L'Ourso

Il y a 21 heures, otto lidenbrock a dit :

Rutile, cristal prismatique  [48mm]

(Saint-Yrieix-la-Perche)

titane de limoge

Toujours de l'ancienne collection Adanson, avec le photo du stand, avec des clous (XIXe).

L'ancienneté du cailloux est à souligner, le titane est décrit par Gregor en 1791 et Michel Adanson meurt en 1806

Très beaux et intéressants rutiles. Difficilement trouvables de cette taille aujourd'hui, mais Recoing cite un rutile de 10 cm lors des travaux BRGM dans les années 60.

Aprés le glanage dans les champs, une autre méthode, le cassage des galets de rivière, rutile de Coussac Bonneval, largeur du galet 5 cm. Bon, c'est nettement moins impressionnant.

Rutile, Coussac Bonneval, Haute-Vienne, Limousin, France.

En micro il y en a des tres beaux, mais de quelques milimetres helas. Voir le hors serie de la SGL.

Orthose, macle de baveno, Longechaud, Peyrat le Chateau

Trés typique du Pécout. 

Un peu de pegmatite du lac de Vassivière qui en plus des fumés, c'est fait une spécialité des hématoïdes

Il y a 20 heures, otto lidenbrock a dit :

"Il y a eut plusieurs autres collectionneurs en même temps que Didier au tournant du siècle : les Bernards du Temple, Barret, Martial Vergnolle, Gendraud, Jouhanneaud, etc. Même Puyaubert et Forot un peu plus sur la Corrèze. Certains sont connus pour avoir donné des minéraux pour monter la collection de l'Evéché, tous ont publiés dans les revues locales. Mais au final aujourd'hui : rien. Si la collection de l'abbé Legros qui appartient maintenant au conservatoire minéralogique régional de la SGL (hétérosite et un peu de Puy les Vignes, mais pas de dufrénite, hureaulite etc.)

Je ne démord pas de l'idée que les beaux minéraux de l'Evéché ont été pillés une première fois dans les années 20 lors d'une première remise en forme par Didier des collections puis début des années 60 par les Fitte, Saintfield et autres. Les quelques vieilles étiquettes de la collection Recoing devaient aussi en venir.

Bon, après c'est aussi la faute des collectionneurs limousins des années 70 et 80 qui ne se sont pas beaucoup intéressés au sujet."

A mon sens il y a une grosse différence entre collectionneurs et collectionneurs… Les spécimens que nous pouvons montrer semblent plutôt provenir de collectionneurs professionnels, très savants et, de plus la collection de type topographique semble plutôt nouvelle. J'imagine bien Béhier acquérir (acheter sans doute) les 'raretés' de Didier de manière systématique, petit à petit, à chaque passage. Le savoir cailloux de Béhier apparaît comme étant beaucoup, beaucoup plus grand que celui des collectionneurs/géologues du Limousin. La spécificité du Limousin, c'est le grand nombre d'espèces pointues et petites. Mais c'est la même veine, en pire dans pas mal de spots du territoire national : j'ai acquis la semaine passée mon quatrième quartz de l'aiguille/Dôme du Goûter en 30 ans…

Les Barret et Benard du Temple n'étaient pas des petits. Le dernier a enrichi le MNHN en minéral forts pointus, mais je pense que comme beaucoup de scientifiques un échantillon représentatif leur suffisait. Qu'ils donnaient au final à un musée si besoin. Un Béhier ratissant la région a peut être du suffire à l'épurer. Bon, c'est rassurant de voir qu'ailleurs c'est la même chose.

Remarque pour la porcelaine et les émaux c'est pire, tout est de l'autre coté de l'Atlantique. Là aussi il y a eu beaucoup de pillages d'églises; notamment commandité par un certain JP Morgan, celui qui plus tard fit le don au MNHN pour se faire pardonner. Au final c'est le Musée qui en a bien profité.

Béryls de la carrière des Peynes aux Cars près de Chalus où il y a eut de nombreuses carrières de pegmatite pour la porcelaine, exploitées des années 30 à 60. les plus nombreuses sont entre Champsac et Pageat.

Il y a 20 heures, otto lidenbrock a dit :

Merci pour les appréciations encourageantes. ll a surement manqué en Limousin un petit noyau de collectionneurs, à côté des locomotives comme Alluaud ou Didier ? Une certaine minéralogie émigre en Auvergne de la fin du XIX^e à la seconde guerre mondiale et le reste des cailloux part à Paris avec les savants ?

Nous avons le même problème avec Pontgibaud où très très peu est conservé, et tout spécialement Roure qui échappe à Lacroix.

Il y a eut plusieurs autres collectionneurs en même temps que Didier au tournant du siècle : les Bernards du Temple, Barret, Martial Vergnolle, Gendraud, Jouhanneaud, etc. Même Puyaubert et Forot un peu plus sur la Corrèze. Certains sont connus pour avoir donné des minéraux pour monter la collection de l'Evéché, tous ont publiés dans les revues locales. Mais au final aujourd'hui : rien. Si la collection de l'abbé Legros qui appartient maintenant au conservatoire minéralogique régional de la SGL (hétérosite et un peu de Puy les Vignes, mais pas de dufrénite, hureaulite etc.)

Je ne démord pas de l'idée que les beaux minéraux de l'Evéché ont été pillés une première fois dans les années 20 lors d'une première remise en forme par Didier des collections puis début des années 60 par les Fitte, Saintfield et autres. Les quelques vieilles étiquettes de la collection Recoing devaient aussi en venir.

Bon, après c'est aussi la faute des collectionneurs limousins des années 70 et 80 qui ne se sont pas beaucoup intéressés au sujet.

Beau vert celui-ci !

Serge en a un du même genre, format borne kilomètrique, et le record dans les mont d'Ambazac c'est 1,8 m de long à la Vilatte Basse par Didier.

il y a 15 minutes, otto lidenbrock a dit :

Un collectionneur célèbre de oldies qui a évolué vers l'Auvergne. Il a intercepté à la bonne époque ces minéraux "secondaires" qui sont fichtrement intéressants.

Pour ma part, ma première virée dans les peg' limousines à Pâques 69 m'avait fait comprendre que le bon vieux temps des carrières actives n'était déjà qu'un souvenir ravivé par le Fitte.

Et pour cela que j'avais sécurisé, en ne me défaisant de rien, la centaine de phosphates de Béhier qui provenaient à grande échelle de Prosper Didier. Didier a aussi entretenu des contacts étroits avec les marchands naturalistes clermontois dont les restes existent dans quelques familles locales.

Fitte a connu le dénoyage de la Vilatte basse aprés guerre, ils étaient retombés sur des phosphates intéressants. A l'occasion Bariand avait aussi fait le plein. Depuis 69, et bien ça n'a pas changé. On en parle beaucoup, on creuse beaucoup, mais on en voit peu.

100 échantillons cela fait un joli stock. Ce qui est surprenant c'est que ce soit par Demarty, Behier, ou le collectionneur célèbre de oldies tout ce soit retrouvé de l'autre coté. Franchement, nous en Limousin, c'est vide. Même la collection de l'Eveché est pauvre. Perso en presque trente ans je n'est rien vu passer, mis à part une ou deux hétérosites. Par exemple, le seul bout d'hétérosite de la collection Ventenat, c'est une découverte perso. Pour dire. Il a fallu que je creuse beaucoup pour retomber là où il faut. En tous cas bravo à toi et au collectionneur de oldies, c'est du beau travail.

Pour une fois cette année les limousins vont faire une virée sur la bourse de Lyon. On verra si les vieilles étiquettes sont de sortie.

Pour changer, d'autres pegmatites limousines, celles de Longechaud vers Peyrat le Chateau.

Le 15/10/2017 à 18:58, otto lidenbrock a dit :

Rockbrigeite "Dufrénite" en masse de cristaux fibro-radiés lamellaires. Le minéral blanchâtre de décomposition (?) présent dans les zones géodiques n'est pas connu [80mm]

La Vilate

Sacré échantillon, belles dimensions

Il y a 3 heures, otto lidenbrock a dit :

Rockbrigeite "Dufrénite" en masse de cristaux fibro-radiés aciculaires ; Limonite massive.  [70mm]

La Vilate

Ca c'est du trés gros en rayon pour la Vilatte. Ou alors je vois mal l'échelle. Le centimètre comme la pièce d'avant est déjà le top. Aux Hureaux on a atteint les 2 cm, les plus belles limousines viennent de là. Je ne peux pas mettre les photos, mais le MNHM a des truc des hureaux vraiment top pour la frondélite. Et du top en hureaulite pour la Vilatte ! Le HS série manque un peu de photos de phosphates noirs.

C'est qu'elle ancienne collection cette rareté. Tu as qu'en même un sacré stock. A croire qu'elles se sont massé de l'autre coté du Massif Central. Ici on n'a plus rien.

Excellent ça Otto.

Pour Abel, ça t'évitera de chercher

La Chanjourde, travaux routiers prés d'Ussel

Oui, les bleues ne sont pas fréquents et souvent trés pâles.

Un  petit du Mas-Barbu

Midge, découverte Eymoutiers du temps de leur splendeur, pas de moi. En fait ancienne découverte BRGM pas bien loin de la carrière, si j'en crois les auteurs.  En tous cas beau spot, tu en as un autre trés beau dans leur bouquin sur la minéralogie régionale et dans le dernier Regne Mineral.

Beau béryl La Pioche, bien terminé et c'est pas courant.

Dis donc Benj, c'est qu'en même fou tout le limousin que t'as. Tout le monde s'en fout en général des molybdénites du Monts Larron en dehors du département. 

Faudrait voir si ils se raccordent !

Deux belles pièces en tout cas, les beaux bleues comme ça ne sont pas si courant.

Un autre petit du Pécout.

Quelques minéraux des pegmatites hors monts d'Ambazac.

Petit béryl de Saint-Hilaire-les Courbes en Corrèze. Recollé

Epoque mine, il y a plus de 30 ans par Jean.

Voici d'autres exemples de la même poche. Visible dans le magnifique musée de minéralogie d'Ambazac. A voir absolument pour ceux qui s'intéressent à la minéralogie française et de plus loin.

Ici salle Jean Ventenat.

Non poche d'argile à Pény. Toute récupérée et tamisée. C'est la poche du gros du musée d'Ambazac.

Les esquilles dans les béryls pierreux ont toujours quelques cassures conchoïdales, là c'est que des fissures de dissolution.

Ca rend pas mal en photo. Bien !

Je ne m'inquiétais pas pour toi Benj. J'anticipe pou d'autres.

Cette coupe est extraordinaire, mais fragile.  Et il y a des tas d'autres coins où on peut se lacher.

Pas la peine d'essayer de sortir ces béryls ils se fragmentent et nous cela nous fait un site pour observer la zonation de la pegmatite in situ. De plus terrain privé. Il y a assez à faire dans les déblais.

Il y a 4 heures, trenen23 a dit :

J'ai vu le même trouvé par mon copain argentin Eduardo sur le déblais de Vénachat, jet d'Estwing, il était au point de chute !

 

Serge

Intéressant ! On a droit à combien de lancés ?

C'est la seule méthode qu'il me reste.

Le 01/10/2017 à 12:03, ice tea a dit :

Bonjour,

Peut-on donner un nom à ce Quartz de Vénachat Compreignac dans la Haute Vienne

biterminé mais aussi de deux couleurs du moins différent en deux parties.

Merci pour vos réponses.

ice tea

Quartz vairon

Une petite dernière en aiguille sur gangue de barytine.

Un autre gisement qui a donné des aiguilles de barytine. Bon, c'est juste à la limite du Limousin, c'était sur la plage donc déjà dans le sédimentaire pour quelques mètres. Chaillac