Je rejoint l'avis de Sebapphim, ce qui me fascine dans les tours d'extraction c'est leur grandeur, mais pas seulement, ce qui me fascine le plus, c'est la prouesse technique, en effet, les tours d'extraction avaient des capacités de chargement et d'extraction bien plus importantes que les chevalements classiques. Techniquement parlant, ces tours sont plus complexes que les chevalements classiques, en effet elle équipent des puits de grandes profondeur (875 mètres pour Marienau, 1136 pour Simon 5 et 1327 mètres pour Vouters) et de grands diamètre ( 7,50 mètres pour Marienau et Vouters, 8,10 mètres pour Simon 5, sans ces puits impossible de pouvoir mécaniser les chantiers du fond avec des machines d'abattage, de soutenement etc... de performances très elevées comme on en possèdait en Lorraine.
Enfin, inutile de préciser que pour placer une machine d'extraction en tête du puits (cas des tours), ça n'a pas été sans poser de casses-têtes aux ingénieurs.
En visitant Simon 5, ce qui m'avait frappé, c'était l'epaisseur des murs (1 mètre en moyenne), le nombre impressionnant de poutres en béton logé dans l'édifice pour le soutenir, sans oublier bien entendu le plancher de la salle des machines (1,50 mètre)
Pour conclure, personnellement je trouve que c'était osé de construire de tels "monstres".
P.S: à noter que les tours d'extraction permettaient également de réaliser des économies de longueur de câbles de têtes, mais également d'en réduire l'usure, en effet dans cette configuration, il n'y a que deux poulies, la poulies koepe, et la molette de contrainte qui permet de maintenir le câble dans l'axe du puits. De ce fait on peut en déduire que le (les) câbles subissent moins de flexions alternées qui sont responsable en partie de l'usure du câble.