Aller au contenu
Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

mineralpassion

Membre
  • Compteur de contenus

    930
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par mineralpassion

  1. très anciennes pièces, elles se tiennent très bien, j'ai quand même traiter en surface pour plus de sécurité. Gisement réputé, deux pièces petite mais d'excellente qualité.
  2. toujours même provenance 3cm X 3 cm avec gypse
  3. des grains de sel d'inowrosklaw, Pologne 8 X 6 cm
  4. le bismuth natif naturelle existe bien, rien à voir avec son homologue de synthèse, bien moins chamaré et brillant, j'en ai quelques exemplaires provenant de wolfram Camp, Australie dont un cristal biterminé de 2 centimètres.
  5. salut, à moins que la photo ne soit pas top, je ne pense pas à cobaltite, bien plus brillante
  6. demain des photos de halite rien que pour le faire râler,
  7. l'hémimorphite est bien réelle en boule rouge sur de la calcite mais y'en a pas partout
  8. celà ne proviendrait t-il pas de la région de cognac???
  9. plié une baryte contre du chessy, encore un rêveur, j'en ai mais bon, je connais déjà la sique...
  10. souvent trouvé ce genre dans le massif central, cantal, mais bon, ça me parait bien trop simple.
  11. je me lance, sylvite, ben euh non, pt2r, donc quartz pseudomorphose fluorite.
  12. la carrière faut pas y aller seule, trop dangereux, et si possible week-end. c'est normalement interdit mais j'y ai fouillé il y'a quelques années et il n'est pas difficile d'y trouver de la calcite et de la fluorite.
  13. halite, y'en a suffit de demander à mineral passion, j'en ai une trentaine de pièce, pérou, Maroc, France, ou pologne.
  14. cet échantillon me fait fortement penser à une hématite.
  15. coups d'humour vingt ans de moulage depuis, ça doit être une véritable usine...
  16. Salut, je recherche du matériel de taille d'occasion, style arbre porte meule type génie diamond ou Titan. si vous avez des tuyaux. merci d'avance
  17. bonjour, je dirais un trilobite du Maroc, certainement platré et préparé
  18. les météorites n'attaquent pas d'endroits plus précis que d'autre mais leur conservation et leur repérage est plus simple dans certaines conditions. (désert, galce...)
  19. L’homme depuis la nuit des temps est intrigué par ces cailloux venus de l’espace Les premiers écrits rapportant le phénomène de chute météoritique remonte à la Grèce antique, on sait qu’ils vénéraient les météorites, la météorite d’Ephèse (Ephesus) est considérée comme douteuse par les scientifiques. Pourtant saint Paul évoque dans les actes des Apôtres, chapitre 19 verset 35, le temple qui contenait l’image d’une idole tombée de jupiter. A l’époque de la Rome antique des exemples de récupérations de phénomènes météoritiques par le pouvoir impériale sont attestées. Une pièce de monnaie impériale d’Emésa en Syrie, du temps d’Elagabal (218-222 après J.C.) montre un aérolithe conique érigé sur un quadrige. On peut remarquer qu’avant d’être exhibée, la météorite a été gravée du symbole de l’aigle, emblème de majesté et de pouvoir. En 1492, première documentation historique abondante sur la chute d’une météorite à Ensisheim le 6 novembre à 11 heures et demie la chute dans un champ de blé d’un aérolithe de 127 Kg a été accompagnée d’une forte détonation. Sur ordre du roi Maximilien le Premier, elle fut exposée pendant plusieurs années dans l’église du village, comme évidence manifeste de l’approbation divine de sa politique et de ses activités militaires. Je pourrais citer énormément d’autres exemples, mais je m’arrêterais à ceux-là. Histoire de l’astroblème Rochechouart-Chassenon En France, il y a en particulier, un site dont je voudrais vous parler, Rochechouart-Chassenon, un cratère d’impact des plus important de notre pays, qui se situe entre le Limousin, et la Charente, la météorite qui a causé cet astroblème, devait avoir une masse située entre 1 milliard et 6 milliards de tonnes, pour un diamètre de 0,8 à 1,5 kilomètres, elle a frappé le sol à la formidable vitesse de 180.000 kilomètres heure, libérant lors de l’impact une énergie colossale, de l’ordre de 300.000 mégatonnes de TNT, 14 millions de fois Hiroshima. La météorite fut sublimée, un volume de 13 km3 de roches sous-jacentes sont vaporisées, 66 km3 du socle est fondu, enrichi par la météorite et éjectées. Des quantités de roches sont brisées, éjectées, et d’autres roches plus profondes sont broyées. Le socle sous-jacent est fortement comprimé pendant un vingt millionième de seconde, un cratère provisoire de 6 Km de profondeur se creuse puis subit un rebond élastique. Le socle est totalement transformé, profondément fracturé. Un cratère, ayant un diamètre de 23 Km, est formé en une minute environ. Des vapeurs métalliques météoritiques se condensent et génèrent de fines particules qui retombent en se mêlant aux éjectats terrestre. Toute trace de vie est éliminée dans un rayon de 500 Km par l’effet de souffle, la nuée ardente et l’émission de vapeurs toxiques. Des eaux très chaudes et minéralisées s’engouffrent par les fissures profondes et remontent par les fractures, jusqu’à l’horizon microbréchique argileux bleu nuit, formé par fusion sous l’impact, et qui forme maintenant le plancher du cratère. Des débris de roches se consolident, des retombées forment d’autres brèches. L’épaisseur maximum de toutes ces brèches atteint 300 mètres. Cet événement s’est produit il y a environ 165 à 200 millions d’années, vers la fin du Trias, au début du Jurassique Les ultimes retombées de débris et de poussières forment à la surface du cratère des cinérites, mais très rapidement, la mer Lias recouvre l’astroblème. La vie reprend rapidement ses droits en ce lieu. Des sédiments carbonatés se déposent jusque vers le début du tertiaire. Depuis l’érosion a fait son œuvre et entaille cet astroblème jusqu’alors fossile géologique protégé par une couche sédimentaire. Depuis l’antiquité, les hommes de la région ont ouvert des carrières pour en extraire de magnifiques matériaux de constructions. A l’heure actuelle, on peut observer en trois dimensions aussi bien le cratère lui-même que son socle, tout peut être observé en place on peut voir les cinérites, les brèches, le plancher, mais aussi le socle transformé par formation de filons vers les mylonites d’aspect vitreux, que l’on nomme pseudotachylites, par simple fracturation, et enfin, le socle ayant résisté au phénoménal impact. Un tel événement ne se produit statistiquement que chaque million d’années Aujourd’hui les traces de l’astroblème se trouvent essentiellement sur les plateaux, il y a eu inversion de relief. Comment reconnaître une météorite ? Pour identifier une météorite, il faut d’abord quelle possède une croûte de fusion, ensuite, la plupart son légèrement magnétique (pas toutes), ensuite, les rémaglyptes (déformation de la surface, qui se produit par friction dans l’atmosphère, des marques, comme si on enfonçait le pouce dans de la pâte à modeler), pour les météorites métalliques un indice qui ne trompe pas, les marques de widmanstatten, un réseau cristallin, que l’on distingue après sciage, polissage et passage à l’acide nitrique, il existe des météorites métalliques qui en sont dépourvues. les météorites pierreuses, type chondrite, les chondres, sortes de cellules primaires, avec la répartition du métal, aide bien, mais la plupart du temps, rien ne vaut une analyse chimique et spectrogaphique. Ces points ne peuvent tromper, et si plusieurs sont réunis, il est probable, qu’il s’agisse bien d’une météorite, mais il est exceptionnel d’en trouver une près de chez soi. L’identification des météorites Les météorites sont des témoins précieux du passé de notre univers, et sont une source incomparable d’informations sur notre système solaire, de sa création à nos jours, se sont des morceaux de pierres d’origine extraterrestre qui sont tombés à la surface de la Terre, certaines y sont depuis des milliers d’années, mais il en tombe régulièrement, les météores isolés ou des pluies de météores, ne produisent pas forcément de météorites, leurs fragiles débris, sont désintégrés dans l’atmosphère terrestre. Lorsqu’un météore traverse l’atmosphère, il se consume et perd une grande partie de sa masse, il n’est appelé météorite que lorsqu’il arrive sur terre, où l’on peut le récupérer suite aux observations. Tous les jours, sous forme de poussière cosmique, il en tombe 100 tonnes sur Terre. Les météorites sont nommées d’après leur lieu de chute ou lieu de découverte. A l’heure actuelle, nous connaissons, une vingtaine de météorites en provenance de la lune et les données isotopiques indiquent clairement qu’autant d’entre elles proviennent de mars, ce sont certainement des fragments qui se sont détachés de la surface de la planète lors d’impacts Les météorites sont différentes les unes des autres, il en existe plusieurs grandes familles : - les météorites pierreuses (aérolithes), il en existe plusieurs catégories, les chondrites, qui peuvent être carbonatées, il s’agirait des météorites les plus primitives et leurs matériaux, auraient pu jouer un rôle important dans l’apparition de la vie sur notre planète en emmenant les premiers éléments de l’acide aminé. Les chondrites ordinaires, les achondrites, … -Les météorites ferro-pierreuses ou stony-irons, (sidérolithes), type pallasite elles sont composées d’un mélange a peu prés égal de fer et de silicium, on pense qu’il s’agirait de matériaux en provenance du manteau de la planète. -Les météorites ferreuses (sidérites), elles sont composées en majeure partie de fer et de nickel, quelques traces de Chrome, de carbone, de silicium, elles sont toujours très denses, elles proviendraient du noyau de la planète. Certaines météorites contiennent des traces de grains de carbonate, de carbure, de graphite, ou de diamant. De mémoire d’homme, nous n’avons pas observé de chute de type Rochechouart, ou Canyon Diablo, ces bolides excédaient les 100 tonnes, ce qui fait qu’ils ne sont pas ralentis de façon notable par notre atmosphère, ces météorites auraient pu bouleverser l’évolution, mais de telles explosions, ne laissent pas ou peu de météorites, (sauf Canyon Diablo) car l’énergie cinétique est plus que suffisante pour vaporiser entièrement le bolide en mouvement, déformer et faire fondre la zone touchée en une fraction de seconde, le diamètre du cratère est dix fois plus grand que le corps qui a percuté notre planète ; lors de telles chutes, il se forme des tectites, des morceaux de roches fusionnées, et vitrifiées sous l’impact, qui sont projetées, hors de la zone d’impact. En quelques, mots, nous faisons tous partie de l’univers, nous sommes tous composés de poussière stellaire recyclée.
  20. bonsoir, la seconde calcite me fait penser à une du mexique.
  21. la quyncite, (opale rose)) pas d'échantillon là sous la main.
  22. bonsoir, la troisième me fait effectivement penser à une rhodocrosite du Gabon (Mouanda)
  23. j'en ai sur un dépot noir, mais je ne pense pas qu'il s'agisse de galene, plutot un argile
  24. HCl pov calcite... en tout cas, m'en resta pas mal encore disons deux ou trois caisses pleines.
×
×
  • Créer...