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Le 11/12/2023 à 18:01, Pdf a dit :
Bonjour
Ah non j ai été le premier géologue à travailler sur cet affleurement qui constitue une crête rocheuse sur plus de 300m composée à l époque de blocs. Affleurement vierge en 1986 . Par contre un refuge pour le gibier
Donc je connais bien ce gisement et ce n est pas un Cailloux de ce site surtout avec les epidotes grises en aiguilles derrière
Philippe
Cette prehnite est typiquement malienne pourtant. C'est plutôt étonnant qu'en ayant été sur place vous n'ayez pas fait le rapprochement avec votre spécimen. Vos 'épidotes grises' sont probablement des amphiboles.
Premier géologue à travailler sur cet affleurement (le quel précisément)??? C'est assez osé comme affirmation!
Les occurrences à prehnite et autres minéraux des skarns du Kaarta sont connues depuis longtemps (au moins Théodore Monod pour les européens) et figuraient même sur la carte géol de Baud (1950).
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Le 11/12/2023 à 15:53, Bob74 a dit :
je suis d'accord avec orlean ,pour moi Mali ,Diakon, Arrondissement de Diakon , Cercle de Bafoulabé , Région de Kayes , Mali
J'ai un ami malien originaire de Sandaré qui en a ramené une de plus de 500 kg , elle est visible devant l’hôtel de sa femme ,la Gélinotte au contamines- montjoie en haute Savoie. Malheureusement l'exposition au soleil a fait passé la belle couleur verte .
ci-joint photos collection perso.
Il s'agit plutôt du site de Djouga, situé entre Sandaré et Bendougou.
Site d'où proviennent l'essentiel de ces faciès, au moins depuis les 20 dernières années.
Une colline molle, plutôt qu'une crête rocheuse.
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Certains sont vraiment obsédés par la taille
Quel est au juste l'intérêt de connaitre la taille max (une info qui pourra toujours être remise en cause)?
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1,80 m voire pas loin de 2m.
Un partisan pyrénéen c'est du costaud.
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Le 14/01/2024 à 19:08, phoscorite a dit :
Test effectué. Vous aviez raison, c'est du rapporté.
Après sciage, on devine un peu mieux une structure bréchique : les fragments ferrugineux sont assez anguleux.
Et les parties plus claires, jaunes, sont limoneuses, et contiennent probablement du quartz (ça raye).
Bien vu, merci.
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Ici c'est clairement de la malachite et pas céladonite.
La présence de cuivre est par ailleurs attestée par le cuivre natif.
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La hollandite en inclusions dans le quartz est effectivement connue à Madagascar où elle a donné de beaux spécimens, mais c'est il me semble assez unique au monde...
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Il y a 15 heures, phoscorite a dit :
Merci beaucoup pour cet éclairage.
Au risque de me planter, néanmoins, j'essaye de retourner l'argumentation.
Vous voulez dire que le basalte a été fragmenté en surface, que les fragments ont été altérés, puis ont subi une cémentation qui les a ressoudés pour former cette roche noduleuse ? NB : elle n'a l'air vacuolaire qu'en surface, ce qui est riche en Fe (rouge brun) est juste plus résistant à l'abrasion que ce qui est plus clair (plus de kaolin ?).
Et vous suggérez que la limite basalte / zone noduleuse correspond avec la (paléo) limite inférieure de la fragmentation mécanique ?
J'ai un peu de mal à concevoir une fragmentation mécanique qui produirait des clastes d'une telle régularité : la périodicité des nodules est très constante entre 1 et 2 cm sur au moins 1m de profil vertical et 20 m latéralement.
En me basant sur la photo légendée par JF06, certains clastes de basalte semblent décimétriques (C) - c'est d'eux dont je parle. Mais est ce vraiment le cas?
Pour la roche 'noduleuse' à l'échelle centimétrique ( A et B ), elle est plutôt dite à texture vésiculaire ou vacuolaire. Là ce n'est pas du tout une fragmentation mécanique. En fait pratiquement toutes les roches donnent des saprolites puis des argiles tachetées qui évoluent vers une carapace puis une cuirasse vésiculaire de ce type (que ce soient des roches tout à fait massive ou vacuolaire à l'origine).
Il y a 15 heures, phoscorite a dit :Pourquoi cela vous parait-il évident ? Sans doute si on suppose que les morceaux altérés perdent leur cohésion et sont obligatoirement déplacés. Mais si dans un profil les zones situées sous la cuirasse sont cémentées, il n'y a aucune raison qu'elles soient déplacées latéralement.
Juste selon le principe de l'actualisme : c'est ce qui se passe de nos jours en géomorphologie, et donc ce qui s'est passé à l'époque. Si un relief étroit de type dyke est recouvert par un profil latéritique, c'est le plus souvent parce qu'il y a eu inversion de relief (à un moment donné le filon etait au fond d'une vallée). Mais, une fois l'inversion enclanchée il est peu probable que ce profil ne soit pas rapidement érodé (en particulier la couche tendre de saprolite, qui conduira à l'effondrement de ce qui est au dessus).
Le fait, étonnant selon vous, de ce contact franc entre le basalte et la carapace est une très bonne piste pour expliquer que ce faciès vesiculaire est transporté sur la surface érodé du basalte. La vérification de la présence de grains de quartz dans ce facies sera le meilleur argument pour confirmer cette hypothèse (à condition que la roche massive soit bien un basalte ou une roche mafique - et donc sans quartz).
Il y a 15 heures, phoscorite a dit :Il y a ici une autre difficulté, c'est ce que l'on met comme ingrédients dans "érosion" : mécanique, chimique...
Si ce basalte fait relief, cela peut suggérer qu'il est plus résistant mécaniquement, en effet. Mais ce n'est pas la seule possibilité.
Par rapport aux roches sédimentaires (présumées, je ne les ai jamais vues) du voisinage, le basalte est très probablement la lithologie la plus riche en Fe et Al du coin. Du coup, dans la perspective d'une altération chimique sur place, c'est très probablement la lithologie qui concentre le plus de constituants insolubles et donc celle qui risque de rester en relief simplement par lessivage des autres constituants lorsque les réactions chimiques avancent. Et dans ce cas, le fait qu'elle reste en relief devient un argument en faveur d'un caractère autochtone de l'altérite.
J'ai parlé de dispersion mécanique pour les gros blocs de basalte. L'altération chimique est également à envisager, mais elle devrait laisser sur place les éléments résiduels les moins mobiles comme le fer (sans aucun quartz) dans le cas du basalte. Ce n'est pas le cas car sur ce site l'érosion est plus rapide que l'altération.
Il y a bien un altérite sur votre affleurement, mais il vient recouvrir au mieux un profil d'altération tronqué (jusqu'à la base de la saprock) ou au pire une zone qui n'a jamais connu de profil d'altération vraiment issu de ces roches basaltiques (parce que depuis toujours en domaine erosif).
Il faut des cassures fraiches sur vos deux faciès, pour 1) confirmer que c'est bien un dyke de roche mafique, et 2) vérifier la présence ou l'absence de quartz dans le faciès vesiculaire.
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Je n'avais pas lu l'ensemble de votre discussion.
Pour moi le facies vacuolaire n'est pas un basalte vacuolaire, mais simplement une carapace peu évoluée. Par endroit elle peut paraitre emballer des blocs de basalte; c'est surement une auréole superficielle de dispersion mécanique des blocs à l'aplomb et autour du dyke mafique.
Pendant longtemps ce dyke d'âge Mésozoïque, lié à l'ouverture de l'Atlantique, a été en relief par rapport au reste du paysage (roches sédimentaires). Etant donné sa résistance à l'érosion et son étroitesse aucun profil latéritique autochtone (saprolite-carapace-cuirasse) n'a pu se développer dessus.
Ce qu'on voit ici avec un facies vacuolaire constitue localement la matrice d'un conglomérat à megaclastes mafiques. Ce même faciès vacuolaire, surement assez riche en grains de quartz issus des alluvions / roches sedimetaires était présent latéralement mais affleure moins facilement qu'autour du dyke dans cette région très plate du littoral.
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On est d'accord, le dyke est en place.
Concernant la cuirasse qui le recouvre, actuellement ce n'est plus qu'une sorte de butte témoin d'un cuirassement ancien - son assise en dehors du dyke a été naturellement érodée (formations sédimentaires relativement meubles par rapport au dyke). Des reliques de cuirasse allochtone existent peut être ailleurs dans les parages mais naturellement ne vont pas être visibles depuis cet affleurement qui avance dans la mer.
C'est un cas assez classique dans les régions tropicales.
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Etant donné sa localisation, il est très probable que la croute de laterite formée sur ce dyke est en grande partie issue de matériaux transporté et pas forcement beaucoup héritée de la roche sous-jacente (cuirasse/carapace allochtone).
Quelques exemples (cuirasse reposant sur du granite frais) et pistes de réflexion:
http://www.pangeology.com/blog1
http://www.pangeology.com/uploads/8/1/2/8/81286012/tenkoto-2020_12_fr.pdf
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Il y a une assoc sur ce thème à Bozouls.
Fréquenter un club et en être membre est peut être la première étape pour en comprendre le fonctionnement. -
Les haldes ne se trouvent pas 'loin' de la mine principale.
C'est issu de travaux sur un filon satellite.
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Oui il y a effectivement pas mal d'indices minéralisés dans le voisinages des gisements d'Enguialès et Leucamp.
Du coté de Laguiole - le Bousquet par exemple. Je dois avoir quelques échantillons, mais essentiellement de la tourmaline - pas simple de retouver scheelite ou wolframite sur ces affleurements.
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Si la roche provient bien de l'affleurement en photo ce n'est pas une leptynite.
On est pas dans le socle du Levezou mais dans le bassin permien de St Affrique.
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Bienvenue à un nouveau aveyronnais!
Bel esthétisme dans la présentation.
Les premiers spécimens sont bien issu d'un tuf. La mousse est une concrétion carbonatée cimentant en partie la brèche de pente.
Très fréquent au bas des pentes des causses du Quercy-Rouergue, ce matériau est souvent exploité dans des petites carrière sauvages pour emménager les chemins de terre.
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Dans les objets géologiques miniers, ca se rapproche d'un ore shoot.
La veine ou la zone minéralisée (shear-zone si vous voulez) peut etre assimilé à un plan mais les teneurs exploitables sont concentrées dans une portion de la zone, l'ore shoot, de forme plus ou moins tubulaire, et situé dans cet exemple dans la charnière du pli.
Exemple ci-dessous:
Block diagram showing the relation of gold bearing veins to reverse faulting and a favourable dolerite host rock in the Groundrush open cut gold mine, Tanami Complex (mid-Proterozoic), Central Australia. From Marjoribanks 2011.
L'exercice est intéressant, mais le travail me semble un peu trop mâché (on présume que l'étudiant n'est pas forcement capable de lire les symboles structuraux, de connaitre la trigo, de penser par lui même à dessiner les isohypses etc..).
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Il y a 15 heures, Jeando80 a dit :
Ramasser des tyuyamunites (ou quelque chose dans le genre) de Poison Canyon... Sympa!
Les stocker sur son bureau juste à côté du lit quand on a 10 ans... Pas sympa!
A mon avis c'est juste pour la vidéo.
Il est pas chez lui, c'est une chambre de motel.
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Du gypse ou un autre sulfate est plus probable.
Et cohérent avec un objet d'origine anthropique.
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Vu la composition (tout et n'importe quoi y compris des matières fibreuses) et le magnétisme on dirait du machefer d'incinération du 'poubellien supérieur'.
Du moins pour la partie inférieure de l'échantillon, qui serait en partie pris dans une matrice sableuse (partie supérieure).
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Surement un mélange de plusieurs espèces comme évoqué plus haut.
Les tests divers et variés fonctionnent bien à condition qu'il y ait une seule espèce.
Ici c'est un enduit assez amorphe et il sera très compliqué de lui donner un nom.
Connaitre la nature de la gangue pourrait aider. Dans ce secteur il y a des gabbros, ce genre de couleur est frequent dans l'alteration des roches basiques. -
C'est généralement pas facile d'aller dans la vallée de la Thy.
Mais ces derniers mois, vu le climat sur la route du Mont Dore, c'est à mon avis encore plus risqué... Surtout pour quelqu'un de passage.
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il y a 4 minutes, KCM a dit :
"y'a" pas que l'argent dans la vie d'ou mon idée du gouvernement qui je pense devrait plus s'investir dans ce sens au nom de la réalité du patrimoine
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Chlorite ou smectite issue de l'altération de l'olivine.
Et/ou saussuritisation des plagioclases.
Il doit y avoir des roches basiques/ultrabasiques pas loin.
Hors-série 2022-2023 Le Règne Mineral – Sur La mine de fluorite de Fontsante (Var)
dans Actualité des associations, dans les médias,...
Posté(e)
Bravo avant tout aux deux auteurs principaux: Pierre Rostan et Gilbert Mari.