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cantalou
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Bonsoir Gadin,
Mika pourra certainement te répondre mieux que moi, mais personnellement, je n'en ai jamais vu, pourtant j'ai croisé pas mal de pièces des Farges. Peut-etre avec un petit zoom sur les cristaux de pyromorphite, on pourrait trouver des indices qui pourraient infirmer la provenance...
En meme temps pyromorphite sur dolomie ça doit pas etre très courant, peut-etre ça pourrait restreindre de potentielles recherches de gite ?
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Les inclusions des sulfures dans les gangues sont plutôt mal connues et sous estimées. On connait celle de la semseyite dans le quartz des Anglais/BRGM qui teinte le quartz en rose sale et la semseyite des Porres qui teinte la barytine en mauve-noir sale. Il n'y a pas de doute que ce soit beaucoup plus commun et totalement overlooké. Quoique peut-être la semseyite semble être un minéral modèle pour cela et que la stibine est peut-être moins apte à l'inclusion ?
Je ne saurai dire si la stibine est moins apte à l'inclusion, mais comme tu dis plus haut, les faciès minéralogiques dépendent du filon, et si personne n'a eu l'idée d'aller chercher dans certains secteurs moins faciles d'accès, peut-etre que certains minéraux et/ou associations se feront plus rares car oubliés. Pour ma part, le secteur de Brousse, vraiment très proche de celui des Anglais, m'a offert deux ou trois inclusions de stibine dans baryte, dont une parfaite selon moi (mais petite et dure à prendre en photo) que voici : http://cantalou.blog4ever.com/blog/voirphotos-128953-2-1948496297.html
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Un cube de fluorine avec quartz trouvé en 2006 à Ouche dans les déblais.
Aucune certitude sur l'origine.
Depuis que j'ai trouvé un caillou sicilien à Champoly, je m'attends à tout.
Ca correspond bien par rapport à la couleur que j'ai pu voir (jaune et bleu presque translucide)... Le problème est certainement que s'il y avait eu un petit filon de fluorine recoupé lors de l'exploitation du filon du père Lachaise (pour Sb), je vois pas pourquoi cela aurait été signalé (puisqu'il n'y avait aucun intérêt à le faire ?)... Et je suppose que les inventaires minéralogiques des sites ne se font pas toutes les années, et sur le nombre d'années d'exploitation à Ouche, n'est-il pas possible que de la fluo soit passée au travers ? Certainement, n'aurons-nous aucunes réponses puisqu'il ne reste que quelques déblais disséminés ça et là... Et que personne (sauf peut-être un écrit?) ne pourra témoigner de quelconque filon en place.
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Salut Otto, tu es vraiment sur de ton origine pour Chateauneuf ? (si c'est bien le même du côté de Chateauneuf les Bains dans le 63), sur ce secteur il me semble bien avoir plutôt des filons à Pb-Zn, guangue quartzeuse et baryte. Pour l'antimoine il y a des cuivres gris sur le secteur mais de là à arriver à la stibine ..., c'est bougrement intéressant côté métallogénie
Association baryte-stibine, c'est plus courant même si rare sur Brioude-Massiac, il n'y en a pas sur un gisement du côté de l'Ardèche ?
Serge
Pour l'association baryte-stibine, le secteur de Brousse vers les Anglais, n'est pas mal. Voici un exemple : http://www.mindat.org/photo-508984.html
Par contre, à Ouche, il y a de la baryte mais rarement associée à la stibine. J'y ai vu de la baryte grise (antimonio-baryte ?
) (je ferai des photos tantôt) . Mais, ce qui m'intrigue par dessus tout, c'est ces volantes de fluorine...
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Salu Robin, à ma connaissance, pas de fluo sur tout ce secteur. Ce qui serait assez cohérent avec les relations étroites qu'entretiennent les districts à fluo avec les grandes structures carbonifères, mais bon, tant qu'on en a pas trouvé !!!
Amitiés, Serge
Pour Ouches en activité, c'était les années 70 je crois la dernière fois, si tu as des contacts avec les anciens BRGM qui font partie de la route des mines à Pontgibaud, ils ont peut être des informations.
Salut, bien, justement, j'en ai trouvé ! Je l'ai même décrite un peu plus haut... Mais je me dis que ce peut-être des spécimens rapportés il y a des années de Haute-Loire par exemple, qui seraient restés dans les déblais... Malheureusement, je n'ai pas de contacts avec les anciens du BRGM. D'ailleurs, au passage, j'ai trouvé quelques cristaux de baryte, qui n'est signalée sur aucun document BRGM; parfois associés à la stibine... Donc, ce pourrait-il qu'il y ait eu quelques oublis dans les inventaires ?
Amitiés,
Robin
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Il n' y a pas de caillouteux, qui auraient connus la mine en activité dans ces dernières années et qui auraient trouvé de la fluorine ?
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Bonjour,
je vais utiliser ce sujet pour éviter d'en ouvrir un autre... J'ai trouvé dans les déblais du filon du père Lachaise, autrement dit Ouche, de la fluorine et ce à plusieurs endroits.
Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler de fluorine dans le secteur ? Ne serait-ce que des blocs ramenés de je ne sais où, laissés il y a des années et qui sont ressortis récemment ?
Pour ceux qui sont spécialistes des fluos de Haute-Loire, peut-etre trouveront-ils une similitude avec mes descriptions : fluo jaune assez friable sur l'extérieur de la volante, puis fluo bleutée avec géode de quartz à l'intérieur. Dans les géodes de quartz il y a de petits cubes de fluo qui sont translucides (comme le quartz) à translucides bleutés (avec liseré bleu (fantôme) de temps à autre). Tout cela reste micro.
Si quelqu'un peu m'aider, merci.
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Merci à tous les deux. Pour la précision, dans la géode avec la trydimite, il y a quartz améthyste (ou blanc), sidérite et calcite (on entrevoit le tout dans le second plan).
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on m'a proposé la valentinite, c'est pas aberrant, mais elle serait sacrément xénomorphe...
La valentinite n'est pas forcément jaune et elle a un aspect nacré bien souvent... Ce serait "sacrément xénomorphe" comme tu dis.
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Si ça vient du secteur de Mercoeur (43) on peut penser à de la chapmanite. J'ai un échantillon où il y a une pseudormorphose chapmanite- calcédoine (quartz) mais ça n'y ressemble pas beaucoup... Comme le dit Serge, le soufre est envisageable. Il est assez courant en micro du coté de Massiac (mais polymétallique ce serait plutôt secteur de Molèdes ?) souvent associé à la stibine.
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Pas fréquent, belle trouvaille ! C'est quoi cette histoire de cuivre sur ce secteur ?
Salut Mika. La mine d'Enguiales est une mine de tungstène dans laquelle le cuivre n'est pas reconnu dans la paragenèse du site. Il y a une hypothèse selon laquelle, ce cuivre serait tombé d'un sac... Ou ne serait pas "naturel". Mais après observations de personnes plus chevronnées que moi en matière de minéralogie, il semblerait qu'il soit bien naturel... Seulement, le mystère persiste... Pourquoi suis-je le seul à en avoir trouvé, d'autant plus que ce n'est pas un spécimen micro...
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Pas vraiment à la bonne place, mais je ne trouve pas où poser ma question... Est-ce que la sphalérite a déjà été décrite à Vensat ?
Je crois que c'est plutôt des minéraux de cuivre qui ont été décrits à Vensat. Cuivre et zinc, ce n'est pas impossible. Cependant, je n'ai jamais entendu parler de sphalérite. Les gars de Clermont sauront mieux te répondre que moi...
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C'est presque le Masdieu pour la toponymie, mais c'est le Mas-Vieux, entre Bort et Ussel, en Corrèze. C'est vrai que ça ressemble à certains cristaux du Masdieu que j'ai pu voir, mais je n'y suis jamais allé... Vu que je suis à la fac, je vadrouille entre le sud et le massif central quand le temps me le permet...
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Calcite du haut herault,la grosse macle fait environ 8 cm,j'ai fait cette récolte mardi matin dans un talweg assez pentu,il en reste,à vos marteaux les gens,on y va?
Ce que t'appelle le haut hérault c'est le nord de l'hérault ou une zone en hauteur ?
Hier tu te serais noyé dans le talweg vu ce qui est tombé à Montpellier...
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Bonsoir,
vous n'avez pas trouvé de micros cristallisations hormis le gypse ?
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Mine d'antimoine d'Ouche près de Massiac dans le Cantal
dans Forum Minéraux et Minéralogie
Posté(e)
J'ai trouvé ça, un document du BRGM qui parle d'un second cycle avec F dans le secteur de Massiac... Qu'est ce que vous en dites, c'est assez complexe à comprendre pour moi... : " Distribution des minéralisations
A l'échelle du district, on remarque des groupements d'indices relevant d'un même cycle ou d'une même lignée. Ainsi:
- les indices de la 1° lignée du 1° cycle se répartissent en fonction de la diminution des températures de mise en place des dépôts; ceux de la phase As/Sn (T° les plus élevées) se distribuent autour d'un axe nord-sud Vèze/Parrot, alors que ceux de la phase Pb/Zn ± Ag, Cu (T° plus basses) se localisent à l'ouest de cet axe (vers l'est, ils seraient masqués par le volcanisme du Cézallier); cette lignée semble associée aux intrusifs granitiques et leucogranitiques ou à leurs propres cortèges filoniens;
- les indices W, Au, Bi, As de la 2° lignée sont plutôt localisés dans le secteur Bonnac/Scoufour, au coeur de zone antimonieuse; l'élément As, qui caractérise des "foyers" plus chauds, favoriserait la mise en place de ces dépôts tout en assurant une liaison avec les minéralisations périphériques à Sb dominant et de températures plus faibles.
Les indices appartenant au second cycle sont surtout représentés en-dehors de la feuille de Massiac, vers le sud et l'est du district.
J.J. Périchaud (1970) et A. Sandras (1988) ont analysé l'orientation de multiples structures filoniennes du district. Ils ont montré, qu'au-delà de quelques familles de directions plus fréquentes dites "dominantes", il était possible de distinguer des directions "spécialisées" en fonction des types de minéralisation:
- les filons à Sn, W (Au, Bi) se répartissent soit suivant les trois directions N 15/20°, N 30° et N 60°; la première caractérise surtout les minéralisations de la 1° lignée (As/Sn), les deux autres celles des minéralisations précoces de la 2° lignée (W, Au, Bi, As);
- les filons à Sb dominant s'ordonnent suivant les trois orientations préférentielles N 20/30° (pour les structures les plus longues), N 40/50° (nombreux filons d'extension réduite) et N 90/100° (filons souvent subconcordants avec la foliation de leur encaissant);
- les filons minéralisés Pb, Zn, (Ag, Cu) et Ba ou F, appartenant au 2° cycle, présentent une direction majeure N90/100°; trois directions plus accessoires sont reconnues: N 30/40°, N 140° et N 150°.
Cette "organisation spécialisée" tend donc à confirmer la réalité de cycles et de lignées distints; elle démontre également le rôle prépondérant de la fracturation tardi-hercynienne dans la mise en place des minéralisations du 1° cycle et celui d'une fracturation plus récente pour les minéralisations du 2° cycle.