éviter un coup de tromblon chargé au gros sel. La mode est durablement tournée à l'individualisme d'accord, mais chaque fois que j'ai demandé mon chemin à un indigène ou même le garde forestier, on m'a toujours indiqué l'endroit, les risques et certains m'ont même guidé jusqu'à proximité. Les propriétaires ont parfois un avantage : ils connaissent mieux le terrain que nous. Après les détritus, c'est assez direct. Pas vu pas pris, vu... pendu !
  10. à peu près autant, la plupart des prix ont maintenant le même chiffre, ils ont juste changé le F en € en précisant que les prix n'ont, grands Dieux, pas monté du tout. Le document est vraiment bien fichu (à ce prix, c'est la moindre des choses), mais c'est le passage avec l'explosif qui gâche un peu le tableau...
  11. C'est à se demander à quoi servent vraiment ces fameuses journées réservées aux "professionnels" de certaines très grandes bourses, en plus de se racheter entre eux des pièces pour les revendre encore plus cher le jour suivant au vulgum pecum qui a déjà déboursé un billet d'entrée à un tarif douteux. Non. Ils n'on ont même pas envie, ce n'est apparemment plus trop un centre d'intérêt. Parce que si ils faisaient correctement le tri, l'année suivante ils n'auraient plus de bourse à organiser ou alors il faudrait changer bourse aux minéraux par tournoi local de lancer de charentaise, entrée libre, tartes flambées le samedi soir... Prosit !!!
  12. Point du tout^^ Par contre pointe d'ironie ou pas, renseigner un profil de forum n'a jamais été mon point fort, je le crains. Il y a un collectionneur juste en face de chez moi... c'est une probabilité à prendre en compte. Mais comme j'opère le plus souvent en solitaire, je connais plus de sites à gratter que de genses qui les fréquentent, la culture du paradoxe doit être un de mes nombreux vices cachés. le cloisonnement de la recherche minérale alsacienne, je le voyais un peu autrement : à gauche SMAM, à droite tout le reste en ordre très dispersé, une possible raison à ce que je connaisse aussi peu de monde. Les paris sont ouverts : qui va envoyer le premier MP à l'autre...
  13. Bonsoir à toi^^ je fonde plus mes espoirs sur les bourses/échanges/autres qu'une perte inutile de temps à remuer les ruines d'une exploitation dans des conditions pas très rassurantes en plus. Du reste il y a encore quelques autres galeries visitables dans la région, protégées par leur situation et l'ignorance de la plupart des genses. Si ils avaient eu une once d'intelligence, ils auraient pu épargner et aménager une galerie, quitte à lui faire le même traitement que la mine Théophie d'Urbeis (fermée par une grille mais se visite sur demande) parce que le patrimoine d'un site pareil ne se résume pas à une pâquerette indigène rare, trois oiseaux migrateurs qui passent deux fois par an pour prendre un bain et un bout de falaise vaguement remarquable. D'autant plus que foudroyer des mines, c'est obturer les entrées mais aussi fragiliser le reste de la structure, à quand le premier éboulement surprise ?
  14. Il y en a une pas loin de chez moi. Une vraie de vraie. .... Mici^^ Oula. Oula. Oulala.
  15. je ne voudrais pas être médisant ou défaitiste, mais si on partait de ce principe mais avec des intentions plus radicales (en en incluant aussi une notion de prix surdimensionné), on pourrait facilement faire sauter quelques boutiques parisiennes. Entre autres. Non, point du tout. En France aussi on sait faire du faux... et on le vend bien^^
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