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Théophraste

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Tout ce qui a été posté par Théophraste

  1. Entre une possibilité de laboratoire et une mise en service industrielle, il y a un gouffre, tout simplement. Les discours stupides, style "une énergie cachée", soit une ènième théorie du complot, bon... Pour industrialiser çà, outre bcp bcp d'argent, il faudrait de toute façon gérer les "catastophistes" qui ne manqueraient pas de sortir du bois pour expliquer que ce "truc" c'est horrible, contre nature et la nature, pensez aux générations futures, et le principe de précotion, etc. Ce type de réaction n'est pas raisonnable, peu importe la filière, la technologie, il y aura. Et pour le thorium, vu que c'est nouveau, cela serait dur de démarrer, la filière actuelle, même si la contestation est forte, c'est en route depuis 40 ans. Contrairement à ce qui a été écrit ici, le combustible utilisé en France, le mox, "brule" du plutonium (il en contient +/- 7%), c'est un combustible inventé par les français pour justement trouver un usage au plutonium à usage militaire, dont on a un stock trop important, et plus utile pour les besoins militaires. Que cela soit la France, la GB, les USA ou la fédé de Russie, on n'a plus besoin de produire plus de matière pour l'usage militaire, depuis un bon moment (15/20 ans facile), bien au contraire, le stock fabriqué fut bien trop important pour les besoins actuels, et depuis les années 1980 on cherche à l'utiliser dans la production civil d'énergie, d'ou le mox en France (en gros). La bonne nouvelle, c'est que donc pour le long terme, 30/50/100 ans, il y a plein de pistes pour produire de l'énergie.
  2. A maine, il y avait une source hydrothermale active qui minéralisait tjs en barytine, non ?
  3. Un minéral ou un fossiles dans le milieu naturel ne peut en aucun cas être considéré comme un trésor, c'est point de droit qui est clair et fait l'objet d'une jurisprudence constante depuis le 19ème siècle, voir divers articles sur Minéral Hub. La clé de compréhension est assez simple, faut juste le droit en juriste, est trésor ce qui a été "cachée ou enfouie", c'est à dire qu'un être humain un jour a caché ou mis en terre quelque chose, et cette action, ainsi que l'objet a été oublié et son emplacement ont été oublié... Pour être un trésor, il faudrait qu'un minéral ou un fossile ait été caché ou mis en terre par un être humain, etc. Lire: "lois minéraux et fossiles" :) !
  4. De la sphalérite à Beez ? J'ai ouï dire ou lu, mais pas vu...
  5. isoler des autres minéraux, enfermer pourquoi pas, ceci dit, ce type d'objet est très très courant en France, rien de "précieux" si cela n'est les souvenirs qu'on peut y attacher, et il n'y a rien à faire pour stopper le processus en cours, la marcasite va plus ou moins vite tomber en "poussière"...
  6. La marcasite va continuer à "sulfater", la "poudre blanche "qui se forme absorbe l'eau contenue dans l'air, et donner de l'acide sulfurique, qui va attaque tout ce qui se trouve aux alentours, en gros :)
  7. Pour la marcasite, elle est perdue, rien à faire, elle a déjà trop "travaillé", attention à ne pas la mettre trop près si vous la gardez d'autres minéraux, notamment des carbonates (calcite, rhodocrosite) ou sulfures (galène, etc), la marcasite va acidifier son environnement et peut provoquer des réactions chimiques sur d'autres spécimens.
  8. Les minéraux du Laurion, hum, vraiment bien, les rhodocrosite, les azurite, etc.
  9. bon, pour l'émoticône coucou, aussi bien en tappant sont intitulé, qu'en allant charger son image dans la lsite des émoticônes, chez moi, çà marche...
  10. ah le coucou, c'est pas un soucis avec tous les émoticones, maus juste celui là :coucou:
  11. humm, les émoticônes s'affichent bien, lors de chaque publication de message, on a l'option "afficher les émoticônes", il faut que cela soit coché pour qu'ils s'affichent, sinon, c'est que l'on n'en veut pas dans ses messages... Pour l'avatar, en fait il n'y a plus qu'une seule image par membre pour personnaliser son profil dans la version en ligne depuis qq mois, l'admin peut choisir soit de prendre pour tout le monde les avatars, soit les photos, je n'avais pas jusqu'à ce matin compris qu'il fallait choisir, autant pour moi, j'ai là mis comme image de personalisation des profils/membres les avatars, plus de membre en ont...
  12. On va vérifier que tout passe bien aussi ds la galerie de photos et les blogs, n'hésitez pas à faire comme nous et à nous faire remonter des infos si soucis :). Comme dit rapidement, afin de mieux lutter contre de possible tentative de priatage ET de mieux pouvoir gérer les pics de connexion à la base de données qui la plante parfois, changement de système d'exploitation pour le serveur (un peu comme passer de windows xp à windows 7 sur un pc, un peu...), on sauvegarde tout (notamment les 200.000 photos qu'il y a ici !), on retire tout du serveur, et on change de système d'exploitation, puis on remet tout, il y a un certain nombre de réglages à remettre, faut penser à tout .
  13. Merci à Stéphane pour ce "chantier" de changement de système d'exploitation du serveur surtout
  14. Hello Stéphane, j'avais pas vu que tu étais sur l'admin aussi.
  15. Un site minier célèbre du Colorado...
  16. c'est une com' avant publication cnrs, Stéphanosaurus_Jeannellus a mis le lien vers l'article complet.
  17. Une réapparition rapide des récifs après l'extinction de masse du Permien. Après l'extinction qui a marqué la fin de l'ère primaire, il y a 252,6 millions d'années, les récifs à animaux multicellulaires ont mis moins de deux millions d'années pour réapparaître et se diversifier. Jusqu'à présent, on pensait que ce temps de récupération avait été d'une dizaine de millions d'années. Ces résultats ont été obtenus par une équipe internationale menée par quatre chercheurs français du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne) et du Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes et environnement (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/ENS Lyon). Ils seront publiés le 1er octobre dans la revue Nature Geoscience. Il y a 252,6 millions d'années, la Terre traverse la plus grande extinction de masse jamais enregistrée : la crise permo-triasique(1). Plus de 90% des espèces existant alors disparaissent brutalement, notamment dans les océans, laissant une biosphère dévastée qui mettra 10 à 30 millions d'années avant de retrouver une biodiversité comparable à celle d'avant la crise. A l'appui de ce scénario « d'écocide(2) global », de nombreux enregistrements sédimentaires et géochimiques attestent de perturbations environnementales majeures durant l'ensemble du Trias inférieur (les cinq millions d'années qui suivent l'extinction de masse) : cycle du carbone anormal ; océans acides, appauvris en oxygène et enrichis en gaz carbonique et en sulfures. D'après le consensus auquel la communauté scientifique est parvenue après un demi-siècle de recherches, les havres de diversité marine que sont les récifs, disparaissent durant tout le Trias inférieur. A leur place se développent des dépôts massifs de carbonates d'origine exclusivement microbienne appelés microbialites, témoins d'écosystèmes dépourvus d'organismes multicellulaires. En 2009, un groupe franco-suisse a remis en cause ce paradigme de « rediversification lente et retardée » en montrant que, suite à l'extinction permo-triasique, la diversité des ammonites avait réaugmenté 10 à 30 fois plus rapidement que ce qu'on estimait jusqu'alors(3). Aujourd'hui, la même équipe met en évidence la réapparition rapide – à l'échelle des temps géologiques, soit après 1 à 2 millions d'années – de récifs à animaux multicellulaires (métazoaires). Pour arriver à ce résultat, plusieurs années d'exploration méthodique des vallées du Sud-Ouest des Etats-Unis (Utah, Nevada et Californie) ont été nécessaires. De ces observations de terrain doublées d'une étude microscopique de centaines d'échantillons rapportés en laboratoire, deux informations ressortent : à plusieurs endroits et à plusieurs moments durant le Trias inférieur se sont développés des récifs formés par l'association de microbes et d'éponges de morphologies et de tailles variées. Ces récifs abritaient une faune diversifiée comprenant, entre autres, des foraminifères, des serpules, des gastéropodes, des bivalves, des ammonites, des ostracodes, des brachiopodes, des échinodermes et des conodontes. Le rétablissement rapide de récifs à métazoaires diversifiés dès le début du Trias inférieur relance le débat sur les rythmes et les modalités de la rediversification biologique consécutive à la crise permo-triasique. Si on sait mieux comment se déclenche une extinction de masse, la façon et la vitesse à laquelle la biosphère récupère et se rediversifie après une telle crise demeure toujours mal comprise. Notes 1. Du nom des deux périodes géologiques qui l'encadrent, le Permien (299 - 252,6 millions d'années) et le Trias (252,6 - 201,6 M.a.), cette crise marque la fin de l'ère primaire, ou Paléozoïque, et le début de l'ère secondaire, ou Mésozoïque. Elle est probablement liée à une intense activité volcanique en Chine et en Sibérie. 2. Un écocide (néologisme construit à partir des mots "écosystème" et "génocide") est la destruction (naturelle ou anthropique) systématique et totale d'un écosystème. 3. Voir Brayard et al. (2009 - Science, 235 : 1118-1121) et le communiqué de presse associé. Références Transient metazoan reefs in the aftermath of the end-Permian mass extinction, Arnaud Brayard, Emmanuelle Vennin, Nicolas Olivier, Kevin G. Bylund, Jim Jenks, Daniel A. Stephen, Hugo Bucher, Richard Hofmann, Nicolas Goudemand & Gilles Escarguel. Nature Geoscience. Article à paraître le 1er octobre 2011 en version papier (En ligne le 18 septembre). Auteur CNRS.
  18. Les vastes plaines arctiques de Mercure ont été formées par de gigantesques coulées de lave. D’immenses coulées de lave ont formé les vastes plaines autour du pôle nord de Mercure, selon une recherche qui pourrait aider à expliquer la formation et l’évolution de la plus petite et mystérieuse planète du système solaire. Cette conclusion, qui confirme ce que les astronomes supputaient, est basée sur des observations et mesures de la sonde américaine Messenger placée sur l’orbite de Mercure en mars. Ces plaines intriguaient les chercheurs depuis le premier survol de Mercure effectué par la sonde américaine Mariner 10 en 1974 qui les avait photographiées pour la première fois. Ces longues étendues, épaisses d’un kilomètre à certains endroits, sont le résultat d’une importante activité volcanique qui a produit des torrents de lave il y a un peu plus de 3,5 milliards d’années. Elle recouvrent 6% de la superficie de Mercure, soit l’équivalent de 60% de la surface des Etats-Unis. "Pendant plus de 35 ans nous n’étions pas pas sûrs du rôle de l’activité volcanique sur Mercure", observe James Head, professeur de géologie à l’université Brown (Rhode Island, nord-est), et co-auteurs de ces travaux publiés dans Science datée du 30 septembre. Tôt dans l’histoire de la planète -- il y a de 3,5 à 4 milliards d’années-- d’énormes volumes de lave se sont déversés par les fissures à la surface de Mercure, recouvrant les plaines basses, explique ce géologue. Ces coulées de lave ont rempli des cratères de plus d’un kilomètre et demi de profondeur, ajoute-t-il. Cette lave "n’a pas formé des cônes volcaniques comme à Hawaii mais recouvre à plat les endroits où elle sort du sol, ce qui rend ce phénomène très difficile à comprendre dans le contexte des éruptions volcaniques que nous observons sur la Terre", remarque le scientifique. "Ces observations nous donnent d’importantes indications sur ce qui se passe à l’intérieur de Mercure", renchérit Jennifer Whitten, membre de l’équipe du Pr Head. Selon James Head, les coulées de lave fournissent aux scientifiques des indices sur la manière dont sont nées les planètes, leur évolution et si elles sont encore actives. "Sur la Lune par exemple, nous observons très peu de signes d’activité volcanique au cours des deux à trois dernières milliards d’années", note-t-il.
  19. Le grisou, encore présent en grandes quantités dans les anciennes mines de charbon, intéresse de plus en plus les producteurs d’énergie. Aux Etats-Unis, mais aussi en France, il est déjà exploité à l’échelle industrielle et pourrait aussi l’être un jour en Wallonie. Mieux encore : l’exploitation du gaz de mine peut se combiner à la séquestration de CO2 dans le sous-sol. http://trends.levif.be/economie/actualite/dossiers/le-gaz-naturel/gaz-de-mine-une-future-ressource-pour-la-wallonie/article-1195111531951.htm
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