pour info:
Cela n'enlève rien à la gravité de la situation au tibet, mais la désinformation peu prendre bien des formes.
Il semblerait que ce mail soir un hoax.
un des nombreux posts à ce sujet:
[http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_contributions.php?idForum=3152&idMess=67852
quelques extraits:
"
Les 7 erreurs...
1. Avez-vous déjà vu une « photo - satellite » prise avec un tel angle de vue ?
2. On nous dit que les soldats se déguisent en moines pour jouer les agents provocateurs. Sont-ils assez stupides pour mener une telle opération secrète en pleine rue ?
3. On nous dit que la photo est récente, juste avant les événements. Qu'est-ce qui le prouve ?
4. J'ai interrogé un ami connaissant le Tibet. Il dit que cette photo ne peut avoir été prise ce 14 mars, sous un soleil printanier, car le printemps n'est arrivé que le 21 mars cette année au Tibet.
5. Il me dit aussi que les toits des vélo - taxis de Lhassa ont changé de couleur à partir de 2005.
6. Il dit également que ces uniformes des policiers ne sont plus utilisés depuis longtemps.
7. Il fallait donc mener une petite enquête qui nous a fait découvrir une toute autre version...
Mais alors d'où vient-elle ?
En réalité, la photo date de 2003. Lors du tournage d'un film, les moines ont refusé de jouer les figurants. Ce sont donc des soldats qui en ont été chargés, et ils reçoivent ici leurs uniformes de figurants. Pratique courante là-bas, semble-t-il. En tout cas, rien à voir avec les récentes images TV montrant des moines exercer des violences et détruire des magasins à Lhassa.
Bon, ça semblait tellement gros qu'il fallait quand même vérifier. Eh bien, en fait, vous pouvez trouver confirmation sur... le site pro-indépendantiste qui diffuse la photo 'accusatrice' :
http://buddhism.kalachakranet.org/chinese-...riots-tibet.htm
La photo y est sous-titrée : This is not an uncommon 'tactical move' from the Chinese government, as could be seen on the back-cover of the 2003 annual TCHRD Report
This photo was apparently made when monks refused to play as actors in a movie, so soldiers were ordered to put on robes. (Ceci n'est pas un 'mouvement tactique' inhabituel de la part du gouvernement chinois, comme on peut le voir sur la couverture arrière du rapport 2003 du Tibetan Centre for Human Rights and Democracy. Cette photo semble avoir été prise lorsque des moines ont refusé de jouer dans un film, de sorte que des soldats ont reçu instruction de porter ces robes.)
...
C'est donc le moment de rappeler qu'on peut mentir avec des images. Sans parler des techniques graphiques actuelles, de grands cinéastes comme Chris Marker ont brillamment démontré comment un commentaire peut faire dire n'importe quoi à une image et sembler crédible. En fait, l'image elle-même ne nous dit pas :
1. Quand et où elle a été prise.
2. Ce qu'elle montre vraiment.
3. Ce qu'elle cache (à côté, avant, après...)
Tous, nous nous sommes déjà fait piéger par de telles images dans le passé. Certes, chacun se fera son opinion sur la question du Tibet en essayant de vérifier les deux versions, en étudiant les intérêts en jeu des deux côtés, notamment de George Bush que le Dalaï Lama admire tant. Mais en tout cas nous avons droit à une info non manipulée. Nous suggérons aux personnes qui ont diffusé cette image de diffuser aussi le rectificatif. Merci pour votre attention."
sur un autre site anti hoax:
http://www.hoaxkiller.com
"L'image est véridique mais ne date pas de 2008 : elle a été prise en 2001 sur le tournage du film "The Touch", sorti en France en 2003. Pour les besoins du film, des soldats chinois ont reçu l'ordre de jouer le rôle de moines bouddhistes, ce qui explique que la scène se passe en pleine rue et surtout devant un objectif. Le message en circulation est donc clairement une tentative de manipulation. Un démenti a notamment été publié par l'association France Tibet le 15 avril 2008 et la manipulation a été reconfirmée sur la chaîne de télévision française France 3 le 23 avril 2008 lors de l'émission "Ce soir ou jamais ?" intitulée "Chine-Tibet : Comment sortir des propagandes ?". Il faut cesser la diffusion de ce message, d'autant plus contre-productive que cette manipulation est dénoncée et récupérée par le camp opposé."