walden

Il s'agit de marnes grises assez dures, d'aspect bien uniforme sans granularité (rien à voir avec l'oolithe de Villers par exemple). On voit un peu le sédiment dans l'extrémité inférieure de l'image, sous le bord de l'oursin. Je fais une photo dès que je peux.

Bonjour tout le monde, En fouillant dans des trouvailles anciennes, j'ai retrouvé un fossile auquel je n'avais pas prêté beaucoup d'attention lors de son ramassage à Villers-sur-Mer il y a quelques années. J'avais bien pensé à un oursin à l'époque mais, comme le guide de Fischer ne présente rien de comparable pour le Jurassique supérieur, je l'avais oublié et de la poussière quaternaire l'a peu à peu recouvert sur son étagère. Mais c'est en reouvrant le guide de Fischer à une autre page (Jurassique moyen) qu'une ressemblance frappante est apparue avec un clypeus. Clypeus est typique du Bathonien mais il y a eu une espèce (subulatus) au Jurassique supérieur. Je l'ai trouvé sur l'estran, donc difficile à ranger sur le plan stratigraphique. Il y a aussi une petite inclusion de bois (non visible sur la photo). Dernière chose à préciser : il est vraiment de grande taille (9 cm), ce qui correspond à un diamètre de 18 cm ! Après un dégagement de la partie droite à la potasse caustique : A votre avis : clypeus ou autre chose ?

Merci beaucoup Volcanophyle ! Tes précisions sont parfaites : ça provient précisément du massif de Larla où a été exploité le fer comme l'expliquent les deux documents que tu indiques. Il s'agit donc de résidus d'activité humaine, merci à Kayou. Dans ce document http://www.eke.eus/fr/culture-basque/patrimoine-basque/arkeologia/antzinatea/larlako_burdina/leferdelarla.pdf, il est dit que "Les filons de Saint-Martin-d’Arrossa se développent dans des terrains paléozoïques, des schistes et des quartzites de l’Ordovicien", c'est exactement cela. Effectivement, j'ai cru naïvement qu'il s'agissait d'une coulée de lave. L'erreur est corrigée et j'ai donc appris qu'une intense activité minière a eu lieu dans cette région de l'antiquité jusqu'au début du XXème siècle.

La densité est de 3,3, c'est un peu élevé pour du basalte ? Il y a une cassure au centre de l'image (avec dépôt d'un peu de terre). Sur l'autre face, cela semble un peu vacuolaire mais il reste encore de l'argile, il faut que je le nettoie.

Trouvées aussi à Montfort-le-Gesnois, deux carapaces de Necrocarcinus labeschii (Cénomanien) : J'ai aussi une pince qui était à quelques mètres de là. Une région bien intéressante, aussi bien en Cénomanien qu'en Callovien.

Bonjour, J'ai trouvé ce bloc dans les Pyrénées-Atlantiques, sur les hauteurs de Saint-Martin-d'Arrossa (longueur 14 cm). Je ne connais rien en volcanisme (je cherchais des fossiles) mais cela ressemble à un basalte, n'est-ce pas ? Sa densité est de 3,3. Mon interrogation porte sur le fait de trouver ce morceau de lave au milieu d'un terrain constitué essentiellement de schistes. Comment est-ce possible ? La description de la carte géologique est la suivante : Schistes noirs quartzitiques (Ordovicien Caradocien). Ce bloc n'était pas isolé, j'en ai vu 2 ou 3 autres plus petits. Si quelqu'un connaît l'histoire volcanique des Pyrénées occidentales, ça m'intéresse. Il y a bien La Rhune mais c'est à 27 km. Je vous remercie par avance pour vos remarques.

Merci beaucoup pour cette documentation. Il me semble que je l'avais déjà consultée il y a longtemps, sans m'en souvenir toutefois ; c'est donc un rappel utile qui montre que les oursins des faluns ne se limitent pas aux scutelles et à Arbacina. Mais celui que je cherche n'y est pas ; je vais explorer le site http://www.nhm.ac.uk/research-curation/research/projects/echinoid-directory/index.html.

Bonjour, J'ai prospecté récemment dans les faluns de Touraine mais, comme je n'y étais pas allé depuis deux ans et demi, la situation a bien changé : - Saint-Laurent-de-Lin : il n'y a plus d'activité d'extraction et la carrière est peu à peu transformée en stockage ; - Meigné-le-Vicomte : une carrière a été complètement rebouchée, elle est désormais un champ cultivé, et l'autre (Roumy) est encore accessible mais l'extraction semble terminée, il n'y a plus de front de taille frais ; - Channay-sur-Lathan : la carrière est toujours en activité. Parmi les trouvailles, quelques fragments de Phymapatagus britannus, des scutelles en morceaux (pas une seule entière), un Arbacina monilis : et un autre oursin régulier que je n'ai pas pu identifier (test lisse, aucun tubercule contrairement à Arbacina monilis) : Si vous avez une idée d'identification, je vous en remercie par avance. Je ne l'ai pas vu au musée de Savigné qui est incontournable pour les identifications. Pourrait-il s'agir d'un Arbacina monilis roulé qui aurait perdu tous ses tubercules ?

Des moules internes de gastropodes.

Même chose pour moi, le fossile trouvé lors d'une prospection bien étudiée, sous le soleil ou dans le froid, puis dégagé patiemment (rien de mieux pour comprendre comment il est constitué) a plus d'importance qu'un autre acheté. Dans son magnifique roman "Prodigieuses créatures", Tracy Chevalier traite aussi cette question avec, d'un côté, un aristocrate collectionneur de fossiles (qui se contente de les acheter et ne se salit jamais les mains), et d'un autre côté, Mary Annings qui les ramasse à Lyme Regis, les connaît mieux que personne et les vend pour survivre sans vraiment parvenir à sortir de la pauvreté.

Oui, tout à fait d'accord. J'ai sursauté quand j'ai vu une gogotte pour 4000 - 6000 euros !

Si vous avez quelques économies, vous pourrez faire de jolis achats à Sotheby's dans quelques jours à Paris mais ce n'est pas les soldes : http://www.sothebys.com/fr/auctions/2014/histoire-naturelle-pf1421.html Un petit chèque (avec au moins trois zéros) et ça évite de se salir les mains en grattant le sol...

Oui, nautile.

Ces micrasters se trouvent facilement à Ault, au pied des falaises. Certains ont en effet le moule interne en silice mais d'autres ont encore le test calcifié avec l'intérieur en craie. A Cayeux-sur-Mer on peut aussi trouver des échinocorys dans les amas de galets en silex sur la plage.

Peut-être quelque chose du genre Pinna.

Bonjour, En faisant du tri dans mes boites du Tithonien de Wimereux, j'ai retrouvé ceci et je fais appel à vous pour l'identifier : Je suspecte que c'est un bivalve mais sans réelle certitude. Voilà une vue sous un autre angle (les deux valves vues par la tranche ?), l'épaisseur de la coquille est assez mince et je l'ai entourée : Je n'ose pas trop le dégager car ça a l'air assez fragile, j'en ai déjà cassé un petit morceau. Si vous avez un avis, il sera le bienvenu. Merci.

Merci beaucoup pour ces planches ! Ca me sera très utile.

La première ressemble à du châtaigner. L'état de conservation est vraiment remarquable.

Il faudrait avoir une photo nette du fossile en arrière-plan afin de distinguer s'il s'agit d'un bivalve ou d'un brachiopode (rhynchonelle).

En Normandie, il n'est pas rare de trouver des fossiles dans le silex, surtout des bivalves et des oursins. C'est du Crétacé supérieur qui s'est terminé effectivement il y a 65 millions d'années. Il faudrait connaître l'emplacement exact et vérifier sur infoterre.brgm.fr pour obtenir la couche exacte.

Peut-être un inocérame (bivalve).

Pour la dent de cheval, la couleur si sombre m'a assez étonné. J'ai nettoyé mais ça reste, c'est vraiment dans la masse. Normalement c'est plutôt blanchâtre ? Ou est-ce certains éléments de sa forme qui te font penser qu'elle est plus ancienne ? La vue occlusale devrait permettre de savoir.

Merci beaucoup pour vos réponses. C'est la première fois que je trouve des dents actuelles, et trois d'un coup c'est vraiment étonnant.

La deuxième (avec le bord dentelé) ressemble au charme actuel.

Ça viendrait donc d'Argentine ? (Chubut, province en Patagonie)