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Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum.

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

lambda0

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  1. Bonjour à tous Un de mes neveux, 14 ans, est un fan de paléontologie et de dinosaures, depuis des années, mais... ses parents sont "Témoins de Jehova" et lui expliquent régulièrement que l'"homme ne descend pas du singe", que l'Evolution "n'est qu'une théorie", que les scientifiques racontent n'importe quoi et n'en savent rien, etc. etc. Ni l'un ni l'autre n'ont fait d'études au delà de la 3ème, ils savent juste lire et écrire, et encore, et ne font que répéter ce qu'ils entendent lors des réunions de leur communauté. Alors évidemment, après, il essaye de me prêcher la vérité, comme on lui apprend à le faire, très sérieusement. Il a toutefois fini par admettre la possibilité que les oiseaux puissent être les descendants des dinosaures (parce qu'il l'a lu, je me suis bien gardé d'essayer de le convaincre et de lui démontrer quoi que ce soit), mais pour l'origine de l'homme, le barrage est bien solide. Comme je ne le vois qu'une ou deux fois par an, quelques jours à chaque fois, j'ai peu d'influence sur ce processus par lequel un environnement social particulier détruit méthodiquement la curiosité naturelle d'un enfant, et je ne cherche pas non plus à me substituer à ses parents. Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent est de l'alimenter régulièrement en bouquins (je lui ai offert "La Terre avant les dinosaures" l'année dernière). Je cherche maintenant un bon bouquin sur le développement des mammifères après les dinosaures,qui parle bien de l'évolution des primates mais sans que celà en soit le thème principal, ni surtout que l'apparition de l'homme soit présenté comme un aboutissement, il faut que celà s'insère naturellement dans le cadre de l'évolution des mammifères. Il s'agit surtout de l'encourager à penser par lui-même, pas d'attaquer de front des convictions religieuses. Il est assez important que ça parle un peu des méthodes de travail en paléontologie. Accessible à un gamin de 14-15 ans mais quand même plus musclé que tout ces albums à base d'illustrations qui ne se préocupent pas trop de l'origine de ces connaissances et des méthodes et raisonnements permettant de reconstituer un animal à partir de quelques ossements. Même si la lecture est un peu difficile et qu'on ne comprend pas tout en première lecture, c'est stimulant (et puis à cet âge là, on aime bien aussi un peu frimer en ressortant des mots "compliqués" aux repas de famille et en posant des colles aux adultes). ("La Terre avant les dinosaures" était bien de ce point de vue : texte consistant, belles illustrations, et chapitre sur les méthodes de travail en paléontologie). Des idées ?
  2. Intéressant sujet... Je m'étais déjà posé la question du sens de l'affirmation "nous sommes trop nombreux". Petite recherche documentaire faite, suivant les auteurs et les époques, le nombre d'êtres humains que pourrait porter la Terre de façon durable, c'est à dire sans saccager de façon irréversible son environnement, est évaluée de quelques millions à ...1000 milliards ! Avec des modes de vie évidemment assez différents : chasseurs-cueilleurs d'un côté, société collectiviste poussée à l'extrême de l'autre, grouillant dans des cités souterraines sur 1000 niveaux et tout le monde se nourrissant d'algues.
  3. Contrairement à vous, je ne prétends absolument rien, je ne vous ai pas non plus insulté, j'exprime seulement des doutes sur vos compétences, comme vous en exprimez sur le débarquement lunaire. Non seulement vous n'apportez aucune preuve que vous avez la formation et l'expérience que vous prétendez avoir, en pensant peut-être impressionner par des arguments d'autorité, mais votre discours contient des erreurs grossières que ne ferait pas un étudiant en physique de niveau bac+1/bac+2. N'importe quel étudiant en physique a entendu parler de diffraction limitant la résolution des instruments d'optique, et même si on a oublié la formule, on sait que ça existe et on vérifie avant d'écrire ce que vous avez écrit. C'est tout à fait ça, et on peut aussi faire le calcul directement à partir du diamètre. Un ordre de grandeur de la résolution d'un téléscope est donné par a = lambda/D, D=diamètre de l'ouverture, pour un système parfait limité par la diffraction. Pour lambda=500 nm et D=2.4 m, ça donne 0.2 µrad soit, à 384000 km, 80 m. (on retrouve bien à peu près la même valeur, 0.05"=0.24 µrad) Donc, aucune chance que Hubble, identifie un objet de quelques mètres sur la Lune, c'est largement en dessous de la limite de résolution. Certains téléscopes terrestres ont un miroir plus grand, donc une résolution théorique supérieure, mais quand même insuffisante, et de plus les fluctuations de l'atmosphère dégradent cette résolution. A+
  4. Ce genre de bêtise rend assez douteuse votre affirmation selon laquelle vous auriez une formation en physique et 30 ans d'expérience.
  5. lambda0

    Uranium océanique

    Il pensait peut-être reprendre sa lecture à tête reposée Le graphe fourni ci-dessus montre que l'uranium océanique est une ressource renouvelable, et le stock est de plus de 4 milliards de tonnes, ce qui représente plus de 50000 ans de la consommation actuelle. A mon avis, si on se mettait à l'exploiter, il y a peu de risques qu'on perturbe quoi que ce soit globalement. Ca peut tout au plus être un peu polluant localement, le procédé ne collecte pas que l'uranium mais aussi quelques autres métaux. A+
  6. Bonjour A strictement parler, ce sujet ne relève pas de la géologie, on n'est pas sur la bonne planète, mais certains auront peut-être quelques idées. Les scientifiques de la NASA sont très intrigués par des émissions de méthane sur Mars, dont on se demande si elles sont d'origine géologique ou biologique. http://www.nasa.gov/mission_pages/mars/news/marsmethane.html Par ailleurs certains prétendent que le fait qu'on observe du méthane mais pas de dioxyde de soufre va plutôt dans le sens d'une origine biologique. Mais je ne sais pas ce que recouvre ce "certains", ça provient d'un site qui ne donne jamais ses sources, et interprète souvent assez librement. http://www.flashespace.com/html/jan09/23a_01_09.htm Cet argument vous semble-t-il recevable ? A priori, je ne vois pas pourquoi les deux gaz devraient suivre le même chemin, le SO2 ne peut-il pas réagir avec de l'eau et rester piéger ? Y-a-t-il systématiquement corrélation entre CH4 et SO2 pour le volcanisme terrestre, si l'analogie est pertinente ?
  7. Les orages sont aussi des phénomènes électromagnétiques. Pas de corrélation avec la conductivité électrique des roches, leur perméabilité magnétique, ou la présence de grands gisements de fer ou autres métaux ?
  8. lambda0

    Uranium océanique

    Merci pour ce document. Effectivement, ça résume assez bien le cycle de l'uranium. (pour les arguments économiques, l'article date un peu, le prix de l'uranium minier a beaucoup augmenté depuis...) Pour le passage par l'atmosphère, je suppose qu'il s'agit des vents de sable et poussières (quand même 500 tonnes d'uranium par an qui passent dans l'atmosphère !) A+
  9. La lumière des LEDs de puissance ne contient ni infrarouges, ni UV. Aucun fabricant de bino n'a pensé à les utiliser ? 10W en halogène, ça doit faire 200-250 lm. Avec 2 ou 3 LEDs de puissance, on y arrive. A+
  10. lambda0

    Uranium océanique

    Bonjour Merci pour ces indications (je n'ai pas beaucoup de connaissances en géologie). En ce qui concerne l'exploitation de l'uranium océanique, le JAERI (agence japonaise de l'énergie atomique) a mis au point un procédé il y a une dizaine d'années, qui consiste à immerger, de préférence dans un courant marin, des cages remplis d'un matériau qui retient les métaux lourds par adsorption. Malgré la concentration extrêmement faible de l'uranium dans l'océan, au bout de 2 mois, le matériau avait capté quelques grammes d'uranium par kilo d'adsorbant (plus de 5000 ppm) qu'on récupère ensuite par dissolution dans l'acide (et l'adsorbant est recyclable), et le procédé est a priori pas trop gourmand en énergie car il n'y a pas de pompage. On récupère aussi comme sous-produits quelques autres métaux intéressants (vanadium, titane). http://www.jaea.go.jp/jaeri/english/ff/ff43/topics.html Pour plus de détails techniques et économiques, voir ici, en section 3.4.2 : http://gif.inel.gov/roadmap/pdfs/009_cross...cope_report.pdf Encore trop coûteux pour être rentable, possibilité assez théorique, mais sujet de recherche assez actif au Japon (très dépendant d'importations), et plus récemment en Inde (qui souffre d'un embargo sur l'uranium). A+
  11. lambda0

    Uranium océanique

    Merci pour ces quelques idées. En effet, il y a de l'uranium dans les phosphates. Il faudrait voir comment se forment ces gisements et si celà implique l'eau de mer. Par contre, il me semble que les réserves d'uranium fixé dans les phosphates s'élèvent à environ 30 millions de tonnes, ce qui parait très faible par rapport à l'uranium dissous dans les océans (mais il s'agit peut-être seulement de réserves terrestres connues, y aurait-il des gisements gigantesques sous les océans?). Pour ce qui est du charbon, la concentration en uranium peut même être suffisamment élevée pour qu'il soit économiquement intéressant d'exploiter les cendres de combustion comme source d'uranium (c'est déjà fait en Chine, il y a même une centrale au charbon de 1 GW qui rejette suffisamment d'uranium pour alimenter un réacteur nucléaire...). Mais le temps caractéristique de 140000 ans donnée plus haut est quand même assez court. A+
  12. Bonjour Je vous soumet un petit problème qui m'intrigue assez. L'eau des océans contient de l'uranium, à raison de 3 mg/m3, soit plus de 4.5 milliards de tonnes dans la totalité des océans, sous forme dissoute UO2(CO3)3 Voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Uranium L'eau de mer contient d'ailleurs autant d'uranium que de fer, par exemple. http://www.seafriends.org.nz/oceano/seawater.htm#composition Par ailleurs, les fleuves et rivières rejettent dans les océans 32000 tonnes d'uranium par an, provenant de l'érosion. La concentration actuelle donc serait théoriquement atteinte en 4.5e9/32000 = 140625 ans. Très inférieur à l'âge de la Terre. Hypothèse: Il doit donc y avoir des "puits" où disparait l'uranium apporté par les fleuves et la concentration océanique résulterait d'un équilibre. Si cette hypothèse est pertinente, quels peuvent être ces puits, et peuvent-ils engendrer des gisements d'uranium ?
  13. Tiens, je viens de découvrir que l'isotope le plus abondant de l'indium est radioactif : http://fr.wikipedia.org/wiki/Indium Mais période = plus de 400000 milliards d'années, donc pas trop de risque d'être irradié.
  14. Bonjour Merci pour ces indications, cela me permet de préciser un peu ma question. Je pense que l'évaluation en fonction d'un coût économique est pertinente tant que l'EROEI est très supérieur à 1 (rapport entre l'énergie investie dans l'extraction et l'énergie récupérée par la fission), mais qu'il faut s'intéresser de plus près au coût énergétique quand l'EROEI tombe en dessous de 10 par exemple. Cela doit de toute façon se répercuter indirectement sur le coût économique, mais un paramètre physique comme l'EROEI, même s'il dépend aussi des technologies utilisées, me parait plus fiable pour évaluer des réserves ultimes, que des conditions économiques très variables dans le temps (que représente "80$" pour un européen, alors que le cours $/EUR peut varier d'un rapport 2 en quelques années ?). Ca doit certainement dépendre des roches, mais d'un autre côté, il m'a semblé comprendre que le nombre de types de minéraux desquels ont extrait l'uranium est finalement assez limité, 14 je crois. Suivant la concentration, les procédés varient, mais quand on arrive aux faibles concentrations, 200 ppm ou moins, qui devraient correspondre aux réserves les plus importantes, il doit y avoir un procédé optimal ("in situ leaching ?", dissolution acide). Il serait donc intéressant de connaitre le coût énergétique du procédé utilisé pour exploiter les concentrations les plus faibles, sur les minéraux les plus répandus, et les ressources correspondantes. J'ai vu quelques chiffres de concentrations de coupure énergétique, assez anciens, variant entre 20 ppm pour les plus optimistes, à 200 ppm pour les pessimistes, mais sans aucune justification ni évaluation des ressources correspondantes. La condition EROEI>10 (par exemple), fonction de la concentration, pourrait permettre d'estimer les ressources théoriquement convertibles en réserves lorsque les conditions économiques sont optimales. Ces informations sont très rares et fragmentaires pour l'uranium, alors qu'on les trouvent bien pour le pétrole (on a des estimations d'EROEI des puits du Moyen-Orient, très favorable, ou des sables bitumeux du Canada, où l'EROEI peut tomber à 3 par exemple). Tout cela peut éventuellement avoir quelque incidence sur des décisions politiques à long terme et des choix d'options technologiques sur les réacteurs nucléaires. Salutations
  15. Bonjour Pour répondre à quelques remarques : à notre échelle, les ressources en uranium sont éternelles si on utilise les bonnes technologies, à savoir des réacteurs nucléaires surgénérateurs qui convertissent U238 en plutonium fissile, ce qui multiplie le potentiel énergétique de l'uranium naturel par environ 80. Les 200000 tonnes d'uranium appauvri qu'on a sur étagère en France couvriraient nos besoins pendant plus de 2000 ans, une fois convertis en plutonium. J'en viens à une question qui m'intrigue beaucoup et pour laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse convaincante : Le "Red book" de l'AIEA, et la littérature qui en dérive, évalue et classe toujours les réserves en fonction d'un coût d'extraction, avec des seuils à 40$, 80$, 130$, mais je n'ai jamais pu mettre la main sur une évaluation des ressources en fonction de la concentration. Est-on capable d'évaluer les ressources en uranium avec une concentration supérieure à 200 ppm, 100 ppm, 50 ppm, etc. ? Je cherche également des informations sur le coût énergétique de l'extraction en fonction de la concentration, pour calculer un EROEI, et donc la concentration minimale théoriquement exploitable. A+
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