Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum
▲ Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024 ▲ |
BUT
-
Compteur de contenus
892 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Galerie
Blogs
Boutique
Messages posté(e)s par BUT
-
-
Je verrais plutôt une Vésuvianite : plusieurs localités en Italie ont fourni des cristaux de Vésuvianite d'habitus plus ou moins isométrique (peu à très peu allongé).
Entre autres exemples :
- Dosso degli Areti / Braone / Brescia / LOMBARDIA
- Case Collina / Pitigliano / Grossetto / TOSCANA
- Toal del Mason / Moena / Trento / TRENTINO ALTO ADIGE
- Canzoccoli / Predazzo / Trento / TRENTINO
- Val di Fassa / Trento / TRENTINO.
On distingue en effet des faces carrées ou rectangulaires, ce qui est plutôt rare chez les Grenats. Il y a surement des cristaux à section carrée ou octogonale, en regardant de près.
-
Peut-être groupe de l'Epidote : Clinozoïsite-Epidote et/ou Allanite ?
-
Il y a 1 heure, Marco Nature a dit :
Bonsoir, je crois que vous aviez raison, ça ressemble franchement a mon caillou
https://mineralbliss.blogspot.com/2020/08/piemontite-near-culp-ridge-pennsylvania.html
Certes; mais la Piémontite raye le verre et ne réagit pas en présence d'acide chlorhydrique (c'est pourquoi je vous avais demandé des précisions sur la dureté des parties violacées et leur comportement en présence d'HCl).
-
Donc le rouge violacé, le vert et le blanc - c'est-à-dire toutes les parties de la roche - bouillonnent en présence d'HCl. Dureté 3.
--> un marbre.
-
Pas sûr que ce soit d'origine anthropique; il y a une grande variété de roches volcaniques en Italie.
-
Bonjour
Je n'ai pas compris si les parties de couleur lie-de-vin font effervescence en présence d'HCl, ou non.
Par ailleurs, êtes-vous sûr que les parties de couleur lie-de-vin ne rayent pas le verre ?
Si ces parties couleur lie-de-vin rayent le verre et si elles ne font pas effervescence en présence d'HCl, il pourrait s'agir de Piémontite (associée peut-être à de la Braunite) massive ou cryptocristalline, provenant de la Mine de Prabornaz (Saint-Marcel, VAL D'AOSTE).
Les photos ne sont pas très nettes : y a-t-il par endroits de petites aiguilles de couleur rouge-violacé ?
-
Pour évaluer la densité - ou tout au moins l’encadrer grossièrement - on peut assimiler la pierre à une sphère de diamètre D # 4 à 5 cm. En fait le diamètre est plus proche de 5cm, mais la surface présente de nombreuses petites dépressions.
Volume V # D3/2 # 32 à 62 centimètres cubes.
Donc, si le poids est de 100 grammes comme indiqué, la densité est entre 2 et 3.
Cela peut donc être du calcaire ou du silex noir, ou même du basalte. Si le poids est exact, ce n’est pas de l’hématite (densité # 5).
-
Probablement Goethite iridescente. Nombreuses origines possibles en Italie : île d'Elbe (Rio Marina), mines de Cogne ou de Traversella, Sardaigne, etc.
-
Fragment de test d'oursin ? de coquillage ? de coquille d'oeuf ? Cela rappelle les motifs des coquilles de certains gastéropodes de la familles des Conidae.
-
Il y a 3 heures, alex.tre a dit :
Bonjour, vu les photos cela me semble plutôt faire partie de la famille des micas .....
En effet, cela ressemble furieusement à une Alurgite (Muscovite manganésifère) de la mine de Praborna / Saint-Marcel / Val d'Aoste.
-
Très original; la disposition des cristaux évoque une structure organique.
-
il y a 45 minutes, jean francois06 a dit :
On y lit
:"Une question liminaire : l’emploi du terme pyroméride Le terme pyroméride (du grec puros, feu et meros, partie), en fait pyroméride globaire, a été proposé par Haüy (in Monteiro, 1814) pour des roches de Corse, en remplacement du terme porphyre globuleux. Il fait référence à la présence dans la roche de deux minéraux, le feldspath et le quartz, associés en agrégats fi broradiés pour constituer de gros sphérolites (ou globes). En l’absence, à l’époque, d’observations microscopiques, ces deux minéraux sont distingués par leurs températures de fusion différentes : le premier est fusible au chalumeau (1066°), le second infusible. Dans les traités classiques de pétrographie en langue française (Jung, par exemple) les pyromérides sont ensuite défi nies comme « des roches vitreuses contenant de gros sphérolites (plusieurs cm) », l’adjectif globaire étant donc devenu implicite. Dans l’Estérel le terme pyroméride, consacré par l’usage, est utilisé pour désigner des rhyolites fl uidales non vitreuses à petits sphérolites inframillimétriques (R4 de Bordet et A11 et A12 de Boucarut) (fi g. 8). Ces roches ne correspondent donc pas à la défi nition des pyromérides, terme qui n’est d’ailleurs employé que par les géologues de langue française. Il convient donc, avec d’autres auteurs (Vellutini et al., 1976 ; Vellutini, 1977 ; ToutinMorin et al., 1994 ; Mari, 1989) de lui préférer maintenant le terme universel de rhyolite fl uidale (fl ow banded rhyolite, en anglais) qui fait référence à la caractéristique macroscopique principale de ces roches, la fl uidalité (fi g. 7) et donc en même temps à son mode de mise en place en coulée vraie."
Si je comprends bien, déjà au Permien, les volcans corses préféraient les gros calibres ?
-
Il y a 2 heures, j0sh a dit :
Bonjour,
Je post ce petit inconnu, trouver sur une brocante et offert par les beaux parents, le type leur a dit que ça proviendrait d'Islande.
Ça se présente sous forme de "lichens" d'un joli vert, et orange sous UV court.
En fait vous aviez bien pensé au lichen !
-
Très beaux, et très bien rendus.
-
De fait c'est un lichen, qui plus est en forme de "carte de France " (honni soit qui mal y pense). L'Islande est le paradis des lichens (et des pissenlits). Le seul minéral islandais qui pourrait ressembler serait la Céladonite; mais ce n'en est pas.
Cela devrait être rayable par la lame d'un couteau; mais ce serait dommage.
-
il y a 24 minutes, jean francois06 a dit :
ça me fait penser à ça :
Photographiés dans l'Esterel , dans des fractures qui traversaient des basaltes.
Oui ça ressemble bien, dans des couleurs différentes.
Il y a une structure intéressante, bien visible en partie gauche de la première photo : on distingue des sphérules radiées inscrites dans des polygones, avec des microgéodes d'allure fissurale entre les polygones. Comme si la perlitisation du verre qui a donné naissance à chaque sphérule cristallisée avait investi un microdomaine délimité peut-être par des microfissures de retrait ?
-
il y a 9 minutes, icarealcyon a dit :
Si c'est aux environs d'Antibes, il peut y avoir des pyromerides du Tanneron et de l'Esterel parmi les galets.
Oui cela pourrait bien être çà. En cherchant l'image "Rhyolite à pyromérides (Rauenfels, Wuenheim). Musée d'Histoire Naturelle de Colmar", on tombe sur un spécimen qui commence à bien ressembler au caillou présenté dans ce sujet.
-
J'ai regardé les photos de spécimens de rhyolite sur Mindat. On y trouve plusieurs illustrations de texture sphérolitique : voir en particulier les spécimens de "rhyolite chrysanthème" de Nouvelle Zélande. A noter également la rhyolite "Jésus-Christ" du Chili, tout à fait d'actualité à la veille de Pâques.
Sinon, en faisant une recherche sur "Variolite Col du Chenaillet Briançon Hautes-Alpes", on tombe sur la photo d'un spécimen de variolite assez atypique, en ce sens qu'il n'est pas dans les tons verts habituels, mais dans les tons rouge violacé, gris et ocre jaunâtre.
-
Rhyolite à texture variolitique?
Thorenc et Antibes ne sont pas très loin de l'Estérel, et - vu son aspect insolite - la pierre a pu être ramassée et transportée, y compris dès la Préhistoire.
Ceci dit j'ai trouvé des références de rhyolites variolitiques au Québec, mais pas dans l'Estérel... Rien de similaire dans les lithotèques de Marseille (PACA), de Montpellier et de l'ENS Lyon.
-
il y a 26 minutes, Marco Nature a dit :
Pour BUT la partie fibreuse raye le verre et ai rayé très légèrement par lame en acier
Alors ce n'est pas de la Stibine, qui est rayée par l'ongle.
Probablement un silicate : un pyroxène (Hedenbergite, Diopside, Johannsenite par exemple), ou une amphibole, ou de l'Ilvaite ?
-
Bonjour
Une idée de la dureté ? Raye / rayé par ongle, verre, quartz ?
Bien qu'il y ait de fortes probabilités qu'il s'agisse d'un des multiples silicates gris-noirâtres en aiguilles, cela pourrait également évoquer une Stibine de Toscane avec Calcite.
-
Il est vrai que l'Orthoclase cristallise dans le système monoclinique et le Microcline dans le système triclinique. Mais en fait le Microcline est pseudo-monoclinique et ses formes cristallines sont les mêmes que celles de l'Orthoclase. En effet il est possible de choisir pour le Microcline une maille "quasi-monoclinique" dont les paramètres sont quasiment identiques à ceux de l'Orthose, y compris l'angle beta (voisin de 116°), les deux autres angles étant voisins de 90° (moins de 1° de différence). Cette maille, plus grosse que la maille élémentaire triclinique, est la maille traditionnellement retenue depuis l'époque où l'espèce était considérée comme monoclinique.
Donc en pratique on ne sait pas distinguer les deux espèces à partir de la forme macroscopique des cristaux : il faut aller voir la microstructure.
Sinon le Microcline se forme dans un contexte de refroidissement lent, la Sanidine dans un contexte de refroidissement rapide et l'Orthose dans un contexte intermédiaire.
-
Peut-être une variolite, avec les billes à structure fibroradiée de feldspaths (et autres minéraux) teintées en rouge par de l'Hématite.
-
Bonjour
Ceci est probablement un morceau de serpentinite (roche), qui contient plusieurs espèces minérales, parmi lesquelles de la Serpentine variété Antigorite (lames brillantes de couleur vert plus ou moins noirâtre), et de la Serpentine variété Lizardite, ou de la Stéatite, pour les parties plus claires, à éclat gras, rayées par l'ongle.
Il y a peut-être aussi un peu de Magnétite en filonnets ou en petits amas de cristaux noirs : on peut la détecter en promenant un petit aimant sur la pierre.
Almandin?
dans Demandes d' identification de minéraux
Posté(e)
La Vésuvianite montre beaucoup d’affinités avec le Grossulaire, y compris en termes de dimensions de la maille élémentaire. Les anciens la classaient souvent comme "grenat quadratique”. Certains cristaux de Vésuvianite ressemblent à des grenats, et réciproquement certains Grossulaires présentent un habitus allongé pseudoquadratique. Il arrive que des cristaux de Vésuvianite aient un cœur de Grossulaire.