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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

dabo

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Tout ce qui a été posté par dabo

  1. Photos ci-jointes , la plus grosse olivine du 1 et un pyroxène du 6.
  2. Ok pour l'iddingsite, jjnom. J'ai pensé au carbonate car ils en parlaient dans le site de Crozon, il y a une photo sur des grosses veines de carbonate mêlées au basalte, ça peut être autre chose et je n'ai pas essayé de le gratter, je ferais ça demain. La teinte réelle est la petite photo. Je vais aussi poster les mêmes prises de vue sur les 5 autres galets.
  3. En cherchant un microscope usb sur le net, je suis tomber sur l'objet ci-dessous, le micro-microscope je l'avais déjà, j'ai bidouillé une fixation avec du gaffer sur la tablette et j'ai obtenu les photos qui suivent, faut pas avoir trop la tremblotte. Je vais voir si je peux en faire des mieux. Les deux photos qui suivent proviennent du galet 5. On peut nettement voir presque toutes les olivines, brune comme miel ou jaune, serties d'une fine veine allant du brun foncé au noir.
  4. Comme dit plus haut, ce qui pourrait être pris pour un restant de croûte est le même élément de couleur noire que l'intérieur de la coupe, il est raccord au niveau de l'angle de coupe. A l'intérieur on voit du pyroxène mélangé avec l'autre élément de couleur anthracite foncée ainsi que des petits rectangles rouge vif dans l'élément de couleur ocre rouge
  5. Bonjour, Le quel des 6 cailloux est à conserver Lucailloux ? Je vous joins quelques photos du galet en entier. Pour celui-ci, je me suis permis de dire que c'était un basalte vésiculaire car c'est le conservateur de la collection de roches à Vienne qui me la confirmé. Pensez-vous que cette trace blanche à gauche dans le 2 soit du plagioclase ?
  6. On a donc du pyroxène Bonjour, Jjnom, la première phrase, c'est ce qui est dit sur le site du lien et ensuite ce que j'ai trouvé sur du magmatique alcalin et tholéitique, comme le souligne trenen (il faut bien commencer par quelques chose) j'essaye d'apprendre et de comprendre par rapport à ce que je vous présente et au fur et à mesure de vos réponses. Tu n'as pas bien compris pour le trombone, je m'en suis servi pour voir si ma lame en acier était aimantée, le trombone ne colle pas à la lame et cette même lame non aimantée fait bouger l'aiguille de la boussole, fait le test toi même et tu verras qu'une lame acier non aimantée fait bouger l'aiguille, je viens à l'instant de le faire avec une clé en acier, la même. J'ai bien dit presque jjnom ne connaissant pas le nom exact de cette forme. Que veux-tu dire par : "Je te laisse avec monsieur j'ai tout compris au premier coup d'œil et je le fais savoir même si je n'ai pas vérifié" cette phrase m'est adresser personnellement ? J'ai dit : "on a donc du pyroxène" en réponse à ta réponse : "La 3 a bien l'air de présenter un bon paquet de pyroxènes en effet". Désolé la prochaine voit je ferais gaffe à ma syntaxe. Je ne suis qu'un néophyte mais je sais qu'un pyroxène n'a pas d'effet sur une boussole et en plus j'ai l'outrecuidance de te redire qu'une lame d'acier non aimantée fait bouger l'aiguille d'une boussole et de te dire de faire le test toi même pour vérifier.Là je doit frôler le crime de lèse-majesté. Next50, pour la taille des cristaux ça va du grain et pour les plus grands qui ne sont pas nombreux 2.5mm avec toutes les tailles intermédiaires autant pour les pyroxènes que les olivines . Je n'ai trouvé que ces six à cet endroit. Leur origine n'est peut-être pas à rechercher à proximité, je dit bien peut-être, je ne voudrais pas avoir de nouvelle remontrance.
  7. Les analyses géochimiques des autres basaltes de la presqu'île de Crozon associés à ce même épisode magmatique montrent qu'ils appartiennent aux séries magmatiques alcaline et tholéitique, avec pour certains des compositions transitionnelles de l'une à l'autre série ( basalte tholéitique)1 est un basalte saturé en silice. Ce basalte ne comporte en général pas d'olivine. Quand il en contient (parfois en grande quantité mais plus souvent de manière anedoctique2) on parle de « tholéiite à olivine » Le basalte alcalin à olivine est une roche ubiquiste. On le trouve dans le volcanisme intraplaques océanique et continental lorsque celui-ci est de faible volume. Ceux que je présente peuvent aussi venir d'ailleurs. Avant de parler de la lame du couteau j'ai fait le test mais là tu m'as mis le doute et j'ai vérifier avec un trombone si cette lame n'aurais pas été aimantée, mais non et l'aiguille se balade toujours d'est en ouest. On a donc du pyroxène. Pour le cailloux 6, c'est très certainement un basalte vésiculaire ou vacuolaire, les taches noires que l'on voit sur l'extérieur correspondent très précisément avec celles de l'intérieur au niveau de la coupe. On y retrouve aussi du pyroxène mais en moindre quantité que le 3, l'exemple le plus marquant est ce cristal d'une forme presque parfaitement hexagonale en haut à droite de la vésicule centrale marron clair. Dans la couleur ocre rouge on voit parfois de petits rectangles d'un rouge assez vifs. Les points blancs que tu vois dans le 4 ne sont qu'une sorte de carbonate très clair loger dans les interstices des cristaux qui s’irisent à la prise de vue car je suis obligé de prendre une lumière super rasante pour pouvoir avoir un rendu qui permet de voir les cristaux autrement tout serait noir; on voit la même chose dans le 5 mais là la lumière est plus directe.
  8. Bonsoir, Merci pour ta réponse jjnom. L'islande pourquoi pas mais je pense qu'il y a plus près comme tu le sais, il y a eu une activité volcanique en Bretagne et en faisant des recherches sur le net, je suis tombé sur le lien ci-dessous très intéressant, il y aurait même des pillow-lava en Bretagne, étonnant, à Lostmarc'h, presqu'île de Crozon, de plus cette coulée est associée à un gisement de fer, ce qui expliquerait l'attirance de l'aimant, peut-être y a t il aussi de la magnétite, mais comme une simple lame de couteau en acier fait aussi dévier une boussole et que la magnétite n'attire pas forcément un petit morceau de fer, pour l'instant on ne peut pas prouver grand chose à ce sujet. Je suis d'accord avec vous deux qu'on à faire à de l'olivine pour les cailloux 1, 2 et 5 (3 photos par cailloux). Dans le 1, on peut voir un cristal d'olivine de couleur brune et dans le 5 les cristaux d'olivine sont pratiquement tous de couleur brune, cette teinte est-elle du à la chauffe ou pression du magma ou à la présence du fer ? Dans le cailloux 3, les cristaux de forme parallélépipédique me font penser au pyroxène, en lumière rasante ils brillent d'un noir bien dense alors que les formes rondes restent mat, pour le cailloux 4, on voit aussi en très petite quantité ces cristaux brillants. http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/volcanisme-ordovicien-Lostmarch.xml#affleurement
  9. Merci next50. Mais c'est 6 galets au total. Les parties extérieurs sont les extrémités que j'ai coupé.
  10. Bonjour, Trouvé ces galets au bord d'une rivière du Morbihan, ils attirent tous l'aimant et font dévier une boussole, pas de réaction à l'acide chlorhydrique, ne raye pas le verre, se font rayer par une lame de couteau, d'ailleurs en 6 qui est vésiculaire, on peut voir un cristal d'olivine de forme hexagonale en haut à droite de la vésicule en lumière. Pourriez-vous me dire à quelles classes de roches ils appartiennent. Leur densité respective de 1 à 3 : 3.00 4 à 6 : 3.10 7 à 9 : 2.80 10 à 12 : 2.70 13 à 15 : 3.10 16 à 18 : 2.76 Merci pour vos avis.
  11. dabo

    basalte inconnu

    Bonjour à tous, C'est chiant les devinettes romt et pas très productif surtout pour toi, tu perds du temps pour rien. Tu ferais mieux de nous dire ce que tu en penses ou bien ce que quelqu'un à pu t'en dire. La couleur grenat fonçé du cristal sur la première au-dessus me fais penser à un cristal de fayalite, je parle de la rayure, la suivante le truc est rond comme un chondre mais s'en n'est pas, si météorite il y a, on est plutôt sur une achondrite vu la composition de ta pierre, par contre à l'inverse de jjnom, ce qu'on pourrait prendre pour des rayures de lapidaire est la structure même de cette inclusion ? La troisième nous montre une de ces sphérules dont je parlais dans le post fermé. On pourrait penser que c'est du sulfure de galène ou de zinc vu la couleur mais je pense plutôt à un oxyde de fer, pour vérifier, il te suffit de le gratter et de passer l'aimant, la galène et le zinc étant amagnétique si ça colle j'ai gagner la devinette.! Comme te l'a déjà dit jjnom, tu as un structure ou texture microlitique de basalte mais tu n'a pas le pourcentage de SiO2 de celui-ci qui est mini de 45%, ton analyse de roche total te donne 23.420% d'ailleurs cette analyse n'est pas complète, le total des éléments est de 80.14 manque quand même 20%. Donc si tu penses à une lunaire ou une Shergottite car pour les deux autres N et C c'est mort tu n'as pas la composition, il te manque plus de 20% de SiO2.
  12. Une roche a une structure microlitique (ou microlithique) lorsque ses minéraux sont formés de microlites, petits bâtonnets millimétriques, noyés dans une pâte vitreuse : un verre. Les roches à structure microlitique sont d'origine volcanique se formant par refroidissement assez rapide du magma. Exemple : basalte . Je me rentre bien la définition de la structure microlitique dans ma tête donc la roche de romt est d'origine volcanique ?
  13. Bonjour, Merci jjnom, la harzburgite existe bien dans les scories métallurgiques ainsi que dans les couches profondes du manteau terrestre. Harzburgite : Olivine + orthopyroxène, roche ultrabasique, roche plutonique à texture grenue (péridotite appauvrie), roche ignée ultra mafique faisant partie des péridotites, olivine majoritaire entre 40 et 90%. Basalte altérée. Il se reforme avec ou sans cristallisation. Je te cite," J'affirme que ces objets ne sont ni des gabbros, ni des basaltes, ni des diorites, ni des péridotites. Vous appelez ça comment vous?" mais bon l'enstatite n'était pas encore arrivée. L'harzburgite se trouve aussi dans certaines SNC ainsi que dans les diogénites et particulièrement et complètement dans la diogénite harzburgitique qui est un sous-type des diogénites orthopyroxènites, riche en olivine et orthopyroxène, c'est les roches les plus profondes du manteau de Vesta. Je joins un article de la Nasa la traduction anglaise est automatique, quelques fautes : Latest Images | Spacecraft & Technology | Animations | Space Images App | Feedback | Photojournal Search PIA15138: Roches de Vesta - Partie 3: Diogénites Nom de la cible: Vesta Est un satellite de: Sol (notre soleil) Mission: Aube Vaisseau spatial: Aube Taille du produit: 1000 x 571 pixels (lxh) Full-Res TIFF: PIA15138.tif (1.716 MB) Full-Res JPEG: PIA15138.jpg (141,9 kB) Cliquez sur l'image ci-dessus pour télécharger une image de taille moyenne au format JPEG (éventuellement réduite en taille par rapport à l'original) Légende originale Libellé avec Image: Les météorites HED (howardite, eucrite et diogénite) sont un grand groupe de météorites dont on pense qu'elles proviennent de Vesta, une hypothèse qui est compatible avec les observations actuelles de Dawn. Les diogénites se sont formés au plus profond de la croûte de Vesta et ressemblent à des roches, à la fois en texture et en composition, que l'on retrouve dans la croûte inférieure de la Terre. Les diogénites QUE 99050 (à gauche) et GRA 98108 (à droite), décrits ici, ont été récupérés en Antarctique. Ces images sont de fines tranches de météorites vues à travers un microscope polarisant. Les barres blanches dans les images, chacune de 2 millimètres de long, indiquent l'échelle. Lorsque la lumière polarisée passe à travers de fines tranches de roche, différents minéraux ont des couleurs différentes. QUE 99050 (à gauche) se compose de grands cristaux gris et jaune de pyroxène (silicate de magnésium-fer) et est un sous-groupe de diogénite appelé «diogénite orthopyroxénitique» (orthopyroxénite est le nom d'une roche composée principalement de l'orthopyroxène minéral). Le GRA 98108 (à droite) possède une minéralogie plus mafique (c'est-à-dire magnésium et fer), constituée d'une partie sensiblement égale de pyroxène et d'une olivine de couleur beaucoup plus brillante, un silicate de fer ferreux de magnésium et de silice. Cette "diogénite harzburgitique" riche en olivine (harzburgite est le nom donné à une roche composée d'un mélange des minéraux orthopyroxène et olivine) est censée représenter les roches les plus profondes de Vesta que nous avons dans la collection de météorites. Des diogénites comme ceux-ci comprennent une fraction de la croûte inférieure de Vesta, et leurs compositions peuvent être comparées à des observations provenant de différents instruments à bord d'Dawn. Ils peuvent être comparés aux spectres VIR (Spectromètre d'imagerie visible et infrarouge) pour déterminer la minéralogie et aux observations GRaND (détecteur de rayons gamma et de neutron) pour calibrer et interpréter les réponses de l'instrument GRaND. Des roches semblables ont vraisemblablement été excavées par de grands impacts, comme celui qui a formé le bassin Rheasilvia au pôle sud de Vesta. La mission de Dawn à Vesta et Ceres est dirigée par le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, une division de l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena, pour la Science Mission Directorat de la NASA, Washington DC UCLA est responsable de la mission globale science Dawn. Le VIR de Dawn a été fourni par ASI, l'Agence spatiale italienne et est géré par l'INAF, l'Institut national italien pour l'astrophysique, en collaboration avec Selex Galileo, où il a été construit. Plus d'informations sur Dawn est en ligne à http://www.nasa.gov/dawn et http://dawn.jpl.nasa.gov . Crédit d'image: NASA / JPL-Caltech / Hap McSween (Université du Tennessee) et Andrew Beck et Tim McCoy (Smithsonian Institution)
  14. Re, Faut de détendre romt20, tu commence à gonfler tout le monde, on sent en permanence l'énervement quand cela ne va pas dans ton sens, on peut dire les même choses calmement et posément. Je pense que j'ai fait mon possible pour te soutenir . Si tu ne comprends pas pourquoi je reparle de Pribram, tu m'inquiètes ! Clino et orthopyroxène tu vois ce que c'est ? Pour l'instant les cinq éléments de l'analyse DRX d'indi rentre autant dans la composition des météorites, les achondrites entre autres, que dans la composition de certaines scories métallurgiques, la troïlite est un peu à part car on la trouve que dans les météorites et dans les déchets métallurgiques anthropiques. Donc il est normal de douter. Tu as en face de toi des géologues, pour l'instant, ils ne peuvent pas formellement dire que ce sont des météorites. Je reparle donc de Pribram, car il est important de vérifier si on trouve ou pas de l'orthopyroxène dans ces déchets de plomb ainsi que ceux du fer, avec l'arrivée de l'enstatite c'est la première chose à faire, ,celle-ci rentrant de toute façon dans la composition de pas mal de chondrites et d'achondrites.Ton analyse "roche totale" c'est une GDMS ou autre ?
  15. Merci indi pour cette nouvelle analyse DRX. La sphalérite (iron?) est confirmée, pas étonnant vu le zinc et on a une nouvel élément, l'enstatite, celle-ci est le pôle magnésien de l'orthopyroxène, le pôle ferreux étant la ferrosilite, on y revient. Apparemment l'orthopyroxène n'apparait pas dans les déchets métallurgiques, que se soit pour le plomb ou le fer, par contre le clinopyroxnène y est souvent associé. Je joins une doc concernant Pribram ainsi qu'un lien d'un traité métallurgique "Typologie et caractérisation des scories de réduction de la métallurgie du fer" . La valeur de la fayalite a baissé de 5%. Etude du potentiel polluant de rejets anciens et actuels de la métallurgie du plomb dans le district de Přibram (République tchèque). Vojtěch Ettler 1 1 ISTO - Institut des Sciences de la Terre d'Orléans Résumé : Les rejets de la métallurgie du plomb à diverses époques ont été étudiés dans le district de Přibram en République tchèque. L'étude est basée sur une caractérisation détaillée (pétrographique, chimique, cristallochimique) de scories et laitiers et mattes et sur les processus de leur altération. Quatre principaux types de scories et laitiers ont été notamment étudiés : i) les scories médiévales (XIIIe siècle) issues de la fusion des minerais de Pb et d'Ag dans les bas-fourneaux de Bohutin (7km au SW de Přibram), ii) les laitiers âgés de 100 à 200 ans environ provenant du traitement des minerais à Přibram, iii) les laitiers du traitement premier des batteries automobiles par la trempe, iv) les laitiers actuels produits par technologie Varta dans l'usine métallurgique de Přibram. Les trois types de laitiers sont déposés sur les haldes à proximité de l'usine métallurgique de Přibram. Les méthodes de caractérisation physico-chimiques (DRX, MEB/EDS, ME) ont permis d'identifier les constituants majeurs des scories et laitiers : spinelle, mélilite, clinopyroxène, olivines, grenat, verre. Les métaux sont présents soit sous forme de mattes massives, soit sous forme de gouttelettes métalliques de taille variable (< 1mm-300mm) piégées dans le verre. De nombreuses phases sulfurées et métalliques ont été identifiées : galène, wurtzite, pyrrhotite, bornite, digénite, métaux natifs ainsi que différents composés intermétalliques de Sb, Sn, Ni, Cu, As et Fe. L'étude de l'altération naturelle a révélé que les mattes sulfurées sont beaucoup plus réactives que les laitiers silicatés. La rareté des signes d'altération naturelle confirme la bonne stabilité des scories et des laitiers dans les conditions climatiques du site étudié. Deux types d'altération ont été identifiés en particulier dans les laitiers les plus anciens : i) lessivage du verre, ii) précipitation des phases secondaires de composition complexe dans les fissures ou à la surface des laitiers. Deux types d'essais de lixiviation ont été menés à long terme (une année) : i : lixiviation de sections polies afin de déterminer le lessivage préférentiel des phases dans les conditions extrêmes, basiques et acides et complexantes et ii) lixiviation de poudres afin de déterminer l'évolution de transport des éléments dans la solution. Les essais de lixiviation ont été couplés à la modélisation thermodynamique (EQ3NR) qui a permis de déterminer la spéciation des éléments dans les solutions et le degré de saturation des lixiviats vis-à-vis des différentes phases solides. Les résultats du modèle thermodynamique ont été complétés par une détermination de phases néoformées utilisant les analyses : DRX, MEB/EDS et MET. Le code de calcul PHREEQC-2 a été employé pour une simulation d'adsorption de l'arsenic et d'autres éléments à la surface des oxy-hydroxydes de fer. Pour les stockage de ce type de déchets, nous proposons un scénario à l'air libre qui permet une précipitation de cérusité et la formation d'oxy-hydroxydes de fer piégeant efficacement l'arsenic et d'autres éléments toxiques. Une technologie de trempe produit des laitiers non valorisables, fragiles et riches en verre, susceptibles de libérer des quantités importantes de plomb. Les essais de lixiviation montrent qu ‘une quantité significative de Pb et d'autres métaux est libérée en conditions complexantes organiques et dans des solutions extrêmement basiques saturées par un excés de chaux. Par conséquent, le stockage dans les sols riches en matière organique ou l'utilisation des laitiers comme ajouts dans les bétons, ne représentent pas les solutions favorables. La valorisation de ces laitiers comme granulats dans les constructions routières est recommandée, mais nécessite des études complémentaires. http://www.persee.fr/doc/arsci_0399-1237_1999_num_23_1_975
  16. Bonjour, Je te joins jjnom l'analyse de l'université de Liège postée par indi ainsi que ta réponse de l'époque, depuis mr42 à prouvé qu'il y avait aussi de la troïlite dans les scories. Merci pour l'explication des valeurs, donc 86% de fer sur 100% d'olivine fe-mg ce qui devrait faire 14% de magnésium ? Si on additionne l'analyse 86.29+3.35+3.97+6.39 = 100 % de la roche, il n'y a pas de place pour les 14% ? Le % de magnésium ne serait-il pas à l'intérieur des 86% ? Dans l'analyse "roche totale" de romt on trouve 14.56% Ca et 3.23% Al, dans quelle composition rentrent-ils ? Associés avec Si,O on pourrait penser à l'anorthite ? Posté(e) 10 Septembre, 2016 · Signaler ce message bonjour je viens vous donner des nouvel du cailloux je envoyer un échantillon Laboratoire de Minéralogie de liège, il vienne de me répondre se si. J’ai analysé votre échantillon par diffraction des rayons X. Je suis surpris par ces résultats, qui sont annexés à ce message. Certains minéraux, comme la fayalite, pourraient être d’origine météoritique. Donc, il est possible qu’il s’agisse d’une météorite. Toutefois, pour en être certain, nous devons poursuivre les analyses. Pourrions-nous nous rencontrer pour en discuter ? Je ne suis pas ici la semaine prochaine, mais bien la suivante. A très bientôt, fayalite magnesian 86.29% galena 3.35% troilite 3.97% magnetite 6.39% quand pensez vous merci d'avance Posté(e) 11 Septembre, 2016 · Signaler ce message Pour être sérieux, je serais bien étonné qu'on puisse parler de météorite ici. Je n'ai pas connaissance de découverte de roches (d'origine terrestre) composées à plus de 80% de fayalite, minéral qu'on trouve en petites quantités dans les granites. Dans une météorite? Je suis démuni pour répondre mais je le sens mal. Je pense que le labo de Liège a réagi à la présence de troïlite. La question à se poser maintenant est: la troïlite peut-elle se former lors de la fonte de minerais de fer. Je ne suis pas sidérurgiste, désolé.
  17. "Relativement rare dans la nature elle est très fréquente dans les scories de l'industrie du fer" Je n'ai pas mis cette phrase, car comme tu le sais , ou tu ne te rappelles plus, j'ai déjà reconnu (Pribam) qu'il y avait de la fayalite dans des scories comme il y a aussi de la troïlite, Mr42 l'explique très bien dans un post précédent, pareil pour la magnétite ..." Bizarrement pas copiée-collée, cette partie là." avant d'écrire ce genre de phrase, il faut savoir ce qu'a déjà dit l'autre. Si le mot "communément" te gène, faut faire une réclamation à wiki. Effectivement le Mg chez romt est en trace mais dans l'analyse d'indi il est précisément écrit Fayalite-Magnésian 86.29%, je suppose que si il n'y avait que le pôle ferreux il n'aurait pas rajouté Magnésian. Ce n'est peut-être pas commun que la fayalite existe dans des basaltes mais le fait est que cela existe.
  18. Bonjour, C'est pas moi qu'y le dit Jjnom, je pense ceux qui écrivent ce genre d'article sur wiki savent de quoi ils parlent. Copier-coller : Gîtologie La fayalite se trouve communément dans les roches basiques et ultrabasiques, donc volcanique et plutonique, un peu moins dans les roches plutoniques felsiques et très rarement dans les granites pegmatitiques, dans les lithophyses, les obsidiennes, les roches métamorphiques riches en sédiments métalliques et dans les phylosilicates. La fayalite coexiste habituellement avec de la troïlite, kamacite, magnétite, chromite, Ca-Fe pyroxène, les roches carbonatées impures. La fayalite avec le quartz est stable à faibles pressions, alors que l’olivine magnésienne ne l’est pas. La fayalite réagit avec l’oxygène afin de produire de la magnétite et du quartz, ces trois minéraux composant le tampon oxygéné « FMQ ». La réaction est alors utilisée pour calculer la fugacité des enregistrements d’oxygène dans les assemblages des minéraux métamorphiques et les processus des roches ignées. La fayalite est présente dans certaines météorites. Peut-être pourras-tu expliquer pourquoi ce n'est pas correct. Pour ta 2em citation. La fayalite est le pôle pur ferreux de l'olivine, je pense qu'on est d'accord la dessus, et l'olivine est aussi le minéral dominant des péridotites, roches constituant le manteau. L'olivine est le premier minéral à cristalliser lorsqu'un magma refroidit. C'est pourquoi il est souvent présent dans les basaltes....
  19. Bonjour, Je viens sur ce forum pour m'améliorer,Jjnom, c'est en faisant des erreurs que l'on apprend. Tu as raison le magnésium est absent et n'est quand trace. Pour les pavés de Paris je ne parlais pas de leur nature mais de la forme. Certains disent que ces fragments ne peuvent pas être d'origine volcanique. La fayalite dans les fragments de romt20 est très présente et pourrait représenter 80% de la composition ainsi que dans les fragments d'Indi 86.29% voir l'analyse ou de la troïlite 3.97% est aussi présente or la fayalite se trouve communément dans les roches basiques et ultrabasiques, donc volcanique et plutonique. La fayalite coexiste habituellement avec la troïlite (sulfure de fer), la magnétite (oxyde de fer du groupe des spinelles, roches intrusives : dans les diorites et les gabbros, ainsi que dans leurs équivalents volcaniques (andésite et basalte). entre autre. Bien sur qu'on trouve la fayalite dans les scories (Pribam) mais ces éléments se trouvent aussi dans les météorites, je ne sais pas si on trouve de la troïlite dans des scories ? et je pense que si l'Université de Liège dit qu'il y a de la troïlite dans les fragments d'Indi, je suppose qu'ils savent de quoi ils parlent, cette université est certainement aussi compétente que les autres et doit posséder des instruments d'analyse suffisamment pointus pour affirmer cela. On a donc de la fayalite,de la troïlite, de la magnétite, de la galène et très certainement de la sphalérite (sulfure de zinc, de couleur noire quand il est mélangée avec du fer, d'origine hydrothermale et souvent associée à la galène), ces 5 éléments rentrent tous dans la composition de météorites
  20. Bonsoir, ? 2 sortes de pyroxènes dans un même objet ayant subi une fusion totale, je t'ai dit orthoferrosilite le pôle ferreux de l'orthopyroxène mais il faudrait que l'autre pyroxène soit magnésien si j'ai bien compris, quelqu'un c'est peut-être toi a proposé l'hedenbergite, je propose la diopside y en a dans les météorites CaMgSiO, c'est une clinopyroxene calcique L'orthoferrosilite existe dans les météorites et la diopside aussi, même si le magnésium dans les analyse de romt n'est quand trace, il est quand même là et par rapport a l'analyse Meb on trouve du nickel en trace c'est toujours bon signe d'avoir du nickel, personne ne parle de cette croûte, si c'est un déchet de haut-fourneaux comment a-t-elle été formée ? merci pour les explications. Pour romt, l'olivine toujours fracturée et elle sert de fondant en métallurgie mais elle existe aussi dans les metéoites comme la fayalite, pour moi tes fragments sont des gabbros et ressemblent vraiment à des fragments genre pavé de Paris
  21. Bonjour, Gaeldeploeg, va lire un de mes posts précédents l' interview de Luc Labenne tu verras que ton argument de zéro probabilité ne tient pas la route. Jjnom, tu demandes, à part la fayalite qu'y a t il comme minéral de Fe,Si,O ? Je te répondrais, l' orthoferrosilite le pôle ferreux de l'orthopyroxene que l'on retrouve dans certaines shergottites, Dar al gani en possède, elle est classé parmi les shergottites basaltiques ( bien que chimiquement, elle s'approche plus d'une Lherzolite) On en trouve aussi dans le basalte tholeiitique. Je repose une question de mon poste précédent, les minéraux composant une roche sont ils repartis de façon homogene ou pas dans celle ci
  22. Vu la quantité de déchets métallurgiques actuellement, il sera très difficile de prouver d'où proviennent ces déchets et quelles sont leur nature, une pure perte de temps, il me parait plus facile d'essayer de prouver si ce sont des météorites ou pas au fur et à mesure des analyses. Si on part du principe que ces fragments proviennent d'un élément beaucoup plus gros, on a ici simplement qu'une partie analysé en roche totale de cet élément beaucoup plus important, je suppose que les éléments minéraux de cette roche plus importante ne sont pas répartis de façon homogène dans celle-ci, il doit y avoir des endroits avec plus de fer, d'autres avec plus de silicium, d'autre avec plus de magnésium etc...? Je pense que les pros peuvent répondent à cette question ? Je joins des extraits du site Nirgal.net qui à mon avis est le meilleur site concernant l'étude des météorites martiennes, bien renseigné, très sérieux avec mise à jour régulière, je conseil sa lecture à ceux qui ne connaissent pas. Composition et classification :SNC De toutes les météorites connues à ce jour, les météorites martiennes sont les seules à présenter une certaine similitude avec des roches magmatiques terrestres (c'est à dire des roches formées suite au refroidissement d'un magma), et plus précisément des roches volcaniques (ou le magma refroidit rapidement en surface, en formant des laves, dont la plus commune est le basalte). Les principaux minéraux identifiables dans les météorites martiennes sont l'olivine, les pyroxènes (surtout des clinopyroxénes plus ou moins riches en calcium comme l'augite et la pigeonite, mais aussi parfois des orthopyroxènes), les feldspaths plagioclases, des oxydes (chromite, magnétite, ilménite, etc), des sulfures (pyrrhotite), des phosphates (merrillite, apatite) et éventuellement de la silice. L'olivine est un silicate ferromagnésien de formule générale (Mg,Fe)2SiO4 qui se décline en plusieurs variétés (dont le pôle magnésien, la forstérite, qui contient uniquement du magnésium et le pôle ferreux, la fayalite, qui contient uniquement du fer, n'importe quel intermédiaire étant possible, c'est ce qu'on appelle une solution solide). C'est un constituant fréquent des roches magmatiques basiques (pauvres en silice, donc en quartz, et riche en fer, magnésium et calcium). De toutes les météorites connues à ce jour, les météorites martiennes sont les seules à présenter une certaine similitude avec des roches magmatiques terrestres (c'est à dire des roches formées suite au refroidissement d'un magma), et plus précisément des roches volcaniques (ou le magma refroidit rapidement en surface, en formant des laves, dont la plus commune est le basalte). Les principaux minéraux identifiables dans les météorites martiennes sont l'olivine, les pyroxènes (surtout des clinopyroxénes plus ou moins riches en calcium comme l'augite et la pigeonite, mais aussi parfois des orthopyroxènes), les feldspaths plagioclases, des oxydes (chromite, magnétite, ilménite, etc), des sulfures (pyrrhotite), des phosphates (merrillite, apatite) et éventuellement de la silice. L'olivine est un silicate ferromagnésien de formule générale (Mg,Fe)2SiO4 qui se décline en plusieurs variétés (dont le pôle magnésien, la forstérite, qui contient uniquement du magnésium et le pôle ferreux, la fayalite, qui contient uniquement du fer, n'importe quel intermédiaire étant possible, c'est ce qu'on appelle une solution solide). C'est un constituant fréquent des roches magmatiques basiques (pauvres en silice, donc en quartz, et riche en fer, magnésium et calcium). Dans les météorites martiennes, le rapport du fer sur le manganèse (Fe/Mn) dans les olivines possède des valeurs caractéristiques, permettant une discrimination presque certaine. Les pyroxènes sont des silicates ferromagnésien contenant en proportion variable du calcium (Ca) et du sodium (Na), et cristallisant dans le système orthorhombique (orthopyroxène) ou monoclinique (clinopyroxène). Parmi les orthopyroxènes, on distingue en particulier l'enstatite (pôle magnésien, pas de fer), l'hypersthène, (Mg,Fe)2(SiO3)2, avec 30 à 50% de magnésium et la bronzite avec 10 à 30 % de magnésium. Parmi les clinopyroxènes, on rencontre essentiellement les espèces calciques (augite riche en calcium et pigeonite pauvre en calcium). Sur Terre, les pyroxènes sont des minéraux essentiels des roches magmatiques et métamorphiques. Dans les météorites martiennes, le rapport Fe/Mn est, comme pour les olivines, significatif. Quant aux feldspaths, ce sont les minéraux les plus fréquents des roches terrestres. Ce sont des silicates complexes d'aluminium, avec du potassium, du sodium et du calcium en quantité variable. Dans les météorites martiennes, on rencontre surtout les plagioclases (feldspaths calco-sodiques) qui forment une série continue variant de l'albite à l'anorthite, et qui sont souvent choqués en maskelynite (un composé que l'on retrouve sur les sites d'explosion nucléaires sur Terre, et qui atteste d'un dégagement phénoménal d'énergie). Toutes les météorites martiennes contiennent des minéraux hydratés (contenant de l'eau) et des éléments oxydés (fer, magnésium). Parmi les éléments hydratés, on trouve des minéraux comme l'amphibole et les micas, et des minéraux de précipitation comme le carbonate de calcium, le sulfate de magnésium et le sulfate de calcium (gypse). Des éléments d'altération formés lors du contact des minéraux primaires de la roche avec de l'eau sont aussi présents. On trouve en particulier des argiles (smectite dans les nakhlites), des hydroxydes et des sels. L'altération a pu se produire sur Mars (cas des nakhlites) ou sur Terre (en cas de séjour prolongé avant la découverte de la roche). Comme vous pouvez le voir, les météorites martiennes ne contiennent que des minéraux très communs sur Terre, que l'on rencontre dans n'importe quelle roche volcanique terrestre. Elles ne comportent aucun minéral rare, aucun métal précieux, . Les pyroxènes sont des silicates ferromagnésien contenant en proportion variable du calcium (Ca) et du sodium (Na), et cristallisant dans le système orthorhombique (orthopyroxène) ou monoclinique (clinopyroxène). Parmi les orthopyroxènes, on distingue en particulier l'enstatite (pôle magnésien, pas de fer), l'hypersthène, (Mg,Fe)2(SiO3)2, avec 30 à 50% de magnésium et la bronzite avec 10 à 30 % de magnésium. Parmi les clinopyroxènes, on rencontre essentiellement les espèces calciques (augite riche en calcium et pigeonite pauvre en calcium). Sur Terre, les pyroxènes sont des minéraux essentiels des roches magmatiques et métamorphiques. Dans les météorites martiennes, le rapport Fe/Mn est, comme pour les olivines, significatif. Quant aux feldspaths, ce sont les minéraux les plus fréquents des roches terrestres. Ce sont des silicates complexes d'aluminium, avec du potassium, du sodium et du calcium en quantité variable. Dans les météorites martiennes, on rencontre surtout les plagioclases (feldspaths calco-sodiques) qui forment une série continue variant de l'albite à l'anorthite, et qui sont souvent choqués en maskelynite (un composé que l'on retrouve sur les sites d'explosion nucléaires sur Terre, et qui atteste d'un dégagement phénoménal d'énergie). Toutes les météorites martiennes contiennent des minéraux hydratés (contenant de l'eau) et des éléments oxydés (fer, magnésium). Parmi les éléments hydratés, on trouve des minéraux comme l'amphibole et les micas, et des minéraux de précipitation comme le carbonate de calcium, le sulfate de magnésium et le sulfate de calcium (gypse). Des éléments d'altération formés lors du contact des minéraux primaires de la roche avec de l'eau sont aussi présents. On trouve en particulier des argiles (smectite dans les nakhlites), des hydroxydes et des sels. L'altération a pu se produire sur Mars (cas des nakhlites) ou sur Terre (en cas de séjour prolongé avant la découverte de la roche). Comme vous pouvez le voir, les météorites martiennes ne contiennent que des minéraux très communs sur Terre, que l'on rencontre dans n'importe quelle roche volcanique terrestre. Elles ne comportent aucun minéral rare, aucun métal précieux, "Dans les météorites martiennes, le rapport du fer sur le manganèse (Fe/Mn) dans les olivines possède des valeurs caractéristiques, permettant une discrimination presque certaine." Cette phrase me parait importante. Si une recherche doit être effectuée, il faudrait s'orienter vers les martiennes et éventuellement les lunaires, celles-ci comprennent très peu de nickel, 7% d'entre elles n'en comprennent pas du tout. Je joins aussi la fiche d'identité de la fameuse ALH84001 une orthopyroxénite (Pôle magnésien, enstatite Mg,Si,O et pôle ferrique, orthoferrosilite ou ferrosilite, minéral de silicate Fe,Si,O) différente des SNC mais considérée comme martienne ainsi qu'une shergottite. En dernier recours une analyse IGA (gazes), la aussi elle permet une détermination presque certaine, des pierres martiennes ramenées par les différentes missions ont été analysé aux niveaux des gazes et font référence. ALH84001 chute observée trouvaille Date : Lieu : Poids : Age : Type : 27 décembre 1984 Allan Hills (Antarctique) 1931 g 4,1 milliards d'années Orthopyroxénite (enrichie, ultra-mafique, phanéritique) ALH84001 a été extraite le 27 décembre 1984 du champ de glace d'Allan Hills en Antarctique par une jeune géologue, Roberta Score, probablement avec un certain empressement (aucune photographie de la météorite au sol ne fut effectivement prise). Comme il s'agissait de la roche la plus intrigante collectée lors de la campagne de 1984, elle fut examinée immédiatement après son rapatriement au centre Johnson de la NASA (d'où son nom ALH84001 : ALH fait référence au site d'Allan Hills, 84 indique l'année de la découverte et 001 rappelle la position de la météorite dans la liste des roches examinées). Vert grisâtre et présentant des traces évidentes d'un choc violent, la roche est couverte à 90 % par une croûte de fusion étonnement fraîche. L'intérieur est gris verdâtre, et exhibe une texture à gros grains. ALH84001 fut d'abord classifiée comme une diogénite en 1985 (une classe de météorites provenant de la ceinture d'astéroïde), avant que sa nature martienne ne soit établie en 1993. D'un point de vue pétrographique, ALH84001 est une orthopyroxénite à gros grains (elle ne rentre ainsi dans aucune des précédentes classes connues de météorites martiennes). Comme la terminologie le suggère, ALH84001 est principalement composée d'une seule espèce minérale (un orthopyroxène), qui rentre dans sa composition à hauteur de 97 %. Les cristaux d'orthopyroxènes (qui peuvent atteindre 5 mm de longueur) coexistent avec quantités d'autres minéraux mineurs : oxydes (chromite interstitielle ou en inclusions dans les cristaux d'orthopyroxènes, magnétite dans les carbonates), des sulfures (pyrite, pyrrhotite et greigite dans les carbonates), des phosphates (apatite, chloroapatite, whitlockite, merrillite), des plagioclases (choqués en maskelynite), des clinopyroxènes (augite), de l'olivine (en inclusions dans les cristaux d'orthopyroxènes) et de la silice. L'élément le plus marquant de la roche est indubitablement des dépôts de carbonates, que nous allons étudier plus en détails. Les nombreuses cavités et fissures qui parsèment la météorite sont effectivement tapissées par endroit de globules de carbonates orangés. D'une taille variant entre 100 à 250 microns, ces petites orangettes, qui représentent seulement 0,5 % de la roche, sont délicatement stratifiées. Le centre, constitué de carbonate de calcium, est ceinturé par une série de trois anneaux respectivement noir, blanc puis à nouveau noir. Les anneaux internes et externes sont composés de carbonates de fer, tandis que l'anneau central blanc est constitué de carbonate de magnésium pratiquement pur. L'anneau externe contient des grains très fins de magnétite et de sulfures. Les analyses chimiques ont également montré qu'il existe une stratification Manganèse/Fer au sein des globules. La zonation complexe (tant du point de vue chimique que minéralogique) des carbonates laisse penser que ces derniers se sont formés par dépôts concentriques successifs de composés dissous dans un fluide hydrothermal. Si les carbonates se présentent fréquemment en globules, on peut aussi les trouver sous d'autres formes (galettes, veines, etc). L'analogue terrestre le plus frappant des carbonates d'ALH84001 a été trouvé autour du volcan Sverrefjell dans la région de Svalbard en Norvège. L'âge des carbonates d'ALH84001 s'est révélé très délicat à déterminer et constitue toujours un sujet de recherche : on pense que les nodules de carbonates se sont déposés entre 1,3 et 4,0 milliards d'années. Les études les plus récentes penchent pour 4,0 milliards d'années, soit une date similaire à celle du premier impact (voir ci-dessous). La précision des mesures n'est cependant pas suffisante pour savoir si les deux évènements sont liés ou non. La température de formation des carbonates (dont dépend beaucoup de choses) est également très controversée (le débat est encore plus vigoureux que celui concernant la nature réelle des nanofossiles !). Certains chercheurs estiment que les orangettes sont apparues au dépend d'un fluide très riche en CO2, à des températures assez élevées (700° C), peut-être au moment du premier impact. Ces mesures sont cependant contestées. Pour qu'elles soient valables, il faut que les carbonates soient en équilibre chimique avec les autres minéraux, ce qui n'est ici pas le cas. En utilisant les isotopes de l'oxygène (qui peuvent être employés comme un thermomètre chimique) ou en mesurant la magnétisation résiduelle (qui s'efface si la température dépasse une certaine valeur, 580° C pour la magnétite, 325°C pour le sulfure de fer), d'autres géologues sont arrivés à la conclusion que les carbonates ont précipité dans des conditions très clémentes (entre 0°C et 80°C). Bizarrement, aucun composé argileux n'a été détecté au voisinage des carbonates, alors que ces silicates hydratés devraient être abondants si les carbonates proviennent effectivement d'une altération hydrothermale. En août 1996, une équipe de chercheurs de la NASA annonce en fanfare la découverte d'une ancienne activité biologique au sein d'ALH84001. La nouvelle déclenche immédiatement un formidable tapage médiatique. L'élément le plus sensationnel est probablement la mise en évidence de structures incrustées dans les carbonates et ressemblant à s'y méprendre à des bactéries, exception faite de leur taille, bien inférieure à celle des cellules microbiennes terrestres. Au niveau des orangettes, l'équipe de la NASA a également mis en évidence des cristaux de magnétite et de sulfures biogéniques, ainsi que des molécules organiques particulières, les PAH (hydrocarbures aromatiques polycycliques), qui sont souvent des produits de décomposition de cellules vivantes. Enfin, selon les chercheurs, la structure même des carbonates (stratification) milite en faveur d'une précipitation biologique. La NASA insiste sur le fait que pris séparément, chaque indice n'est pas une preuve incontestable d'une ancienne activité biologique, mais que considérés ensemble, et compte tenu de leur étroite association spatiale, ils rendent cependant tout à fait plausible l'hypothèse biologique. Depuis cette étude historique, le débat fait rage au sein de la communauté scientifique, qui s'est scindée pour l'occasion en deux camps : certains chercheurs s'évertuent à réfuter l'hypothèse biologique, tandis que d'autres tentent de la défendre du mieux possible. Même si le débat est loin d'être clos, il faut reconnaître que les tenants de l'hypothèse biologique perdent lentement mais inexorablement un peu plus de terrain chaque année ... Pour chaque caractéristique listée par l'équipe de la NASA, une explication chimique plausible a été trouvée. Les soi-disant nanofossiles pourraient simplement être des formations minérales, ou pire, des artefacts liés au procédé de préparations des échantillons pour l'examen au microscope électronique. Comme nous l'avons vu, les carbonates peuvent avoir été déposés à 700° C, une température évidemment incompatible avec la présence de formes de vie. Il a également été prouvé que la majeure partie des PAH (80 %) extirpés de la roche proviennent d'une contamination terrestre. Il en va de même pour les acides aminés (glycine, serine et alanine) découverts ultérieurement. Le doute subsiste cependant pour les 20 % de PAH restants ... L'indice qui jeta le plus longtemps le doute dans le camp des sceptiques fut sans conteste les cristaux microscopiques de magnétite. Ces derniers sont effectivement d'une rare pureté, et les seuls cristaux similaires en taille, forme et composition que l'on connaisse sur Terre sont fabriqués naturellement par des bactéries. Cependant, en étudiant la météorite au niveau atomique, une équipe de chercheurs a récemment découvert que les atomes d'oxygène de la magnétite étaient alignés sur le même plan que ceux des carbonates. Ce qui tend à prouver que la magnétite est apparue directement là où on l'observe encore aujourd'hui, dans les carbonates, et non pas dans la cellule humide d'une bestiole martienne. Pour ces chercheurs, la magnétite se serait donc formée lors de la décomposition thermique de sidérite (carbonate de fer) au moment de l'impact qui a éjecté la météorite de la surface martienne. Affaire classée ? Non, car la riposte ne s'est pas fait attendre longtemps. Une équipe concurrente a patiemment recensé les principales propriétés de tous les cristaux de magnétite emprisonnés dans la météorite. Selon eux, 25 % des cristaux seraient indubitablement d'origine biologique ... Un champ magnétique très faible émane de la roche, ce qui prouve que Mars devait vraisemblablement posséder un champ magnétique puissant il y a plusieurs milliards d'années, au moment ou ALH84001 s'est formée. Le minéral porteur de cette magnétisation fossile n'a pas encore été identifié avec certitude (il s'agit probablement du sulfure de fer). En mesurant la signature spectrale de la météorite dans plusieurs longueurs d'onde (visible, proche infrarouge, infrarouge moyen), les scientifiques ont tenté de rechercher le berceau d'ALH84001, c'est à dire son cratère d'impact. Deux candidats prometteurs (parmi 42 283 cratères) ont ainsi été identifiés : un beau cratère oval (23 x 14,5 km de diamètre) à proximité d'Evros Vallis, dans le secteur de Sinus Sabaeus, ainsi qu'un cratère plus modeste (11 x 9 km de diamètre) dans la région d'Hesperia Planum. L'histoire d'ALH84001 est très complexe, ce qui n'a rien d'étonnant pour une roche très vieille formée sur une planète active. Il y a environ 4,1 milliards d'années, une poche de magma a commencé à refroidir dans les profondeurs de la croûte martienne (vu son age, ALH84001 est donc de loin la plus vieille météorite martienne connue). Les premiers cristaux formés, les pyroxènes, s'accumulent au fond de la chambre magmatique et se cimentent pour donner naissance à une orthopyroxénite. Vers 4,2 milliards d'années, un astéroïde s'écrase au-dessus de la chambre magmatique. L'impact affecte violemment la croûte martienne, ainsi que la future météorite : le choc ouvre des cavités et des fissures dans la roche, tout en la rapprochant de la surface martienne. En profitant des fissures, un fluide percole dans la roche, en déposant ici et là des minéraux derrière lui. Il y a 16 millions d'années, un deuxième impact météoritique éjecte finalement ALH84001 dans l'espace. Après avoir vagabondé dans les immensités de l'espace interplanétaire, ALH84001 finit par rentrer en collision avec la Terre. Lors de la traversée de l'atmosphère terrestre, la roche perd par ablation une couche rocheuse de 5 centimètres d'épaisseur. Le reste s'enfonça dans les glaces de l'Antarctique et patienta 13 000 ans, avant d'être finalement ramassé par une main gantée ... Dar al Gani 476 489/670/735/876/975/1037/1051 chute observée trouvaille Date : Lieu : Poids : Age : Type : 1996 - 1999 Dar al Gani (Libye) 6680 g 474 millions d'années Shergottite (appauvrie, permafique, à olivine et orthopyroxène) Dar al Gani 476 a été trouvée le 1er mai 1998 dans le désert du Sahara libyen, au niveau de la région de Dar al Gani, entre les villes de Zillah, Sabha et Tmassah. La découverte est historique : dénichée par un chercheur de météorites, Dar al Gani est effectivement la première météorite martienne à atterrir directement dans des mains privées. Le temps où seuls les musées et les universités pouvaient se vanter de posséder des cailloux martiens semble donc être révolu, et les roches de la planète rouge commencent maintenant à enrichir les collections privées. Notons que les météorites martiennes valent bien plus que leur poids en or : le prix moyen du gramme est de 1000 € ! Dar al Gani 476 est aussi la première pierre martienne extraite des sables d'un désert chaud. DaG 476 (d'un poids de 2015 g) provient apparemment de l'explosion d'une météorite de plus grande taille qui s'est disloquée lors de la traversée de l'atmosphère terrestre, car plusieurs autres fragments ont ensuite été récoltés : DaG 489 (2146 g) en 1997, DaG 670 (3 fragments d'un poids total de 1619 g) entre 1998 et 1999, DaG 735 (588 g) entre 1996 et 1997, DaG 876 (6,2 g) en 1998, ainsi que Dag 975 (27,55 g) et Dag 1037 (278 g) en 1999. Les fragments ne présentent pratiquement pas de croûte de fusion, et certains côtés sont recouverts d'une patine brune typique des roches désertiques (ce qui a du rendre l'identification particulièrement difficile). D'autres fragments pourraient encore être découverts dans les années à venir. D'un point de vue pétrographique, Dar Al Gani a été classée parmi les shergottites basaltiques (bien que chimiquement parlant, elle s'approche plus d'une lherzolite que d'un basalte). Les 7 fragments sont très similaires entre eux, et ressemblent également fortement aux météorites Sayh al Uhaymir et EETA 79001. La météorite, qui présente une texture porphyrique, est composée de larges cristaux (mégacristaux) d'olivine enchâssés dans une matrice à grains fins constituée de pyroxènes (principalement pigeonite, enstatite et augite), de plagioclases (choqués en maskelynite), de composés opaques et de verres de fusion. On trouve également d'autres minéraux minoritaires : oxydes (chromite, ilménite), phosphates (chlorapatite, merrillite, whitlockite), sulfures (pyrrhotite) et silicates (iddingsite). L'origine martienne de Dar al Gani a été confirmée par l'étude chimique (anomalie isotopique de l'oxygène) et minéralogique, ainsi que par l'analyse des gaz piégés au sein de la roche (ces derniers possèdent une composition très proche de l'atmosphère martienne, dont l'analyse chimique a été effectuée en 1976 par les atterrisseurs Viking). DaG est âgée de 474 millions d'années. Elle a été éjectée de la surface martienne il y a environ 1 million d'années lors d'un impact particulièrement violent. La météorite porte d'ailleurs encore les cicatrices de ce traumatisme : les olivines sont déformées, les cristaux de pyroxènes sont parfois imbriqués l'un dans l'autre, les plagioclases ont été transformés en maskelynite, et les verres de fusion (sous forme de poches ou de veines) sont abondants. Après avoir errée dans l'espace interplanétaire, Dar al Gani est venue s'écraser en Afrique du Nord il y a 60 000 ans. La pierre a alors subi une altération non négligeable de type désertique, comme le prouve la présence de calcite terrestre dans les fissures de certains fragments. Ce séjour prolongé dans un désert chaud et la contamination possible par des organismes microbiens terrestres va rendre très difficile, voire impossible, la recherche d'éventuels fossiles de microorganismes martiens.
  23. Bonjour, Bien romt20 du nouveau, le débat est reparti. Quel genre d'analyse roche totale a été effectué ? GDMS, ICP-MS ou ICP-OES ? Si c'est une GDMS l'oxygène n'est pas prise en compte et de plus la marge du quantitatif est quand même importante : " extrait ": La GDMS permet donc d’analyser tous les éléments de la table périodique (mis à part l’Hydrogène et les éléments instables ainsi que les gaz nobles). La haute résolution de l’appareil permet de séparer la plupart des interférences ce qui permet à cette technique de mesurer des concentrations de l’ordre du pourcent jusqu’à l’ultra trace (ppbwt) avec une précision relative de l’ordre de 20%. La ICP-MS n'analyse que les éléments du tableau périodique et ne peut pas dire si c'est par exemple de la fayalite ou le pôle magnésien, la forstérite par exemple, seul une analyse par diffraction au rayon X (DRX) peut déterminer ce genre de chose.
  24. Bonjour, Jloui, je ne suis pas si indécrottable que çà, le temps d'assimiler tes arguments et faire une petite recherche pour voir si l'on trouve la même chose en France, j'ai trouvé une doc qui confirme tes dires. Il y a trois méthodes pour la transformation de la galène en plomb : - Méthode par grillage et réaction. - Méthode par grillage et réduction. - Méthode par précipitation. Cette dernière utilise un ajout de fer (extrait) Méthode par précipitation », le rôle des ajouts (voie 3). Elle consiste à désulfurer la galène en même temps que l’on réduit le plomb, par la présence d’autres éléments, métalliques ou silicatés. Elle est peu utilisée sauf si l’on dispose de déchets de fer à bon compte ou si les autres méthodes fonctionnent mal. Il est nécessaire d’avoir un minerai assez pur (peu de As et Sb) bien que la silice ne soit pas gênante. 14Donc, en milieu réducteur et à haute température, il est également possible de faire agir d’autres métaux sur la galène afin de la décomposer, selon des réactions identiques à la suivante : 2PbS + 2Fe = > 2Pb + 2FeS 15Il faut que ces métaux aient une affinité pour le soufre plus grande que le plomb (Mn, Cu, Ni, Fe, Sn et Zn). Zn et Sn agissent peu sur PbS, et avec le cuivre, PbS n’est pas décomposé entièrement (Schnabel, 1907). Le fer sépare bien le plomb métal de la galène, mais le soufre du sulfure de plomb a tendance à passer dans le sulfure de fer. Il peut y avoir une forte perte en plomb dans la matte ainsi formée. La découverte de Labenne date de 1997, a mon avis si il avait fait un don au Muséum, elle devrait déjà s'y trouver.
  25. Pour ceux qui disent qu'il n'y a aucune probabilité de trouver plusieurs météorites sur une surface réduite, voici un extrait de Luc Labenne (Chasseur de météorites de son état et respecté par cette communauté) dans France Dimanche : " Il m’a fallu attendre une quatrième expédition, en janvier 1997 – cette fois organisée avec mon frère –, pour enfin découvrir un gros bloc de couleur foncée posé sur le sable. On a tout de suite su que c’était une météorite métallique car, en approchant un aimant, celui-ci était immédiatement attiré. Nous avons collecté une vingtaine de kilos de ces pierres éparpillées sur quelques mètres en plein Sahara occidental. Quel moment incroyable ! Pour moi, ça a été le déclic. « Depuis huit ans, j’ai mis de côté mon métier de médecin et, deux fois par an, mon frère et moi parcourons les déserts à bord d’un 4×4. » Quatre mois plus tard, nouveau voyage dans cette zone qui nous avait porté chance : on a ramassé plus de deux cents pierres, soit 150 kilos au total. En rentrant à Paris, j’ai présenté quelques pièces au responsable des minéraux du Muséum d’histoire naturelle, qui m’a confirmé qu’il s’agissait bien de météorites. Peu après, nous avons signé un contrat avec l’université allemande de Münster, qui s’est engagée à nous acheter une partie de nos trouvailles. Ce qui nous a permis de financer nos expéditions.
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