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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

R.V.

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Tout ce qui a été posté par R.V.

  1. Salut! La question est intéressante autant que les réponses. Il n'y a pas de produit universel, juste des molécules ayant des propriétés auxquelles on doit s'adapter. Pour le Plexigum P24 (copolymère de n-butyl-métacrylate et méthylméthacrylate - Tg 43°C), j'en suis assez content faute de comparatifs. Selon ma lecture de C.V. Horie: Materials for conservation; ça devrait être un assez bon consolidant pour la conservation, et selon Rixon: Fossil Animal Remains; idéal pour la préparation à l'acide. D'après les explications de Horie, j'utilise l'acétate d'éthyle (ou Méthyl Ethyl Ketone ) en milieu humide (terrain) ou pour une meilleure pénétration. Le toluène comme solvant (beaucoup plus toxique), produit une meilleure pénétration avec un durcicement final beaucoup plus lent - préjudiciable aux pièces fracturées. Le plexigum P24 est assez utiisé par les institutions en françaises (en paléontologie) principalement, et diffère du Plexigum PQ 611 vendu par Kremer; qui est un isobutyl méthacrylate (donc bon pour la préparation acide selon Rixon, mais mauvais pour la consevation à long terme selon Horie; puis de TG inférieur au P24). Pour la réveresibilité et la micropréparation, je recommande le paraloid B72, parce qu'on le trouve facilement en petites quantités, par expérience et lectures sus-citées, et parce qu'il fait référence en tant que standard de préservation (contrairement aux Plexigum - renommé Degalan.) Pour le Rhodopas, il y a je crois plusieures formulations et plusieurs grades; c'est un bon consolidant car diluable à l'éthanol et de faible Tg (molécule plus fine et pénétrante, utilisant des solvants moins volatils), avec pour pendant une tendance au fluage à T° ambiante, et une réversibilité laborieuse incompatible avec une reprise fine. La colle à bois reste une solution redoutablement efficace et économique sur les terrains sableux et fossiles quaternaires, mais a le défaut d'un manque de réversibilité dans la finesse et de stabilité dans le temps. Ceci-dit, je n'ai lu qu'en diagonale la référence de Caterpitar, le paraloid B 72 n'a pa été testé avec un solvant adéquat type Acétate d'éthyle, je n'ai pas vu mention de taille de molécule, type de molécule, affinité du solvant-soluté ou comparatifs; certains consolidants étudiés sont de même type que la colle à bois ordinaire. Cet article, comme 2 ou 3 autres du même thème restent très intéressant pour leur démarche et pour les moyens mis en oeuvre, mais pèchent en recherche bibliographique et connaissances de base de chimie des polymères... Tout dépend de ce que l'on veut obtenir, et si l'on a vraiment le choix. Si l'on a le choix, le temps et les moyens; quelques références sérieuses peuvent aider à faire des choix ou des expériences plus pointues. -Ren-
  2. Salut Serge, Tu as probablement raison question échanges technique sur géoforum, je viens donc de m'inscrire. Ceci dit, je vais en revenir au sujet que je t'ai lancé, puisque tu m'as fait entrevoir des développements : l'acide sulfamique ( Padilla and Parra 2009 sulfamic acid prep.pdf -donc ) Effectivement, j'ai remarqué une analogie avec un autre détartrant: l'acide citrique, cité brièvement par Rixon pour éliminer du plâtre. L'intérêt de l'acide citrique (vieux fonds de pharmacies, détartrants,...) est qu'il attaque par couche sans aller en profondeur ou creuser les fissures si on arrête à temps. Je trouve tout de même qu'il est un peu agressif pour certains vertébrés. Je l'ai tout de même utilisé avec succès pour nettoyer des fossiles qu' une cristallisation de gypse avait fait "gonfler" et avait encroutés, sans dissoudre les cristaux qui cimentaient les joints de fracture (provoqués par les cristaux eux-mêmes). C'était déjà une petite révolution pour moi ayant eu de nombreux déboires à l'acide à cause de la présence de gypse. Malheureusement, je n'ai pas eu de bons résultats sur d'autres sédiments. A noter: il y a des fossiles difficiles, le premier bain peut être très prometteur, le suivant détruisant tout (pour exemple extrême: les crustacés qui ne sont souvent qu'en partie phosphatés). Bref, j'ai testé acétique, formique et citrique sur le trias d'Algérie dont tu m'as parlé, et ça explose tout, seul l'acide sulfamique a donné des premiers résultats concluants (avec consolidant et nettoyage à la dolomie). Ceux que tu as vu, je les ai décroûtés mécaniquement en y mettant le temps (percu aiguille carbure, aiguilles carbure à main "Madsen", et dolomie); mais ce ne sont que des trucs extraits vite fait à la main en détourant les plâtres : ) il manque museau et apex sur ceux-ci. Pour la préparation aux acides organiques en général: tu contrôles le pH; mais il y a trop de trucs que je ne comprends pas en chimie: les ions "acides" ne sont pas tous dissous dans les acides organiques selon la concentration, ce qui fait que le ph n'est pas lié à la concentration par logarithme décimal, il faut donc contrôler aussi la densité; ce qui devient empirique étant donné qu'elle dépend de la concentration en acide et des autres "sels" de dissolution (acétate/formate... de calcium..+ autres minéraux présents solubles dans l'acide), si on élimine les facteurs d'évaporation (j'ai parcouru Jeppsson acetate buffered acid 1999.pdf..;mais sûrement pas tout compris). A propos de la solubilité des phosphates de calcium à l'acide, je n'ai pas de référence précise sur le process: les fossiles plus poreux sont plus sensibles; lorsqu'on prépare un "tampon" au phosphate tricalcique, il faut le brasser énergiquement pour s'approcher d'une saturation, et on voit bien là qu'il est très soluble jusqu'à un point défini en fonction de la concentration/ou du pH? gràce au brassage - mais sans effervescence. Il est donc clair qu'il faut adapter la concentration au niveau d'effervescence qui provoque un brassage en fonction de la résistance du fossile (en général de sa compacité) Pour compléter les questionnements et réflexions précédentes, j'ai l'impression que l'acide formique a un spectre d'action un peu plus large que l'acétique (en comparant acétique à 10% à formique à 7%), mais le formique a le grand avantage de la durabilité dans l'attaque avant de précipiter des sels difficilement solubles sur le fossile (notifié dans Padilla &Al...). En réaction à Oudichou, pour les matrices cimentées d'oxydes de fer il y a un bon recul sur l'utilisation d'éthanolamine thioglycollate et thechnique au dithionite de sodium (j'ai juste fait quelques test avec le premier), je n'ai pas de référence pour Thioglycollic (Mercaptoacetic Acid), ni EDTA (ethylenediamine tetraacetic acid); mais suis preneur. Pour l' hydrofluoric acid - ou acide fuorhydrique, il substitue notamment le carbonate de calcium en fluorure de calcium, ce qui n'est pas très enthousiasmant quand on n'est pas radiolariste ou palynologue, mais c'est surtout un produit extrèmement dangereux provoquant des nécroses irréparables par contact ou inhalation. ! il y a toujours des solutions mécaniques! Pour l'eau, j'ai l'expérience du sel (NaCl), qui fonctionne très bien en rinçage à l'eau courante et est d'ailleurs indispensable pour la conservation; pour les sulfates, le gypse ne se comporte pas nécessairement aussi bien, selon la fracturation ou microfracturation du spécimen (d'où mes essais d'acide citrique et sulfamique). on oublie souvent les argiles qui défloculent à l'eau après déhydratation, et la technique améliorée par Cifelli et Madsen (Cifelli ed Tech for recovery and Prep Microvertebrate 98.pdf) qui en plus de l'économie de moyens, élimine le facteur de compression des argiles qui gêne la défloculation, et acccélère la réaction en favorisantr un brassage doux... argiles, argilites... Je réagis à une conversation et en profite pour réagir aux posts en relation sans citer tout le monde, désolé; mes expériences amènent beaucoup de questions. Je viens de recevoir du cyclododécane, je pense que ça va être terrible à l'acide, je n'ai pas enore trop de retours de ce côté, j'essaie dès que possible. Avis à réaction...
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