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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

dellencrater

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  1. Andre bravo ! c'est tout à fait ce qu'il faut comme je l'ai signalé il y a peu de temps, il ne faut garder dans les témoignages que ce qui est intéressant c'est ce qu'il y a de mieux pour en tirer le meillleur de ce qui à été réellement observé
  2. le monde des météorites de type achondrite ungrouped nous entrons dans l'univers des météorites exotiques, que vous n'avez aucune chance de voir dans un musée et dans le monde des raretés minéralogiques en ce qui concerne les météorites. Les météorites de type achondrite ungrouped Des météorites de type achondrite ne peuvent être classées dans aucun des types achondrite connus, elles sont par conséquent très rares et ne sont représentées que par un faible nombre de pièces dans le monde des collectionneurs amateurs, ce qui rend l'acquisition d'une seule pièce en collection très difficile et onéreuse. Parmi celles ci : NWA 2976 qui est une météorite ultra rare de type Achondrite découverte en 2005 une pierre de 219 grammes sans croûte qui a fait l’objet d’une transaction à Erfoud en 2005 ; elle a été classée dans les type rarissime des achondrites ungrouped, elle est appariée à NWA 2400 ( 137 grammes) et NWA 011 (40 grammes) , et NWA 4587 ( 530 grammes ), le tout, faisant un total combiné de 926 grammes. Le prix la vente est lui aussi, très élevé, à plus de 1000 $ le gramme et cela en raison de la rareté du matériel trouvé et de la difficulté à en trouver chez les collectionneur amateur, selon certains scientifiques, ces météorites ont peut être pour origine la planète Mercure ou la planète Vénus. Voilà pourquoi elles ont un intérêt et pourquoi elles méritent un intérêt particulier pour le collectionneur amateur, la couleur de ces pierres est lègerement jaune orange bien différent des météorites de type chondrite ou achondrite ordinaire, Les dernières connues sont NWA 732, NWA 4518 et NWA 1235. Analyse chimique : Pigeonite (Fs 64,8 Wo 6,1), FeO/MnO = 64; Augite (Fs 44,2 Wo 27,3); Plagioclase (An 84,0 86,8). De la chromite abondante est observée. L’échantillon contient aussi des concentration d’éléments mineurs tel que le zinc dans du sulfure de fer, du chrome, la silice et du phosphate. Classification: Achondrite de type Ungrouped. Les effets du à un choc sont minimes et l’altération interne est très faible Spécimen: un de 23,2 grammes en dépôt au NAU. NWA 011 a été découverte dans le Sahara marocain en décembre 1999 et été immédiatement considérée comme un objet très différent. Il était rapidement établit que la roche était à l’état fondu dans le passé et qu’elle s’était formée à partir de matériaux plus légers que ceux trouvés dans la plupart des météorites. cela indiquait en premier lieu qu’elle devait faire partie d’un corps nettement plus grand qu’un astéroïde. Elle a été classée en premier lieu comme une achondrite de type eucrite, un groupe de météorites en provenance de l’astéroïde Vesta. Des détails à l’analyse de NWA 011 montrèrent qu’elle était complètement différente des eucrites. De nos jours, les chercheurs émettent l’hypothèse, que c’est la première météorite connue en provenance de la planète Mercure. Selon les chercheurs, pour des roches éjectées de Mercure, les recherches montrent que ce serait difficile pour elles d’atteindre la Terre, malgré tout, ce n’est pas impossible, les calculs montrent également que de telles roches sur Terre seraient extrêmement rares à découvrir. NWA 011 a un isotope d’oxygène qui indique qu’elle provient d’un corps plus grand qu’un astéroïde. Les chercheurs japonais disent que le basalte de NWA 011 suggère que le corps dont elle est originaire à un noyau de fer fondu, avec une croûte de silice et d ‘aluminium qui à donnée naissance à une croûte basaltique. Si l’on se tient à ces déclarations, que savons nous de la planète Mercure ?, à dire vrai bien peu de choses si ce n’est que le spectre de réflexion de Mercure observé par les scientifiques, contient des bandes spectrales caractéristiques de certains minéraux volcaniques. En particulier, dans la bande des 950 nanomètres, qui caractérise l’ion fer dans les pyroxènes. Des études spectrales, plus précises ont été menées, en comparant les spectres de Mercure a des échantillons lunaires. Ces comparaisons montrent qu’il y a des similitudes entre les spectres de Mercure et ceux des basaltes lunaires de type pauvres en fer et en titane qui sont les plus clairs des échantillons de basaltes lunaires récoltés par les missions Apollo 12 et Apollo 15. De plus, on a pu noter l’absence de raies caractéristiques du fer dans les olivines, raies qui devraient être présentes, si Mercure avait une composition chondritique de type ultrabasique. Ces études spectrales, ainsi que celles qui concernent l’albédo de la planète, montrent que la surface de cette planète est remarquablement homogène. Il n’y a pas comme sur la Lune une dualité, entre terrains sombres qui correspondent aux mers lunaires de type basaltiques et terrains clairs de type anorthosiques. La surface de Mercure semble en définitive, constituée de terrains volcaniques très anciens et complètement disloqués par les impacts pour les plaines inter cratères et intermédiaires, un intense mais court épisode volcanique ayant ultérieurement produit les plaines lisses, qui n’ont été que peu modifiées depuis le passé, du fait de la raréfaction des impacts. Cette omniprésence de terrains volcaniques, l’absence de terrains de nature chondritique et la présence d’un champ magnétique indiquent que la planète est très vraisemblablement différenciée. Alors pourquoi pas une origine mercurienne aux météorites de type ungrouped. Il faudra attendre les résultats des prochaines missions en direction de Mercure pour se prononcer plus favorablement. NWA 4587 0,266 grammes de type primitive Achondrite ungrouped collection personnelle Appartiennent également à ce groupe : GREIN 004, découverte en Mars 2000, dans le désert du Teneré au Niger. Primitive Achondrite Ungrouped. Masse totale 3636 grammes. ZAKLODZIE, trouvé en 1998, à Zamosc en Pologne. Type Primitive Achondrite ungrouped Enstatite-rich. masse totale 8,68 kilogrammes. DAR AL GANI 962 achondrite ungrouped. NWA 2651 primitive achondrite ungrouped.
  3. pour répondre à la question es ce que cela s'applique à des objets artificiels type satellite ? les réponse est oui bien sur, mis à part une petite différence, dans le cas d'un satellite, la vitesse de rentrée est légérement plus faible que celle d'une météorite, 8,9 kilomètres par seconde étant la vitesse nécessaire pour se mettre en orbite autour de la Terre en théorie le satellite devrait rester eternellement à tourner, sauf que les couches de l'atmosphère même à 150 kilomètres d'altitude provoquent le freinage du satellite, ce qui oblige à allumer de temps en temps les moteurs fusées pour maintenir l'orbite; tant qu'il y a du carburant pas de problème l'orbite est stable, pas contre si c'est la panne sèche faute de carburant le satellite va freiner et perdre de l'altitude jusqu'au moment fatidique où il pénétre dans l'atmosphère, et va se consummer en se fragmentant en petits morceaux ( cas de la navette spatiale, de la station Mir, et de bon nombre de satellites russes de la série Cosmos, en général un grande partie est brulée, cependant des morceaux peuvent atteindrent le sol. en général on fait souvent tomber les morceaux dans les océans pour des raisons de sécurité mais ce n'est pas toujours le cas ( cas de la navette spatiale américaine qui s'est consummée lors de sa rentrée faute d'un bouclier défectueux )
  4. merci a vous deux une petite mise au point s'imposait au vue des témoignages concernant la chute d'un bolide en France récemment mieux connaitre le phénomène permet de mieux l'appréhender et évite des interprétations fantaisistes
  5. bonjour andré je connais cet ami belge, il a en effet de bons échantillons mais il n'a pas tous les cratères suédois dellen et ostersund en majorité cependant interressant pour faire un debut de collection
  6. Tout à fait d'accord sur la fragilité des témoignages dans ce cas d'obervation rapide et pour laquelle les témoins ne sont pas préparés et surtout à cause de leur manque de connaissances sur le sujet, c'est pour cela qu'il faut reprendre tous les témoignages, ne garder que que ce qui est essentiel ( forme , lieu , couleur, heure .... ), pour espérer se faire une bonne idée de ce qui a été vraiment observé.
  7. bonjour et non ce n'est pas une météorite, mais une pierre bien térreste, sans doute un nodule de marcassite
  8. :coucou!: Afin de permettre à tous de mieux comprendre ce qu’est un bolide, une petite description pour vous permettre de mieux identifier le phénomène de la rentrée d'un bolide dans l'atmosphère, une description du phénomène et de ce que vous devez savoir. Cela permettra et évitera de donner dans l'avenir de mauvaises interprétations et des explications parfois un peu fantaisistes à ce phénomène qui je l'admet est assez rare, la prochaine fois qu’un bolide aura la bonne augure de rentrer dans l’atmosphère de notre pays. L'aspect des chutes de bolides Un phénomène spectaculaire mais qui est bien bien naturel et qui existe depuis des millions d'années Les chutes de météorites, sont observées au moment de l'entrée vers 120 kilomètres, du corps appelé bolide dans l'atmosphère terrestre qui est un bouclier terriblement efficace, entrée qui se manifeste par une traînée et une boule de feu dans les cas les plus spectaculaires. Le phénomène lumineux est appelé météore ou étoile filante dans le cas de petit corps de type poussière et dans les cas de gros morceaux bolide, le phénomène lumineux s’arrête vers 80 kilomètres d’altitude car la vitesse est moindre et les couches atmosphériques plus denses, le corps solide continue sa course en chute libre et tombe sur le sol, il est appelé alors une météorite et si elle est observée depuis le sol, la chute est appelée alors une chute observée. Très souvent la météorite est retrouvée après sa chute, parfois très longtemps après, et dans ce cas cela devient une découverte. D'une façon générale les météorites sont les sondes spatiales du pauvre, car il n'aura pas été nécessaire de dépenser des millions de dollars pour récupérer su Terre des échantillons d'origine extraterrestre. Les chutes peuvent prendre des aspects qui peuvent changer, mais qui sont toujours impressionnants pour le spectateur qui y assiste. La boule de feu est le corps solide qui est porté à haute température par le frottement de l'air, la vitesse de rentrée peut aller de 12 à 72 kilomètres par seconde, vitesse maximale de 42 kilomètres par seconde pour la météorite, 30 kilomètres par seconde pour la Terre. Il faut cependant remarquer que certains météores auraient des vitesses dépassant 100 kilomètres par seconde, ce qui trahit une trajectoire hyperbolique. Ainsi au moins 1% de ces météores, pourraient être des grains de poussières provenant d'autres étoiles, selon une équipe d'astronomes australiens. Michel Maurette, chercheur à l'université d'Orsay a fait lui le pari en 1983 de collecter et d'analyser des micrométéorites de la taille de 1 millimètre à un micron et selon ce chercheur elles auraient un rôle prépondérant dans l'apparition de la vie, en effet, elles ne subissent que peu de dégradations, lors du passage dans l'atmosphère. La chute est accompagnée soit d'un sifflement comme celui d'une bombe aérienne, soit d'un grondement comme un coup de tonnerre assez sourd et éloigné, c’est le fameux bang supersonique qui peut être doublé indiquant une possible fragmentation, soit d'une espèce de mugissement rappelant le bruit d'un feu de cheminée, très souvent la météorite se fragmente et disparaît alors complètement dans une belle gerbe d’étincelles ou bien dans le cas ou elle est résistante, on aperçoit de petits morceaux qui se décalent progressivement et qui suivent le fragment principal, ceux-ci étant plus freinés par l'atmosphère, comme cela fut le cas le 9 octobre 1992 avec la météorite de Peekskill au USA. Cette fragmentation à 20 kilomètres d'altitude, est due aux terribles contraintes que doit subir la météorite : la compression quasi instantanée de l’air, cette compression énorme aidée des effets de tension, qui sont produits par l'échauffement considérable de la partie superficielle peut provoquer l'éclatement du bolide et peut de ce fait créer une pluie de météorites, les pierres tombent en chute libre à l'altitude de 10 kilomètres à une vitesse de plus de 200 mètres par seconde et se dispersent selon une ellipse de chute. Les pierres les plus lourdes tombent à une extrémité de l'ellipse, les pierres moyennes au milieu, les plus petites à l'autre extrémité de l'ellipse. Sur les remarques, concernant l'ellipse de chute et les pluies de pierres, on peut se fier au remarquable rapport qui a été établit par Jean Baptiste Biot sur la chute française de l'Aigle tombée en 1803 où 2000 à 3000 fragments sont tombés qui montrèrent de façon indiscutable que des pierres tombaient du ciel " Les plus grosses pierres sont tombées à l'extrémité sud est de l'ellipse, les plus petites à l'autre extrémité et les moyennes au milieu. La couleur des bolides Prenons l’exemple suivant Le 23 juillet 2001, en Pennsylvanie USA. Dans la matinée, du 23 Juillet 2001, à environ 6 h18, une boule de feu est apparue, au dessus de l'état de Pennsylvanie. Cet événement, très brillant (magnitude -20 à -26), d'une durée de 2 à 5 secondes, et rapporté comme étant de couleur orange ou jaune et ayant une courte traînée de fumée, a été observé par de nombreux témoins. Une photographie de ce bolide a été prise par hasard, par Paul Brown de Rochester (New York), et de très nombreux rapports ont été reçus, concernant cette boule de feu. le phénomène a été observé par de nombreux témoins se trouvant, aussi bien au nord du Canada, qu'au sud en Virginie ce qui démontre que l’on peut observer un bolide de très loin . De même des témoins se trouvant au sud de New York, et au nord ainsi qu'au centre de la Pennsylvanie, rapportent, avoir entendu une série de bangs supersoniques, ébranlant maisons et voitures. On retrouve, ici le fameux bang qui accompagne le phénomène. Une analyse minutieuse des rapports d'observations de bolides montre que toutes les couleurs sont possibles, cependant certaines reviennent le plus souvent comme : La couleur blanche, la couleur jaune, la couleur rouge, la couleur orangée, la couleur bleue, la couleur verte, la couleur jaune blanc, la couleur orange bleutée, ainsi qu'un mélange de différentes couleurs, par exemple : la couleur jaune rouge, la couleur orange rouge et la couleur bleu verte pour des durées d'observation qui vont de 1 seconde à plus de 10 secondes selon les cas. Des bolides de couleur bleutée ont-il déjà été observés dans le passé ? A cette question, on peut répondre de façon affirmative, un cas est d'ailleurs cité dans les annales normandes concernant les bolides pour la période allant de 1560 à 1899, ce bolide à été observé par Eudes Deslongchampt et son fils en 1861 à Gaillon dans le département de l'Eure, ce témoignage indique que d'une traînée très brillante sortit un corps globuleux d'un bleu intense. Il en est de même pour ce bolide observé en Virginie le 13 mars 2001 observé durant 5 secondes ayant atteint la magnitude -9, de couleur vert bleuté, ou de cet autre bolide observé en Californie également de couleur bleue vert comme le montre le tableau ci dessous extrait des observations faites par l' American Meteor Society en 2001. N° Date Heure Direction tat Couleur Magnitude Durée 18 13/03/01 22:30 EST Virginie Bleu vert ~ -9 2 - 5 24 24/03/01 6:10 EST Californie Vert bleu -4 à-9 2 - 5 Ou encore de cette observation tirée des observations faites par IMO : The International Meteor Organization. 14-03-2001 09:35 TU à Lake Forest, (USA) 42,259 N 87,841 W Direction N fin NE magnitude -8, durée 2-5 secondes, couleur, bleu, traînée persistante 4 secondes couleur blanche. Des trajectoires de bolides impossibles ? La théorie des météores, indique que lorsque un objet rentre dans l'atmosphère à un vitesse de 11 à 72 kilomètres par seconde, sa trajectoire est théoriquement une ligne droite, cependant il existe un certain nombre de rapports d'observation de bonne foi, où le météore est décrit comme ayant une trajectoire courbe, ou en spirale ou en zigzag. Les météores à trajectoire courbe sont les plus importants, un ancien rapport, rapporté dans " The Monthly Notices of Astronomycal Society " daté de 1879 à 18 h 48 GMT où l'on peut lire " il a été observé, un météore brillant de couleur jaune qui avait une trajectoire en zigzag, et qui est apparu entre l'étoile Alpha Persei et a disparu près de Theta Persei., il es bien difficile de donner une explication rationnelle à ce type de trajectoire, d'autant plus qu'il existe aussi des observations de météores qui font de légers changements courbes sur leur trajectoires, ce phénomène peut cependant être expliqué par un changement brutal de l'indice de réfraction de l'air du à la présence de vapeur d'eau le long de la trajectoire du bolide, quant à la trajectoire en spirale, ce phénomène est bel est bien une réalité, ayant eu moi même la chance et l'occasion d'observer, ce phénomène au moins une fois tout près de la constellation de la Grande Ourse dans les années 80-90 lors d'une pluie d'étoiles filantes lors d’une soirée d’observation nocturne d’astronomie Sachez enfin que bien peu de météorites arrivent au sol, une bonne quantité est détruite avant d'arriver au sol et un bonne majorité tombent dans les océans, les autres perdues et non retrouvées, 4 ou 5 en moyenne par an,sont récupérées après leurs chutes sur l'ensemble du monde entier. Bonne lecture à tous
  9. afin de permettre de mieux identifier le phénomène de la rentrée d'un bolide dans l'atmosphère bonne lecture à tous L'aspect des chutes de météorites Un phénomène spectaculaire mais bien naturel Les chutes de météorites, sont observées au moment de l'entrée vers 120 kilomètres, du corps appelé bolide dans l'atmosphère terrestre qui est un bouclier terriblement efficace, entrée qui se manifeste par une traînée et une boule de feu dans les cas les plus spectaculaires. Le phénomène lumineux est appelé météore ou étoile filante dans le cas de petit corps de type poussière et dans les cas de gros morceaux bolide, le phénomène lumineux s’arrête vers 80 kilomètres d’altitude car la vitesse est moindre et les couches atmosphériques plus denses, le corps solide continue sa course en chute libre et tombe sur le sol, il est appelé alors une météorite et si elle est observée depuis le sol, la chute est appelée alors une chute observée. Très souvent la météorite est retrouvée après sa chute, parfois très longtemps après, et dans ce cas cela devient une découverte. D'une façon générale les météorites sont les sondes spatiales du pauvre, car il n'aura pas été nécessaire de dépenser des millions de dollars pour récupérer su Terre des échantillons d'origine extraterrestre. Les chutes peuvent prendre des aspects qui peuvent changer, mais qui sont toujours impressionnants pour le spectateur qui y assiste. La boule de feu est le corps solide qui est porté à haute température par le frottement de l'air, la vitesse de rentrée peut aller de 12 à 72 kilomètres par seconde, vitesse maximale de 42 km/s pour la météorite, 30 km/s par seconde pour la Terre. Il faut cependant remarquer que certains météores auraient des vitesses dépassant 100 km/s, ce qui trahit une trajectoire hyperbolique. Ainsi au moins 1% de ces météores, pourraient être des grains de poussières provenant d'autres étoiles, selon une équipe d'astronomes australiens. Michel Maurette, chercheur à l'université d'Orsay a fait lui le pari en 1983 de collecter et d'analyser des micrométéorites de la taille de 1 millimètre à un micron et selon ce chercheur elles auraient un rôle prépondérant dans l'apparition de la vie, en effet, elles ne subissent que peu de dégradations, lors du passage dans l'atmosphère. La chute est accompagnée soit d'un sifflement comme celui d'une bombe aérienne, soit d'un grondement comme un coup de tonnerre assez sourd et éloigné, c’est le fameux bang supersonique qui peut être doublé indiquant une possible fragmentation, soit d'une espèce de mugissement rappelant le bruit d'un feu de cheminée, très souvent la météorite se fragmente et disparaît alors complètement dans une belle gerbe d’étincelles ou bien dans le cas ou elle est résistante, on aperçoit de petits morceaux qui se décalent progressivement et qui suivent le fragment principal, ceux-ci étant plus freinés par l'atmosphère, comme cela fut le cas le 9 octobre 1992 avec la météorite de Peekskill au USA. Cette fragmentation à 20 kilomètres d'altitude, est due aux terribles contraintes que doit subir la météorite : la compression quasi instantanée de l’air, cette compression énorme aidée des effets de tension, qui sont produits par l'échauffement considérable de la partie superficielle peut provoquer l'éclatement du bolide et peut de ce fait créer une pluie de météorites, les pierres tombent en chute libre à l'altitude de 10 kilomètres à une vitesse de plus de 200 m/s et se dispersent selon une ellipse de chute. Les pierres les plus lourdes tombent à une extrémité de l'ellipse, les pierres moyennes au milieu, les plus petites à l'autre extrémité de l'ellipse. Sur les remarques, concernant l'ellipse de chute et les pluies de pierres, on peut se fier au remarquable rapport qui a été établit par Jean Baptiste Biot sur la chute française de l'Aigle tombée en 1803 où 2000 à 3000 fragments sont tombés qui montrèrent de façon indiscutable que des pierres tombaient du ciel " Les plus grosses pierres sont tombées à l'extrémité sud est de l'ellipse, les plus petites à l'autre extrémité et les moyennes au milieu. La couleur des bolides Prenons l’exemple suivant Le 23 juillet 2001, en Pennsylvanie USA. Dans la matinée, du 23 Juillet 2001, à environ 6 h18, une boule de feu est apparue, au dessus de l'état de Pennsylvanie. Cet événement, très brillant (magnitude -20 à -26), d'une durée de 2 à 5 secondes, et rapporté comme étant de couleur orange ou jaune et ayant une courte traînée de fumée, a été observé par de nombreux témoins. Une photographie de ce bolide a été prise par hasard, par Paul Brown de Rochester (New York), et de très nombreux rapports ont été reçus, concernant cette boule de feu. le phénomène a été observé par de nombreux témoins se trouvant, aussi bien au nord du Canada, qu'au sud en Virginie ce qui démontre que l’on peut observer un bolide de très loin . De même des témoins se trouvant au sud de New York, et au nord ainsi qu'au centre de la Pennsylvanie, rapportent, avoir entendu une série de bangs supersoniques, ébranlant maisons et voitures. On retrouve, ici le fameux bang qui accompagne le phénomène. Une analyse minutieuse des rapports d'observations de bolides montre que toutes les couleurs sont possibles, cependant certaines reviennent le plus souvent comme : La couleur blanche, la couleur jaune, la couleur rouge, la couleur orangée, la couleur bleue, la couleur verte, la couleur jaune blanc, la couleur orange bleutée, ainsi qu'un mélange de différentes couleurs, par exemple : la couleur jaune rouge, la couleur orange rouge et la couleur bleu verte pour des durées d'observation qui vont de 1 seconde à plus de 10 secondes selon les cas. Des bolides de couleur bleutée ont-il déjà été observés dans le passé ? A cette question, on peut répondre de façon affirmative, un cas est d'ailleurs cité dans les annales normandes concernant les bolides pour la période allant de 1560 à 1899, ce bolide à été observé par Eudes Deslongchampt et son fils en 1861 à Gaillon dans le département de l'Eure, ce témoignage indique que d'une traînée très brillante sortit un corps globuleux d'un bleu intense. Il en est de même pour ce bolide observé en Virginie le 13 mars 2001 observé durant 5 secondes ayant atteint la magnitude -9, de couleur vert bleuté, ou de cet autre bolide observé en Californie également de couleur bleue vert comme le montre le tableau ci dessous extrait des observations faites par l' American Meteor Society en 2001. N° Date Heure Direction tat Couleur Magnitude Durée 18 13/03/01 22:30 EST Virginie Bleu vert ~ -9 2 - 5 24 24/03/01 6:10 EST Californie Vert bleu -4 à-9 2 - 5 Ou encore de cette observation tirée des observations faites par IMO : The International Meteor Organization. 14-03-2001 09:35 TU à Lake Forest, (USA) 42,259 N 87,841 W Direction N fin NE magnitude -8, durée 2-5 secondes, couleur, bleu, traînée persistante 4 secondes couleur blanche. Des trajectoires de bolides impossibles ? La théorie des météores, indique que lorsque un objet rentre dans l'atmosphère à un vitesse de 11 à 72 kilomètres par seconde, sa trajectoire est théoriquement une ligne droite, cependant il existe un certain nombre de rapports d'observation de bonne foi, où le météore est décrit comme ayant une trajectoire courbe, ou en spirale ou en zigzag. Les météores à trajectoire courbe sont les plus importants, un ancien rapport, rapporté dans " The Monthly Notices of Astronomycal Society " daté de 1879 à 18 h 48 GMT où l'on peut lire " il a été observé, un météore brillant de couleur jaune qui avait une trajectoire en zigzag, et qui est apparu entre l'étoile Alpha Persei et a disparu près de Theta Persei., il es bien difficile de donner une explication rationnelle à ce type de trajectoire, d'autant plus qu'il existe aussi des observations de météores qui font de légers changements courbes sur leur trajectoires, ce phénomène peut cependant être expliqué par un changement brutal de l'indice de réfraction de l'air du à la présence de vapeur d'eau le long de la trajectoire du bolide, quant à la trajectoire en spirale, ce phénomène est bel est bien une réalité, ayant eu moi même la chance et l'occasion d'observer, ce phénomène au moins une fois tout près de la constellation de la Grande Ourse dans les années 80-90 lors d'une pluie d'étoiles filantes lors d’une soirée d’observation nocturne d’astronomie. dans le cas du bolide du vendredi 25 janvier 2008 Il apparait que ce qui a ét observé est un bolide, avec une peut être sans doute 2 objets indiquant une possible fragmentation, avec l'observation de 2 bang supersoniques, avec une trainée caractéristique sur une trajectoire légérement descendante le phénomène lumineux a duré quelques secondes, il est fort probable que la météorite n'a pas atteint le sol au vue de l'observation d'une pluie d'étincelles en fin de phénomène.
  10. bonjour André j'ai pas grand chose concernant cette météorite, mais je pense que vu la trajectoire Avignon Bourges il ne doit pas rester grand chose de la pierre, il y en a encore qui vont chercher pour rien ( enfin à moins que ??) . Encore un petit tapage médiatique pour un phénomène rare ( rentrée d"une météorite dans notre atmosphère avec les phénomènes habituels : lueur, boule de feu, trainée et bang supersonique, comme toujours extraordinaire pour nos contemporains si extaordinaire que tout de suite la presse ne manque pas de qualifier d'OVNI, décidément quand va t'on faire l'effort d'arrêter de mélanger deux choses et deux sujets aussi différents, en laissant les météorites aux météoritologues et les ovni aux ufologues sans les mélanger et en faire un amalgame. Si on comprenait que c'est par l'observation que l'on peut comprendre un phénomène, on ferait surement avancer nos connaissances sur l'un et sur l'autre de ces phénomènes. je signale en passant que la récupération de météorites sur les Terres émergées est plutot rare 4 ou 5 récupérées par an en moyenne, la majorité tombe à l'eau ou disparaissent volatisées par le puissant bouclier que présente notre atmosphère ou perdues car il est impossible de les retrouver.
  11. notre visite des cratères aujourdhui ce sont les cratères suédois du Tvären et du Granby. Le cratère du Tvären Ce cratère est un cratère suédois sous marin de type baie entre les villes de Nykoping et Nynäshamm, d’un diamètre de 6 kilomètres, il se trouve en mer Baltique, et a un âge de 450 millions d'années, il est visible à Källvik, seul endroit accessible sur la mer baltique par la route, où la structure apparaît avec la présence en face d’un certain nombre d'îles, coordonnées GPS 58° 46' 43'' N 17° 29' 09'' E. Des roches fondues de type impact melts comme celui-ci prise en photo ci dessous peuvent être trouvées, mais attention ne vous attendez pas à en trouver des tonnes , celle qui est présentée içi sur la photo ci-dessous est le seul échantillon significatif, que j’ai eu la chance de trouver en bordure de mer, à quelques mètres du bord et sous presque un bon mètre d’eau, d’ailleurs pas très chaude, ici on retrouve une structure presque identique aux impact melt du cratère Dellen, avec de gros cristaux de feldspath rouge dans une matrice un peu sombre. cristaux de feldspath rouge dans une matrice de verre fondu découverte en 2002 au Tvären (collection personnelle) le Tvären sur la mer baltique C LD 2002 Le cratère du Granby Ce petit cratère suédois de 3 kilomètres de diamètre de 470 millions d'années, est indiqué comme un simple point sur les cartes entre les villes de Linköping et Söderköping, ici c’est une région sans lac ; avec un paysage quasiment plat ou l’on pratique de la culture intensive avec peu de forêts et traversée par de grand axes routiers, ce cratère est donc une structure dans le sous sol et naturellement à cause de son âge très érodé, il est donc difficile à trouver dans cette région sans lac, car il est mal localisé au niveau des coordonnées GPS. c’est le seul cratère que nous n’avons pas visité et pour cause, de mauvaises coordonnées au départ ( 58° 26’ 24’’ N 16 ° 09’ 15 E ) pour ce cratère nous ont amenées vers une position décalée d’une bonne vingtaine de kilomètres, de l’endroit exact où se trouve réellement ce cratère. Nous l’avons peut être observé en passant, en y réfléchissant après coup, mais sans en être sur, ressemblant à une petite dépression dans la campagne au milieu des champs avec de petites aspérités à 1 ou 2 kilomètres montrant des couches de terrains de chaque coté au niveau des rimes, ( voir croquis ci joint ) mais comme nous pensions que ce n’était pas le cratère à cause des mauvaises coordonnées que nous avions, cela n’a attiré que vaguement notre regard, et comme nous étions certains que nous n’étions pas au bon endroit, nous avons continués notre chemin sans êrdre de temps, pour nous nous rendre compte un peu plus tard de notre erreur. Ce n’est que partie remise, pour une autre expédition. ( coordonnées du Granby 58 ° 24’ N 15° 55 ‘ E pour les amateurs de Google Earth ). bonne lecture à tous
  12. notre visite continue avec le cratère suédois du hummeln Le cratère de Hummeln Voilà un cratère atypique, assez difficile a trouver, car il n’est parfois même pas représenté sur les cartes, il se présente sous la forme d'un lac moitié moins grand que le cratère météoritique du lac Mien. Ce cratère suédois véritablement très érodé est âgé de 520 millions d'années, se situe au Nord Est de la ville d'Oskarshamn au lieu dit signalé par le seul panneau BAD ( baignade en suédois ) il est très facile de dépasser cet endroit, sans même l’avoir vu, car ici la végétation cache parfaitement un lac d'un diamètre de 4,5 kilomètres sur 2,4 kilomètres, les traces de l'impact se découvrent encore de nos jours sur quelques roches de couleur marron que l'on trouve en bordure de lac, elles présentent en effet, un aspect très particulier quand on les observe de près, certaines se révèlent être fondues uniquement sur les bords et ce qui est encore plus intéressant, certaines montrent des parties fondues donnant des coulures, formant une croûte noire brillante assez semblable à celles d'une bougie qui fond. Cependant, il faut noter que d'une année sur l'autre, le niveau du lac est différent et plus ou moins haut, ce qui empêche l'accès aux berges, en 2003 notre deuxième expédition dans le but de faire le tour complet et de récupérer des échantillons de roches d’impact, s’est soldée par un échec, en effet la partie qui photographiée en 2002 ( voir photographie ci dessous ) était sous les eaux et l’accès absolument impraticable et complètement inaccessible, nous obligeant à faire demi tour. Seul un simple panneau avec une carte à droite en retrait du petit chemin qui mène au lac, précise aux rares touristes qui passe par ici, que cet endroit a été créé par un impact de grosse météorite, sans guère plus de précision. Il y a bien quelques publications sur ce cratère et parfois de rares roches d'impact de type beches qui circulent sur internet ou sur Ebay mais rien de plus. Les coordonnées GPS exactes que j’ai récupéré quand j’ai visité ce cratère sont celles de l’endroit même où a été prise la photo ci-dessous (pour les amateurs qui veulent voir le cratère au moyen de Google Earth) coordonnées 57 ° 22’ 26’’ N - 16 ° 14‘ 17 E. partie ouest du cratère du Hummeln photographiée en 2002 C LD 2002 échantillon avec des coulures de matériaux fondu trouvé en 2002 C LD 2002
  13. bonjour eric merçi pour le compliment, j'apprécie il y aura naturellement d'autres documents comme celui là prochainement, en particulier sur le cratère du RIES et du STEINHEIM que J'ai eu l'occasion de visiter en 2004 et sur celui de ROCHECHOUART en 2006 et naturellement bien d'autres choses concernant les roches d'impact, impactites et tectites du monde entier dont certaines sont totalement inconnues du grand public. Etant également un grand collectionneur de météorites, j'espère vous faire découvrir et cela encore pour pas mal de temps, ce que plus de 10 bonnes années de collection sur le sujet et pas mal d'expéditions sur les cratères d'impact en Europe m'ont permis d'apprendre sur le sujet. bonnes lectures Didier
  14. bonjour Andre merçi pour le compliment sur l'article Rassures toi tu auras un petit morceau de tagamite du Dellen Pour répondre à ta question pourquoi si peu sur l"échelle de Richter, 4 en magnitude ?? tout d'abord tout est relatif mon cher Watson !, peu ne veut pas dire rien, la réponse se trouve dans les études qui ont étaient faites par le professeur Herbert Henkel et dans un petit livret en anglais sur le cratère du Dellen qui signale séisme de magnitude 4, si cela t'intéresse je peux t'en faire une copie. Un séisme de magnitude 4 représente malgré tout une bonne quantité d'énergie équivalente à pas mal de bombes nucléiaires. Cependant la majorité de l'énergie dégagée au niveau de l'impact consiste à percer la croûte terrestre, à fondre les roches dans le substratum, a les fracasser les roches, à créer une onde de choc ( identique à celle que l'on peut observer dans les explosions de type nucléaires, à extraire et casser les blocs de roches, a creer le cratère et une petite partie est affectée au séisme lui-même si l'on peut dire ), les cones de compression et les roches fondues à 10000 degrès Celcius en témoignent de la violence au niveau du choc. De plus il y a des modèles théoriques basés sur les observations des explosions nucléaires en sous sol qui permettent d'estimer ce genre de phénomène ( quantité d'énergie et séisme qui y est associé ).
  15. la visite continue avec le plus beau et le plus intéressant de tous les cratères d'impact : le cratère suédois du Dellen Le cratère de Dellen Ce superbe cratère suédois érodé, d'un âge 90 millions d'années, a un diamètre de 20 kilomètres et se compose de deux lacs Norra Dellen au Nord ( profondeur maximale de 52 mètres ) et Södra Dellen au Sud ( profondeur maximale de 48 mètres ). icic nous sommes dans un autre monde, sur une autre planète. vue de DELLEN au nord du Norra Dellen C ld 2003 Comme vous pouvez le voir sur la photo, contrairement à ce que l'on peu penser, la pente est très douce, et des rochers dépassent encore à plus de 100 mètres à la surface de l'eau. mais attention aux imprudents, ici vous pouvez bien avoir la désagréable suprise de tomber dans un trou de 40 à 50 mètres, si vous avez envie de vous aventurer et de faire une petite baignade, alors prudence. La profondeur du cratère, allant des montagnes environnantes au fond des lacs est de 250 mètres, à l'origine, la profondeur du cratère était de 500 mètres. Il a été créé par un bolide de un kilomètre. L'énergie a été au moment de l'impact équivalente à 10 puissance 18 Joules, créée par un bolide estimé à 1 kilomètre de diamètre. L'onde de choc a produit, une pression supérieure à 10 puissance 12 Pascals. Le sol rocheux a été fondu immédiatement jusqu'à une profondeur de 1,5 kilomètre et le séisme engendré par l'impact a été équivalent à une magnitude de 4 sur l'échelle de Richter. Le cratère s’est formé en moins d’une minute. Cela a pris de nombreuses années d’études concernant la structure du Dellen pour trouver une explication raisonnable pour expliquer le phénomène qui était la cause de que l’on pouvait être observé dans le sous sol, au 19 ème siècle on pensait que la structure du Dellen était une structure volcanique, la science des cratères d’impact de météorites, date d’une trentaine d’années et finalement, on a finit par comprendre que ce qui existait au Dellen était en fait un ancien cratère d’impact érodé, le plus beau et le plus intéressant de tous ceux que j’ai eu l’occasion de voir. Ici nous avons eu l’occasion de tomber sur de très grosses impactites, dont une de plus de 7 kilogrammes, un superbe bloc de granite de Ljusdals fondu par l’impact dont on peut voir la photo ci-dessous. On pourra constater que les cristaux de feldspath rouge sont toujours visibles à la surface de la roche. Ce qui est intéressant ce de voir que l'on trouve sur ce cratère des roches qui présentent tous les taux de transformation du à un impact allant de 0% à 100%. tagamite de 7 kilogrammes découverte en 2002 ( la fameuse dellenite ) C ld 2002 collection personnellle agrandissement Environ 700 kilomètres cube de roches ont été éjectées du cratère. A type de comparaison, l’énergie thermique et mécanique libérée le 18 mai 1980 par le par le mont St Helens a été environ de 4,2 x 10 puissance 18 joules, ( rappelons qu’une joule par seconde est égale à un watt ) et seulement 2,7 km3 de roches ont été rejetées par l’explosion du volcan, autant dire quasiment si on le compare à cet impact météoritique suédois. L’éruption de Tambora en Indonésie, quant à elle en 1815 a donnée, de 150 à 180 km3 de cendres pyroclastiques éjectées en 3 jours avec la création d'une Caldeira de 6 kilomètres de diamètre. C’est aussi le seul cas historique où un changement climatique marqué a été noté dans les annales, neige anormale au mois de juillet au Canada et aux USA, été pluvieux en Europe entraînant la perte des récoltes, la famine et le décès de nombreuses personnes. Cette comparaison permet de mieux comprendre que dans le cas d’un impact comme le Dellen si nous la comparons avec celle l’éruption de la Tambora, nous avons ici environ 5 fois plus de roches éjectées pour une énergie équivalente à celle de l’explosion du Mt St Helens, à la seule différence, que l’événement du Dellen a été quasiment instantané, une énorme quantité d’énergie se dissipant dans un temps très court au moment de l’impact et ayant de nombreuses conséquences sur les roches et l’environnement immédiat, et il fort probable qu'il a eu un certain effet sur le climat il y a 90 millions d'années. Carte du cratère d’impact de 20 kilomètres de diamètre le cercle central montre la zone autour du point zéro de 4 kilomètres où les roches du socle ont été fondues à 10000° C. Plusieurs types de roches d'impact peuvent y être trouvés sur le site du cratère d'impact du Dellen Des impacts melt ( melted bedrock ) de couleur noire appelées aussi du nom ancien de tagamites avec quelques inclusions blanches, ce sont des roches magnétiques, il suffit pour cela de posséder un aimant de bonne qualité accroché à un fil pour vérifier quelles sont magnétiques, ce magnétisme provient des restes du bolide incident, ce sont des roches fondues à 10000 degrés, elles se trouvent dans un rayon de 4 kilomètres autour du point zéro, elles ressemblent à des fragments de laves bulleuses elles sont appelées Dellenite. qui est un impact melt rock , il existe également des roches de typev mpact melt rock de couleur brune et également des glassy impact melt rock de couleur noire complètement vitrifiés par l’impact. De la suévite assez friable (cette friabilité est due à l’humidité et au millions d’années d’érosion, pour faire de bonnes coupes à la scie diamantée, laisser bien sécher la roche ) de type fall back breccia ( brèche de retombée ) de couleur jaune pale; à marron grise noire ou orange clair, bulleuse avec de grosses inclusions est également présente. Cette Suévite se caractérise par la présence de grandes inclusions de gneiss. Cette suévite est parfois associée à du melt fondu ( melted bedrock ) qui a coulé juste après la formation du cratère et a recouvert de la suévite qui était retombée, donnant des laves cordées avec de la dellenite au dessus et de la suévite en dessous, dans certaine zones du cratère on peut trouver également du verre, de couleur verte à bleu azur ( de type glass ), qui est la conséquence du melt fondu, qui est entré en interaction le long des fissures avec du fer présent dans la région notamment au nord du Dellen et au centre sur les deux cotés des rivages du lac. Enfin des roches de type impact breccia (crushed bedrock) peuvent être découvertes dans le cratère et à l’extérieur du cratère composées de fragments de roches anguleux dans une matrice à grains fins provenant de ces même roches. Des cones de compressions ( shatter cones ) se sont également formés dans le granite de Ljusdals et peuvent être découverts. Suévite du cratère du Dellen trouvée en 2003 avec des inclusions ( collection personnelle ) Il est a noter que les travaux du Professeur suédois Herbert Henkel, ont permis de montrer, qu'il existe une anomalie gravimétrique de moins 22 milligals au niveau du cratère du Dellen. Un cratère presque contemporain du Dellen daté de 93 millions d’années existe sur le site d’impact de Ketland situé au USA dans l’état de l’Indiana près de Newton County où des brèches d’impact ont été trouvées.
  16. Nous continuons notre visite avec cette fois, le cratère météoritique du Lockne. Le cratère du Lockne Ce cratère suédois, très érodé de 430 millions d'années d'âge est situé dans la région d'Ostersund, il a un diamètre de 7 kilomètres. Les brèches d'impact, peuvent y être trouvées, mais avec pas mal de difficultés pour l’amateur, car les affleurements sont peu visibles, la végétation partout présente et l'érosion due au glaciers du quaternaire a fait son oeuvre, de plus étant proche du cercle Arctique, les problèmes avec la météo, sont à prendre en considération, pour réussir une sortie sur le terrain sans soucis, car les changements climatiques à cette latitude sont vraiment brutaux, il faut très peu de temps pour passer du beau temps calme, à temps très maussade, humide et froid, ( il vaut mieux prévoir des vétéments chauds au cas ou ). Pour la petite histoire, l’homologie de noms avec le lac du Lockness en Ecosse, n’est pas un hasard, en effet, c’est aussi un endroit, le deuxième en Europe, où l’on trouve le fameux cousin de Nessie, le fameux monstre du Lockness, un animal inconnu, mais pieusement protégé par les autorités suédoises, il est interdit de le chasser et d’essayer de le capturer et qui aurait été observé, ici de nombreuses fois depuis le 19 ème siècle par des observateurs de bonne foi. Alors légende ou réalité à dire vrai, on ne s‘attend pas à trouver cela ici, mais au Pays des Trolls et des Lutins, là où la forêt peut bien vous jouer des tours en fonction des éclairages et de la brume matinale et vous faire voir ce qui n’existe pas, alors on peut bien rêver que quelque chose d’inconnu par la Science existe bel et bien et hante les profondeurs du lac du Lockne. Le Lockne ses profondeurs cacherait à ce qu’il paraît le cousin du monstre du lac écossais du Lockness C LD 2003 Brèche d’impact du cratère du Lockne de type green suevitic breccia ( collection personnelle ) Sur ce cratère d’impact, on peut trouver des roches d’impact le type black lithic fallback breccia, le type green suevitic breccia, le type fine-grained Loftarsten breccia le type coarse-grained Loftarsten breccia. Brèche d’impact du cratère du Lockne. black lithic fallback breccia ( collection personnelle ) suite au prochain numéro dans le prochain numéro le magnifique cratère suédois du Dellen
  17. Nouc continuons notre visite des cratères d'impact en Scandinavie, bonne lecture à tous Le cratère de Nes Garnas ou Gardnos C'est le seul cratère d'impact qui existe sur le territoire de la Norvège, il a une forme qui rapelle un peu celle d'un fer à cheval fermé et il est très érodé. Ce petit cratère norvégien est situé dans la région de Hallingdal dans le pays de l’ancien Roi Hadding. La ville de Nes est située dans la partie centrale dans le Sud de la Norvège, dans une région couvrant 871 km² dont environ 70 % correspondent à une région montagneuse, la population est de 3400 habitants environ. Le petit cratère est âgé de 650 millions d'années et a un diamètre de 5 kilomètres. La roche d'impact qui peut y être trouvée est appelée Brèche du Garnas, elle est noire avec des inclusions blanches, elle est la plus connue. On peut aussi y trouver des roches de type blanches extérieurement, grisâtre à l'intérieur avec des inclusions, de type suévite, celles-ci font parties des raretés minéralogiques et elles ne sont très rarement décrites. Voilà des échantillons minéralogiques comme la miénite qui méritent une belle place dans votre collection d'impactites et de roches qui proviennent d'un cratère d'impact. Comme vous allez pouvoir vous en rendre compte par la suite, toutes les brèches d'impact sont différentes, cependant on en trouve qui sont presque identiques et qui se ressemblent. Un petit conseil, si vous avez envie d'aller voir ce cratère, prenez en considération que les routes de Norvège ne sont pas toujours très praticables, qu'elles sont petites et difficiles, Là où sur la carte vous pensez que vous ne mettrez que la journée pour effectuer le parcours, prévoyez souvent infiniment plus. Suévite du Nes Garnäs ( collection personnelle ) Brèche d'impact du Nes Garnäs ( collection personnelle ) Sur ce cratère d'impact, en résumé, on trouve les types de roches d’impact suivantes : le type suevitic impact breccia, le type polymictic lithic impact breccia, le type suévite suite au prochain numéro
  18. dellencrater

    Météore

    difficile de répondre vu la qualité très moyenne des photos es ce magnétique ??? faire le test de l'aimant accroché à un fil l'aimant est t'il attiré par la pierre ?? y a t'il une croûte de fusion épaisseur comprise entre 0,1 et 1 mm noire ou brune ?? la matrice présente t'elle des chondres et des inclusions de métal ?? y a t'il des zones de cette matrice plus ou moins oxydées ?? ( zone d'apparence fer rouillé tranchant avec des zones plus blanches) il serait intéressant de voir le dessous de la pierre en photo et en gros plan si toutes les réponses sont non forte chance pour que l'on ne soit en présence d'une météorite de type chondrite ordinaire
  19. dellencrater

    météorites

    desolé mais ça ne ressemble pas à une météorite, absence de croûte de fusion, forme ne correspondant pas à une forme orientée (pyramide à 3 cotés), présence de cristaux, plutot une espèce de roche volcanique ou un conglomérat !!
  20. bonjour à tous bien vu, pas de doute c'est bel et bien une fausse météorite, fanchement étonnant surtout quand on sait ce que risque le vendeur sur Ebay, description de la pièce ne correspondant pas à ce qui est annoncé, encore une de plus pour rire, franchement on rigole :coucou!:
  21. en espérant que ça passe cette fois en format jpeg le cratère du mien la miénite
  22. Suite des photos manquantes réduite faute de place (envoi limité à 500 ko ) cratère de Tor tor.bmp cratère du Siljan siljan.bmp Suite au prochain numéro
  23. Les photos manquantes réduites faute de place (limité à 500 ko par envoi) le cratère du Mien Mien.bmp échantillon de miénite
  24. Le but de cet article, est de faire connaitre les cratères d'impacts et les brèches d'impact qui sont associées à ces cratères Les documents présentés içi découlent de diférentes expéditions effectuées par moi même en 2002, 2003, 2004 et 2006 à travers l'Europe, en particulier en Suède. D'autres documents vous ferons découvrir dans l'avenir d'autres cratères suédois peu connus et ceux comme le Ries en Allemagne ou celui de Rochechouart en France, ainsi que les brèches d'impact, les impactites, et les tectites. bonne lecture à tous et bonne découverte dans le domaine fascinant de l'impactisme. la cratère d'impact du Mien ( prononcez Maïen en Suédois) et La brèche d’impact de type miénite la Brèche d'impact du cratère du Mien est trouvée sur les abords du Cratère du Mien situé au Sud de la Suède. Ce magnifique cratère météoritique est situé au Nord de la ville de Karishamm, il est assez difficile à trouver car on y accède que par une toute petite route qui ne signale pas l'accès au cratère, il a un diamètre de 7 kilomètres, c'est l'exemple typique du cratère simple avec un pic central, il est assez érodé mais vraiment intéressant à voir, il se présente sous la forme d'un lac coupé de quelques îlots ( dont l'ile de Ramsö ) , son âge est de 120 millions d'années. Si vous voulez visiter ce cratère, le mieux est d'y aller en 4X4 et de préference durant le mois de juillet ou en août afin de profiter de la chaleur estivale 24 à 30 ° C, attention en été le Soleil se lève vers 3 heures du matin et se couche vers 21 heures le soir, depuis le Nord de la France compter environ 1500 kilomètres pour atteindre ce cratère. photographie de la partie Sud du cratère suédois du Mien ( C LD 2002 ) On trouve en bordure des plages caillouteuses au sud du cratère, une roche d'impact rare, d'apparence volcanique appelée Miénite, cette roche de couleur grise marron à noire qui est bulleuse, on trouve également sur le site de la suévite. Certaines de ces roches présentent des inclusions sphéroïdes riches en métal, résidu du bolide après la collision. comme vous pourrez le constater sur la photo de l'échantillon de miénite, au centre la roche parait plus sombre, cela est du au fait que la roche est en partie vitrifiée par l'impact, c'est en fait du véritable verre d'impact, un phénomème qui augmente sensiblement dès que l'on atteint et que l'on franchit la barre des 10 kilomètres de diamètre pour les cratères d'impact. les types de roches d’impact rencontrées sur le cratère du Mien sont : Suévite Impact melt rock with columnar jointing ( sur l’île de Ramsö ) Flow-shaped impact melt glass miénite Green lithic impact breccia Un échantillon de miénite découvert en 2002 ( collection personnelle ) C LD 2002 Le cratère de Tor En fome de cuvette, ce petit cratère quasiment circulaire de 45 mètres de diamètre est situé à une centaine de mètres en pleine taïga en retrait de la route qui va des villes suédoises de Tannas à Funäsdalen près du lieu dit Thorbygget. Les rimes de ce cratère, très jeune, seulement 2000 ans sont parfaitement visibles; malgré la végétation et s'élèvent jusqu'à une hauteur de 5 mètres tout autour du cratère, le fond du cratère est recouvert par un lac dont l'épaisseur d'eau est de 10 centimètres seulement laissant les roches apparentes ce qui permet un accès facile. Les roches sont affectées par l'impact et sont pour la plupart noircies, cependant cela ne s'observe qu'en surface, d'autres le sont complètement, quelques roches apparentes sur le lac lui même, présentent des structures qui ressemblent à des shatter-cônes ayant des ressemblances avec celles que l'on trouve au cratère Dellen, une indication que ce cratère est bien d'origine météoritique. Ce cratère a été créé par un bolide de 5 mètres de diamètre, l'énergie a été estimée à 1,5 10 puissance 6 Joules et le séisme estimé prodiuit à 0,8 sur l'échelle de Richter. Pour la petite histoire, il a été découvert en 2001 par des scientifiques, sur l'intéprétation d'une très ancienne chanson populaire finlandaise ( trace de la mémoire collective ). La taille coorespond à l'énergie dissipée par une bombe d'Hiroshima. Le cratère de Tor photographié en août 2002 ( C LD 2002 ) Le cratère de Siljan ( Siljansringen) Ce cratère suédois, situé à cheval sur les villes d'Orsa, Mora et Rättvik a un âge de 360 millions d'années et un diamètre de 52 kilomètres. Ici ne reste que des blocs plus ou moins affectés, cependant des impacts melts existent et peuvent êtres trouvés sur les plages du coté de Rättvik. Le coté intéressant ce cratère, il le doit à sa taille, et en Europe, il est le seul, par voie de conséquence impressionnant, tout ici est géant, il est possible de s'en apercevoir en regardant les rimes du cratère qui sont de véritables montagnes. Les roches sont plus ou moins affectées par l'impact, des brèches, des roches de type impact melt et des structures dites cônes de compression ( shatter-cônes) peuvent y être découvertes. Une visite à la maison de la culture de la ville Rättviks : le Rättviks Kurturhus, permettra de remonter le temps et observer des roches du Siljanringen. La profondeur maximale du lac du Siljan est de 350 mètres, il est a noter, la découverte dans ce lac d’une espèce fossile qui existe dans ce lac pour les amateur de fossiles vivant, ce qui est indiqué au Rättviks Kulturhus. l'énergie dissipée par l'impact atteint içi plusieurs millions de bombe à hydrogène, et l'on est encore loin des cratères d'impact qui atteignent 100 voire 200 kilomètres de diamètre. Malgré son âge, il reste parfaitement visible dans le paysage, trace ultime d'un passé lointain qui remonte à l'époque du Carbonifère. La partie ouest du cratère météoritique du Siljan dans le lointain les rimes du cratère et en premier plan le lac en anneau. ( C LD 2003 ) s1.bmp Roche impactée de type impact melt découverte en 2002 sur une plage près de Rättvik, cratère du Siljan ( collection personnelle ) ( C LD 2003) s2.bmp cône de compression de la région du Siljan. ( collection personnelle ) ( C LD 2003 )
  25. Comment peut on emmettre quelquechose comme cela, comme quoi l'homme n'a jamais posé le pied sur la Lune allons soyons sérieux, la preuve la plus tangible que l'homme a bien posé le pied sur la Lune réside dans les échantillons lunaires rapoortés par ces missions lunaires entre 1969 et 1971 stockés à HOUSTON et que l'on peut voir dans différents musés dans le monde, comment pourrions nous reconnaitre sur Terre, les météorites lunaires de nos jours si nous n'avions rien pour les comparer
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