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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Geof

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  1. Geof

    "Roches vertes"

    Salut à tous, moi j'opterai pour une dolérite (peut-être méta?), ça m'a l'air assez fin comme roche avec des feldspaths en baguettes plus ou moins entrecroisées (photo 2 : minéraux plus clairs). D'autre part, les haches polies en dolérite sont fréquentes. Geoffrey
  2. Ba faudrait peut-être se renseigner sur ce que sont les formations universitaires de type "professionnel" pour lesquelles les enseignements sont très spécialisés. Pour travailler avec de nombreuses personnes de l'ENSG Nancy, je trouve qu'à l'issue, il n'y aucune différence, on fait autant de terrain l'un que l'autre. Deuxièmement, je voie mal un cartographe faire sa carte et ses analyses microscope, sonde etc. sur le terrain! Il faut vraiment arrêter de penser que les formations universitaires sont non spécialisées, c'est vrai en licence générale, ça ne l'ai plus en licence pro ou en master pro. Et puis, c'est pas parce que l’on a suivi un parcours universitaire qu'on va travailler à l'université. Il très possible d'aller dans le privé et de faire du terrain, selon le poste trouvé.
  3. Qu'est-ce que c'est que ces conneries (passez moi l'expression), les formations universitaires professionnelles forment aussi au terrain (géotechniques, études géo-environnementales, cartographie, risques naturels, exploitation en carrière, etc.). Tout dépend du diplôme choisi (Licence pro, master pro etc.), le tout après, c'est d'avoir la chance de trouver un poste pour lequel du terrain est nécessaire. ça n'est pas du tous une question d'école ou d'université. Une carte majeure se joue avec le stage de fin d'étude choisi puisqu'il représente la première vrai expérience professionnelle fini-étude. Je rajouterai aussi que quand il y a du terrain, il y a du labo et/ou bureau, l'un ne va pas sans l'autre, à tous les niveaux (technicien ou ingénieur). Geoffrey
  4. Oui, certes, mais la bulle d'air, lorsqu'elle est trop important gène considérablement pour la lecture et la mesure est plus longue à effectuer.
  5. Salut à tous, je reprends ce sujet car je me suis expérimenté à réinjecter de l'huile dans une boussole qui avait une bulle d'environ 2 cm. Je me suis essayé sur d'ancienne boussole topochaix reconnaissance en récupérant de l'huile d'une boussole ayant perdu le nord. D'abord, il est pratiquement impossible de percer directement avec une aiguille. Il faut le faire à la perceuse avec une très fine mèche. j'en ai pris une en laiton, j'ai percer et enfin j'ai réinjecté de l'huile. ça marche super bien. J'ai rebouché le trou avec du mastique-colle et maintenant, j'attends de voir si après un certain temps la bulle réapparaît. A plus Geof
  6. Ok, cool, merci de la réponse ++
  7. Cela te pose-t-il un problème?
  8. Salut à tous, tout d'abord, je n'ai pas vraiment trouvé de rubrique ou poster pour ce sujet, donc désolé de le mettre là. Tout est dans le titre, j'ai une bulle d'air assez grosse (1,2 cm environ) dans ma boussole (topochaix universelle), je n'arrive pas vraiment à savoir si la mesure est affectée (probable). D'autre part, est-il possible de la faire réparer et cela vaut-il le coup? J'ai lu sur internet que l'on pouvait re-remplir certain compas à bain d'huile soi même. Est-ce risqué? Quelqu'un l'a-t-il déjà fait? Geof
  9. Salut, D'accord avec Quaternaire, il faut préciser une zone "d'étude" pour qu'on puisse voir le contexte géologique, à partir de là, avec les données des cartes géologiques et de leurs notices associées, on pourra éventuellement connaitre la puissance de ta formation de schiste, sa structure, voir dans quel contexte elle s'inscrit et éventuellement dresser un coupe géologique afin de savoir ce qu'il y a dessous. A plus
  10. Bonjour, Si vous ne l'avez pas déjà fait, consultez les cartes et notices géologiques du secteur de recherche. La notice est librement téléchargeable sur le site infoterre du BRGM sous format PDF. Vous chercher de la péridotite (roche) ou de l'olivine (minéral)?
  11. Hé question pillage, on est pas mal servi avec les fossiles quand on voit la section géoforum d'échange de fossile et les réflexions concernant le patrimoine géologique qui tente désespérément de sauvegarder des sites remarquables, la géologie a-t-elle besoin de cela? Je parle en particulier des trilobites pour lesquels des collectionneurs fouillent et massacrent les sites géologiques à coup de pelle et autre pioche sans se soucier de l'intérêt scientifique de ce qu'ils récoltent (pas tous j'en conviens). Je ne vois vraiment pas ce que ça change pour les silex taillés et si tu pars dans cette direction là, ça me semble pareil pour les haches polies. Je pense sincèrement qu'on peu discuter des silex taillés de la même façon que l'on peut discuter des haches polies ou des roches utilisées dans la construction des tumulus et autres monuments préhistoriques ou même contemporains. Le gros problème des archéologues concernant les silex taillés, c'est notamment la provenance géologique ; discuter de cela me parait tout à fait en lien avec le forum. C'était là le sens de ma réflexion. L'intérêt n'est pas de savoir s'il s'agit d'un grattoir, d'un éclat, d'un biface ou d'une pointe de flèche tranchante ou perçante mis bien d'émettre des hypothèses quant à la formation géologique d'origine.
  12. Qu'on se comprenne bien, je ne parle pas d'identifier la nature archéologique de l'objet, mais plus sa nature pétrographique, sa qualité pour la taille, ou encore sa provenance géologique, mais je conçois que ma phrase était mal tournée. Si le silex taillé appartient à l'archéologie, la matière première est bien géologique. C'est exactement comme les tailleurs de pierre, sauf qu'il s'agit de tailleur de silex...
  13. Bonjour, à la différence que l'industrie lithique archéologique, comme son nom l'indique, résulte d'une exploitation parfois en carrière. Une "section" dans géoforum où pourraient être identifiés des objets archéologiques ne me semble pas incohérente. Par contre, sera-t-elle utilisée?
  14. Salut, Voici un lien qui te donnera de bonnes indications quant à la définition d'un complexe ophiolitique http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-diversite-des-ophiolites.xml A plus
  15. Grande curiosité tectonique : la faille de Meyssac - Collonge la Rouge en Corrèze : http://www.ot-collonges.fr/La-Faille-geologique-de-Meyssac
  16. Geof

    Séricitoschiste ?

    Bonjour à tous, sujet très intéressant, pour ma part, je rejoint la seconde proposition de ET : les plan soyeux peuvent parfaitement correspondre à des actinotes (plus ou moins trémolite) fibreuses (donc amiant). J'ai trouvé ce genre de placage sur des roches métamorphiques à la limite entre faciès schiste vert et amphibolite mais en contexte hercynien. Par contre, une petite rectification : le groupe des serpentines comporte trois minéraux principaux (lizardite, antigorite et chrysotile). Seul le chrysotile est considéré comme amiante (pour info 95 % de l'amiante exploité). Par contre il n'est pas vert, plutôt blanc (les industriels l'appellent amiante blanc) et très souple, jamais en cristaux agrégés. Je pencherai donc plutôt pour de l'antigorite ou de la lizardite concernant les cristallisations verte (si biensur il s'agit réellement de serpentine).
  17. Salut, juste pour te rassurer un peu, même si AP123 a plutot raison, il existe encore quelques jeune géologues, récemment diplomés, qui partent sur le terrain la fleur au marteau afin d'étudier les roches, lever des coupes etc. J'ai réussit à me lancer dans cette direction. Tous ça pour dire aussi qu'il y a une bonne partie de hasard quant à ce que tu fera plus tard (ça a été mon cas). Tes choix et envies du moments influenceront très largement ta vie professionnelle. Donc pour le moment mieux vaut faire ce qui te plait le plus. Je connait des gens qui ont fait l'ensg et qui une fois diplomés ont travaillé sur la pétrologie de certaine roche et qui, maintenant font de la géothermie. Entre les deux, ils ont juste changé de pays. Geof
  18. C'est très intéressant comme sujet. On note encore toutes les précaution qui doivent être prises lors de l'interprétation des phénomènes observés sur le terrain.
  19. Bonjour, je n'ai pas travaillé sur les dolérites précisément mais sur les roches basiques et ultrabasiques de l'ensemble du Massif armoricain. Notament à travers l'analyse des cartes harmonisées départementales, qui permettent, du fait qu'elles soient numériques, d'effectuer des analyses de type SIG. Voilà pourquoi c'est facile de "compter" le nombre de filon cartographiés sur les cartes 50 000. Les cartes harmonisées reprennent les contours des cartes imprimées 50 000 (moyennant quelques modifications de contours aux jointures des cartes). Voici un papier que tu connais peut-être (?). Qui peut t'éclairer en partie sur l'origine d'une partie des dolérites du MA. http://geolfrance.br...\GF1-4-1999.pdf Geoffrey
  20. Bonjour, Ok, effectivement, j'ai vu sur les carte au 50 000 de la corse qu'il n'y avait pas beaucoup de filon de dolérite. Mais parfois on sais que la différence entre dolérite et gabbro est subjective... Par contre j'ignorai l'abondance de filon de lamprophyre en corse. J'en prends note. Pour les 2000 filons de dolérite, je parle uniquement de ceux qui sont datés Carbonifère et qui sont cartographiables et cartographiés. Je te fournirai le chiffre exact si tu le souhaite. PS : je connais bien les cartes que tu as levé, notament dans les Côtes d'Armor, pour les avoir beaucoup étudié. Geoffrey
  21. Lamprophyre, c'est possible mais personnellement j'écarterai l'hypothèse compte tenu du fait que c'est pas forcément fréquent. C'est possible que ce soit un gabbro ou une diorite ou encore un gabbro-diorite mais sauf cas d'une preuve par lame mince, je resterai sur une dolérite. C'est à ma connaissance le type de filon le plus fréquent dans des domaines de ce type (hercynien), y a qu'à voir le Massif armoricain pour le quel près de 2000 filons de dolérite ont été cartographiés (je ne les ai pas compté mais presque...). Geoffrey
  22. Bonjour, SI tu travailles dure et que c'est vraiment ta passion, ça n'est pas impossible. La fac est accessible avec n'importe quel BAC. Par contre, au début, ça ne sera pas une partie de plaisir. Attention : géologie et géographie n'ont rien à voir à la fac, l'une est souvent dispensée en fac de science et l'autre en fac de lettres et sciences humaines Bon courage
  23. Petite parenthèse : J'ai retrouvé le paragraphe que tu as lu. C'est très confu comme paragraphe et majoritairement faux. On en revient au fait qu'internet contient le meilleur comme le pire. Attention !!! source : http://www.lave-volcans.com/intro.html "En Corse ou dans les Hautes-Alpes, au contact d'anciens pillow-lavas doléritiques et basaltiques, des roches se sont trouvées métamorphisées. On les regroupe sous le terme général d'ophiolites lorsqu'elles sont serpentinisées et de couleur verte, ou de radiolarites, lorsqu'elles prennent une teinte rougeâtre. Les véritables ophiolites sont des roches magmatiques (dolérites, lamprophyres, diorites, péridotites, lherzolites, euphotides et autres gabbros, …). Pourtant, par extension, ce terme s'applique également à des roches métamorphiques ou sédimentaires ayant été en contact avec la lave. Il s'agit alors des amphibolites, éclogites, schistes à glaucophane, chloritoschistes, prasinites, serpentinites et serpentine-roche pour la partie métamorphisme ou de certaines ophicalcites pour la partie sédimentaire."
  24. Bonjour En regardant la dernière photo, plus de doute, il s'agit d'un corp intrusif (contraste avec l'encaissant), certainement basique (couleur verte). La dolérite semble donc être effectivement le nom à donnée à cette roche. On pourrait aussi l'appeler microgabbro, ça ne serait pas faut. Pour compléter les dires de NEXT50MY, Il ne s'agit pas d'ophiolite parcequ' on entend maintenant par ophiolite : un complexe géologique composé de péridotite plus ou moins déformée, d'une association de péridotite et gabbro avec cumulat et enfin de basalte en coussin. Il s'agit en fait d'une ancienne croute océanique. Une radiolarite est une roche sédimentaire composée de radiolaire (protozoaire marin et pélagique). Elle ne peut donc en aucun cas provenir d'une roche magmatique de semi-profondeur comme la dolérite. Par contre, il est fréquent de trouver dans les complexes ophiolitiques des filons ou dyke de dolérite. De plus dans les Alpes, les radiolarites peuvent constituer la couverture sédimentaire des séries ophiolitiques. Peut-être est-ce de là que vient ta confusion. Mais dans ton cas, la roche que tu observes n'a rien à voir avec la Corse Alpine. En effet, tu te trouve dans des terrains Hercynien donc beaucoup plus vieux pour les quels, les ophiolites sont rares. Geoffrey
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