Bonjour Otto,
oui effectivement c'est une bonne remarque, même si certaines pièces ont été trouvé avant 1900, les plus beaux exemplaires ont été découverts après.
Avant 1900, l'intérêt était peut être plus axé sur la pegmatite pour la pâte à porcelaine et sur le béryllium en tant que minerai. et l'on ne faisait pas attention à ces "petits détails" minéralogiques. Il faut savoir qu'à cette époque c'était des paysans du coin qui exploitaient et amenaient la pegmatite à Limoges. Du coup les minéraux intéressants passaient à l'as. La supervision par Alluaud par exemple, ne se faisait sans doute que pour les grosses carrières (La Villate, notamment) et toujours dans une but industriel. Alluaud s'est intéressé aux phosphates par ce qu'il en utilisait pour la porcelaine...Bien sur en tant que minéralogiste, il a remarqué et conservé toutes les autres découvertes.
Entre 1900 et 1930, pas mal de chercheurs ont repris les déblais des anciennes pegmatites justement pour y retrouver les parties gemmes des béryls qui étaient inclus dans des béryls pierreux, soit dans les poches d'argiles qui étaient passé inaperçu lors de l'exploitation. Tout cela pour la taille.
J'ai des témoignages sur de telles opérations sur les anciennes exploitations de pegmatite notamment sur Vénachat (galerie du père Petit), sur Santrop et sur Margnac.
Après 1945, le CEA s'est lancé dans une recherche sur le bérylium en parallèle de l'uranium et a ouvert pas mal de tranchées et réalisé des sondages pour évaluer les tonnages des filons de pegmatite en béryllium, là aussi, des béryls gemmes furent découverts.
Mais cela mériterait de se pencher sur ce sujet.
Peut être que l'Ourso a des idées.
En tout cas, les béryls que j'ai posté ont tous été découverts entre 1997 et 2012 par moi-même et quelques uns par mes deux enfants.