jph

Bonjour, Est-ce que la carrière est par ailleurs encore en activité d'exploitation économique? Cordialement, jph

Bonjour, L'idée de maîtriser le foncier sur des sites fossilifères ou minéralogiques est excellente. Pour ne pas surcharger le système cela pourrait être fait dans un certain nombre de cas particuliers: sablières des faluns en fin d'exploitation pour éviter la fermeture du trou; quelques anciennes carrières encore accessibles avant que la végétation et les éboulements n'aient tout fermé; certains affleurements naturels (Haute Provence,...) pour éviter des dégradations diverses (boisement,...); haldes de certaines mines pour éviter la "sécurisation" ou "l'assainissement";...Et pourquoi pas aussi en Belgique (je suppose que pas mal de belges suivent le forum...) il y a des cas où ce serait utile. Cela permettrait effectivement de rajeunir de temps à autre l'un ou l'autre front d'exploitation et d'organiser des journées de fouilles de façon structurée et encadrée (mais tout de même rester cool). En tout cas ce serait plus constructif que de pleurer parceque tel ou tel site a disparu sous les immondices ou est totalement embroussaillé. Ce serait également une belle base pour du travail éducatif vers les écoles,... Difficile d'édicter des règles générales, les sites et les situations locales sont trop diversifiés. Mais attention aussi à ne pas se mettre des boulets aux pieds: empêcher qu'une argilière soit noyée sous les eaux peut impliquer de pomper en permanence, bonjour les soucis et les budgets. Donc rester réalistes et se lancer uniquement dans du faisable (ceci sans vouloir casser les enthousiasmes). Il m'a semblé lire en son temps que certaines associations locales l'ont déjà fait pour l'un ou l'autre site (dans les Vosges non?). Et pourquoi ne pas éventuellement l'associer à un projet de musée (les forumeurs savent qu'il en existe au moins un!) dans une carrière il y a souvent des bâtiments d'exploitation avec pas mal de volume, le cas échéant c'est en même temps du patrimoine industriel! Même si rien ne peut se faire dans l'immédiat (mais qui sait?) NE PAS LAISSER DORMIR LE SUJET! Bonne journée, jph

Bonjour, Entièrement d'accord avec Paleoman. La majorité des sites sont transitoires et ce qui n'est pas récupéré par des collectionneurs passe dans les concasseurs, devient du ciment ou est enterré et écrasé avec les "stériles" de l'exploitation. La notion de "pillage" n'a aucun sens dans tous ces cas. Les millions de tonnes de matériaux de carrières extraits annuellement sont sans commune mesure avec ce que les collectionneurs (et même les éventuels commerciaux) peuvent sortir dans le même temps. Il ne faut pas tomber dans le même discours que ceux qui rêvent d'interdire jusqu'au principe même de la collection par des non professionnels de la science paléontologique. Raisonnement qui conduit à l'absurde absolu (il y a déjà des cas où la récupération de pièces dans des carrières en activité est interdite aux amateurs au nom de la protection et donc tout passe au concasseur, il vaut mieux un fossile broyé qu'un fossile dans une collection d'amateur). Et que dire des champs labourés et relabourés et travaillés X fois avec des herseuses et des bineuses, les dégâts ne sont évidemment pas stoppés simplement parceque les collectionneurs n'iraient rien ramasser! Bonnes recherches marmotte832 et pas de complexes! Mais évidemment si tu trouves une pièce qui semble vraiment particulière le faire savoir, nombre d'amateurs ont de cette façon été à la base de découvertes importantes (il y a encore régulièrement des exemples). Bonne journée et bon forum large d'esprit à tous, jph

Bonjour, Oui déposer dans un musée mais encore faudrait-il être acceuilli avec un minimum de respect ou d'intérêt ce qui n'est pas toujours le cas. Il faut aussi être sûr de travailler en confiance. Il fut une époque où un musée bien connu avait la réputation, pour des trouvailles intéressantes, de ne jamais donner de suivi au citoyen de base venu les déposer et d'aller dans certains cas jusqu'à prétendre ne jamais rien avoir reçu en dépôt (pas de reçu signé on travaillait bien sûr en confiance mon bon Monsieur). Ce n'était sans doute pas perdu pour tout le monde. Pour que personne ne se sente inutilement visé je précise que ce n'était pas dans le domaine de la paléontologie. Pour ce qui est des créationnistes il y a de quoi devenir inquiet quand on voit aussi les dernières déclarations du Pâpe (qui en a même fait un livre) avec le même discours de base que le bouquin islamiste sur l'évolution: tout n'est pas prouvé au détail près dans la théorie de l'évolution donc c'est pas terrible donc les écritures saintes qui ne font qu'affirmer sans aucun élément matériel sont au moins aussi fiables. Et on sent bien derrière tout celà une envie d'aller de l'avant (mais vers l'arrière!) avec tous les moyens possibles et surtout pas la discussion ou le respect des autres. Les temps pourraient redevenir bien dangereux bien plus vite qu'on ne l'imagine! Bon j'arrête il y a du soleil, jph

Bonjour, Oui déposer da

Gloire à redsun, jph

Bonjour, Cette pierre me fait furieusement penser à ces blocs de calcaire, corrodés en surface, qui parsèment le sol dans beaucoup de sites de Provence et Haute Provence et qui ont plus d'une fois des formes bizarres. Sans doute un de ces jeux de la nature. Cordialement, jph

Hello, Bien que je sois plus que largement d'accord sur le fonds, et sans vouloir vexer personne, je pense que nous devons impérativement rester modérés et civils dans la formulation de nos propos (ce qui n'est pas du tout à confondre avec une édulcoration des idées, des positions et des arguments). Quelques citations choisies et utilisées avec un zeste de mauvaise foi hors de leur contexte peuvent nous faire énormément de tort. La communication est un des noeuds du problème il faut y être très attentif et ne pas tresser une corde pour nous pendre. Le WE de Pâques j'ai visité Paris et je suis passé par la galerie de Paléontologie, l'état lamentable est à pleurer (alors que les collections sont extrêmement riches et que beaucoup de matériel est présenté). Vu, de mes yeux vus, dans des coins des pièces remarquables au sol en train de se désagréger avec leurs étiquettes antédiluviennes gondolées et délavées. Il paraît évident que les gestionnaires de ce musée devraient brosser devant leur porte avant de critiquer tous azimuts. La seule partie modernisée est la boutique (tiens tiens là le commerce n'est pas un problème) avec essentiellement un fatras de souk pour touristes et juste dans un coin quelques (de qualité très inégale) reproductions de fossiles à des prix affolants sans doute pour ne pas participer au "pillage" de pièces dans les carrières et autres chantiers routiers. Niveau didactique misérable, le grand public non averti ne peut rien apprendre (c'est hermétique et pas à jour) et ne peut que ressortir débarrassé de toute envie de retourner voir un musée de paléontologie (et le prix de l'entrée est disproportionné par rapport à la qualité du produit). Quel contraste aussi avec les moyens colossaux de musées comme le Louvre ou le tout nouveau musée du Quai Branly (arts premiers = nouveau nom de l'ethnographie?). Muséologie géniale et pièces extraordinaires avec une énorme couche de sponsoring (donc un dynamisme derrière pour le rechercher, j'ai fait ce boulot dans une vie antérieure et je peux dire qu'il faut se battre pour en trouver). Et dans ces deux musées les responsables n'ont pas cédé à la vogue de ne presque rien montrer comme matériel et de tout remplcer par de la technologie interactive. A Branly beaucoup de gadgets vidéos et autres lmais aussi beaucoup de pièces exposées dans de très bonnes conditions, il y en a pour tous les modes d'approche, le Louvre moins gadgets mais aussi beaucoup de matériel. Quand la France décide de faire quelque chose elle le fait bien et avec un sens remarquable du panache. Si rien ne se fait dans la Géologie-Paléontologie j'en déduit qu'il y a quelque part une décision de ne rien faire (ou au moins une non décision de faire). Alors qu'on laisse faire ceux qui font (mais pas n'importe quoi évidemment). Vu aussi la galerie de minéralogie, citation d'un des commentaires dans une des vitrines: "la vogue de la collection de minéraux est appréciée en sens divers par le monde scientifique" (citation non exacte mais correcte sur l'idée exprimée). Sans autre argumentation. Il est vrai aussi que dans une autre vitrine on mentionne que les recherches (sur le terrain) de certains collectionneurs ont permis d'acquérir des pièces de gisements qui étaient oubliés. Pour le reste on note en filigrane que de nombreuses pièces sont actuellement achetées (et dans ce cas il y a un sponsoring par une société bien connue dans le domaine de l'énergie). La présentation est meilleure et il semble exister une dynamique d'enrichissement des collections. Le niveau didactique reste médiocre par rapport au grand public la présentation étant assez hermétique. Manifestement pas la même équipe en charge que pour la galerie de paléontologie, on perçoit nettement une différence. Pour en revenir à la source, la vente de chez christies, il me semble aussi que même si les pièces sont tout à fait remarquables il n'y là rien que la science n'ai pas déjà étudié et qui ne soit pas représenté par ailleurs dans les collections de référence. Qui s'autorise d'ailleurs à décréter qu'un collectionneur privé ne consentirait pas à ce qu'une pièce qui le mérite soit effectivement étudiée par les spécialistes? Il y a une confusion, voulue ou non (mais les esprits sont actuellement tellement confus que ce n'est peut être pas voulu), entre 1) l'intérêt scientifique fondamental en tant qu'objet de connaissance et support du développement culturel de tout fossile (même le plus abondant et le plus banal) en ce qu'il est un représentant de l'histoire de la vie sur terre (et c'est en général cet aspect qui motive le collectionneur amateur plus ou moins éclairé) et 2) l'intérêt scientifique d'une pièce qui représente une espèce dont très peu d'individus sont connus (intérêt statistique) et/ou qui est le premier individu entier trouvé ou une espèce nouvelle, etc, cas dans lequel la pièce a effectivement un intérêt et une utilité pour le progrès de la science en tant que telle. Bref c'était mon jour de défoulement, Bonne journée à tous, jph

Bonjour, Oui Français, Anglais et aussi Néerlandais (Belgique oblige) (pas trouvé comment préciser dans le sondage). A part cela un peu d'Allemand et lecture de l'Allemand (très utile dans mon domaine principal la botanique où beaucoup de bonnes choses se publient dans cette langue), Italien et Espagnol. Bonne journée, jph

Bonjour à tous et au réalisateur du printemps, Bravo. Oui c'est certainement beaucoup de travail alors il faut vraiment le laisser jusqu'à la vraie fin du printemps. Bonne continuation, jph

Remi, Super merci! excellent tuyau, et en plus des endroits où je passe de temps à autre! Cordialement, jph

Bonne chance (et regard d'aigle) sissi! Et puis quelques photos des trouvailles? Merci, jph

Bonjour, Je serais déjà pas mal content de trouver des "premières belles" de cette qualité. Bravo! Effectivement comme rives3 et osiris le font remarquer il y a probablement encore d'autres minéraux dans le site. jph

Bonjour, Un volcan d'Anatolie/Cappadoce Turquie? Neige et loups en hiver! jph

Bonjour, Un terrier ou un logement souterrain quelconque? jph

Bonjour, Une truffe fossile tombée dans l'eau de javel? Bref je sors, jph

Bonjour, Rapide petite réponse. Beaucoup de gisements d'Uranium sont en effet dans des roches "ignées" soit dans la masse des granites par exemple ou en concentrations ou en filons. Mais il y a également des gisements sédimentaires. L'Uranium fait partie des métaux lourds et peut se concentrer dans des dépôts sédimentaires comme pour d'autres métaux. Une des mines du Massif Central (oublié le nom) était un gisement sédimentaire qui avait fonctionné (j'écris de mémoire et c'est un peu vague) comme un piège où s'est fixé de l'Uranium (y compris sur des bois fossiles) véhiculé par des eaux ruissellant sur des roches mères contenant de l'Uranium, un mécanisme de concentration naturelle mais qui dans ce cas est très différent de celui des filons (remontées d'eaux thermales). Dans le cas des Bondons il me semble effectivement comme le dit mine85 que c'était un filon mais en place au sein des terrains sédimentaires, le dépôt d'Uranium n'est donc pas lui-même sédimentaire. La question demeure est-il possible de collecter quelque chose d'intéressant ou de particulier dans l'ancienne mine d'Uranium des Bondons? D'après la photo publiée par titan3315 c'est très "réhabilité" et verdurisé. Bonne journée; jph

Bonjour, Non ancienne mine d'Uranium, mais j'ignore si on y trouve quelque chose. Quelqu'un en sait plus? Cordialement, jph

Bonjouir, Ah oui bon conseil. Je fais une copie pour ma femme qui trouve que les caves sont vraiment trop pleines. Blague à part c'est vrai que ce qu'on trouve a toujours un plus sur ce qu'on achète. A plus, jph

Ah voir ces photos et être coincé à Bruxelles! Pauvre Calimero! jph

Stop! On a déjà donné! jph

Bonjour, Je confirme avoir reçu aussi très vite des messages sollicitant des fossiles. Sage décision des modérateurs, la liberté des uns s'arrête plus ou moins là où commence celle des autres. Bonne journée, cordialement, jph

Bonjour, Il ne s'agit sans doute pas de stealite mais bien de steatite (originaire de Scandinavie). Elle est effectivement utilisée pour construire des poelles (à bois en général) qui accumulent beaucoup de chaleur et la rediffusent encore longtemps après l'extinction du feu. Mais c'est un matériau très coûteux dont l'emploi en jardin ne se justifie pas. A mon avis à peu près toutes les pierres conviennent car elles ont tout de même toutes un volant thermique assez important. Si c'est pour faire des rocailles ou des murettes à verduriser (par exemple pour une collection de sempervivum et de sedum) le choix entre roches calcaires ou roches siliceuses est sans doute plus important (selon que les plantes à cultiver sont plutôt de sols calcaires ou plutôt de sols acides). Des pierres souvent utilisées sont des blocs de travertin (calcaire) ou de gros blocs de scories volcaniques (un peu moins calcaire mais quand même lave basique, carrières dans les volcans d'Auvergne et de l'Eifel en Allemagne). Travertin et scories se trouvent assez facilement dans les grandes jardineries bien achalandées (en tout cas en Belgique). L'avantage de ces deux catégories c'est que d'une part elles ont un assez bon volant thermique et que d'autre part elles sont très poreuses et truffées de petites alvéoles, les plantes et un peu de terre parviennent donc à très bien s'y fixer. Pour avoir quelque chose de très siliceux (acide) on peut imaginer de la meulière qui se trouve dans plusieurs régions de France (et qui est aussi pleine de petits vides) mais je n'en ai jamais vu dans le commerce. Donc sans doute plus difficile à trouver. Cordialement, jph

Rebonsoir Paleoman, Ce que je disais simplement c'est que si des gens bien compétents de "chez nous" ET sachant bien se présenter ET présenter les sujets (ce sont trois compétences différentes et il faut avoir les trois) s'occupaient de devenir à certains moments les interlocuteurs d'un jour ou du jour des journalistes on trouverait sans aucun doute des échos positifs puisque nous développons une approche nettement plus positive et constructive que d'autres (mais qui eux sont plus agressifs et actifs en termes de présence médiatique). Evidemment des positions nuancées (et aussi assez techniques) sont toujours plus difficiles à communiquer que des positions très tranchées (noir et blanc) faciles à formuler en slogans. Bonne soirée, Cordialement, jph

Bonsoir paleoman alias paleomaniac et phil fossil (le week end?), Les journalistes ne sont pas méchants mais j'ai souvent travaillé avec eux dans une vie antérieure. Ils sont toujours et de plus en plus à la bourre (en dehors des quelques vedettes surpayées la plupart sont des freelance pressés comme des citrons et ils se font jeter dès qu'ils sont vides et/ou que des plus jeunes moins chers arrivent). Ils n'ont pas le temps de faire des recherches, pendant qu'ils enregistrent un sujet sur les minéraux ou les fossiles leur GSM sonne déjà pour les envoyer sur une grève et puis dans les 5 autres minutes suivantes leur rédac chef les en... parcequ'ils ne sont pas encore "sur" un défilé de mode à couvrir nécessairement. Pas de formation dans aucun des domaines traités évidemment (et quel éventail!!), mais ce n'est pas prévu dans leurs études (et comment prévoir dans des études de journaliste une formation substantielle dans les centaines de spécialisations qui existent et sur quelles bases choisir dans lesquelles si on veut trier?). Ils répercutent donc tant bien que mal les infos sur lesquelles leur rédac chef les a envoyé (il est vraiment le chef!) et donc ce que leurs interlocuteurs du moment leur disent avec plus ou moins de bonne foi, de qualité dans l'info et de clarté dans les explications données. Si l'interlocuteur est de mauvaise foi, très tendancieux et en plus incapable lui-même de s'expliquer et d'utiliser un language adéquat et de développer un discours cohérent (et en matière de pseudo protection de sites paléontologiques l'inconsistance du discours est bien au rendez-vous ce n'est pas à toi que je dois l'expliquer!) le reportage sera forcément mauvais. Il est donc (je le dis de façon tout à fait constructive) contreproductif de les prendre de front en réaction au premier degré (même et je le comprends bien si on peut être très irrité) car ils sont eux-mêmes irrités des conditions de travail qui sont les leurs et ils ont généralement rêvé de mieux en se lançant dans leurs études. Les prendre de front leur fait subir une injustice de plus et ca les braque. Au contraire il est probable qu'une approche perso positive, explicative, patiente et constructive puisse être beaucoup plus efficace à long terme (et les rédac chefs sont sûrement aussi à contacter dans cet esprit). Bonne soirée, jph