Rallye IRC Monte Carlo janvier 2011

[mineralparangon]

Le Monte Carlo est depuis 2009 en IRC (moins de puissance), Loeb absent (juge que la puissance est insuffisante, ou alors le Monte Carlo ne réussit pas à conserver la catégorie reine WRC : casse-tête).

Son copilote de presque toujours y a cependant participé en tant que ... pilote. Cette année centenaire offrait la place gratuite à 100 concurrents supplementaires.

Comme souvent pour le spectateur, plus il y a de neige, plus de spectacle mais plus l'accessibilité est rendue difficile. Ceci dit plus la météo est clémente et plus de spectateurs sont intéressés et plus l'horaire de déplacement est à prévoir judicieusement, pour éviter de se garer à perpète.

Arrivée sur place dans la nuit, reconnaissance dans la spéciale das les deux sens afin de trouver le meilleur point de vue, si on ne connaît pas l'endroit, encore moins évident dans la pénombre. Heureusement la pleine lune accourt toujours durant la période de l'épreuve mythique.

Un semblant de feu réchauffe avant la sieste, une voiture et un camping car placés à ce moment, et au réveil le petit matin découverte de 6 ou 7 autres qui sont venues se garer à côté. Nous sommes à 1 (ou 4 pour ne pas ameuter, est-ce que çà sert véritablement, pas sûr !) km(s) du meilleur point de vue sur la compétition. Nous grignotons avant de nous placer au plus près pour le bruit et les sensations, en hauteur pour étendre et perdurer la vision (les deux options seront exploitées, j'adore alterner). L'épreuve démarre dans 1h. A 5 minutes d'oublier le froid, 4 hélicos débarquent et font descendre des spectateurs fortunés, habillés en père noel - couleurs rouge et blanche de rigueur - davantage pour être présent que pour assister à cette compétition. Un instant nous pensons qu'ils vont prendre notre place mais elle est tellement en suspension que nous n'avons rien à craindre. Le concurrent 1 n'est pas le premier, d'abord parce que les voitures du DC, les 0 et 00, les 4 Meg RS coup de pub pompeux passent avant pour nous prévenir, et ensuite parce que l'ordre est inversé pour les 10 premiers du classement précédent.

Les meilleurs endroits ne sont pas là où çà envoie le plus vite; il a fallu rechercher une belle épingle, ou tomber sans trop s'y attendre sur un tunnel biscornu. Pour la majeure partie des spéciales, deux passages sont prévus, espacés d'environ 3 heures, pendant lesquels nous faisons de la marche pittoresque ou un barbecue artisanal ou un changement de placement. Le jour suivant un seul passage, donc nous privilégions la durée de vision, qui correspondra à peu près, à notre chance, à l'écart de départ entre 2 autos, si bien que l'enchaînement se fera sans presque sans attente. Nous n'avions pas à retenir notre souffle dans un Monte Carlo hâletant et glacial.

[mineralparangon]

[mineralparangon]

[mineralparangon]

[mineralparangon]

[mineralparangon]

Aucune retouche ni traitement (on s'en serait douté ?) excepté ajout de la signature, du tracé de la spéciale et le point de prise de vue - avec appareil bridge -

[mineralparangon]

- Oh s'il vous plaît, non pas de mauvais traitement !