SVE Genève

INFO SVE - VOLCAN Llaima - 8 avril 2009 Un bulletin du SERNAGEOMIN daté du 8 avril rapporte qu'après 74 heures d'une intense phase d'activité strombolienne accompagnées par des émissions de lave, l'éruption a commencé à décliner rapidement le 6 avril vers 23 heures jusqu'à atteindre un niveau très bas avec seulement de faibles émissions de cendres; cette phase s'est terminée le 7 avril à 14 heures. Le cratère principale a été bloqué par un large cône pyroclastique, lequel surpasse en hauteur le côté le plus élevé du sommet du volcan. Actuellement, le volcan maintient seulement des émissions gazeuses sous la forme de faibles fumerolles. Le signal sismique enregistré correspond à des séismes de type LP (longue période) - environ 20 par heure -

Bonjour, Concernant l'éruption de l'Etna de 44 selon les quelques textes connus elle semble effectivement avoir été particuièrement forte. Virgile en parle dans les "Géorgiques et Servius" citant Tite-live, ET assure qu'elle rejeta tant de "flammes" que non seulement les villes voisines, mais aussi Reggio de Calabre en furent affectées. Cependant ce paroxysme (intervenu à la mort de l'empereur Romain César, ce qui permet une datation précise) n'eût selon les rares Récits qui la mentionne (à notre connaissance) que des répercussions régionales et non globales.

Une activité éruptive notable a commencé sur le volcan Llaima durant la nuit du 03 au 04 avril. Cette phase d'activité strombolienne, a été accompagnée PAR L'émission de quatre coulées de lave. Les premiers signes précurseurs s'étaient manifestés le 1er avril par une augmentation de l'incandescence au niveau du cratère cratère et par des anomalies thermiques repérées par les satellites. Le niveau d'alerte volcanique a été immédiatement porté au rouge. Un rapport de l'ONEMI daté du 5 avril indique que l'activité se poursuivait à cette date à un niveau toujours vigoureux et soutenu. Il y a toujours des épanchements de de coulées de lave sur le versant ouest et des explosions stromboliennes qui éjectent des bombes et blocs jusqu'à une hauteur d'environ 700 m. (ONEMI)

Un nouveau de l'AVO indique que trois nouvelles explosions se sont produites hier vendredi sur le volcan Redoubt. Une des trois explosions enregistrées a généré un panache de cendre qui s'est élevé à 15 km de hauteur. la première a eu lieu a 17h35 AKDT (01h35 GMT) la seconde à 19h25 AKDT (03h25 GMT) et la troisième à 23h20 AKDT (07h20 GMT). Des retombées de cendres fines ont eu lieu dans les secteurs situés au nord du volcan, notamment dans la partie sud de la vallée de Susitna. L'activité du volcan demeure soutenue et d'autres explosions se produiront encore certainement dans les heures et les jours à venir.

Indépendamment du type de dynamisme éruptif, l'activité volcanique est souvent dictée par la géographie des lieux, la geomorphologie du volcan, la structure topographique locale ou encore le contexte géodynamique de la zone considérée... des éruptions peuvent ainsi se produire à partir d'un cratère plus ou moins circulaire ou d'une longue fissure soit au sommet du cône volcanique, sur ses flancs et/ou parfois loin de l'axe central ce type d'activité est généralemt issu d'un magma basaltique très fluides, essentiellement effusive avec des fontaines de lave, mais parfois des explosions linéaires peuvent être plus explosive comme parfois en islande ou purement explosive (Nouvelle Zélande). Cette activité linéaire peut se produire selon des systèmes de fissures parallèles dans des régions en extension (Islande, Afar en Afrique) ou selon des systèmes de fissures radaires sur les flancs des grands volcans (éruptions latérale de l'Etna). parfois les deux systèmes peuvent se combiner comme sur les grands volcans boucliers basaltiques hawaiens. Ces éruptions fissurales se produisent assez fréquemment (avec des intensités moindre qu'au Laki, fort heureusement). L'Islande en a connu plusieurs autres depuis 1783. Faute de témoignages et de mesures en direct...la hauteur des fontaines est généralement estimée à partir de l'extension des dépôts de tephra autour de la bouche éruption mise en place sur la fissure.

Le bulletin émis ce jour par l'AVO indique que l'activité explosive se poursuit. Deux autres explosions (soit maintenant 6 au total depuis le début de l'activité) se sont produites sur le Redoubt : une à 05h00 et la seconde à 19h41 (heures locales). Le panache éruptif est monté à environ 18.000 de hauteur. Des chutes de cendres ont eu lieu dans les environs notamment à Skwentna, Talkeetna, Wasilla, et Trapper Creek. D'après les images de la webcam il apparait que des lahars se soient épanchés au regard des traces laissées sur la neige alentours. (AVO )

L'éruption de Laki qui s'est produite en 1783 est de type fissurale. En juin de cette année une fissure d'environ 25 km de longueur s'est peu à peu ouverte avec l'apparition de nombreuses bouches éruptives (130) par lesquelles ont jailli des fontaines de lave (1400 m de haut) suivies par l'épanchement de grands volumes de lave (débit 8000 m3 par seconde) sous forme de coulées qui ont recouverte près de 600 km2 . Le volume total de produits émis a été estimé entre 14 et 15 km3. Le VEI de cette éruption a été noté à 4. Cette éruption a causé une terrible famine en Islande et a provoqué des pertubations climatiques importantes dans l'hémisphère Nord. Elle s'est teminée en février 1784. Ce type d'éruption volcanique fissurale est assez commun en Islande.

Le dernier bulletin de l'AVO de ce matin, indique que depuis hier dimanche l'activité explosive a commencé sur le volcan. Quatre explosions se sont produites entre hier dimanche et aujourd'hui lundi 23 mars dans la matinée (heure de cette information). Le dimanche matin précédent cette phase explosive les instruments de surveillance enregistraient entre 40 et 50 séismes par heure. La première explosion a eu lieu le 22 mars vers 22h38 UTC. Le niveau d'alerte pour l'avaiation a été immédiatement porté au niveau maximum Rouge. La plus importante de ces éruption a produit un panache qui s'est élevé à environ 15 km de hauteur. Le service météorologique National a publié un bulletin pour prévenir les habitants d'éventuelles chutes de cendres. Le volcan Redoubt est un grand strato-volcan (3108 m) situé à environ 160 km au Sud-Ouest d'Anchorage, la ville principale d'Alaska. Sa dernière période éruptive avait eu lieu entre 1989 et 1990.

Une activité volcanique a probablement débuté lundi 16 mars dans les îles Tonga. Un pilote qui a survolé la zone a indiqué que cette éruption avait lieu au niveau de l'île de Hunga Tonga-Hunga Ha'apai ( approximatives coordonnées S 20º 27′ 73″ W 175º 25′ 61″ transmises par le pilote). Dans le même temps, les résidents de la région ont indiqué que la colonne de vapeur et de cendres était apparue lundi après une série de séismes ressentis dans la capitale Nuku'alofa. La presse rapporte qu'une spectaculaire colonne éruptive s'élevait au-dessus de la mer à environ 10 km au Sud-Ouest de l'île principale de Tongatapu. Selon les services géologiques des Tonga, il est probable que cette éruption sous-marine soit plus précisement située à l'Ouest des deux basses îles volcaniques de Hunga Tonga and Hunga Ha'apai. Les deux petites îles Hunga Tonga and Hunga Ha'apai correspondent au sommet émergé d'un grand volcan sous-marin localisé à environ 30 km au SSE de Falcon Island. Ces deux îles d'environ 2 km de longueur et de nature andésitique représentent la partie Ouest et Nord-Est des vestiges du rebord d'une vaste caldera sous-marine occupant l'Est et le Sud des îles. Hunga Tonga et Hunga Ha'apai atteignent une hauteur respective de seulement 149 m and 128 m au-dessus du niveau de la mer. Des éruptions sous-marines ont déjà eu lieu en 1912 et 1937 et depuis une fissure de 1km au SSE de Hunga Ha'apai in 1988. Rapport et photos : http://kzo.net/log/new-tonga-eruption .

Une nouvelle activité explosive s'est produite hier 13 Mars 2009 at 15:55 (heure locale). Cette nouvelle phase explosive qui a duré environ 16 mn a eu lieu en 3 pulses distincts. Du fait de la couverture nuageuse, il n'a pas été possible d'observer le volcan pendant l'activité mais un bulletin du VAC de Washington a indiqué que vers 17h06 une colonne d'environ 8 km de hauteur était présente au-dessus du Galeras et se déplaçant vers le Nord-Ouest. Cette nouvelle phase semble avoir été assez puissante car elle a été notamment acompagnée d'ondes de choc qui ont été ressenties dans plusieurs villages voisins (San Cayetano, Anganoy, San José de Bomboná et San Antonio. Des chutes de cendres se sont produites sur Pasto , Anganoy, San Cayetano, Mapachico (à l'Est et au Nord), Pachindo, Barranco, El Rodeo, La Florida (au Nord Nord-Ouest) et Sandoná (Nord-Ouest). Le niveau d'alerte est passé au rouge. L'activité a ensuite fortement diminué (INGEOMINAS)

Selon une information de presse indonésienne, le Mont Semeru a connu une activité explosive significative le 6 mars très tôt au début de la matinée. Une explosion assez violente s'est produite peu après minuit et un panache de vapeur et de cendres s'est élevé au-dessus du volcan en provoquant des chutes de cendres sur une ville voisine. Fort heureusement, les récentes fortes pluies et le vent dominant a réduit l'impact de ces retombées. Aucune évacuation n'a été envisagée à la suite de cette activité. les volcanologues indonésiens surveillent de près ce volcan très actif de l'île de Java qui produit parfois des coulées pyroclastiques. Le Semeru qui culmine à 3676 m est le plus haut volcan de l'île de Java. Il est presque en continuelle activité éruptive depuis 1967.

Bonjour, En réponse à votre question, vous pouvez vous renseigner à l'université des sciences de la terre, 4 rue des Maraîchers à Genève C'est la filière Suisse qui permet de trouver un enseignement pouvant déboucher sur un des métiers dans la volcanologie. Bien volcaniquement

INFORMATION : pour lire le nouvel article consacré aux volcans publié récemment sur Geowiki - article sur les risques volcaniques en Europe par Henry Gaudru, volcanologue (SVE) Conseiller scientifique auprès des Nations Unies pour l'atténuation des risques volcaniques. Taper lien : Henry Gaudru ou les risques volcaniques en Europe dans le cadre "recherche"

Le volcan Galeras a connu hier 20 février une seconde activité explosive à 07h05 du matin (heure locale). Cette explosion a été entendue à plusieurs dizaines de kilomètres aux alentours. Un panache s'est élevé à environ 8000 m d'altitude au-dessus du volcan. Cette activité n'a pas fait de victime. Le niveau d'alerte est passé au rouge (maximum).

L'observatoire volcanologique de Pasto (INGEOMINAS - COLOMBIE) a rapporté qu'une activité éruptive s'était produite sur le volcan Galeras le samedi 14 février à 19h10 (heure locale). Cette activité explosive violente a généré une onde de choc qui a été entendue dans les villes de Mapachico, San Cayetano, Genoy, Cabaña de Parques Nacionales (zone de Urcunina ) et plusieurs autres lieux dans la ville de Pasto. Entre 19h30 et 20h30 des chutes de cendres se sont produites sur les flancs du volcan et la ville de Pasto. L'activité éruptive a été associée avec un signal sismique qui a duré environ 40 mn avec une énergie similaire à celui de l'éruption précédente du 17 janvier 2008. (INGEOMINAS).

11 février 2009 - L'activité sismique du volcan Redoubt demeure élevée et dominée par un signal de trémor et de petits séismes intermittents, mais aucune activité éruptive est visible à ce jour au sommet du volcan. L'équipe scientifique de l'AVO continue de surveiller le volcan 24h sur 24. (AVO)

Comme indiqué précédemment, à chaque éruption, des petites particules de verre, pauvres en silice, mais riches en minéraux - fer, magnésium, potassium, sodium, phosphore, sélénium et calcium sont éjectés par les volcans et se répandent sur le sol. Au début de l'activité éruptive, naturellement, ces projections tuent toute la végétation. Mais peu à peu, ces particules s'altèrent en petits grains de moins 2 microns de diamètre et humidité aidant : c'est le processus de l'argilisation qui commencent. Ces particules, riches en minéraux, constituent une source de croissance pour les plantes. Mais l'argilisation ne se déroule que sous des conditions climatiques précises. En Islande par exemple, les sols restent généralement stériles car il fait trop froid. Les particules ne s'altèrent pas. En plus les grosses coulées de lave émises sont trop chaotiques et trop compactes pour devenir fertiles. Les particules s'altèrent en effet mieux si elles sont de petite tailles. Par contre, sous un climat chaud et humide de type tropical, les matériaux volcaniques se dégradent rapidement et les sols deviennent vite très fertiles. Aux Philippines ou en Indonésie par exemple des pays d'Asie avec de nombreux volcans, grâce un bon système d'irrigation, les habitants réalisent une récolte de riz tous les 5 mois. Les îles volcaniques naissantes permettent une fertilisation des terres encore plus rapide. En effet, le processus d'argilisation est accéléré à cause de la chaleur et de l'humidité. Il suffit par la suite que des bois dérivant s'echouent sur le rivage en apportant des graines et que des oiseaux déposent des mousses et des bactéries pour qu'un nouveau sol se crée sur l'île toute neuve. Ainsi sur les premiers lichens qui poussent, des fougères puis des plantes rampantes s'installent. En quelques dizaines d'années, l'île devient une zone fertile propice éventuellement aux cultures.

Le rapport de l'OVPF daté du 5 février, indique que la phase éruptive semble terminée. Malgré le mauvais temps qui génère beaucoup de bruit sur les signaux sismiques, les enregistrements ne montrent plus aucun signe d’activité éruptive dans le cratère Dolomieu depuis 00h locale, (20:00 TU). L’éruption qui a débuté le 14 décembre à 23h (TU) s’est terminée le 4 février à 20:00 (TU). (OVPF)

Le dernier rapport publié par l'OVPF daté du 4 février indique que l'activité éruptive du Piton de la Fournaise se poursuivait. L’éruption qui a débuté dans le Dolomieu le 14 décembre 2008 à 23 :00 TU s’est déroulée du 3 janvier au 18 janvier à intensité quasiment constante. Depuis l’amplitude du trémor montrait une faible tendance à décroitre et quelques séismes sommitaux (localisés sous le sommet au dessus du niveau de la mer) ont été détectés. Le 2 février, 21 séismes ont été enregistrés dont 1 de magnitude 2.2, accompagnés d’une baisse notable de l’amplitude du trémor. Dans la journée du 3 février, l’activité sismique s’est intensifiée et la décroissance du trémor s’est accélérée. Ce matin, à 8 :00 (locale) le trémor est toujours présent mais d’amplitude très faible. Le 3 février dans la matinée, seule une petite coulée était visible coté nord ouest. (OVPF)

Des travaux récents suggèrent que le réseau de chambres magmatiques du Piton de la Fournaise, dont la morphologie a justement été approchée grâce à l’imagerie sismique, serait composé de réservoirs profonds (entre 3 et 6 km de profondeur), peu ou pas affectés par les éruptions usuelles, et un système plus superficiel (entre 500 et 2000 m d’altitude environ). Ce système serait plutôt un réseau très complexe de sills et de dykes, de configuration changeante qu'une grandechambre de magma. Entre le 2 au 10 avril 2007, environ de 100 millions de m3 de laves ont été émis par la fissure située à 600 m d'élévation. Le point d’émission, bas par rapport aux sources magmatiques superficielles, a probablement entraîné une vidange partielle. L’effet sur la morphologie sommitale s'est traduit par la formation d'un pit crater ( ce terme de pit crater, plus approprié ici que celui de caldeira qui est donné aux cratères d’effondrement de petite taille, le terme de caldeira plutôt réservé aux cratères d’effondrement de grande taille). Il s'agit donc ici d'un effondrement partiel et superficiel ( mesures de distances et angles du bord du Dolomieu - profondeur : 340 ±20 m - volume : 100 à 150 x10 6 m3 (données de l'Observatoire). Bien Volcaniquement

Bonjour, Avec la tomographie on arrive bien sûr seulement qu'à estimer le volume potentiel d'une chambre de magma (formule mathématique à l'appui). En Italie, Au Vésuve, par exemple, une équipe de chercheur a estimé que le volume du réservoir de magma serait d'environ 50 kilomètres cubes. Le foyer se trouvant entre 4 et 6 kilomètres de profondeur. Pour le Dolomieu c'est ce qui se passe en effet. D'ailleurs récemment la caldeira sommitale du Piton de la Fournaise, appelée le Cratère Dolomieu, s’est effondré de 300 m dans la nuit du 6 au 7 avril 2007. ce fut un événement intéressant car Il est très rare d’assister en « quasi direct » à la formation ou à l’approfondissement d’une caldeira. Volcaniquement

Le Mont Asama (Japon) est entré en éruption à 1h51 du matin (dimanche 16h51 GMT) par l'émission d'un panache de gaz et de cendres qui s'est élevé à environ 2000 m de hauteur au-dessus du volcan et en éjectant des roches incandescentes à plus de 1 km du cratère. Des cendres sont retombées sur Tokyo situé à 140 km au Sud-Est, sans cependant trop affecter la visibilité dans la ville. Il n'y a pas pour le moment de rapport indiquant qu'il y a eu des blessés ou des victimes. Les résidents se trouvant dans un rayon de 4 km autour du volcan ont reçu des consignes de prudence et ont leur a demandé de porter des masques pour se protéger des cendres. Le Mont Asama sur l'île de Honshu domine de ses 2560 m la ville de Karuizawa située à 140 km au Nord-Ouest de Tokyo. les deux précédentes importantes éruptions du volcan ont eu lieu en 1108 et 1783, mais le volcan a connu des activités explosives plus modestes notamment en 1982-1983 et 1990. Webcam sur http://www.kitakaruizawa.net

Bonjour, A votre question.... De plus en plus on utilise principalement la tomographie sismique pour localiser les chambres de magma en profondeur (d'autant que cette technique n'a fait que s'affiner au cours des dernières années). Avec cette méthode l'emplacement des roches en fusion est signalé par l'amortissement des ondes sismiques qui les traversent. La présence de chambre de mamgma peut également se trahir en surface car sa vidange lors d'une importante éruption peut provoquer l'effondrement de son "toit". Une dépression se forme alors en surface...à l'origine de ce que l'on nomme une caldera. Bien volcaniquement

Bonjour, Loin de nous l'idée de polémiquer....Guy de St.Cyr est un guide passionné de volcans qui a emmené des centaines de touristes sur les volcans... et tout à fait assez compétent pour des explications de base au grand public. Mais le terme de "volcanologue" (comme souvent) est un peu trop galvaudé - Suffit-il d'arpenter les volcans pour prendre ce titre....Ne faut-il quand même une formation scientifique minimum dans cette discipline...Le suffixe "logue" lui-même sous entend "celui qui étudie"...les volcans (volcanologue) et publie donc des articles scientifiques ou des rapports de missions dans le cadre de ses activités. Comme déjà indiqué dans une réponse préalable, en plus le terme général de "volcanologue" ne correspond pas (plus) à une réalité d'aujourd'hui tant cette science est devenue multidisciplinaires et affaire de spécialistes. Voir sur blog quelques réflexions générales sur ce thème : http://volcanologie.risque.over-blog.com Pour conclure momentanément concernant des voyages "volcaniques" tout dépend de ce que l'on cherche comme approche... Bien volcaniquement

Comme vous le savez sans doute le rythme éruptif d'un grand nombre de volcans dépend du rhytme d'alimentation du réservoir magmatique. Au niveau du point chaud cette alimentation est importante et quasi permanente en terme geophysique et le réservoir de magma "primaire" est situé à une assez grande profondeur...et en cas de réservoir secondaire plus superficiel il sera de taille plus petite que sous la plupart des plus grands volcans situés notamment en zone de subduction, à l'alimentation plus épisodique et âgés de plusieurs centaines de milliers d'années ou cette chambre peut atteindre plusieurs dizaines, voire centaines, de kilomètres cubes. La profondeur de ces dernières peut varier sous chaque volcan en particulier en fonction de la géologie régionale...