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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

ysadora

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  1. Merci pour cette info qui récompense le formidable travail de recherche des auteurs. Tous ces ouvrages sur notre passé et notre présent industriels donnent les lettres de noblesse aux métiers qu'ils décrivent. L'ouvrier n'est plus un matricule mais un homme qui exerce une fonction. Cette fonction n'est plus 8 heures par jour dans la graisse et la boue mais un métier qui se raconte, qui s'apprend et qui se transmet aux plus jeunes. On a toujours du mal à trouver des ouvriers pour occuper certains postes mais c'est surtout par ignorance ou dénigrement comme si la notion de métier n'avait plus de valeur. Alors, je félicite toujours ces ouvrages qui valorisent l'homme et son activité.
  2. A Frédéric J'ai lu attentivement vos différents messages et je pense qu'outre le fait qu'il n'y a pas beaucoup d'eau, le foreur n'a pas correctement travaillé. En effet, lorsqu'on fait un forage, la moindre des choses est de nettoyer correctement son trou avant de l'équiper. Manifestement, il restait une hauteur de 10 m de cuttings au fond qu'il était sans doute difficile d'extraire suite à la faible productivité en eau. Quand cela arrive, le foreur ajoute lui-même de l'eau ( ou un autre additif de forage ) pour faciliter le dégagement de la boue. D'autre part, si le sol est effectivement marneux, il est connu que la marne se désagrège au bout d'un certain temps lorsqu'elle est en contact avec l'air et/ou l'eau. Il était donc nécessaire de gravillonner le forage au droit des crépines pour éviter le colmatage progressif de celles-ci. Comme dans tout corps de métier, le foreur est sensé travailler en bon père de famille et selon les règles de l'art ( c'est indiqué dans la plupart des cahiers de charges ). J'espère que vous n'avez pas imposé vous-même au foreur les conditions de travail et d'équipement. Ceci dit, j'ajoute que le foreur n'est responsable ni de la présence d'eau dans le sol ( sauf s'il le spécifie personnellement par écrit ) ni de la quantité disponible. En principe, cela doit être écrit dans les conditions générales du contrat d'exécution. A propos des produits que vous avez utilisés, il faut se référer à ce que EF34 vous explique, à savoir la probabilité qu'un cake se soit formé autour des crépines. A ce moment, le foreur, s'il est au courant de cette affaire, peut se retourner contre vous et prétexter qu'il n'est pas responsable de ce que vous avez ajouté dans le forage. Voilà, vous êtes face à un problème complexe : le puits est mal équipé ( responsabilité du foreur ), le sol est peu productif ( faute à personne ), ajout de produits ( votre responsabilité ).
  3. Je vous prie de m'excuser de vous répondre si tardivement. Serait-il possible alors de nous présenter les photos de vos carottages ?
  4. C'est juste pour le besoin d'être précis et cela n'a rien à voir avec l'émission Thalassa... Chez nous, on ne dit pas les " schistes houillers " mais le "schiste du Houiller". Cette dernière formulation est-elle correcte ?
  5. Avez-vous fait un forage carotté ou destructif ?
  6. ysadora

    Forage colmaté

    Je pense que l'introduction de produits ne sert à rien s'il n'y a pas en plus un effort mécanique sur les crépines. Si vous disposez d'une grue avec un treuil en bout de flèche ( ou bien un palan + treuil ), vous pouvez brosser le puits pour éliminer ce qui est accroché aux crépines. Il faut imaginer de constituer une brosse à tuyau (comme celle servant à nettoyer les biberons ou les radiateurs) dimensionnée au diamètre intérieur de l'équipement. La brosse doit aussi être fixée sur une tige métallique qui lui donnera du poids, elle pourra donc être montée et descendue dans le trou via le câble du treuil. Evidemment, il faut faire attention de ne pas casser l'équipement par des manipulations maladroites du treuil ou de la grue et de ne pas laisser tomber l'outil de nettoyage dans le puits. Si vous ne vous sentez pas d'attaque à faire ce genre d'opérations, vous pouvez toujours faire appel à un professionnel local qui en a l'habitude. Puisque le puits fait partie d'une exploitation, vous pouvez faire passer une caméra qui permettra de diagnostiquer les problèmes tels que les niveaux colmatés, le type de colmatage ( bactéries? argile ? sable ? )... La caméra donnera aussi la configuration exacte du puits ( type de crépines, longueur, ouverture, présence de gravier,... ). A partir de là, vous pouvez mieux imaginer l'entretien nécessaire ainsi que sa fréquence afin que l'ouvrage reste viable le plus longtemps possible. En général, les techniciens qui passent les caméras ont un bon bagage expérimental pour définir au mieux ce qu'il se passe dans le forage. Ah oui, quand vous remplacez ou nettoyer la pompe, il vaut mieux regarder avec quoi elle est encrassée. Il faut aussi mesurer le niveau de fond du forage, l'ensemble des mesures donne une idée du repassage des fines particules au fil du temps.
  7. Merci beaucoup pour l'info. Quand il pleut, écrire devient une plaie !
  8. ysadora

    Forage colmaté

    A quoi sert le forage exactement ? Est-ce une alimentation privée ( jardin + sanitaire ) ou s'agit-il d'un puits pour une entreprise demandant un gros débit ? Pour l'instant, le forage donne encore 18 m³/h, ce qui est non négligeable à titre particulier. Il y a diverses raisons pour lesquelles le débit diminue : - problème de pompe : la pompe et les tuyauteries peuvent s'encrasser réduisant ainsi les quantités d'eau prélevées ( autrement dit augmentation des pertes de charge ). Si le puits est équipé en tête d'un manomètre, il est facile de contrôler si la pompe fonctionne selon sa courbe pression/débit. Si oui, il s'agit d'un encrassement physique du puits; si non, la pompe est à réviser. - colmatage du massif filtrant : le gravier entourant les crépines peut s'être chargé au fil du temps de sable et d'argile limitant les passages d'eau et entraînant une augmentation du rabattement si on ne limite pas le débit de la pompe. Dans ce cas, un bon pistonnage du trou ( chasse-d'eau comme avec un débouche-évier) et un bon air-lift ( injection d'air dans le forage pour évacuer les fines particules ) pourraient suffire à redynamiser le puits. - colmatage des crépines : les crépines peuvent se colmater suite à la prolifération de bactéries ou autre dans certaines conditions dépendant de la nature des eaux et/ou de l'introduction d'air dans l'aquifère ( cas où les crépines sont découvertes suite au pompage ). Dans ce cas, il est nécessaire de procéder à un brossage mécanique des crépines ou à un traîtement plus coûteux de l'aquifère qui consiste au nettoyage par le CO² ( seules les sociétés peuvent se le permettrent si l'eau leur est vitale dans la chaîne de production ). Il existe bien sûr d'autres situations qui perturbent les aquifères tels que d'autres pompages voisins diminuant le niveau global de la nappe,.... Toujours est-il qu'il est nécessaire de respecter certains points : éviter de découvrir les crépines lors du pompage ( pas d'introduction d'air dans l'aquifère ), entretenir les conduites et les pompes ( augmentation des pertes de charges réduisant le débit pompé ), ne pas exagérer dans les débits pompés si cela n'est franchement pas nécessaire ( risque de colmatage du massif filtrant par les fines particules ).
  9. Y a-t-il du nouveau à propos du puits ? Je suis curieuse de savoir comment cela se termine... Cependant, je m'interroge. Si le tuyau de cuivre est bloqué, ne serait-ce pas plus simple finalement de l'oublier et d'équiper l'ouvrage d'une pompe tel qu'il est ? D'expérience, je sais que plus on "chipote" dans un forage, plus on fait des dégâts. Il est probable aussi qu'une partie de la paroi se soit éboulée de sorte que le tuyau existant reste totalement bloqué. D'autre part, celui qui a placé la garniture en cuivre a peut-être gravillonné l'espace annulaire au droit des crépines, ceci rend l'extraction encore plus difficile et ne facilite pas la pose de l'équipement suivant. Concrètement, il est possible de placer une machine de forage au droit du puits, de réaléser l'espace annulaire avec un tubage 219 mm ( par exemple ), d'extraire le tuyau de cuivre avec la traction de la machine, de nettoyer correctement le fond du trou et de placer le PVC 4" (avec gravillonage) et la pompe. Ceci entraîne évidemment des moyens fort coûteux que le prix du cuivre ne justifie plus. Ces prestations ont déjà été réalisées dans d'autres cas mais la réussite n'est pas toujours garantie car dans un puits, on travaille souvent en aveugle sans vraiment en connaître l'historique. Dans tous les cas, je n'irais pas avec un chalumeau à 20 m de profondeur... sans vouloir blesser quelqu'un, ça fait trop cow-boy pour moi. J'attends des nouvelles.
  10. Le tuyau de cuivre est-il déjà entièrement retiré ?
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