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calcaire_touraine

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Tout ce qui a été posté par calcaire_touraine

  1. Bonsoir LeMelde, Merci beaucoup pour tes remarques pertinentes qui ont expliqué ma "pugnacité". Je finirai bien par savoir d'ou viennent ces "pierres" qui m'intéressent. Donc je reviendrai sur ce merveilleux forum. Amicalement. Touraine.
  2. Bonjour trilobig, Merci pour toutes ces précisions. Bien entendu, je n'ai rien vu de tel (photos ci-dessus) ni dans le matériau avant attaque par le vinaigre, ni après. Je n'ai pas non plus vu de très petits granules noirs qui pourraient faire penser à la présence de glauconie. Je vais pour l'instant essayer de trouver d'autres indices non minéralogiques (enquête sur place et archives). Si j'ai du nouveau je reviendrai vous le dire. En tous les cas merci à ceux qui ont participé à ce sujet. Cordialement.
  3. Le liquide issu des dissolutions était assez opaque ce qui explique les 1,5 grammes de sédiments Quand j'ai transféré les sédiments sur du sopalin pour éliminer le maximum d'eau, son aspect était celui de la vase. Après séchage (four 100° - 20 minutes), cela ressemblait à une croute, pulvérisable sous une simple pression en une sorte de talc. C'est très vraisemblable que si je réhumidifie légèrement cette poudre très fine je pourrais en faire des boulettes.
  4. Concernant le sédiment séché : 1 - Son poids est d'approximativement 1,5 gramme, 2 - Sa couleur est blanc légèrement verdatre. 3 - Sa texture est voisine du talc (très très fine). Concernant le résidu après attaque par le vinaigre : 1 - Les particules les plus grosses sont peu nombreuses (pas plus de 5% de la poudre). 2 - Les formes n'ont rien de particulier, plutot des formes rondes que des formes avec des aretes. Rien qui pourrait faire penser à des parties venant d'oursins microscopiques par exemple. 3 - Certaines des particules plus grosses sont en fait des parties mal pulvérisées (ou ayant échappé lors du tamisage initial - avant l'attaque par le vinaigre), et attaquées partiellement par le vinaigre (deux ou trois alvéoles restées en place).
  5. Parallèlement je fais aussi des recherches dans les archives locales et départementales. Pour l'instant sans trop de résultats.
  6. Je vais remonter dans ma mansarde pour les examiner à la loupe à nouveau. Le séchage du sédiment est bientot terminé, je vais aussi l'examiner dès qu'il sera refroidi.
  7. Je n'ai pas décrit les particules les plus grosses car elles sont opaques et sans forme particulière. Comme des grains de craie. Dans la poudre plus fine aussi des grains opaques blanchatres ET des grains transparents, incolores qui semblent cristallins. Attention, ces grains transparents (comme de la poussière de verre) sont très très petits. A l'oeil nu, ils sont quasi-invisibles.
  8. Oui, le vinaigre de cidre est très légèrement coloré. Je suis en train de faire sécher le sédiment qui parait plus foncé à l'air libre (dans un filtre) que sur la photo. D'ici 15 minutes je pourrai vous décrire le sédiment sec.
  9. Je vais récupérer les deux dépots obtenus par sédimentation des 2 liquides surnageants. Bien entendu, je vais procéder avec précaution car ils sont très fins. Je vais les sécher, les peser (mais à mon avis il sont plus léger qu'un gramme), et les examiner.
  10. J'ai fait les photos des 2 liquides surnageants : - le premier d'environ 30 ml est le résultat de la première attaque par le vinaigre de cidre. Le liquide est plutot jaune, et le dépot de matières très fines, d'environ 1 mm au fond, de couleur blanchâtre. - le second d'environ 50 ml est le résultat de la seconde attaque par le vinaigre de cidre (pour vérifier que toute la calcite a été dissoute). Le liquide est plutot jaune, et le dépot de matières très fines, d'environ 1 mm au fond, de couleur blanchâtre. .
  11. Merci d'avoir regroupé ce qui est vraisemblable. Par contre, pour l'argile, je n'en suis pas certain. J'ai vu une opalescence verdatre lors de la dissolution par le vinaigre. A l'heure actuelle une partie TRES FINE s'est déposée. Est-ce de la glauconie ? Comment pourrait-elle être caractérisée ? Par les sels ferreux qu"elle contient ? Par quelle réaction ? Je vais ajouter une photo si je peux plus tard.
  12. Bonsoir LeMelde, Je ne suis pas aussi affirmatif. Et si une restauration avait été fait à l'époque du genre coffrage sur la balustrade ( sable + ciment + agent bouillonnant) aurait produit un matériau synthétique "in vivo" ? Et si le maçon avait fait un excès (type pétillant de Vouvray) ? .
  13. Non, elles sont ouvertes à la surface (car certaines se sont trouvées coupées lors de la taille de la pierre), et elles se sont remplies par des saletés ou des poussières en provenance de l'atmosphère. Je présume qu'a l'intérieur du matériau ces saletés ou ces poussieres dissoutes dans les eaux pluviales ne sont pas rentrées de plus de quelques 1/10 ème de mm.
  14. Selon moi, il s'agit de la partie supérieure d'une balustre, et du dessus de la balustrade (je crois qu'on appelle cela la main courante). On pourrait aussi imaginer qu'il s'agisse d'un morceau provenant d'un cloitre si on le met dans l'autre sens. La première possibilité me parait plus plausible car la face supérieure de la main courante est très lisse (pas de trace de mortier ou de liaison avec une fondation) et présente une érosion légère par les aux pluviales. Je n'ai pas d'information plus précises sur l'origine de cet élément d'architecture qui a été trouvé à proximité il y a plus de 80 ans dans une zone proche d'un chateau et d'une église, détruits à cette époque. Ce chateau avait été construit vers 1650, et cette chapelle vers 1550. Bien sûr, ce sont des suppositions. Si ce matériau calcaire avec des alvéoles se révèle être d'origine synthétique, cela signifie que cette balustrade provient d'un autre lieu. Je me demande si ce matériau contient de l'aluminium, ce sera le signe indéfectible qu'il s'agit d'un matériau synthétique de type béton cellulaire ? .
  15. C'est totalement vrai. Le comblement des alvéoles ne se fait qu'en surface. Au niveau de la cassure, on voit bien que les phénomènes d'érosion ne se limitent qu'à quelques 1/10 èmes de mm de la surface.
  16. Bonjour LeMelde; A propos de l'air contenu dans un morceau de calcaire venant de ma cave (grain très fin - calcaire très blanc) : Hier, j'ai mis un petit morceau dans un verre d'eau : 1 - Le morceau de calcaire est tombé au fond du verre, 2 - Plein de bulles d'air sont sorties, et j'ai montré à ma femme : "Regardes de l'air qui à 90 millions d'années !!!!". Revenons à la balustrade. Juste à propos des alvéoles : 1 - elles sont bien formées, bien régulières, et bien sphériques. 2 - au grossissement x8 de ma loupe, j'ai essayé de voir si la cavité de ces alvéoles (de 1 mm max pour ceux qui n'ont pas lu les posts précédents) s'il y avait une structure pouvant faire penser à un oursin (des sortes de quartiers par exemple). Je n'ai rien vu de tel à moins que le grossissement ne le permet pas. 3 - je ne crois pas que les alvéoles communiquent entre elles. Quand j'ai mis le fragment de matériau dans l'eau, pour voir sa flottabilité, je n'ai pas vu de bulles. D'autre part j'ai déterminé ce matin sa teneur en eau (plongé hier dans l'eau, mais ayant séché en surface avant sa pulvérisation), et j'en ai conclu une teneur de 8 à 9% en eau. Si le matériau se comportait comme une éponge, la teneur en eau aurait été bien supérieure. Ce qui me dérange, est que si des tests doivent être entrepris à nouveau, je vais devoir "m'attaquer" à la balustrade de façon délibérée. Le morceau sur lequel j'ai fait des tests s'est cassé "malencontreusement" lors d'une manipulation. .
  17. En cherchant avec Google des images en gros plan de béton cellulaire, j'ai trouvé ceci : A l'adresse : http://images.google.fr/imgres?imgurl=http...%3D240%26um%3D1 "troglodyte Posté le 07.12.2006 par peinturehteprovence sculpture sur béton cellulaire H: env 25 cm 1999" La structure des alvéoles de cette sculpture ne ressemble pas à celle de mon matériau (avéoles plus petites et plus régulières). .
  18. Je vais essayer de faire des recherches sur la piste du matériau synthétique. Notamment je vais essayer de caractériser la présence ou non d'aluminium dans ce matériau. Concernant l'historique du béton cellulaire j'ai trouvé ceci : "Le béton cellulaire est né en Suède en 1924. Son invention est attribuée à J.A. Eriksson, qui a conjugué deux découvertes antérieures : celle de W. Michaelis qui, en 1880, inventa l'auto-clavage du mélange chaux-sable-eau, et celle d'Hoffmann qui, en 1889, mit au point la technique de l'expansion du mortier. L'ingénieur suédois ajouta dans un premier temps une petite quantité de poudre de métal (aluminium) au mélange sable fin-chaux-eau avant d'améliorer le procédé par une cuisson en «autoclave». La première commercialisation du béton cellulaire s'est faite sous la marque Ytong en 1929." Sur Wikipédia j'ai trouvé la composition "actuelle" du béton cellulaire : "Composition des matières pour réaliser le béton cellulaire: * Environ 65 % de sable de quartz siliceux * Environ 20 % de ciment (cpj32,5) * Environ 15 % de chaux * Environ 0,05 % de pâte ou poudre d'aluminium * Environ 1 % de gypse * De l'eau " La partie ressemblant à du calcaire (chaux et gypse) représente 16 % du total alors que dans le cas de mon matériau cette partie semble être proche de 40%. .
  19. Je viens d'examiner de façon attentive à la loupe (x 8 fois) la partie la plus fine de la poudre sèche du résidu. J'y ai vu : - des grains opaques blancs-grisatres, - ce qui pourrait ressembler à des cristaux transparents incolores (qui prennent la lumière). Ces petits cristaux qui pourraient être du mica ou du quartz (?) représentent environ 10% des grains de la poudre fine.
  20. Résultats des courses : Sur mes 8 grammes de poudre sèche, le résidu pèse 4 grammes (avec une marge d'erreur de 1g de la balance). Donc le matériau semble contenir : 1 - environ 50% de calcaire, 2 - environ 50% pour : a - le résidu sec qui est une poudre grisatre, b - les sels (hormis le calcaire) solubles dans le vinaigre, c - ce qui est en suspension dans le surnageant, peut-être de l'argile (?) S'il s'avère que ce matériau puisse contenir de l'argile, cela permet-il d'éliminer la possibilité d'un matériau synthétique ?
  21. Dans un précédent post, j'avais indiqué qu'il n'y avait pas d'OPALESCENCE lors de la dissolution par le vinaigre. Je me suis mal exprimé : le résidu après action du vinaigre sur la poudre tombe immédiatement au fond après agitation. Par contre, lors de la dissolution par le vinaigre, le liquide surnageant est bien verdatre et opalescent (comme s'il y avait de l'argile en suspension). D'ailleurs, j'ai gardé le liquide surnageant pour voir ce qui va se déposer au bout d'un moment. J'ai mis la photo lors de la dissoluion (de 8 g de poudre sèche). La teneur en eau est d'environ de 8 à 9% (1 g perdu lors de la dessication sur 12 g de poudre initiale). .
  22. Bonjour Trilobig, Je ne voudrais pas réduire en poudre toute la balustrade comme tu le dis !!! Par contre, à partir de la poudre qui me reste (environ 11 g) , je vais faire agir l'acide, et je reviendrai ici avec les résultats. Cordialement.
  23. Comment est-il possible de mettre en évidence, voire d'évaluer la silice dans le résidu, sans trop de moyens techniques ?
  24. Bonjour tbrunch Ce morceau ne provient pas d'un récupérateur de matériaux "anciens" donc le problème d'un "bricolage" ne se pose pas. Ce qui me gène pour la piste du béton cellulaire est : - le béton cellulaire de type SIPOREX ne réagit pas avec le vinaigre. Peut-être qu'il a existé des "bétons cellulaires anciens" avec du calcaire ou des sels de calcium ? - si ce morceau provient d'une balustrade "restaurée" (d'ailleurs, la colonne et le dessus sont de nature différente comme je l'ai écrit dans un post précédent) cela peut me conduire à conclure à un autre scénario du genre : Chateau détruit par exemple vers 1790, sauf balustrades (faisant par exemple partie d'une terrasse sur un jardin). Puis après 1790, les balustrades auraient été "restaurées" avec un "béton cellulaire de type ancien" puis détruites par la suite, puisque ce morceau se retrouve isolé. En ce qui concerne les points brillants de la photo du post 21, il doit s'agir d'artefacts (poussieres sur l'objectif de l'appareil photo) car le morceau ne présente aucun point brillant. .
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