Je pensais avoir été clair sur le sujet des mines orphelines, mais je vois que je ne me suis pas fait comprendre de certains. A l'origine de la mise en sécurité des mines dites orphelines, c'est la mort de deux ou trois personnes asphyxiées dans une ancienne mine de charbon. On connait la suite, loi votée préconisant la mise en sécurité des mines. Les archéologues et spéléologues miniers dont je fais partie se sont mobilisés, cela a limité la casse, il a fallu faire des concessions. Aujourd'hui LA LOI impose qu'avant une mise en sécurité de sites miniers, une étude archéologique préalable soit menée. Les inventaires de sites miniers ne datent pas d'hier, voilà plus de trente ans que cela est mené (voir les travaux de Claude Domergue ou de Marie-Christine Bailly-Maitre entre autres). Tout cela est mené avec des scientifiques et des amateurs qui fréquentent et étudient le milieu souterrain en mine. Si un site a un potentiel archéologique, comme dans toute autre opération classique, avant travaux, il y a une prescription qui conduit à une étude archéologique, c'est à dire des relevés, et éventuellement à une opération de fouille. Je ne connais pas d'exemple dans ma région Languedoc-Roussillon ou l'intérêt minéralogique a été pris en compte pour sauvegarder une mine. Quoi qu'il en soit, l'issue est la fermeture des travaux miniers. Vous pouvez consulter dans votre région les BSR (bilan scientifique régional) de la DRAC ou les opérations menées en secteur minier sont décrites. Des membres de la FFS participent à ces travaux, certains en région, techniciens de la DRAC ont la responsabilité des cavités et du dossier des mines orphelines.