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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

cricri46

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Tout ce qui a été posté par cricri46

  1. non! non! pas un buldozer mais une couverture de survie
  2. je suis d'accord avec toi Alain, pour moi la formation est primordiale pour une bonne pratique de la spéléo-minière. Quand nous savons que nous avons très peut de temps pour mettre en application un décrochement d'un coéquipier qui est inanimé sur corde faute de le voir mourir sans une intervention rapide , cela fait réfléchir.... Pathologie induite par le harnais: Voici une petite synthèse du docteur Jean BARIOD et de Bruno THERY paru dans la revue fédérale SPELUNCA n°55 de 1994 En 1979, dès sa création, la commission médicale de la Fédération française de spéléologie (FFS) s’intéresse à 15 décès inexpliqués de spéléologues sur corde. Les recherches bibliographiques permettent de trouver une étude du dr AMPHOUX (1978) décrivant une série de tests de suspension en harnais dans le cadre de recherches sur la prévention des chutes dans les travaux du bâtiment. Ces essais mettent en évidence des perturbations physiologiques inquiétantes entrainant l’arrêt des tests. Les médecins fédéraux collaborent donc avec le dr AMPHOUX pour reprendre l’étude sur ces phénomènes. Une première série d’essais a lieu en 1984 au CREPS de Chalain : deux spéléologues suspendus sans qu’ils bougent, perdent connaissances en 7 et 30 minutes. L’état des sujets nécessite une courte réanimation, les essais sont donc suspendus. Pour la première fois , il est donc mis en évidence que la suspension inerte dans un harnais peut à elle seule, entrainer des troubles physiopathologiques graves. En 1986, Une deuxième série de tests est lancée en milieu hospitalier. Malgré l’ampleur des moyens déployés, il n’est toujours pas possible de donner une explication claire au phénomène observé. Une campagne d’information et de prévention est donc lancée en direction des spéléologues. Ce qui est acquis : Pour un spéléologue lambda, rester en suspension dans son baudrier ne pose aucun problème particulier hormis quelques douleur de compression au niveau des sangles. En effet , en situation normale notre organisme modifie en permanence ses points d’appui. Si le corps du sujet reste inerte, apparaissent rapidement des lésions cutanées (escarres), des problèmes de retour veineux et pour finir, des troubles cardio-circulatoire. Dans quel cas le spéléologue est-il inerte sur corde : - traumatisme crânien par chute de pierres dans un puits ou par choc lors d’un pendule (rupture d’amarrage par exemple). - accident médical au cours de la remontée (syncope, trouble du rythme cardiaque) - état d’épuisement sur corde. Il peut alors survenir très rapidement une incapacité physique totale à continuer la progression sur corde. Cette fatigue peut empêcher toute tentative de passage sur descendeur. La situation se dégrade très vite avec inhibition motrice et troubles psychologiques (panique) suivie rapidement d’une perte de connaissance avec du basculement du corps en arrière. Dans quelques cas, le décès semble rapide. Les manifestations cliniques observées chez les sujets d’étude sont identiques - sensation de malaise général, - sueurs, - nausées, - vertiges, - bouffées de chaleur, - sensation d’oppression thoracique, - augmentation du rythme cardiaque, - arythmie, - hausse de la tension artérielle, - perte de connaissance. Le malaise grave survient rapidement (entre 3,5 et 30 minutes) L’évolution vers la mort semble inévitable. Un spéléologue inerte sur corde doit donc être décroché rapidement, c’est une urgence vitale. Afin d’éviter d’en arriver là, il convient de respecter quelques règles : - Choisir un un baudrier adapté à sa morphologie, il n’existe pas de modèle universel. - pas de baudrier bricolé inadapté au corps et à la technique spéléologique ; réglage soigneux. - Pas de remontée seul dans un puits, sans coéquipier capable d’intervenir. - Pas de remontée de grands puits en situation d’épuisement : au préalable, se réchauffer et manger (sucres rapides). - Connaissance parfaite des techniques de réchappe par tous. Aucune technique de secourisme ne peut être proposée sur corde. La victime doit être amenée au sol après décrochement, il convient donc que chacun s’entraine régulièrement à porter secours à un équipier inerte sur corde.
  3. bon comme personne ne répond, voilà la procédure à suivre par le copain qui sort de la mine afin d'alerter les secours. En cas d'alerte relative à un accident spéléo, téléphoner par ordre de priorité jusqu'à l'établissement d'un contact : * A un responsable local du Spéléo-Secours-Français (si vous voulez, je peux vous communiquer les coordonnées du CT de votre département) * A la cellule opérationnelle nationale du Spéléo-Secours-Français Téléphoner au numéro vert : 0800 121 123 * Au Centre de Traitement de l'Alerte (tél : 112) en précisant : - Qu'il s'agit d'un "accident de spéléologie" - Qu'il faut alerter le "Conseiller Technique"en spéléo-secours sur le département. * A la gendarmerie locale (tél : 17) en précisant : - Qu'il s'agit d'un "accident de spéléologie" - Qu'il faut alerter le "Conseiller Technique"en spéléo-secours sur le département. En cas d'accident corporel, il est indispensable que l'alerte soit transmise par un témoin direct. Il pourra ainsi répondre aux questions qui lui seront posées relatives au lieu, à l'heure et aux circonstances de l'accident. Le message d'alerte devra également comporter un bilan de santé minimum de la victime (les six questions). Il faut consacrer le temps nécessaire à la collecte et à la rédaction des renseignements qui constituent le message d'alerte. A savoir : L'heure et les circonstances de l'accident Le bilan de l'accidenté. Le minimum sera : 1. La victime répond-elle aux questions ? 2. Peut-elle bouger tous ses membres ? 3. Sa respiration est-elle normale ? 4. Le pouls bat-il au poignet ? 5. A-t-elle des blessures évidentes ? 6. Est-elle en train de s'affaiblir ? Prenez votre temps pour faire le bilan des 6 questions, cela est important pour l'équipe médical du SSF et du CT(mais attention nous ne sommes pas médecin, alors pas de conclusion médical) marquer toutes les réponses par écrit sur papier et donner les réponses au conseiller technique du SSF,seul personne responsable à la gestion des secours du SSF (habilité par le préfet) A savoir aussi que chaque minéralo qui pratique la spéléologie minière doit avoir : dans son casque: une couverture de survie un petit crayon en papier une feuille de papier afin d'inscrire les 6 questions et surtout le numéro vert national du SSF : 0800 121 123 dans son sac: une petite boite avec des bougies(sauf si vous avez un éclairage à l'acéto) afin de pouvoir réaliser un point chaud pour le blessé. Voila quelques infos au sujet d'un déclenchement d'une alerte. Par la suite si des pratiquants de la spéléologie-minière veulent une formation en auto-secours, je reste à leurs disposition ainsi que des membres du forum(cadre de la FFS) pour l'organisation d'un stage . merci christian
  4. ok Serge, mais quel est la procédure à suivre pour le déclenchement d'un secour dans un milieu souterrain. je suis dans la situation ou mon copain est blessé au fond d'une mine, je sort ok et après....
  5. juste une petite question... que faut'il faire pour donner l'alerte en cas d'accident dans un milieu souterrain.
  6. Va sur le site de la fédé de spéléo www.ffspeleo.fr et demande la liste des club de ton secteur. Dans tous les cas je te déconseille de te rendre dans une mine seul(même si tu la trouve sans danger) Un simple incident comme par exemple une panne d'éclairage peut devenir un gros problème si tu te trouve seul. De toute façon je part du principe que normalement il faut être un minimum de 3 personnes pour pratiquer la spéléologie.
  7. bon alors à mon tour. Cette bourse était super chouette , cela m'a aussi permis de mettre des visages sur des membres de géoforum. Je reviendrais l'année prochaine et merci encore à tous de votre bonne humeur et surtout aux membres du club d'Aurillac pour l'organisation top pour la sortie après bourse sur le terrain, je laisse le premier mot à Alain.......
  8. bonjour pas beaucoup de Minéraux du coté de Martel. quelques fossiles entre Alvignac en direction de Miers(coté gauche de la route) Sinon avant d'arrivée à Alvignac ( juste après le carrefour de la n140) , il y a le gouffre de reveillon en bas de celui-ci tu trouve des fossiles mais attention cela est dangereux. A+ christian
  9. Oui Alain, nous nous sommes vue en région parisienne au festival de l'image, à l'époque il y avait même Daniel chailloux avec ses photo spéléo en relief, c'était la bonne époque :coucou!: .
  10. Oui Alain, je confirme bien que les aragonites du mont Marcou sont toujours magnifiques, c'est toujours un plaisir de les regarder . quand je reviendrais chez moi je posterais quelques photo.
  11. bonjour pour info il y a dans un gouffre de l'hérault"l'aven du mont Marcou" une petite salle juste avant un puits de 160mètres ou il y a des aragonites vertes. Cette cavité est classée, il y a une porte afin de protéger les concrétions. tu peut voir des photos sur le net
  12. Ha! Evelyne tu te rappelle de la remontée de ce puits de 120mètres, tu avait mouillé ta combi.......... j'avais même l'attention de faire un balancier , mais non pas la peine Evelyne sort toujours des puits
  13. ma petite contribution Equipement d'un puits dans une mine au moment d'une exploration
  14. Salut Charlie alors depuis le temps..... Tu as l'air d'avoir bonne mine
  15. bonjour à tous Au sujet de la mine d'enguiales sécurisé, quelqu'un a une topographie de cette ancienne mine, voir même un report de surface? réponse en mp svp
  16. restons cool,préparons nous un pétard, histoire de fumer le calumet de la paix et parlons de minéralogie
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