Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Cedrick

Membre
  • Compteur de contenus

    2417
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Cedrick

  1. Le 11/12/2023 à 18:01, Pdf a dit :

    Bonjour

    Ah non j ai été le premier géologue à travailler sur cet affleurement qui constitue une crête rocheuse sur plus de 300m composée à l époque de blocs. Affleurement vierge en 1986 . Par contre un refuge pour le gibier 

    Donc je connais bien ce gisement et ce n est pas un Cailloux de ce site surtout avec les epidotes grises en aiguilles derrière 

     

    Philippe 

     

    Cette prehnite est typiquement malienne pourtant. C'est plutôt étonnant qu'en ayant été sur place vous n'ayez pas fait le rapprochement avec votre spécimen. Vos 'épidotes grises' sont probablement des amphiboles.

     

    Premier géologue à travailler sur cet affleurement (le quel précisément)??? C'est assez osé comme affirmation!

     

    Les occurrences à prehnite et autres minéraux des skarns du Kaarta sont connues depuis longtemps (au moins Théodore Monod pour les européens) et figuraient même sur la carte géol de Baud (1950).

    CaptureBaud.JPG

  2. Le 11/12/2023 à 15:53, Bob74 a dit :

     je suis d'accord avec orlean ,pour moi  Mali  ,Diakon, Arrondissement de Diakon , Cercle de Bafoulabé , Région de Kayes , Mali

    J'ai un ami malien originaire de Sandaré qui en a ramené une de plus de 500 kg , elle est visible devant l’hôtel de sa femme ,la Gélinotte au contamines- montjoie en haute Savoie. Malheureusement l'exposition au soleil a fait passé la belle couleur verte .

    IMG20231211154325.jpg

    IMG20231211154213.jpg

    ci-joint photos collection perso.

     

    Il s'agit plutôt du site de Djouga, situé entre Sandaré et Bendougou.

    Site d'où proviennent l'essentiel de ces faciès, au moins depuis les 20 dernières années.

    Une colline molle, plutôt qu'une crête rocheuse.

  3. Il y a 15 heures, phoscorite a dit :

    Merci beaucoup pour cet éclairage.

    Au risque de me planter, néanmoins, j'essaye de retourner l'argumentation.

     

     

    Vous voulez dire que le basalte a été fragmenté en surface, que les fragments ont été altérés, puis ont subi une cémentation qui les a ressoudés pour former cette roche noduleuse ? NB : elle n'a l'air vacuolaire qu'en surface, ce qui est riche en Fe (rouge brun) est juste plus résistant à l'abrasion que ce qui est plus clair (plus de kaolin ?).

    Et vous suggérez que la limite basalte / zone noduleuse correspond avec la (paléo) limite inférieure de la fragmentation mécanique ?

    J'ai un peu de mal à concevoir une fragmentation mécanique qui produirait des clastes d'une telle régularité : la périodicité des nodules est très constante entre 1 et 2 cm sur au moins 1m de profil vertical et 20 m latéralement.

     

    En me basant sur la photo légendée par JF06, certains clastes de basalte semblent décimétriques (C) - c'est d'eux dont je parle. Mais est ce vraiment le cas?

    Pour la roche 'noduleuse' à l'échelle centimétrique ( A et B ), elle est plutôt dite à texture vésiculaire ou vacuolaire. Là ce n'est pas du tout une fragmentation mécanique. En fait pratiquement toutes les roches donnent des saprolites puis des argiles tachetées qui évoluent vers une carapace puis une cuirasse vésiculaire de ce type (que ce soient des roches tout à fait massive ou vacuolaire à l'origine).

     

    Il y a 15 heures, phoscorite a dit :

    Pourquoi cela vous parait-il évident ? Sans doute si on suppose que les morceaux altérés perdent leur cohésion et sont obligatoirement déplacés. Mais si dans un profil les zones situées sous la cuirasse sont cémentées, il n'y a aucune raison qu'elles soient déplacées latéralement.

     

    Juste selon le principe de l'actualisme c'est ce qui se passe de nos jours en géomorphologie, et donc ce qui s'est passé à l'époque. Si un relief étroit de type dyke est recouvert par un profil latéritique, c'est le plus souvent parce qu'il y a eu inversion de relief (à un moment donné le filon etait au fond d'une vallée). Mais, une fois l'inversion enclanchée il est peu probable que ce profil ne soit pas rapidement érodé (en particulier la couche tendre de saprolite, qui conduira à l'effondrement de ce qui est au dessus).

    Le fait, étonnant selon vous, de ce contact franc entre le basalte et la carapace est une très bonne piste pour expliquer que ce faciès vesiculaire est transporté sur la surface érodé du basalte. La vérification de la présence de grains de quartz dans ce facies sera le meilleur argument pour confirmer cette hypothèse (à condition que la roche massive soit bien un basalte ou une roche mafique - et donc sans quartz).

     

     

    Il y a 15 heures, phoscorite a dit :

    Il y a ici une autre difficulté, c'est ce que l'on met comme ingrédients dans "érosion" : mécanique, chimique...

    Si ce basalte fait relief, cela peut suggérer qu'il est plus résistant mécaniquement, en effet. Mais ce n'est pas la seule possibilité.

    Par rapport aux roches sédimentaires (présumées, je ne les ai jamais vues) du voisinage, le basalte est très probablement la lithologie la plus riche en Fe et Al du coin. Du coup, dans la perspective d'une altération chimique sur place, c'est très probablement la lithologie qui concentre le plus de constituants insolubles et donc celle qui risque de rester en relief simplement par lessivage des autres constituants lorsque les réactions chimiques avancent. Et dans ce cas, le fait qu'elle reste en relief devient un argument en faveur d'un caractère autochtone de l'altérite.

     

    J'ai parlé de dispersion mécanique pour les gros blocs de basalte. L'altération chimique est également à envisager, mais elle devrait laisser sur place les éléments résiduels les moins mobiles comme le fer (sans aucun quartz) dans le cas du basalte. Ce n'est pas le cas car sur ce site l'érosion est plus rapide que l'altération.

     

    Il y a bien un altérite sur votre affleurement, mais il vient recouvrir au mieux un profil d'altération tronqué (jusqu'à la base de la saprock) ou au pire une zone qui n'a jamais connu de profil d'altération vraiment issu de ces roches basaltiques (parce que depuis toujours en domaine erosif).

     

    Il faut des cassures fraiches sur vos deux faciès, pour 1) confirmer que c'est bien un dyke de roche mafique, et 2) vérifier la présence ou l'absence de quartz dans le faciès vesiculaire.

  4. Je n'avais pas lu l'ensemble de votre discussion.

     

    Pour moi le facies vacuolaire n'est pas un basalte vacuolaire, mais simplement une carapace peu évoluée. Par endroit elle peut paraitre emballer des blocs de basalte; c'est surement une auréole superficielle de dispersion mécanique des blocs à l'aplomb et autour du dyke mafique.

     

    Pendant longtemps ce dyke d'âge Mésozoïque, lié à l'ouverture de l'Atlantique, a été en relief par rapport au reste du paysage (roches sédimentaires). Etant donné sa résistance à l'érosion et son étroitesse aucun profil latéritique autochtone (saprolite-carapace-cuirasse) n'a pu se développer dessus.

     

    Ce qu'on voit ici avec un facies vacuolaire constitue localement la matrice d'un conglomérat à megaclastes mafiques. Ce même faciès vacuolaire, surement assez riche en grains de quartz issus des alluvions / roches sedimetaires était présent latéralement mais affleure moins facilement qu'autour du dyke dans cette région très plate du littoral.

     

     

  5. On est d'accord, le dyke est en place.

     

    Concernant la cuirasse qui le recouvre, actuellement ce n'est plus qu'une sorte de butte témoin d'un cuirassement ancien - son assise en dehors du dyke a été naturellement érodée (formations sédimentaires relativement meubles par rapport au dyke). Des reliques de cuirasse allochtone existent peut être ailleurs dans les parages mais naturellement ne vont pas être visibles depuis cet affleurement qui avance dans la mer.

     

    C'est un cas assez classique dans les régions tropicales.

  6. Etant donné sa localisation, il est très probable que la croute de laterite formée sur ce dyke est en grande partie issue de matériaux transporté et pas forcement beaucoup héritée de la roche sous-jacente (cuirasse/carapace allochtone).

     

    Quelques exemples (cuirasse reposant sur du granite frais) et pistes de réflexion:

     

    http://www.pangeology.com/blog1

    http://www.pangeology.com/uploads/8/1/2/8/81286012/tenkoto-2020_12_fr.pdf

     

  7.  

    Bienvenue à un nouveau aveyronnais!

    Bel esthétisme dans la présentation.

    Les premiers spécimens sont bien issu d'un tuf. La mousse est une concrétion carbonatée cimentant en partie la brèche de pente.

    Très fréquent au bas des pentes des causses du Quercy-Rouergue, ce matériau est souvent exploité dans des petites carrière sauvages pour emménager les chemins de terre.

  8. Dans les objets géologiques miniers, ca se rapproche d'un ore shoot.

    La veine ou la zone minéralisée (shear-zone si vous voulez) peut etre assimilé à un plan mais les teneurs exploitables sont concentrées dans une portion de la zone, l'ore shoot, de forme plus ou moins tubulaire, et situé dans cet exemple dans la charnière du pli.

     

    Exemple ci-dessous:

    Block diagram showing the relation of gold bearing veins to reverse faulting and a favourable dolerite host rock in the Groundrush open cut gold mine, Tanami Complex (mid-Proterozoic), Central Australia. From Marjoribanks 2011.

     

    L'exercice est intéressant, mais le travail me semble un peu trop mâché (on présume que l'étudiant n'est pas forcement capable de lire les symboles structuraux, de connaitre la trigo, de penser par lui même à dessiner les isohypses etc..).

    Marjoribanks_ore shoot.JPG

  9. Surement un mélange de plusieurs espèces comme évoqué plus haut.

    Les tests divers et variés fonctionnent bien à condition qu'il y ait une seule espèce.

    Ici c'est un enduit assez amorphe et il sera très compliqué de lui donner un nom. 
    Connaitre la nature de la gangue pourrait aider. Dans ce secteur il y a des gabbros, ce genre de couleur est frequent dans l'alteration des roches basiques.

×
×
  • Créer...