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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Cedrick

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Messages posté(e)s par Cedrick

  1. Vu le timing un peu serré, n'hésite pas à indiquer l'url de la discussion dans ta copie.

    C'est un peu contraignant de recopier les réponses à la main. Autant qu'il vienne les lire directement ici. Avec un peu de chance tout sera résolu d'ici là.

     

  2.  

    Il y a 5 heures, coconutdream a dit :

    Pour KCM, Merci de nous raconter ton périple et tes découvertes ! Dans tes premières photos, le blanc, c'est de l'Aragonite !

    De mon côté, je ne serai pas contre l'idée que tu y retournes, seulement pour faire d'autres photos de l'intérieur de la galerie, ou même mieux une petite vidéo de l'entrée jusqu'à son extrémité bouchée ou éboulée ?. Je sais que c'est dangereux mais si tu ne tapes pas dans la galerie, cela devrait tenir... En tout cas, ce serait très intéressant d'avoir des photos de l'intérieur car il existe très peu de photos de cette mine et la Drire risque de passer par là dans pas longtemps !...

    Si tu fais cela, donc, d'abord Merci ! et merci aussi si tu les postes sur Géoforum pour en faire profiter le plus grand nombre...

    N'importe quoi!

    'ca devrait tenir' et si ca devait pas tenir ?

    On est vraiment dans l'Instagramisation des cerveaux...

     

  3. On est donc d'accord que ce ne sont pas des réserves, surtout dans le sens actuel.

     

    Les géologues métallogénistes ne sont pas des géologues de ressources. A Toulouse, j'ai bien connu F.T., le spécialiste de Salsigne, qui a fait de bonnes publications sur la métallogénie du gisement.

     

    A moins que vous ayez les rapports des opérateurs australiens de MOS citant un chiffre de 30 tonnes, les rapports publics de l'époque concernant les 'réserves' sont à prendre avec des pincettes. De nos jours ces estimations sont très détaillées (variogrammes, bloc modèle, courbe tonnage/teneur, etc..) et ne sont d'ailleurs jamais publiées dans des revues scientifiques.

     

    Si je parle de journalistes, c'est que les chiffres ont été cités dans un reportage d'après ce que j'ai compris. Ce n'est pas la premières fois qu'ils reprennent des chiffres sans trop savoir à quoi ils correspondent. Et on a vu les effets désastreux de ce type de communication.

    Il y a bien sur un potentiel minier en France, mais annoncer des chiffres mène souvent à la confusion et à des levers de boucliers. Phénomènes qui ont tué dans l'œuf des projets d'exploration confondus par les populations avec une mise en exploitation imminente.

     

    Ces dernières années BRGM s'est contenté de repasser des vieilles données à la moulinette. Ca ne vaut pas grand chose du point de vu des normes actuelles. D'où la nécessité de faire des nombreux travaux et de nouveaux sondages avant de pouvoir annoncer des chiffres de réserves.

    Si exploration puis re-exploitation il devait y avoir, le passif environnemental de Salsigne pourrait bien laisser très peu de réserves à extraire avec un bénéfice (même avec les cours actuels de l'or) étant donné qu'une réhabilitation du site sera un préalable à toute nouvelle exploitation.

     

     

     

  4. il y a 40 minutes, Géolynx a dit :

    De nombreuses mines en France ont fermé pour des raisons autres que l'épuisement du minerai, notamment dans les années 80-90. Il y a eu des raisons de rentabilité liées au cours des métaux, à la concurrence internationale... Mais aussi des raisons plus réglementaires (renforcement des réglementations sociales et environnementales) ou politiques/économiques (délocalisation des activités industrielles polluantes).

     

    Des restes de minéralisation sont bien là, visibles sur les fronts ou en sondages. Mais ce n'est pas forcement du minerai exploitable avec profit. Ce sont des ressources pas des réserves (en plus de la configuration du gisement ce sont toutes les raisons que vous évoquez qui ont un impact sur ce chiffre des réserves).

    Les réserves minérales sont la partie des ressources minérales qu'il est économiquement possible de produire et de vendre. C'est une erreur classique des journalistes de confondre les deux. Et également de certains promoteurs de la mine qui au mieux sont incompétents, ou au pire des escrocs.

     

    Je ne suis pas allé vérifier dans mes archives, mais il semble très peu probable qu'à sa fermeture Salsigne avait encore 30 tonnes de réserve (très peu de mines actuellement en opération ont une telle avance dans la définition des réserves par rapport aux ressources totales d'un gisement donné).

    Il faut pas oublier que de nombreuses mines fermées dans les année 80-90 ont eu une prolongation de leur opérations uniquement grâce aux subventions de l'état. Et cela continue de nos jours (cf. SLN et Vale en NC).

  5. Pas grand chose à ajouter aux commentaires d'André et Laurent.

     

    C'est dans la zone des indices à étain-tungstène qui sont exprimés sous forme de cassitérite, scheelite et rare wolframite d'après la bibliographie. Mais, toujours d'après la biblio, cette minéralisation se trouve plutôt dans de fines diaclases et veinules qui ont été découvertes et échantillonnées par rainurage de tranchées qui ne sont plus visibles de nos jours.

     

    Là où ca devient intéressant c'est que les secondaires à W ont été trouvés eux dans des gros blocs de quartz très massif et qui un peu plus loin sont minéralisés en cuivre.

    Cette région concentre des minéralisations très variées à Cu, F, U, Pb, Zn, W, Sn, mais rares à l'affleurement. C'est une zone difficile à prospecter car ca n'a pas été (re)travaillé au 19eme siècle, contrairement au reste du Villefranchois où les vieilles mines de Pb-Zn et leurs haldes abondent.

  6. Le 30/10/2020 à 09:17, CAILLOUTEUX a dit :

    Je viens de voir cet article, et je précise que le motif de refus était sauf "erreur" le montage financier destiné a assurer les travaux ,de recherche, via une société basée dans des iles ??? C qui peut se traduire on trouve, on prends, bingo .Ou alors on se plante, ça coute de remettre en état , et on disparait en laissant le site aux bons soins de l'état français .Je n'ai pas été plus loin dans mes recherches , si quelqu'un a plus d'infos ? .Je ne citerai pas non plus la très grande multinationale , et le fonds de pension qui étaient/sont toujours ? derrière  ce projet

     

    Les capacités techniques et financières de la société étaient bel et bien là.

    Ces sociétés ne vont pas provisionner 20 à 30 millions de dépenses d'exploration dès qu'elle obtiennent le permis. L'exploration prend du temps et chaque succès d'exploration permet de valider l'étape suivante et son financement.

     

    Vous mettez en doute leur capacité à une remise en état d'un chantier d'exploration? A quels impacts songez-vous au juste?

     

    Le groupe qui est derrière cette société a investi des millions sur des projets aux quatre coins du monde et a permis, entre autre, le développement d'une des mines d'or les plus rentables au monde (produisant 600 000 once par an).

     

    Mais tenter d'avoir une mine rentable, on a pas besoin de ca en France en ce moment...

  7. Le 05/10/2020 à 18:35, quartz a dit :

    Ca y est ! Le malicieux lutin "Nickel" a donc déjà joué des tours à Michel de CHAMPIGNY en déplaçant, ce qui est son activité principale, non pas les lampes, mais, cette fois-ci, un bloc de Zaratite dans une galerie !

    Jean Baptiste DELORT, je me doute qu'il n'est pas prudent de croquer ou poser la langue sur les échantillon : c'est même stupide ; et je ne recommencerai plus ; mais c'était devenu un tic, qui m'a permis d'essayer de diagnostiquer bien des produits de notre bonne terre (et bien souvent de ne pas savoir le faire), de l'ophite humide à la senteur  d'argile , aux efflorescences de nos bonnes mines ; et quel plaisir de faire goûter certains minéraux inoffensifs à un néophite, étonné de les voir coller à sa langue ! Cependant, j'avoue que c'était con et j'ai même une fois, mis deux jours à m'en remettre. J'ai commandé le testeur de présence de nickel et je vous donnerai le résultat aussitôt l'essai effectué. Il y aura certainement du rab : si vous le souhaitez, je vous le ferai parvenir.

    Merci à tous !

     

    A ce sujet je vous ai envoyé un MP.

  8. Un échantillon de zaratite de Nouvelle-Calédonie?? Très étonnant, je ne pense pas qu'elle ait déjà été décrite là bas. Le contexte n'est pas vraiment favorable à la formation de carbonates de nickel, car il y a très peu de sulfures dans la roche mère. Surtout un très gros bloc, il s'agissait surement de garniérite.

    Dans le cas de cet échantillon pyrénéen, la garniérite n'est pas totalement à exclure, mais généralement les enduits de ce genre en auréoles autour de sulfures altérés seraient plutôt un arséniate ou carbonate.

  9. Le secteur Disko-Nuussuaq est connu depuis des années pour ses minéralisations à nickel-cuivre-cobalt. Similaires à celles de Norilsk et actuellement explorées de manière assez poussée.

    La chalcopyrite est assez probable dans cet echantillon.

    En revanche c'est assez étonnant de trouver ces sulfures frais à l'affleurement. Dans quel contexte avez vous trouvé cet échantillon?

     

     

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