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Pour les macles du corindon (un sujet pas facile),
A lire :
- RONDEAU Benjamin, FRITSCH Emmanuel (2010) – La morphologie du corindon, Le Règne Minéral n° 93 pp. 24-27
- CESBRON F., LEBRUN P., LE CLEAC’H JM., NOTARI F., GROBON C., DEVILLE J. (2002) - Corindon et spinelles, MINERAUX ET FOSSILES Hors série n° 15., pp22-24
Dans le premier article des photos spectaculaires de cristaux maclés et dans le second article des dessins modernes de cristaux maclés (qui manquent un peu dans le premier article).
Phénacite, j’espère que tu as eu le temps de lire tout cela (ne passe pas tout ton temps à la bino …)!
Tu ne nous dis pas d’où ils viennent tes deux cristaux astériés ?
François
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Deux petits dessins tirés du Goldschmidt pour illustrer les macles du corindon :
- axes inclinés fig 56. on retrouve l’angle de la macle de Parfaitelumière
- axes parallèles fig 94. Le plan {00.1} est le plan de macle
Lorsque ce n’est pas une macle, alors c’est seulement un groupe ou assemblage de cristaux.
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Bonjour Phénacite,
Très intéressant, le cristal astérié.
Coupet sans doute, quelle dimension ?
L’astérisme est produit par des inclusions aciculaires de rutile ou d’hématite orientées parallèlement au pinacoïde (Corindon et Spinelles M&F HS n°15 p48). Pas de macle là.
François
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Serge (serguen),
J’ai seulement posé la question de la première mise en évidence du placer du Sioulot. Pour la question des « gros saphirs » il faut chercher ou attendre …
L’inventaire photos des « plus gros saphirs » publiées dans LRM n°93 donne :
- Sioulot : 7,3mm p65, 8mm p72
- Coupet : 23mm p7, 19mm p47
- Riou : 28mm p7, 24mm p15
Pas mal quand même.
Sinon, bien pour le jiggage !
François
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Salut Serge,
Je comprends bien le désir de discrétion (et l'humilité aussi). Effectivement « la découverte » a pu très bien être le fait de plusieurs personnes « en parallèle ».
Dans ma question, il y avait aussi la notion amateurs/pros, je veux dire est-ce « une des découvertes du placer » a été faite dans le cadre d’un travail universitaire alors que des amateurs prospectaient en parallèle ou bien est-ce les universitaires ont été motivés (informés) par les récoltes initiales d’un amateur ?
François
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Le dichroïsme est effectivement difficile à rendre en photo. Voici une photo parue dans l’article - Les minéraux du Sioulot, secteur d’Olby, Puy-de-Dôme. Le Cahier des Micromonteurs, Cahier spécial Sables, n° 104, pp. 20-28 (2009) -. La photo permet d’observer suivant des directions satisfaisantes à la fois la face basale d’un cristal et une face du prisme de l’autre cristal du groupe. La face basale du premier cristal est bleue alors que la face du prisme du second cristal est dans les tons verts.
Faujas de Saint-Fond avait observé cela il y a longtemps !
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Phénacite,
Joli groupe de cristaux pyroxène – olivine. Oui. Mais, peux-tu préciser où est la macle. On voit bien deux cristaux de pyroxène en croissance parallèle sur lesquels un troisième cristal est accroché en travers, puis un cristal d’olivine…
François
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Laurent, jolies photos de saphirs… Pour les inclusions, difficile d’identifier, les primes noirs sont probablement des cristaux d’amphibole. Plutôt que de poser de tels cristaux sur du mastic, il est préférable d’utiliser la technique de la goutte d’eau. Pour cela, il faut diluer un peu (très peu) de colle blanche dans de l’eau, poser une goutte du mélange dans le fond d’une boite MM, venir y installer le cristal, attendre l’évaporation, et ainsi le cristal est maintenu sur le fond de boite juste ce qu’il faut avec un passage de la lumière optimum. Il faut aussi faire en sorte que le fond de boite MM soit lui-même posé sur une base transparente.
Serge (trenen) et Etienne, oui, il serait bien que le Sioulot permette encore longtemps de passer de bons moments. Donc prélèvements raisonnés ! Cela devrait être possible dans la mesure où d’un point de vue business, il n’y a rien à attendre.
A propos du Sioulot, à ma connaissance, on ne trouve mentionné dans aucun doc, les circonstances de la découverte de ce gisement de saphir assez peu banal, les données sur celui qui a eu la chance, le premier, de poser sa batée à cet endroit. Certains d’entre vous ont-ils des éléments de réponse ? Le découvreur mériterait un peu de considération.
François
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. A ton avis françois, est-ce que cela peut-être possible ??
A+
Phénacite, en réponse à ta question, j'ai découvert le travail de Hughes (récent : 1997) sur le réseau :
le livre (gros travail de 512 pages) de R W. Hughes "Ruby and Sapphire" est partiellement consultable... c'est en anglais
http://www.ruby-sapphire.com/r-s-book.htm
pour ce qui nous intéresse, il y a le chapitre entier sur les inclusions
a+ http://www.ruby-sapphire.com/r-s-bk-ch5.htm
que dire de plus !
a+
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Bonjour à tous,
Au sujet du nettoyage de cristaux de 1/ 2 mm type Sioulot avant de faire la photo, un petit truc qui va bien : amener avec un cure-dent une goutte d’eau sur le cristal, puis une deuxième s’il le faut, de manière à ce que le cristal se retrouve dans la goutte… attendre l’évaporation. Ca va vite et généralement les micro-saletés sont parties, magique !!!
Papyfred, surtout ne le prend pas mal !, je sais, Tamanrasset c’est loin de Gien, mais il n’y a pas de « s » à Gien. Le « s » va bien par contre à la presqu’île du même nom dans le Sud.
Corindon et sillimanite : J’ai re-parcouru l’excellent CESBRON F., LEBRUN P., LE CLEAC’H JM., NOTARI F., GROBON C., DEVILLE J. (2002), Corindon et spinelles, MINERAUX ET FOSSILES Hors série n° 15.
A la page 23 : encart « inclusions solides observées dans les corindons (d’après Hughes, 1997) » avec une liste de … 56 espèces dans laquelle ne figure pas la sillimanite.
Voilà, voilà...
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Pour l’origine des zircons, Carbonnel avait déjà écrit sur ce doute en 1972…
pas simple, tout cela !
François
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Bonjour à tous,
Etant donné la très faible longueur du parcours des deux Riou, Pezzouliou et des Brus : pour les zircons qui se trouvent dans ces ruisseaux, il paraît bien difficile de parler d’érosion significative des grains transportés.
Pour les zircons des pentes, avant qu’ils n’aboutissent aux ruisseaux, il faut se rapporter aux conditions de formation.
Carbonnel a écrit sur le sujet :
Les zircons gemmes dans les roches ignées basiques. Le gisement d’Espaly (Haute-Loire, France). Implications génétiques par J.-P. CARBONNEL et C. ROBIN, Revue de Géographie Physique et Dynamique (2), Vol XIV, Fasc. 2, pp.159-170, Paris 1972.
RESUME- . Le gisement de zircons d'Espaly (Haute-Loire) est étudié dans son contexte géologique et pétrographique. On le compare aux gisements identiques dans le monde (Indochine, Madagascar, Sahara, Allemagne) : dans tous les cas le magma-hôte est alcalin, appartient aux basaltes continentaux et se caractérise par sa pauvreté en alumine et sa richesse en magnésium.
Les zircons ont cristallisé avant la mésostase. Un schéma génétique est proposé dans lequel les teneurs en zirconium sont associées géochimiquement aux teneurs en alcalins ; les zircons peuvent aussi provenir d’enclaves de granulites ayant pris naissance à la base des vieux cratons présentant un métamorphisme très élevé. Leur présence dans des affleurements privilégiés est discutée.
Un petit extrait
II. - ÉTUDE DES ZIRCONS EN PLACE
Des lames minces de zircons en place ont permis l’observation de leurs contacts avec la roche encaissante (photos I et 2). Les zircons ont des formes automorphes ou occupent une cavité à contours géométriques. Leur
taille varie de 005 à 5 mm; les formes {111} et les prismes {100} sont courants. En lumière naturelle, le zircon a une teinte gris rosé (photo 1) à gris (photo 2); il est nébuleux et peut présenter de fines fissures.
N. B. : Les photos 1 et 2 de la note, en lame mince (x25) montrent des zircons dont le contour n’a rien de géométrique !
Pour les formes des cristaux de zircon, sans aller jusqu’à des « trucs » comme exposés plus haut, il y a peu de zircons recueillis dans le Riou qui ont des formes parfaites avec des arêtes bien nettes. La règle est plutôt sur des cristaux aux arêtes et sommets arrondis.
D’où l’intérêt dans la collecte, il me semble, de privilégier les cristaux les mieux formés !
http://www.mindat.org/loc-121116.html
Voilà, voilà,…
FPérinet
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Bonjour,
Ce sont les grenats qui sont spectaculaires à Brétignolles en constituant le minéral essentiel de certaines zones de la plage, notamment au Rocher St-Véronique. Dans ces sables rouge grenat : les saphirs (à la bino, c’est mieux). A Brétignolles, les zircons sont peu visibles.
Les infos sont là : http://www.mindat.org/loc-126114.html
En ce moment, tu devras faire ton chemin parmi les vacanciers !
A+
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Verre volcanique ?
Il y a un classement des minéraux par densité sur le site Mineral data
http://webmineral.com/determin/non-metalli...y_density.shtml
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Si cela peut aider :
densité donnée de 2.52 : celle du quartz est de 2.6
aspect peut faire penser à un pyroxène augite mais densité 3.4
pour l’olivine c’est 3.3
donc …
Quant à l’aspect « roulé », il faut sûrement le voir davantage comme le résultat d’une corrosion thermique / chimique plutôt que le résultat d’un parcours aquatique !
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Une des caractéristiques du zircon est sa résistance à l’érosion. Une autre caractéristique qui découle de la première est sa présence quasi permanente dans les fonds de batée. Les cristaux sont souvent bien facettés.
Sur le site de l’AFM, des zircons de ruisseaux majoritairement auvergnats :
http://www.micromineral.org/Placer/Zircon.pdf
bonne lecture
FP
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Serge, Eric,
A propos du Sioulot et de la RN 89, il y a dans ce dernier n° du LRM, un article d’un prospecteur (est-il sur ce forum ?) qui décrit le travail d’une équipe à la recherche des saphirs (un peu stakhanovistes !!!!). Il écrit avoir prospecté plus haut que pont de la RN89 où l’équipe a encore trouvé des saphirs mais moins que sur l’aval. Donc, ça change la donne - les saphirs passent bien les nationales ! -.
Affaire à suivre.
François
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Bonjour à tous
Thynières, oui, or et saphir.
Le sable lavé au point
http://www.mindat.org/sitegallery.php?loc=157501
est de couleur blonde, avec un très faible rendement pour les minéraux lourds. Les saphirs sont de petite taille, peu abondants.
Dans l’extrême fond de batée de nombreux grains de monazite jaune orange et de très nombreux cristaux de zircon, très petits, allongés et incolores, accompagnent quelques paillettes d’or.
Serge, il faut effectivement que tu l'achètes, le dernier n° de LRM !
François
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Quelques photos :
Ruisseau de Beaulieu
http://www.mindat.org/gallery.php?loc=157502
Ruisseau de Thynières
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Bonjour Montviso,
A l’examen de tes photos, grains noirs pas de cristaux nets.
Par rapport au magnétisme,
- les grains qui réagissent à l’aimant ferrite : magnétite (parmi les minéraux courants il n’y a que la pyrrhotite avec la magnétite qui réagit à l’aimant ferrite)
- les grains qui ne réagissent pas à l’aimant ferrite mais à l’aimant terres rares (Néodyme-Fer-Bore) : hématite ou ilménite (pour avoir des aimants terres rares sur internet : supermagnet)
Il faut rechercher les cristaux, deux types les plus courants :
- octaèdres : magnétite
- hexagonaux plats : hématite ou ilménite
- http://www.mindat.org/photo-97370.html
Pour distinguer l’hématite de l’ilménite, sur des cristaux non altérés il faut être très fort !, donc observer des cristaux altérés et la présence de leucoxène grisâtre ou jaunâtre recouvrant ou pseudomorphosant les cristaux et qui valide ainsi la présence du titane de l'ilménite.
http://www.mindat.org/photo-74064.html
Consulte :
http://www.micromineral.org/Placer/index.html
Bonne recherche
A+
F. Périnet
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Bonjour,
Merci à tous les deux.
Le document de H. Pelletier (1955) qui propose une étude morphologique des augites « denticulées » est très intéressant. A l’époque le mécanisme de formation de ces cristaux était inconnu.
La recherche Google donne quelques bons résultats, en particulier la note de JF Pastre (1986) « Altération et paléoaltération des minéraux lourds des alluvions pliocènes et pléistocènes du bassin de l’Allier ».
http://www.persee.fr/web/revues/home/presc...6_num_23_3_1821
L’auteur rappelle la controverse régionale au sujet de l’origine des formes de ces cristaux – corrosion chimique ou origine volcanique – et montre que la plupart du temps c’est à l’altération que l’on doit ce faciès aciculaire.
A+
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Bonjour,
Suite à un mail du post Le Sable
Le sable passionne aussi les chercheurs. En effet dans les années 1950-60 en Auvergne un minéral a causé bien des soucis aux spécialistes locaux: Meilhaud, Brousse, Pelletier...il s'agit de l' augite aciculaire. C'est une augite à l'aspect tourmenté, hérissés de fines pointes, déchiquetés dits aussi fasciculés que l'on a trouvé en certains points dans les sables des terrasses alluvionnaires du val d'allier ainsi que dans certaines cinérites du massif du Mont-Dore. La plus grande question était de déterminer leur formation. D'origine magmatique leurs formes ne seraient pas résiduelles(du moins en partie) comme il avait était annoncé au début mais bel et bien un pur produit du volcanisme. l'origine éolienne des dépôts a été aussi mise en évidence (cinérites et hautes terrasses alluvionnaires). Beaucoup d' éléments perturbateurs avaient égaré un temps les chercheurs: forte résistance mécanique et faible résistance chimique de l'augite, transports alluvionnaires sur les basses terrasses, attaques de bactéries ferrugineuses sur les minéraux contenant du fer (Glazoskaïa/Gabrielien)...Depuis il y a peut-être de nouvelles données, avis aux étudiants et spécialistes...
A propos de ces pyroxènes aciculaires, j’ai récolté quelques cristaux de ce type. Quelques photos sont sur Mindat comme « pyroxène group » dans la mesure où visuellement la détermination comme augite semble délicate.
Ruisseau des Buges, Perpezat, Puy-de-Dôme
http://www.mindat.org/photo-97771.html
Ruisseau de Frédet, Boissières, Murol, Puy-de-Dôme
http://www.mindat.org/photo-137313.html
La Trentaine, Picherande, La Tour d'Auvergne, Puy-de-Dôme
http://www.mindat.org/photo-155618.html
Existe-t-il des documents accessibles qui traitent du sujet ?
F. Périnet
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Allez... un exemple de ce qu'il possible de trouver dans le sable (avec une bino)
Zircon cristal 0.7 mm, ruisseau des Buges, Perpezat, Puy-de-Dôme.
http://www.micromineral.org/Placer/index.html
a+
Corindons (saphirs et rubis) !
dans Forum Minéraux et Minéralogie
Posté(e)
Et puis la numérisation des ouvrages anciens permet de lire par exemple le compte-rendu très détaillé de la visite de Faujas de Saint-Fond, en 1778 sur le site du Riou Pezzouliou, qui s’intéresse beaucoup au grenat …et un peu aux saphir, pages 184 à 188 du livre.
http://num-scd-ulp.u-strasbg.fr:8080/284/
http://imgbase-scd-ulp.u-strasbg.fr/displa...m=371&pos=2