otto lidenbrock

Greg, clairement il y a les épidotes de Knapp et les autres - dans les Alpes et dans le monde -. Les photos de Tempo font un peu plus justice de la couleur vert noir avec des reflets soyeux verts propre aux anciennes épidotes du Knapp. Je ne connais que deux localités montrant des cristaux consistants d'une couleur supérieure : le val di Viu (mais les cristaux de 50mm y sont excessivement rares) et Giu Margone, toujours au Piémont, avec ses cristaux gemmes tirant sur le jaune, mais ceux-ci ne dépassent pas 20mm. Les autres localités, africaines, pakistanaises, alaskaïennes ne jouent pas dans la même division. Je ne parle même pas de nos épidotes hexagonales qui rejouent la vie des nains.

Il manquait en expo une 'touffe' de cristaux comme celles produites au XIXe

Hornblende basaltique en cristaux partiellement fondus [30mm] "amphibole hornblende qui par la fusion a passé à l'Obsidienne" Agde (?) Anc. coll. Doumet

Pyromorphite d'habitus peu commun : empilement latéral de tablettes hexagonales bi-terminées par des pyramides [15mm] Les Farges

Non, non, plutôt faciès Tessiner.

A tout seigneur, tout honneur… Knappenwand. Trois spécimens "modernes" On remarque une macle grâce à son angle rentrant Le fameux spécimen de Norman Spang Epidote à âme

Tempo, magnifiques photos…

"D'autre part, n'est-ce pas trahir une certaine déontologie lorsque les minéraux échangés proviennent de dons d'amateurs qui en leur temps espéraient ainsi que leur caillou serait protégé des vicissitudes du temps ?" Une institution ne doit pas accepter des dons ou des legs si les conditions sont léonines. Et d'ailleurs d'après ce que l'on dit, il me semble que les institutions minéralogiques n'acceptent presque plus de dons et achètent très peu. Quand aux stibines du Dahu, il y a des superbes spécimens dans les musées parisiens et autres, alors un spécimen de plus ou de moins dans une institution non minéralogique ? La majorité des cristaux de cette belle localité ont d'ailleurs été fondus, et ils sont mille fois moins beaux pour la "science" que les superbes spécimens chinois. On l'a déjà évoqué ici, la collection de minéraux est gouvernée par un principe de plaisir, la science par une principe de réalité.

L'expo Mine to mine (de la mine à moi) comprenait trois parties, une internationale - avec quelques supers cailloux -, une alpine - avec La Gardette et La Mure -, une de trésor d'église… musique de fond conseillée ?? : sur youtube, Tash Sultana, Jungle (at home) Section Mine to mine, Oisans : Bournonite en barillet sur la Mésitine, cailloux possédé par un président célèbre La fameuse Galène de l'Ecole, probablement du secteur Aveillans dans les années 50-60 Un nouvel extraordinaire Or natif de la la Mine à Giraud avec Quartz fumé et sans doute Brannérite Quartz de La Gardette Superbe 'Tétraèdrite bleue' de la Mine à Giraud Retour à l'international : une nouvelle localité à Ilvaïte top Nouvelles Topazes d'Ukraine, un peu bof ? Retour au commerce avec des nouvelles (méga) Barytines 'rouges' du Maroc

Cérusite avec sa classique macle et Pyromorphite sur une gangue baryfère [40mm] Les Farges (extrait dans les derniers travaux) Anc. coll. Roland Pralus

Tétraèdrite, incrustation de cristaux millimétriques sur une gangue baryfère [Le Minier (?)], Saint-Geniez-d'Olt Anc. coll. Doumet On peut noter que la Tétra n'est pas signalée dans l'inventaire

Découverte dans les travaux de recherche avant exploitation entre 1978 et 1988 Tout est dit dans mon opus "Minéralogie de la France" que je vous conseille bien sût d'acquérir !

Faciès incroyable ! Scolécite, croûte de cristaux aciculaires en rosettes fibro-radiées, quelques "points" d'Aerinite [200mm] Saint-Pandelon, Landes

Quartz 'hématoïde' et Pyrite [240mm] Mine de La Besse, Corrèze Les hématoïdes de La Besse sont parmi les plus beaux de France.

Une galène suisse d'une origine exotique Une vieille axinite un peu fatiguée… Sidérite 'mésitine' (mais presque sans Mg, en fait) un peu inhabituelle

Quid ? On attend les images avec impatience ! Spessartine de Tanzanie Quartz bleu de la Calanda (par inclusions de tourmaline) Les classIques Aeschynite-Y du Binntal Ancien Chessy avec une malachite en "grosses" boucles

Limonite stalactiforme (ça ne semble pas être un pseudo) [100mm] Alban-le-Fraysse

Bismuthinite, large lame de clivage [45mm] Meymac Anc. coll. Geffroy avec son étiquette peinte

Wolfram de Saxe ?

Les musées ont fait beaucoup d'échanges autrefois et c'est d'ailleurs largement comme cela qu'ils ont été constitués, tout spécialement à l'École. Maintenant le concept n'existe plus en tout cas au Muséum et à l'École, institutions qui n'ont plus besoin de faire des acquisitions ou en tout cas à très petite échelle. Sur un plan psychologique, les acquisitions sont la base de la vie d'une collection privée, avec une équation classique : arrêt des d'acquisitions = collection morte. Les choses sont radicalement différentes dans les collections institutionnelles où la non-acquisition est encouragée. Le mouvement est général au niveau mondial : par exemple l'Allemagne ne possède plus de musée minéralogique actif.

La Greenockite de Bishopton, spécimen rarement disponible. Quelques spécimens ont été retrouvés lors de la construction de l'autoroute il y a 35 ans. Améthyste de Schemnitz, qui sont souvent d'une superbe couleur Une belle fluo chinoise qui rappelle les fluo de Naïca

Chez des marchands, un beau cuivre/cuprite de Russie Une belle Proustite

Le mieux ce sont les masses de cristaux un peu 'palmés' qui sont rarement très sharps. Les half-breeds (cuivre/argent) sont rarement exceptionnels, le cuivre est massif et les cristaux d'argent incertains. L'argent ramuleux est rare, surtout à Silver Islet qui est peut-être canadien. Otto

Le spécimen figuré, je l'ai trouvé dans les campagnes 1981-1982 à Armée Céleste après la découverte du réseau par Colas/ Munschy et Schneider, emmené une première fois par Charles Schneider, avec la découverte d'une nouvelle salle 'verte et bleue' en aval du réseau, puis l'explo systématique (avec le GRAST) de tous les recoins de la partie basse à la recherche d'aphanèse. Il n'y a donc aucune complication, sauf que je crois que je n'ai jamais publié l'histoire des découvertes des fluos bleues (sauf dans un bulletin du GRAST??) [Pierres & Terre, 1981;21 p 14-15]. Nous avons aussi bien connu Henry. Otto

Ça n'est manifestement pas du Sainte-Marie ! J'ai mis une photo d'une Fluorine d'Armée Céleste dans le post 'Munich show' !