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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Jean-Claude PEYRIEUX

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Messages posté(e)s par Jean-Claude PEYRIEUX

  1. Bonjour,

    Je trouve cette architecture digne d'un musée pour la série de films : la guerre des étoiles. Elle servira comme c'est le cas depuis la révolution française a assuré pour la postérité le nom d'un républicain qui l'aura imaginée et fait réaliser....! Par contre, le gouffre financier à la charge des contribuables Lyonnais (eux et moi) il sera passé aux oubliettes de la cour des comptes....!

    A moins, que suite à son ouverture et le franc succès qu'il engendra, nos posts soient complétement hors du temps.Mais dans ce cas, je doute fort qu'il soit réalisé avec notre passsion de la minéralogie....!

    Il ne me fera pas oublier les 15 ans où, le muséeum de LYON a fermé et être resté sans rien d'autre à la place. Toutes ces années sont pour moi un préjudice culturel et passionnel du même ordre que le gouffre financier....!

    Voilà, c'était un nouveau coup de gueule....! C'est vrai qu'après on se sent mieux....!

    Bonsoir

    Plus d'infos (Le Progrès du14 Septembre 2014):

    3000 pièces pour les expositions permanentes*

    4 expositions permanentes:

    - Origines, les récits du monde (340 pièces)

    - Espèces, la maille du vivant

    - Société, le théâtre des hommes

    - Eternité; vision de l'au delà

    2 expositions temporaires:

    - Les trésors de Guimet

    - La chambre des merveilles

    On verra peut-être des minéraux dans les expositions temporaires...

    Ouverture si je ne me trompe le 20 Décembre

    * au total...

    Ca va faire cher la pièce exposée....

  2. Je veux dire que le propriétaire initial habitait Largentière mais il allait souvent au Maroc, son nom est dans le RM les zeolites, un grand collectionneur ardéchois.

    Vincent

    Pour ma part j'ai acheté un certain nombre de natrolites (dont les deux mentionnées par Evelyne) au 1er revendeur à un prix tout à fait raisonnable (i.e., aucun problème si elles n'étaient pas françaises). Ce revendeur en a ensuite vendu d'autres à d'autres revendeurs et certains de ceux-ci ont semble-t-il fortement augmenté les prix. Il paraitrait même qu'on aurait vu des provenances "Puy de Marman".

    Pra contre il ne semble pas évident de savoir qui a indiqué une origine française: le vendeur ou le revendeur.... On ne pourra sans doute jamais savoir. En tout cas en ce qui concerne le revendeur, ça ne semble pas pour en tirer plus d'argent, en tout cas dans mon cas

  3. http://www.isere-magazine.fr/iserois/Gens-dici/Pages/138/Jean-Claude-Peyrieux-mineralophile.aspx

    Mineralogiste ou mineralophile ?Il semblerait que Jean Claude s'attache particulièrement à la provenance de ses pièces , à leur contexte géologique, à leur histoire..... :grand sourire:

    C'est la journaliste qui a utilisé le terme de minéralophie. Pour ma part je n'y étais pas favorable: pour moi le nom "minéralophile" (nouveau terme) correspond à quelqu'un qui aime les minéraux; il n'implique absiolument pas le fait de les collectionner.

    Le terme "minéralogiste" est à mon avis à utiliser pour celui qui étudie les minéraux. Il pourrait être utilisé pour certains collectionneurs de micro-mounts.

    C'est en fait le terme "collectionneur de minéraux" qui correspond le plus en général.

    On peut distinguer plusieurs axes:

    - prospecteur ou non

    - spécialisé: c'est à dire spécialisé dans un minéral, un système cristallin, une région, un gisement, etc...

    - chercheur: cherche à faire avancer la minéralogie et son contexte. Ceci peut déboucher sur des articles, des ouvrages, des thèses. Pour ma part ce sont les macles (rares) des feldspaths, Four la Brouque, les cartes postales anciennes de mines en France, etc...

    - conservateur: aspect patrimonial, c'est à dire sauvegarde des échantillons anciens (l'un des buts de mon musée et de plusieurs personnes), d'échantillons de tous les gisements (comme les frangins si je ne me trompe)

    - etc... ?

    On peut également définir plusieurs catégories:

    - ceux qui en se constituant une collection (par prospection, achat, échange) cherchent à évoluer, c'st à dire à apprendre et ne se contentent pas d'admirer leurs échantillons

    - ceux qui se contentent de l'aspect esthétique de leur collection

    - ceux pour qui l'aspect de la prospection est le plus important

    - ceux pour qui ce sont les relations et connaissances qui importent

    Bien entendu certaines catégories ne sont pas exclusives.

    Il y a également ceux qui se contentent de caillouter (correspondant au terme de "rockhounder")

  4. Bon, résumons

    Cet édito concerne deux faits un peu différents pour lesquels je n'ai d'ailleurs pas d'informations précises (j'espère en avoir un de ces quatre!). N'hésitez pas à me préciser les choses avec des arguments voire à me corriger si je me suis trompé.

    D'une part, on évoque un collectionneur qui aurait (je suis obligé de conserver le conditionnel vu que je ne le connais pas, c'est pas une blague!) constitué une collection d'échantillons français de référence dans le but de la céder/vendre (dites moi ce qui est le plus juste) au Muséum. Le muséum n'a pas les fonds et finit par ne pas acheter la collection qui est vendue (en partie peut être) à un marchand étranger.

    On peut regretter effectivement que la transaction ne puisse pas avoir eu lieu,. J'aimerais savoir s'il s'agissait d'une vente et non d'un don, si le cas échéant le prix de vente des échantillons correspondait au prix d'achat... si quelqu'un sait ........ Dans le cas contraire ce serait une transaction commerciale régie par les lois de l'offre et de la demande, bon .

    Personnellement je mettrais largement une priorité sur la conservation et la valorisation de l'existant plutôt que l'achat d'une collection ou de nouvelles pièces. Je regrette beaucoup que la galerie de minéralogie ne soit plus accessible et depuis longtemps, je préférerais largement la voir dans la présentation qui était la sienne que ne pas pouvoir la voir du tout. Déjà je n'étais pas un fana de la présentation du coffre fort, mais ça risquait plus d'attirer les visiteurs que le présentation classique. Du côté des mécènes ils préféreront surement l'achat d'une pièce spectaculaire à l'achat d'une collection (coup de com. oblige !).

    Je me demande si le problème ne réside pas plus dans la présence de muséologues qui ne connaissent rien à la minéralogie et à son histoire et qui sont un tantinet imbus de leur savoir muséologique, le tout coordonné avec des minéralogistes dont la présentation des collections n'est pas la préoccupation.De toutes manières, mon avis n'a pas d'importance

    D'autre part, on a affaire à une décision qui est à proprement parler une hérésie pour nous, amoureux de l'histoire de la minéralogie, mais qui est pour un muséologue un simple rafraîchissement d'échantillons poussiéreux en vue d'une éventuelle (?) présentation. L'intervention de LouisDo est une bonne chose, permettant d'éviter le pire. Maintenant, effectivement il serait bon d'analyser la chaîne de décision qui a aboutit à ça, sinon on va mettre tout lr monde dans le même panier.

    Après la honte à la France ?, je ne suis pas sur que ce genre de problème ne se pose pas ailleurs que ce soit dans d'autres structures françaises qu'à l'étranger. J'ai vraiment l'impression que le muséum n'est qu'un repaire de gros blaireaux ce qui n'est probablement pas le cas (j'en suis à peu près sur !).

    Autre point et ce n'est pas une attaque envers Louis Dominique Bayle qui n'a rien demandé et qui a fait ce qu'il pense bon (je le rejoint d'ailleurs, au moins en ce qui concerne la deuxième partie de son édito, j'attend des informations pour la première partie), expliquez moi pourquoi ce texte est une prise de risque ?, le Règne Minéral est, jusqu'à preuve du contraire, une revue indépendante, qui n'est pas financée par le Muséum (ce serait difficile!)et ou aucuns des permanents n'est rémunéré par l'Etat. Donc il a le droit d'écrire ce qu'il veut, je ne vois de diffamation dans ce texte...Peut être le risque de ne plus avoir accès aux collections, là ce serait une faute grave de la part du muséum que d'interdire un accès des citoyens aux collections publiques dont ils assurent le financement de la conservation.

    Faire circuler une pétition pour demander la réouverture de la galerie et que le Muséum remplisse une de ces missions, peut être pas très efficace, mais ça vaut le coup.

    Serge

    Je parlais bien évidemment du risque d'avoir désormais des difficultés pour des accès aux collections et faire des photos.

    Par ailleurs, je pense qu'il faudrait avoir plus de détails (des noms, nombre d'échantillons concernés, etc...).

    La préparation à plusieurs d'un article dans le règne minéral sur le patrimoine minéralogique et sa conservation pourrait être utile.

    PS De mon point de vue on ne touche pas aux échantillons patrimoniaux: pas de nettoyage !

  5. Tout à fait d'accord avec 1frangin pour le MNHN (cf ma réponse dans "honte sur la France"

    Je suis aussi très étonné du manque de réactions à l'édito du régne minéral. Il faut tout d'abord remercier Louis-Dominique pour sa prise de risques.

    Je sui effaré par les commentaires sur la revue. En effet si chacun a (et c'est normal, selon son centre d'intérêt) des commentaires à faire sur la revue, c'est néanmoins une référence. On peut regretter la présence excessive (voire tournant à la publicité) de certains, déplorer l taille trop importante de certains articles nous intéressant moins, etc..., mais globalement, tout le monde peut y trouver son compte. Quant à ceux qui déplorent de ne pas trouver de nombreuses coordonnées exactes de gisements, ils n'ont qu'à faire le travail de tout minéralogiste digne de ce nom, c'est à dire de la biblio, du travail sur carte geologique et de l'exploration. Il y a suffisamment d'indications dans Le Règne Minéral pour trouver des minéraux.

    Je pense que toute personne s'intéressant à la minéralogie devrait être abonnée à la revue; de plus elle n'est pas chère, surtout que le numéro spécial devient de plus en plus fourni. Il n'y a que comme cela que l'on peut se cultiver dans le domaine de la minéralogie. L'abonnement à la revue est à mon avis aussi une action de soutien.

    De mon point de vue, au risque d'en choquer certains, celui qui ne cherche pas à en apprendre plus n'est qu'un "caillouteux" (je m'excuse d'avance auprès de celui qui a priis ce pseudo)

  6. Ce "massacre" est en effet inadmissible de la part d'une institution dont l'un des buts doit être ljustement la sauvegarde du patrimoine minéralogique, en particulier français.

    Il est inconcevable à l'heure où des collectionneurs de minéraux visent à sauvegarder les échantillons anciens dans leurs jus (socle, étiquette, pas de nettoyage de l'échantillon), ceci dans leur collection personnelle (cf Alain69) ou à travers des musées privés, qu'un musée national puisse ainsi saccager une collection patrimonial.

    Plusieurs questions se posent:

    - de la part du MNHN, quelles sont les personnes ayant donné leur aval ? Il doit y en avoir plus d'une et elles sont manifestement incompétentes pour gérer des collections patrimoniales/historiques

    - de la part des minéralogistes amateurs: qui sont-ils ? ils sont également incompétents et font preuve d'un manque total de culture

    J'en profite pour faire le lien avec le sujet sur le règne minéral n° 109. J'avoue avoir été effaré par le nombre de personnes disant ne pas être abonné. Même si on peut ne pas être toujours d'accord avec certains points de la revue, celle-ci est néanmoins un must et tout minéralogiste ou collectionneur de minéraux "sérieux" doit à mon avis impérativement y être abonné. Certains auraient ainsi pu commencer à acquérir une "culture" patrimoniale.

    Le Règne Minéral a lancé le sujet sur le MNHNP (en prenant des risques importants, n'en doutons pas). Il est temps de le relayer.

  7. Bonsoir

    Il ne faut pas oublier le Lacroix... En ce qui me concerne, j'ai trouvé non seulement des échantillons libres, mais également des échantillons dans la roche, dont ce qui semble être une macle de Carlsbad. Certains échantillons sont très arrondis; certains montrent une certaine "opalescence" (style pierre de lune). En ce qui concerne les cassures, on observe soit des clivages nets, soit des cassures quelconques (note: la cassure des orthoses/sanidines gemmes d'Introngay ne sont pas toujours "clean"). Pour la plupart, mes échantillons sont en boites; j'essaierai de faire des photos un de ces jours, mais j'ai des taches plus urgentes.

    Il faut noter, comme je l'ai déjà dit, que les hornblendes sont également très "fondues" (idem, libres et en place dans la roche)

    En ce qui concerne les échantillons bleus de phenacite2, j'avoue par contre être très sceptique (couleur, aspect, etc...) Verre "archéologique" ? Cependant il ne faut rien écarter (cf andésines gemmes rouges...)

  8. De tels échantillons sont connus dans le massif central depuis une centaine d'années et sont bien des feldspaths (en général andésine, parfois labrador) et non pas du verre. On observe des cristaux en général un peu arrondis, mais aussi parfois très arrondis. Il en est de même pour la hornblende présente simultanément dans certains gîtes. Les échantyillons sont trouvés sur le sol par le fait de l'érosion, mais aussi en place dans la roche.

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