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quebequartz

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Tout ce qui a été posté par quebequartz

  1. Hmmm, il y a lieu de s'interroger sur l'étiquette de la première photo ! On y indique "Jefferey Mine, Ryerson Township, Ontario", une mine qui existe mais je doute qu'il y ait des grenats spessartines à ce site. Les deux photos semblent plutôt montrer des grenats hessonites de la mine Jeffrey, à Asbestos, Qc, un site connu où la spessartine n'est pas listée. Je subodore qu'il s'agit d'une erreur d'étiquetage...
  2. Bien qu'il soit en anglais seulement, le site suivant donne de précieuses informations sur le quartz, ses variétés, ses modes de formation, la nomenclature en usage, etc... http://www.quartzpage.de/index.html Bonne lecture !
  3. J'ai localisé le Cap des rosiers sur la carte du SIGEOM (*), et si la plage est bien là où je le pense, la formation rocheuse où elle se situe serait celle qui apparaît damns la capture d'écran ci-attachée. Comme à la carrière de Dunham, on retrouve ici un mudstone, dans un mélange comportant aussi d'autres unités... Bref, une roche stratifiée composée essentiellement de sédiments très fins, un milieu parfait pour que les "oeufs" de pyrite puissent y croître sans contrainte (ou presque !). (*) : Le site web du SIGEOM comporte beaucoup d'informations sur la géologie du Québec, mais demande qu'on prenne le temps de bien le connaître pour trouver l'info ! L'URL du site est : http://sigeom.mines.gouv.qc.ca/signet/classes/I1102_indexAccueil?l=F
  4. Hello, Ces nodules de pyrite sont effectivement assez répandus, et on en trouve à divers endroits au Québec. J'allais parfois en chercher dans une carrière en activité près de Dunham, où des nodules jusqu'à 15cm avaient été trouvés il y a quelques années... Mais, la strate porteuse est inaccessible depuis quelques temps, hélas. Ceux que tu montres sont toutefois plus intéressants, car ils se présentent en grappes, alors qu'à Dunham, ils sont éparpillés dans le mudslate dolomitique. Lorsque tu parles du littoral québécois, serait-ce dans la région de Ste-Flavie, un peu à l'est de Rimouski ? Il y aurait dans cette région, au bord du fleuve, des affleurements riches en nodules de pyrite...
  5. Merci, But ! Réflexe très facebouqueux, j'ai cherché un bref instant le bouton "Like" en guise d'appréciation de votre commentaire, ce qui en dit long sur l'influence parfois néfaste que les réseaux sociaux ont sur nos comportements !!!
  6. Théophraste, Ça, se sont de vraies prases ! Les miennes sont d'authentiques imitations de succédanés de simili-prases...
  7. À nouveau du mont St-Hilaire, deux spécimens de quartz fumé parsemés de micro-cristaux relativement rares sur ses faces, soit la gaydonnayite et l'hilairite... Ils proviennent d'une énorme cavité dans le plancher de la carrière, ouverte le 22 juillet 1990, et dans laquelle mon partenaire et moi n'avons pu pénétrer que deux semaines plus tard ! Entretemps, une demi-douzaine de collectionneurs y avaient besogné, et nous avons dû nous contenter des restes... La poche faisait au moins deux mètres de hauteur, et nous devions y travailler les pieds en l'air et la tête en bas, avec une épaule appuyée sur une serviette roulée pour ne pas trop souffrir du contact avec la syénite. La température extérieure de 28 C. contrastait sérieusement avec l'eau présente au fond, une eau glacée de montagne, et on ne pouvait travailler que 10-15 minutes à la fois avant de sortir avec le bras droit gelé ! Une belle expérience, tout de même ! La première photo montre un cristal tel que trouvé lors de son extraction, avec un encroûtement grisâtre (un carbonate, probablement) porteur des gaydonnayites. La deuxième montre un autre cristal, mais nettoyé au jet de bicarbonate de soude (principe similaire au nettoyage au jet de sable, mais pas agressif). Le nettoyage a enlevé l'encroûtement, sans endommager les microcristaux sur les faces de quartz !
  8. Et d'une autre localité de l'Estrie, que je continue à garder secrète car elle est peu productive, un joli cristal de quartz vert pomme, avec de petites calcites rhomboédriques enchâssées dans ses faces. Un spécimen de la même cavité que celui que j'avais posté le 1er juillet 2014, dans le forum Minéralogie et minéraux du Québec (Canada)... J'ignore toujours la nature des inclusions qui donnent à ces cristaux une telle couleur. Serait-ce de l'actinolite, ou de l'épidote, voire une chlorite quelconque, qui sait ? Le spécimen mesure quelque 4 cm de longueur.
  9. Bonjour à tous, de La belle province ! Généralement, les quartz du mont Saint-Hilaire manquent de brillance, et présentent souvent une micro-porosité décevante... Surtout que lors de l'extraction, les cristaux (généralement fumés et opaques) montrent une certaine brillance, car l'humidité présente dans les cavités comble les pores, mais (trop) souvent, une fois le spécimen séché à l'air, les faces sont un peu ternes ! Les cristaux ont des formes bien définies, de belles arêtes, des fenestrations intéressantes, mais... il manque l'éclat. Par un matin du printemps 1994, alors que des reliquats de neige parsemaient la carrière, j'ai exploré le contact entre "l'unité de hornfëls" et la syénite à sodalite, car c'est une zone propice à des cavités de bonne taille. Comble de malchance, il n'y en avait point, mais j'ai tout de même localisé, au ras du plancher, une petite cavité anodine d'à peine 3 cm d'ouverture, comblée d'une boue ferrugineuse. Je l'ai sondée avec un doigt, et en ai extrait un cristal de quartz sali d'argile, que je suis allé laver dans une flaque d'eau voisine. À ma grande surprise, le cristal a montré un éclat peu courant pour MSH, et une terminaison multiple. Pas un spécimen de musée, car il n'a que 6 cm de longueur, mais il est tellement joli en main ! La photo a été prise avec le cristal dans sa boîte de plastique, donc l'arrière-plan est... incongru, j'en conviens.
  10. Entièrement d'accord avec Daniel concernant les outils Estwing ! Dans mon post d'hier, j'ai préféré ne pas susciter de controverse en le soulignant, par courtoisie... J'ai acheté deux ciseaux (c'est aussi le terme employé au Québec, traduit en fait de l'angliche cold chisel, i.e. ciseau à froid) de marque Estwing au cours des années, et j'ai été très déçu ! La trempe était quelconque, et un réaffutage fréquemment requis ! Quand à leurs maillets, comme je l'ai mentionné hier, ils se prennent mal en main, et je constate que je ne suis pas le seul ! Toutefois, j'avoue que celui de 6 lbs (2,7 kg) m'a été fort utile pour creuser des sillons d'un cm de large par 5-6 cm de profond avec des bedanes, dans le calcaire silicifié de Herkimer, roche maudite entre toutes ! Ces sillons, on y insérait par la suite des lames de ressort d'auto des années soixante, en acier ultra-dur, en guise d'écarteurs (technique locale, très efficace). Mais, je suis d'accord avec Daniel, la tête légèrement arrondie du Estwing a tendance à glisser sur le plat du ciseau ! Et bien d'accord aussi avec son affirmation "je n’ai jamais été satisfait par les offres du marché", car je constate que les outils disponibles en magasin n'ont point la qualité de ceux d'autrefois. C'est valable non seulement pour les écarteurs, mais aussi pour les ciseaux... J'ai acheté en 1986 des burins (4 cm x 30 cm) de marque Footprint, faits en Angleterre, en acier Sheffield de la plus haute qualité. Je l'ai ai utilisés très intensément dans la syénite du mont St-Hilaire, et en 33 ans, ils ont stpïquement enduré des milliers de coups de masse de 10 à 16 lbs, sans jamais faillir, et je les utilise encore aujourd'hui : ils sont tout simplement increvables ! Pourtant, voilà deux ans, j'ai commandé d'autres ciseaux Footprint (plus minces, 12 mm x 30 cm) eux aussi supposément faits d'acier Sheffield, et les deux n'ont pas duré un mois... Pfffff, de l'acier recyclé (chinois ?), sans le moindre doute ! Cet été, j'ai tout de même déniché d'excellents ciseaux d'âge mûr (!) dans des marchés aux puces, car avec le vieillissement de la population, les enfants se débarrassent des outils de papa parti en foyer ! De l'outillage des années d'après-guerre, si ce n'est avant... Nul doute qu'ils me dureront longtemps ! Sur la photo : un de mes fidèles Footprint cuvée 1986 !
  11. Hello Zunyite, Acheter des outils sur Amazon (ou eBay) ??? C'est un non-sens, effectivement, car les produits viennent de Chine, et sont de cet acier recyclé dont je parlais. Pour ma part, j'ai acheté directement d'un fournisseur américain, Throw & Holden, qui vend de l'outillage de qualité pour les tailleurs de pierres, mais leurs coins et paumelles (je viens d'apprendre ce nom !) ne sont certes pas d'acier à outils. Les paumelles se tordent, et les arêtes supérieures des coins s'écaillent après un certain temps... J'arrive à les utiliser encore pour du travail léger, mais des douze paumelles originales, seules quatre ou cinq sont valables. Je dois dire à la décharge de T & H que les coins que j'ai achetés sont pour des trous de forage de 5/8 po (16 mm), ma foreuse à percussion Bosch étant limitée à des forages de 3/4 po (18 mm). À mon âge vénérable, et compte tenu de mon gabarit poids plume, je n'ai plus le choix que de limiter le poids des équipements que je case dans mon sac à dos ! C'est pourquoi je préfère mon approche décrite plus haut, avec double forage et burins au tranchant pété. Très valable pour du petit chantier, mais pour un gros, je n'ai pas fait l'expérience... Quant à l'autre fournisseur amerloque, j'ai tenté de le retrouver sur le web ce matin pour revoir ses produits, sans succès... Peut-être ques ses prix ont découragé les clients ! Pour ce qui est des outils Estwing, j'en ai possédé plusieurs depuis les trente-cinq ans que je chasse des cailloux. Leurs maillets (j'ai encore celui de 4 lbs, mais ai perdu celui de 6 lbs) sont de haute qualité, effectivement, mais pour moi, leur prise en main est pénible. J'ai (hélas) tendance à tenir le maillet près de la tête, et c'est l'endroit où leur profilage est le plus mince ! Les maillets à manche de bois dur Garant (faits au Canada) sont tout aussi durables, et me conviennent parfaitement. Le marteau de géologue Estwing jouit d'une excellente réputation, mais il est cher aussi chez nous, l'équivalent de 60 euros. J'ai des copains de cailloux qui ont opté pour ceux de moindre coût, et pour ma part, comme je n'ai pas un grand besoin d'un tel outil, j'en ai déniché un par hasard aux puces pour 5 dollars (3 euros), qui avait un manche endommagé. À ce prix, hein ! J'ai remplacé le manche avec un de mon cru, i.e. un segment de manche de masse de 4 kilos (qui avait été brisé au niveau de la tête) dont j'ai refaçonné l'extrémité pour qu'elle se case solidement dans le fer du marteau. Et, pour une meilleure prise en main, j'ai collé un bout de chambre à air de vélo sur la moitié de la longueur... Son apparence laisse à désirer, mais il m'est très fonctionnel et durable ! Les bandes de ruban rouge et jaune sont pour assurer une bonne visibilité, histoire de ne pas l'oublier (à mon âge, c'est requis, quoi ! )
  12. En ce qui concerne les coins éclateurs recherchés par Dioptase, le même problème se présente ici, de mon côté de l'Atlantique... La disponibilité de coins de qualité, durables, forgés dans un acier de grande dureté, on oublie ça ! Ça se limite à du matos fait à partir d'acier recyclé, poreux, qui s'ébrèche à la moindre contrariété ! J'avais trouvé un fournisseur américain, qui offre sur son site web des coins en acier à outils, mais à un coût prohibitif, genre $60 le coin (54 euros)... No way, Jose c'est trop cherot ! J'ai donc opté pour une technique légèrement différente... J'utilise une foreuse Bosch à batterie, de modèle RHH-181, déjà "vieille" (4 ans !), pas la plus puissante qui soit, mais qui perce allègrement des trous dansl la roche, ce qui me convient ! J'y insère une mèche SDS de 5/8 pouce (environ 16mm), et je fore deux trous côte-à-côte, d'une profondeur de 10 cm environ. Une fois la poussière de roche balayée, une attaque en règle avec un maillet et un burin bien aiguisé permet d'éclater la mince paroi entre les orifices, ce qui me donne un trou ovalisé de quelque 30mm par 16 mm environ. Il m'est alors facile d'y insérer un burin solide mais étêté, ayant eu le bout tranchant cassé par un usage abusif (vous avez tous pété des burins à un moment donné, pas vrai ?). Un vieux burin, d'abord parce qu'il ne sert plus à rien, et aussi du fait qu'il pourra pénétrer plus loin dans le trou ovalisé qu'un burin neuf et plus long ! Et un vieux burin, on n'a aucune gêne à lui taper la tête avec un masse d'un poids conséquent, car on se fout royalement qu'il se rebrise ! Une masse de 5 kilos sur un ciseau de quelque 25-30mm de diamètre, ça se traduit par une certaine pression sur le roc, ça ! Cette approche a tout de même un désavantage, car elle nécessite deux trous à la fois, au lieu d'un seul avec un coin casseur et ses ailes plano-convexes. En milieu alpin, où chaque gramme compte, apporter deux batteries pour une plus grande autonomie n'est pas l'idéal ! Reste à vous de voir si cette approche vaut le coup pour vous...
  13. Bonjour à tous, depuis le Québec ! J'ai survolé les posts de cette discussion, et bien qu'elle me semble plus concerner les adeptes de fouille en milieu alpin, je me permets de partager ici ce que j'utilise en terme d'outillage... en terrain moins exigeant (coupes de routes, carrières, affleurements, mines). Le matériel acheté en magasin pouvant parfois être amélioré, et le collectionneur de cailloux devant plus ou moins hiberner en La belle province, j'en profite donc pour bricoler... Dans un post de cette discussion, par exemple, quelqu'un évoquait la mauvaise prise en main d'un nouveau maillet, un problème que j'ai vécu moi itou... J'ai la main moins ferme (car devenu septuagénaire cet été, horreur !), et les manches de bois dur ont tendance à se polir à l'usage et à tourner lors de la frappe sur un burin. C'est surtout évident en fin de journée, quand la fatigue s'en mêle, i.e. après avoir tapoché quelques centaines de coups à fond la caisse ! La solution, bien évidente, était de rendre rugueuse la surface du manche, mais plutôt que de graver des encoches au canif ou autre ineptie du genre, j'ai opté pour... de la corde rose ! La couleur importe peu, mais elle permet de repérer facilement l'outil lorsque déposé sur les cailloux, voilà ! Un orifice du même diamètre que la corde ayant été foré à chaque extrémité du manche, je n'ai eu qu'à insérer celle-ci dans un premier trou, et enrouler la corde avec des spires très serrées jusqu'au second, en gardant la tension. Puis, une application généreuse de colle blanche a été appliquée sur toute la surface encordée, avec pour résultat un maintien en place des spires, et une surface rugueuse en prime ! Bien entendu, des noeuds aux extrémités de la corde ont été requis, et furent coupés à la fin. Ce n'est en aucune façon high-tech, mais ça fonctionne à merveille, et la prise en main est ferme ! Une photo valant trente-six mots, voici ce que ça donne.
  14. Hmmmm ??? Je viens de lire ce post qui date de deux ans déjà, et si ce qui est énoncé plus haut est vrai, je me suis complètement gouré en croyant habiter le Québec depuis quelques décennies !!! Bon, il est vrai que le Canada, comme tout pays soucieux de préserver son patrimoine (minéralogique, historique, ou autre...), peut s'opposer à ce qu'un spécimen soit vendu à l'extérieur du pays... La chose s'est déjà produite par le passé. Mais comprenons qu'on parle ici de spécimens vraiment exceptionnels, du genre "la-plus-grosse-sérandite-jamais-trouvée" ! Mais une telle main-mise gouvernementale est rarissime. Des dizaines de collectionneurs ont ramassé des spécimens de niveau musée à des sites tels que le mont Saint-Hilaire, la mine Jeffrey, la mine Niobec, etc..., et nombre de ces pièces sont aujourd'hui dans des collections privées ou publiques, à l'étranger. Certains s'objecteront à qu'on dilapide ainsi notre patrimoine, mais sachez que les musées font aussi de même ! Certains d'entre nous ont vu leurs pièces données ou vendues à nos musées nationaux partir à l'étranger lors d'un échange avec d'autres musées... J'en sais quelque chose. C'est normal, car ça fait partie des moyens qu'ont ces établissements d'enrichir leurs collections, pour le bénéfice de leur public ! Pour ce qui est du commentaire "Au Québec il est illégal de garder les spécimens prospectés presque partout... voir même prospecter tout court. À certains endroits possibles ; oui, mais limité / avec papperasse lourde/ et les découvertes doivent être "déclarées"." , je suis quelque peu surpris, disons-le ! Je prospecte partout (coupes de routes, mines, carrières, affleurements, sites de travaux routiers, etc...) depuis le 6 mai 1984, et j'ai fait des milliers de sorties, sans exagération. J'ai conservé sans difficulté les spécimens trouvés, et n'ai que très rarement eu affaire à des gens hostiles à ma présence ! Et je peux affirmer que mes partenaires de collecte ont eu la même expérience, eux aussi. Pas plus tard que lundi dernier, j'ai demandé respectueusement, et obtenu, l'accès à deux carrières en activité... Bien entendu, mon véhicule était équipé d'un gyrophare, et nous arborions l'équipement de sécurité obligatoire (casques, bottes à bout rigide, dossard orange, lunettes, etc...). Mon partenaire et moi nous sommes engagés à nous tenir loin des véhicules en mouvement, et on a pu ramasser de beaux spécimens en toute tranquilité et les mettre dans ma voiture garée à quelques mètres ! Bien entendu, nous avons informé le contremaître de notre départ, en le remerciant. Nous savons toutefois que l'accès à plusieurs carrières est prohibé, en raison d'accidents de travail survenus lors de l'exploitation, et nous n'avons d'autre choix que d'éviter ces sites... On n'y peut rien. On note tout de même un appauvrissement des sites, ce qui est normal après des dizaines d'années de fouille par les collectionneurs... Mais en y mettant du temps et de l'énergie, on s'amuse encore dans ce loisir !!!
  15. Merci pour le commentaire, Théophraste, J'ignorais que les pistolets commercialisés en l'Hexagone étaient de fabrication supérieure, de fabrication européenne, j'espère... Si tel est le cas, je saurai à qui m'adresser si le mien venait à flancher ! Il reste qu'il y a tout de même distinction entre les appareils Made in USA et ceux, récents, provenant de Chine. Le mien est un American Niagara, en principe fabriqué chez l'oncle Sam, et je l'ai acquis il y a 10 ans environ. Avec l'entretien décrit dans mon post précédent, je m'attends à le conserver un bon bout de temps encore, surtout que je dispose d'un kit de pièces de rechange ! Mais ceux venant de Chine vendus sur eBay sont d'un rendement très aléatoire, pour ne pas dire douteux. Ils ont fait l'objet d'une discussion sur Mindat, et nombreux sont ceux qui parlent d'une durée de vie de quelques mois seulement ! Bref, on en a pour son argent...
  16. Bonjour à tous, Oui, cet outil est à toutes fins pratiques un must quand vient le temps de nettoyer nos spécimens micro-encrassés.. Mais, et certains d'entre vous l'ont sûrement expérimenté, il peut parfois se bloquer sans que l'on comprenne pourquoi. Ceci arrive en général pour l'une ou l'autre de deux raisons : utilisation d'une eau non appropriée, et surtout : lubrification inadéquate. Idéalement, on ne devrait y mettre que de l'eau distillée, ou à tout le moins déminéralisée, et jamais de l'eau du robinet. La buse de sortie est très, très fine et peut se bloquer si des contaminants sont présents. Pour ce qui est de la lubrification, il est impératif de lubrifier correctement l'appareil une fois le nettoyage terminé. La façon la plus sécuritaire est celle-ci : - retirer le contenant à eau du pistolet - faire fonctionner celui-ci jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de gouttelettes d'eau qui sortent de la buse - mettre 2-3 gouttes d'huile de machine dans l'orifice prévu à cet effet, et faire fonctionner le pistolet (2-3 secondes suffisent) En agissant ansi, il n'y aura plus d'eau susceptible de rouiller la tige mobile et le ressort qui créent la pression dans le pistolet. C'est important, car, une fois ces composantes rouillées, l'appareil ne gicle plus, et il faut démonter, nettoyer et lubrifier le mécanisme interne, un travail à la portée de tout usager ayant un minimum de sens mécanique, mais qu'on ne devrait pas avoir à faire, point à la ligne ! Un partenaire de collecte va même jusqu'à remplacer le pot d'eau par un petit contenant d'huile légère à la fin du nettoyage, pour que le pistolet succionne l'huile qui remplacera alors l'eau restée dans le système... Difficile d'être mieux lubrifié que ça ! Bien entendu, lors de la réutilisation du pistolet, on remet le pot d'eau, et on fait fonctionner le pistolet jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'huile qui gicle ! Sa méthode a du bon, puisque ses deux pistolets sont en utilisation depuis au moins quinze ans !!!
  17. Hello à tous, Très belle initiative de la part de Théophraste, que d'importer une version adaptée à votre réseau électrique ! Ici, au Québec, nous fonctionnons sous 110 V et 60 cycles, comme aux USA, et l'achat de ce pistolet à pression est donc très aisé, via eBay... Plus haut, j'ai lu des commentaires concernant cet appareil, des propos quelque peu déplacés de la part de certains forumistes qui, pourtant... ne l'ont jamais essayé ??? C'est plutôt étonnant, comme attitude, et certes désolant. Mes compliments à Théophraste, qui est d'une patience digne de mention ! En tout cas, faudrait au minimum essayer le pistolet avant de juger. J'ai acheté mon American Niagara voilà 5 ans, et n'ai pas eu à le regretter. Pour un coût de quelque $80 (environ 50 euros), il s'avère tout particulièrement utile pour extirper la boue des micro-fissures sur mes spécimens, notamment entre les "selles" de dolomite de Ste-Clotilde... Comme n'importe quel outil, il est nécessaire de l'utiliser pour en connaître les forces et les faiblesses ! Ce n'est pas un outil-miracle, mais suivant le travail que vous devez accomplir, il vous appartient de voir s'il convient ou pas. Pas recommandé pour les minéraux aciculaires et fragiles, à moins d'ajuster la buse pour obtenir un faisceau large, en gardant une bonne distance et en faisant un essai sur un spécimen peu valable. La solution nettoyante peut être de l'eau, comme de l'alcool (pour les minéraux hydrosolubles), et s'il s'agit d'eau, de préférence celle qui a été déminéralisée ! L'eau du robinet est à proscrire, car à la longue, elle obstrue les jets. Pour ce qui est d'ajouter du savon, je ne l'ai jamais fait, mais j'ai des réserves car le gras, ça s'accumule ! Je préfère laisser tremper le spécimen dans de l'eau savonneuse au préalable, puis nettoyer au jet par après. Aussi, il faut s'assurer de ne pas laisser d'eau dans le circuit, quand le travail est terminé... Pour ma part, j'enlève le pot qui contient l'eau, puis fais fonctionner le pistolet jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de liquide, et je mets une ou deux gouttes d'huile à machines suivies d'un très court fonctionnement du pistolet, histoire de faire circuler le lubrifiant. Cette dernière étape est importante, sinon les composantes finissent par rouiller ! Il m'est arrivé à deux reprises d'avoir à démonter le système pour bien le nettoyer, alors... Pour les ceusses qui lisent l'anglais, une recherche sous "spray gun" dans le forum mineral cleaning and preparation dans Mindat,org serait utile !
  18. Ensuite, un retour sur le site de la carrière St-François, avec trois photos de spécimens de ce site.. En premier lieu, une pièce miniature et, hélas, mal nettoyée car y'a de la boue fine qui est restée incrustée entre les cristaux, les strontianites se prêtant mal à un nettoyage musclé avec le pistolet à jet d'eau sous pression ! Donc, un assemblage comportant surtout de la calcite, des aiguilles de strontianite sous forme de cônes allongés, et aussi des micro-quartz dont l'un est de type faden, ce qu'on peut deviner sur la photo, un peu à droite du centre. La plus longue des strontianites mesure 3 mm de longueur. Puis, un exemplaire de calcite typique des lieux, souvent gris pâle, en raison d'inclusions non identifiées... La pièce a été récoltée dans le tas de dynamitage, et provenait d'une veine de bonne taille. Hélas, la majorité des débris avaient subi des dommages, et peu d'échantillons restaient intacts. Et finalement, un autre spécimen de quartz, très joli lui aussi, brillant et limpide, et enfumé aux extrémités, un p'tit chouïa qui fait 45 mm de large.
  19. Poursuivant avec le site de Huntingdon, voici trois photos de spécimens récoltés là-bas... En premier lieu, un spécimen comportant des chalcopyrites, dont certaines sont recouvertes de malachite bien verte et brillante... Les chalcos sont de petite taille, soit 3-4 mm au maximum, et plutôt oxydées, leur sombreur en attestant ! Sur la même photo, on peut voir que les barites, qui constituent le fond sur lequel reposent les chalcopyrites, présentent l'habitus énoncé antérieurement, soit une forme tabulaire, un peu comme des incisives... On en voit un bon exemple en périphérie, à gauche au milieu. J'avais de bons exemplaires de ce habitus, mais ayant échappé la boîte d'oeufs qui les contenait, les "dents" se sont brisées sous l'impact... Bof, je retournerai au site pour faire le plein ! La deuxième photo montre les pyrites oxydées, plus noires en visuel que ce qu'on voit en image... Dans les cavités, ces cubes de pyrite se trouvent le long de minces veinules de pyrite massive qui serpentent dans la barite massive. Les cubes sont de taille millimétrique, le plus gros que j'aie vu sur les lieux accusant 6 mm. Et finalement, une druse de micro-quartz comme il s'en trouve des zillions dans l'horizon minéralisé du site... Après avoir positionné le spécimen sur le verre dit "sans reflet" (m'ouais, passons !), j'ai dû utiliser une paille pour souffler les incontournables grains de poussière de roche qui se détachent des spécimens, ceux-ci n'ayant pas été traités au mélange colle blanche et eau (un oubli). Cette druse fait quelque 6 cm de largeur.
  20. Merci, Xav, son seul défaut est que n'ayant pas de matrice, on ne peut le positionner qu'à plat dans une boîte de présentation, à moins de lui fabriquer un support en bois élégant pour le mettre debout. Mais, bon, on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, quoi !
  21. Dans un post précédent (le 637), j'évoquais la déplaisante tendance des spécimens d'un skarn à vésuvianite et grenat à se désagréger, la matrice étant un tantinet fort granuleuse ! Et bien, pour ce qui est du site qui suit, la tendance se maintient allègrement ! Situé en pleine forêt à l'ouest du village de Huntingdon, on parle ici d'un "affleurement de dolomie è topographie karstique, riche en géodes et vacuoles tapissées de cristaux de quartz, qui se présente en masses difformes ressemblant à des dépots de travertin", une description du géologue ayant couvert le sud-ouest de la province, monsieur Yvon Globensky. A la fin des années 70, la proprio des lieux, guidée par un consultant, a fait creuser une tranchée de quelque 40 mètres de longueur sur 2 mètres de profondeur, en vue d'évaluer le potentiel en barite de la propriété. Le résultat fut négatif, et l'initiative ne donna pas lieu à une exploitation du gisement. La barite est présente, toutefois, et se présente sous forme essentiellement massive , mais elle cristallise tout de même dans les géodes à quartz, sous forme de prismes transparents ou translucides, avec la terminaison caractéristique, et aussi sous forme tabulaire dressée, opaque, et blanche (on dirait des incisives, quoi...). La taille des prismes atteint 5 cm, et les cristaux tabulaires la moitié de cette taille. Les géodes sont tapissées de quartz drusique, les cristaux individuels dépassant rarement les 2-3 mm... Ça fait joli, et il est plaisant d'en avoir une dans sa collection, mais quand on en a une ou deux, ça suffit... Occasionnellement, on trouve aussi de la dolomite en selle, quelques cubes de pyrite (noire tellement elle est oxydée), et plus rarement des chalcopyrites dont certaines sont altérées en surface et couvertes de malachite. Tous les spécimens récoltés nécessitent le traitement colle blanche/eau (voir post 637), sinon les spécimens persistent à se désagréger ! Enfin, précisons que Dame Nature a repris ses droits sur le site, et en 30 ans, les arbres ont envahi l'excavation, avec en prime une profusion de buissons épineux à la surface, et des zillions de maringouines voraces en saison, l'eau de pluie ayant la fâcheuse tendance a former des mares au fond de la tranchée ! Yéééé..... La photo suivante montre un petit groupe de barites dont la plus grande fait 18 mm. Elles reposent sur de la barite massive, elle-même posée sur une druse de micro-quartz. La teinte jaunâtre de la partie gauche de la photo provient d'une erreur de ma part, le spécimen étant éclairé par deux spots à DEL dont l'un à lumière chaude, et l'autre à lumière froide ! On peut vraiment voir la différence entre les deux sources lumineuses !
  22. Merci, merci ! D'un autre site pas loin de celui de St-Cyrille, un quartz "pas dégueu" lui non plus... Lors d'une petite virée de weekend à la carrière PCM St-François à St-Germain-de-Grantham (elle aussi fermée aux collectionneurs depuis juin 2011), c'est presqu'en surface que j'ai trouvé ce beau spécimen. Une veine de calcite subverticale bien en évidence sur un muret ayant attiré mon attention, je me suis rapproché pour l'inspecter car ces veines livrent parfois des cristaux trapus de calcite sur un fond de cristaux plus petits. Ces veines en soi ne portent pas de cristaux de quartz, car ceux-ci se trouvent dans des cavités allongées dans des lits dolomitiques qui recoupent la calcilutite, cette dernière représentant 80% du volume de roches. Les parois des dites cavités sont couvertes de calcite, et les quartz croissent dessus. En plus, dans beaucoup de cavités, il y a présence de fines aiguilles de strontianite, et aussi de quartz micros de type faden, magnifiques... au microscope ! En règle générale, les cristaux de quartz sont dans de la boue qui retient l'humidité, et celle-ci s'insinue dans les fenestrations des cristaux... Bien entendu, avec nos hivers québécois, ils sont alors soumis à un gel intense qui les fracture allègrement. C'est à fendre le coeur, autant que les cristaux ! Bref, la veine de calcite traversait un de ces lits dolomitiques, et la nature ayant fait son oeuvre et lessivé sa gangue de boue, c'est au contact entre ces deux éléments que j'ai repéré mon spécimen... Avec le soleil qui lui tapait dessus, sa face principale le mettait bien en évidence ! Confortablement niché dans de la poussière de roches (voir la photo), faut croire que ce peinard n'attendait que d'être cueilli... Par ma présence, son attente a été comblée, car il est aujourd'hui bien au chaud dans ma collection ! D'une taille de 65 mm x 55 mm x 25 mm, on peut dire qu'il tient bien en main ! Fumé, bien fenestré, et d'une belle brillance, comme je les aime !
  23. Et toujours de St-Cyrille-de-Wendover, un autre spécimen, mais de quartz enfumé cette fois.. Le 22 juin 2006, ayant appris du préposé à la balance qu'un dynamitage tout frais de la veille m'attendait, et que j'étais le premier visiteur (yesss !), c'est avec un sentiment d'exaltation que j'ai (prudemment, bien sûr) conduit mon véhicule jusqu'à un énorme champ d'abattage du côté est de la carrière... Les restes de paroi visibles au haut du tas de roche m'ont vite indiqué le secteur où travailler, et j'ai passé près de trois heures à tripatouiller ici et là, avec un succès fort mitigé. Quelques petits quartz hyalins ou améthystins, rien d'excitant, hélas. Certains blocs étaient énormes, l'un devant faire 2 m x 2m environ... C'est sur le plus gros, et par pur hasard, que j'ai trouvé quelques cristaux dans de la poussière de roche, juste sous le reste d'une série de petites cavités rattachées l'une à l'autre. Le spécimen ci-bas avait été libéré par le dynamitage, puis lavé de sa gangue de boue par la pluie de la veille (merci à Tlaloc, dieu de la pluie !), et reposait bien à plat sur la poussière... De quelque 6 cm de longueur et d'une forme complexe, il est superbe, enfumé, très brillant, et d'une grande transparence mais fortement fenestré, avec des plaquettes de boue fine reposant sur les "parois" internes (de fenêtres). J'ai annexé deux photos, en mode recto-verso, pour le présenter sous toutes ses coutures !
  24. Hello, Greg la veine, Oui, du matos pas dégueu, mais compte tenu des nombreuses heures de travail que j'ai passées à excaver cette veine, la qualité des spécimens n'est pas au rendez-vous ! C'est toujours pénible de creuser à la main dans une fissure remplie de terre et de racines, et de brisures de pyroxènes... Surtout à l'automne, alors que la terre est froide, humide, et que tu carbures à l'espoir de trouver "la" pièce ! Mais, je ne me décourage jamais, les années m'ayant appris à persévérer. L'année 2015 a apporté son lot de spécimens, dont beaucoup très valables, mais on parle ici de minéraux communs, genre quartz, calcite, diopsides, etc... Rien de vraiment excitant. Je dois donc poursuivre avec des pièces des années passées, et on se tourne ici vers la carrière PCM de St-Cyrille-de-Wendover, petit village à une dizaine de km à l'est de Drummondville. Un site où nous étions fort bien accueillis jusqu'au décès d'un employé, en 2010 (un foreur qui a chuté de 10 mètres, et qui en est décédé sur le coup). Le même pattern qu'à la carrière Chenail de Ste-Clotilde-de-Châteauguay, où un employé a été écrasé par un opérateur de chargeuse. La CNESST (Commission de la santé, des normes, de l'équité, et de la sécurité du travail, un organisme provincial) est entrée dans le décor avec toute la force aveugle de la Loi, et a formellement interdit tout déplacement à pied dans ces carrières. Bref, on n'y va plus, point ! Soupirs... Ce site était régulièrement visité pour les petites améthystes brillantes, les quartz fumés ou clairs, et aussi pour la calcite (un peu quelconque, en général). Les minéraux s'y trouvent dans les espaces entre les coussins de basalte, des cavités plutôt aplaties avec les parois couvertes de calcite sur laquelle reposent les cristaux. L'améthyste y est plutôt pâlote (du quartz améthystin serait plus approprié comme terme), mais parfois d'une belle couleur foncée, d'un bel éclat, mais de quelques millimètres de diamètre seulement. On nous a rapporté que le Musée national avait cueilli de belles améthystes de 2.5 cm dans les années '80, mais, personne ne semble avoir vu ces spécimens... En 1995, lors d'une visite à la carrière avec mon partenaire Jonathan, mon attention s'est tournée vers un bloc de basalte de 60 cm dans le tas fraîchement dynamité... Une cavité de quelque 25 cm y était partiellement visible en-dessous, et une fois le bloc retourné, j'ai vu le contenu : de belles améthystes d'un pourpre sombre, brillantes, très brillantes ! Comme la cavité manifestait une certaine ressemblance avec une bouche de squalidé, je l'ai surnommé la gueule de requin ! Mon partenaire et moi avons repositionné le bloc pour permettre un tamponnage en règle à la massette de 4 lbs (1.8 kg), et il faut rendre hommage au basalte pour avoir fortement résisté ! On a débité le bloc en trois morceaux, chacun porteur d'un segment de la cavité. Le spécimen ci-bas avoisine 10 cm de diamètre, et comporte une douzaine de petites améthystes de 5 mm en moyenne (la plus grosse fait 9 mm), sur un fond de très petites calcites.... Bref, une belle trouvaille...
  25. Du même milieu grenvillien, mais à une dizaine de kilomètres plus loin, on trouve un affleurement de skarn au sein duquel les minéraux typiques du milieu se retrouvent. Vésuvianite (noire, tétragonale et en cristaux aplatis atteignant 10 cm de diamètre), grenat orangé hautement fracturé, calcite, albite massive, quartz massif, et les incontournables pyroxènes... Atteignant 4 cm x 2 cm, et de teinte verdâtre ou grisâtre, ces derniers sont généralement fortement corrodés, brisés et clivés... Très peu de spécimens intacts, la matrice étant d'une friabilité abominable, composée en grande partie de grains de calcite mal soudés entre eux... Bien emballés, on les ramène à la maison pour leur faire prendre un bain dans une solution moitié-moitié colle blanche pour le bois, et eau. On laisse imprégner quelques heures, et on les place à sécher sur une surface non poreuse (sinon, la colle, ben... ça colle, quoi !). Sans ce traitement, impossible de manipuler les spécimens sans laisser moults grains minéraux sur l'étagère ! Sur la photo suivante, on voit bien que la matrice granulaire du spécimen est assez fracturée, et maintenue grâce au traitement colle-eau. Notons que visuellement, l'encollage n'altère en rien l'apparence du spécimen. Bref, on voit ici une vésuvianite plutôt brunâtre que noire, le lessivage de surface ayant déposé un quelconque oxyde sur le cristal... Un grenat aux arêtes arrondies est visible à mi-distance du bord, à droite.
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