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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

CLERGUEMORT

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Messages posté(e)s par CLERGUEMORT

  1. Il y a 7 heures, Aldebaran66 a dit :

    Oula, on se calme siouplai ! Deja je ne connais pas " entre2roche", pas plus qu'un dénommé "Ju-leb", ensuite I repeat, cette revue m'est inconnue (visuellement j’entends) et par conséquent lâcher 22€ pour 10 pages qui pourrait me brancher (comme pas du tout) je dis que nenni !

     

    D'ailleurs messieurs, plutôt que d'essayer de me faire pleurer et me vendre la revue (intéressement ? :lunettes soleil:) vous n'avez même pas répondu à mon interrogation... revue composée principalement de photos bien tape à l'oeil (sous entendu présentant que des spécimens qui déglinguent et qui seront impossibles à trouver par des amateurs car sites plus accessibles ou "pillés" depuis longtemps, nécessitant du matériel lourd et j'en passe) + le texte est il intéressant au delà de ce qu'on trouve sur le net ? (bouffer du copier coller de site avec des publicités toutes les 2 pages non merci), le ratio photos/texte ?.

     

    Me méfie énormément des livres (et encore plus des magazines) aujourd'hui, nombres de mes derniers achats (livres d'astronomie principalement mais pas que) malgré de bonnes critiques générales, étaient assez catastrophique (photos pas à jour, quand pas floues ou couleurs d'impression foireuses, sans oublier la mise en page, genre une photo sans grand intérêt en pleine page, une superbe photo en quart de page... ou 5 lignes de texte centrées au milieu d'une page blanche au 3/4 vide (foutage de gueule !!)

     

    Bref si j'avais su que cela choquerait autant je me serais abstenu ! :pluie:

     

    PS : CE POST PEUT ÊTRE SUPPRIME

     

    Bonjour

    Donc, si je lis bien ton message, tu as déjà un apriori négatif sur la revue sans l'avoir jamais lue et les revues en général, je crois que le meilleur moyen de te faire une idée c'est de te fendre de quelques euros pour juger et je suis à peu près certain, si tu es connaisseur, que tu ne seras pas déçu.

     

    Je réponds à ton message car j'ai parfois (mais assez rarement quand même) été confronté à ce genre de situation. J'ai été pendant 25 ans auteur éditeur indépendant et pour bien connaître le RM je peux t'assurer que pour eux comme pour moi, si un lecteur sur 2 photocopiait les numéros pour les copains, il y a longtemps que plus personne n'aurait de revues ou de livres spécialisés sur la minéralogie ou l'histoire minière. Je pense qu'il en est de même pour l'astronomie et quelques "niches" de passionnés. TRENEN à très bien argumenté sur la notion de "petit" éditeur. Au delà de ça il existe aussi une loi sur la protection des ouvrages, revues et textes édités qui interdit toute reproduction sans autorisation de l'auteur et de l'éditeur. Je  te renvoie au  texte de loi suivant : CPI, art. L. 335-1 à L. 335-10.

     

    Je pense que personne n'essaye de te faire pleurer, nous défendons seulement une revue qui, pour l'essentiel d'entre-nous, constitue un lien et une source d'information remarquable.

    bonne journée à tous.

  2. Salut Serge

    je n'ai rien d'autre que cette photo (pas terrible), cet échantillon est à vendre sur un site bien connu, oui de toute évidence c'est une stibine, j'étais seulement surpris d'apprendre que ce minéral était présent à la mine des Porres, mais on ne  sait jamais tout, c'est la raison de ma question. Suite aux réponses, je ne mettrait pas 50 centimes d'euro dessus Je trouve seulement la coïncidence troublante avec l'azurite venant, sois disant, de Chessy (voir ma question sur le post de Chessy) que j'avais acheté en 2011 au même vendeur. Ce même vendeur propose également des or sur quartz de la Gardette pas très convaincants... CQFD

  3. C'est bien de l'azurite il n'y a pas de doute, c'est la seule certitude.

    Le vendeur est le même que celui qui vend une stibine de la mine des Porres (voir mon interrogation surt le sujet "mine des Porres" posté hier également) et qui a de ce fait suscité mon interrogation en chaîne sur cette acquisition plus ancienne mais du même vendeur et sur certains or de La Gardette également en vente.

     

  4. merci pour vos appréciations. La couleur est d'un beau bleu très profond, la forme cristalline est plus proche du rhomboèdre (avec des angles tronqués) que de l'octaèdre.

    Effectivement la brillance des cristaux est assez étonnante et si c'est réellement du Chessy, c'est top. J'ai quand même un doute sérieux qui se confirme aussi par le fait que la personne qui m'a vendue cette pièce, il y a déjà quelques années, met en vente d'autres pièces de provenances douteuses :huh: L'idéal serait de retrouver un collectionneur qui possède des cristaux similaire (Otto ? les Alains, ...)

  5. Le 29 mars 2016 à 14:14, esmeraldero a dit :

     

     "Pour un particulier, un numéro, un catalogue, une étiquette, une boîte semble être le mieux." , mais combien sont ils à faire celà ?

    Ils sont assez nombreux, je dirais même que je connais peu de "vrais" collectionneurs qui ne cataloguent pas leurs échantillons.

    Concernant la pérennité des informations, il reste aussi la bonne vieille méthode qui consiste à écrire la provenance sur l'échantillon (lorsque celui-ci le permet) ou de coller une étiquette. Beaucoup se détériorent avec le temps mais quelques unes ont survécu. 

    Cette calamine de Sardaigne, mine de Monteponi, galerie Emmanuel, récoltée par Ed. Delessert en 1879 en est une preuve "survivante", de justesse, j'en conviens.

    DSC_0493.jpg

    Un autre exemple sympa, ce morceau de quartz à mispickel aurifère (très moche) de la mine du Châtelet (Creuse) avec toutes les indications qui vont bien, j'ai même pu situer, sur le plan de la mine l'endroit où il a été prélevé (grâce aux rapports hebdomadaire de la mine) en mars 1931.

    DSC_0492.jpg

  6. autre exemple avec cette cassitérite, voir également le poste 1086 sur la descloizite.

    Les collections Chervet, Hungemach, Bergakademie de Freiberg, parfois Deyrolle et Nérée Boubée, l'Ecole des mines de Paris, et bien des collections anonymes portent des échantillons numérotés reportés sur l'étiquette.

    De toute façon le manque de scrupules de certains margoulins s'applique aussi bien aux pièces anciennes qu'aux pièces actuelles. Certains n'hésitant pas à coller des provenances plus "vendeuses" nous connaissons tous des exemples. A chacun d'avoir assez de connaissances et de jugeote pour faire le tri et éviter de se faire piéger en se renseignant sur la qualité du vendeur et l'origine de la dite collection (1ere, 2eme, xe main !).

    Cette problématique est bien actuelle mais aussi très ancienne, j'ai souvenir d'un article publié dans le Journal des Mines aux alentours entre 1790 et 1810 où l'auteur, un minéralogiste éminent, se plaignait de certains commerçants anglais qui indiquaient, soit des identifications erronées, soit de fausses provenances.

    post-2791-0-13714700-1459158712_thumb.jp

  7. Malheureusement dans ce forum, un grand nombre d'échantillons ne possèdent pas de référence commune entre l'étiquette et l'échantillon. Scientifiquement, cela ne tiens pas, en effet comment être sûr que l'étiquette et/ou l'échantillon correspondent. Pour ma part je préfère et de loin une référence commune présente sur les deux (étiquette et échantillon ). Que pensez vous Otto qui êtes un éminent scientifique d'une identification ancienne qui consiste à numéroter l'échantillon et reporter ce numéro sur un listing manuscrit de la collection ?

    Certes c'est un risque toutefois il est important d'essayer de comprendre le trajet de la collection entre son créateur et le destinataire d'aujourd'hui. Si on prend le cas des échantillons de la collection Damour, cette collection a été en grande partie rachetée par Krantz qui a systématiquement numéroté l'étiquette de Damour (au crayon papier) en relation avec une étiquette collée sur l'échantillon et un même numéro reporté sur une étiquette KRANTZ. Voir exemple ci joint : Triplite de la Vilatte, numéroté 5681 au crayon par Krantz, n° reporté sur l'étiquette Krantz, lui même sur une étiquette collée sur l'échantillon. Rigueur teutonne exemplaire

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  8. Si le granite n'a plus de quartz c'est bien une épisyénite (quartz toujours remplacé par l'uranium).

    :)

    Non le quartz n'est pas TOUJOURS remplacé par l'U dans une épisyénite.

    L'épisyénite est un granite ayant subit une fracturation puis une altération hydrothermale aboutissant à la disparition du quartz et à la transformation plus ou moins partielle des feldspaths et des micas. L'épisyénite est alors une roche vacuolaire propice à la concentration de métaux comme l'U mais aussi comme le fer, l'étain ou le tungstène (Espagne, Maroc). Il existe aussi des épisyénites stériles.

  9. bonsoir

    Une petite, voire très petite, pièce en rapport également avec la discussion du post "dernières découvertes" sur les calcites de Fontainebleau.

    Difficile de vous faire croire que c'est une dernière découverte mais plutôt une acquisition récente.

    Petit bijou de 2 cristaux maclés de calcite de Fontainebleau ayant appartenu au médecin zoologiste allemand Aren friedrich August Wiegmann (1802-1841) avec son étiquette.

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  10. bonjour,

    regarde les dates des documents de référence de la fiche : 1973 à 1977 !! plus de 40 ans ! il a pu se passer des choses entre temps. Bien souvent les listes de minéraux ont été faites lors de missions d'études, de prospection ou d'investigations dont les moyens dépassaient celui du simple prospecteurs amateur. Les fiches ne spécifient pas toujours la taille des échantillons, si le cristal de tourmaline est observé en lame mince ou en section polie grossi xx fois, tu peux t'accrocher.

    Persiste quand même, la recherche réserve parfois de bonnes surprises, inversement, il arrive aussi de trouver des choses que les prédécesseurs n'ont pas trouvé ou plus simplement pas vu. Bon courage.

  11. OK merci, la gangue est effectivement du quartz, l'échantillon devient donc de ce fait un mystère lui aussi, :question: même si je ne pense pas qu'il y ait eu mélange d'étiquettes avec d'autres, il n'y a pas de doute sur l'identification des minéraux et c'est la seule panabase de cette collection. Ceci m'amène à regarder un autre échantillon de cette collection marqué comme venant de Ste Marie avec chalcopyrite / quartz (sur l'étiquette) mais aussi un peu de cuivre gris (panabase ou autre) mais aussi, et ça me parait intéressant, un peu de fluorine violette. Qu'en pensez-vous docteur ? Est ce grave ? :rougir:

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  12. bonjour

    pour répondre à la demande d'Alain sur panabase de Sainte Marie, tout le monde en profite, voilà la photo avec l'étiquette, pas de date précise mais si j'en juge part les autres échantillons de cette collection, c'est entre 1900 et 1914.

    Si quelqu'un à une idée sur la provenance exacte d'après le faciès et l'association pyrite, je suis preneur car Ste Marie c'est grand...

    merci

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  13. dans la riviere en dessous vers l'aqueduc ont en avaient trouvé des pleine caisse il y a quelques années, si ont se croisent en lozere ou gard je t'en donnerais des morceaux.

    vu la taille du filon dans leur galerie (jusqu'a 40cm de stibine massive) ils auraient pas de mal a avoir des echantillons, mais non ont garde tout sa gris et sale faut surtout rien toucher, des fois que sa se mette a briller!!!!!!

    bonjour

    Concernant les échantillons trouvés vers le pont de Servières, ces morceaux proviennent des déblais et stocks qui restaient dans l'ancienne usine de traitement des minerais de la Cie Française des Mines de Dèze (régule et oxyde d'antimoine) située à côté du pont et qui fonctionna jusqu'en 1948. Il y a une quinzaine d'années les anciens bâtiments ont été rachetés pour en faire un magasin de matériel (agricole, jardinerie quincaillerie ) Photo du magasin en question installé dans l'ancien bâtiment de l'usine et à coté vue de l'usine en 1910 même façade. Les nouveaux propriétaires ont déversé tout ce qui était stocké comme minerais et autres débris dans la rivière comme le faisait auparavant les exploitants de l'usine avec les scories et déchets de traitement. Cette usine ayant traité des minerais des différentes concessions du secteur mais aussi de minerais provenant d'autres mines plus lointaines appartenant à la CFMD, du point de vue minéralogie pure il est difficile d'attribuer à l'échantillon une origine bien précise.

    Concernant la mine de Bissieux, pour avoir visité pas mal de mines d'antimoine (ce fut mon sujet de thèse) j'ai rarement vu un filon de stibine massive de 40 cm de puissance laissé en place par les anciens.

    Ayant visité la galerie en question avant sa mise en mise en valeur par l'association de Bissieux, je confirme qu'il n'y avait pas de filon de stibine massive de 40 cm d'épaisseur visible et que la plupart des échantillons trouvés proviennent des haldes..

    Mr Pourquoi, je te donne en MP le nom du pdt de l'association tu pourras toujours le contacter.

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  14. Je voulais aussi me rendre à l'ancienne mine d'or (puis de stibine) de Bissieux (à Saint Martin la Plaine, Loire)... Elle est gérée par une association ("La Mine d'Or de Bissieux") qui fait visiter une galerie de temps à autres (genre pendant la journée du Patrimoine)... Vous savez si on peut encore trouver des petites choses jolies par là-bas ? (Dans les quelques déblais qui doivent subsister...)

    Pour St Martin ça sera peut être pas facile car le secteur est sanctuarisé dans le cadre de la valorisation patrimoniale du site. Je sais que même les membres de l'association ont du mal à trouver des échantillons. Je crois savoir qu'il a été trouvé récemment un grain d'or libre dans du quartz.

    Ci joint une photo d'une pièce ancienne de Bissieux

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  15. bonjour

    le district antimonifère de Lozère n'est pas très "auro" (excepté quelques indices d'arsénopyrite avec quelques teneurs faibles), il était couvert par 7 concessions : Cassagnas, Collet de Dèze, la Coupette, Rouve&Solpeiran, St Michel de Dèze, Terraillon, et Viellejouve. + Richaldon pour Pb/Ag. L'essentiel de la production vient des concessions du Collet de Dèze et de St Michel de Dèze (2500 t environ) + quelques centaines de tonnes réparties sur les autres concessions. L'exploitation était très spordique elle s'est étalée entre 1810 et 1947. Ce district est de découverte assez récente, l'un de mes ancêtres direct (quintaïeul) fut l'un des premiers découvreur et exploitant de ce secteur, en 1808.

    Toutes les galeries sont effondrées, les quelques unes encore ouvertes ont été DRIRISEES il y a 10 ans environ.

    La minéralo des quelques haldes est tristounette, essentiellement de la stibine massive ou en imprégnation diffuse dans le quartz. Pour les micromounts, traces de Sb natif, Semseyite millimétrique, Ulmmanite en imprégnation dans la blende, melnicovite, Sinon un peu de baryte, blende et mispickel.

    En illustration une carte postale rarissime de l'entrée de la galerie de la Felgerettte (Collet de Dèze)

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