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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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  1. Etat actuel du carreau du puits Henri-Paul. Le bâtiment de la machine est encore pratiquement intact, mais pratiquement vide. Il est situé au sein d'une petite zone industrielle. Par contre, le chevalement a été abattu. Le bâtiment de l'ancien puits Marguerite existe toujours à proximité mais il est peu lisible dans le paysage, en raison de la présence de bâtiments industriels récents. Je tâcherai de le publier dans un prochain post.
  2. Vues du carreau du puits Henri-Paul, au terme de sa construction. A noter sur la vue aérienne, l'importance du parc à bois. La mine possède d'ailleurs ses propres chantiers forestiers, sa menuiserie et ses camions (à gazogène pendant la Seconde Guerre mondiale) pour disposer d'un nombre d'étais suffisants. A droite de la vue aérienne, la cheminée et l'ancien bâtiment de la salle de la machine du puits Marguerite.
  3. Puits Henri-Paul, mine de La Machine, dans la Nièvre, depuis sa construction à son état actuel. Le fonçage de ce puits a débuté au lendemain de la Première Guerre mondiale, pour s'achever en 1927, année de l'inauguration du nouveau carreau. Il a été dédié à Henri-Paul Schneider, aîné des trois fils d'Eugène II Schneider, mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. En effet, depuis 1869, la houillère de La Machine appartient aux établissements Schneider dont elle constitue une des principales sources d'approvisionnement en houille. Le projet s'inscrit dans le cadre d'un important programme de modernisation décidé en 1912 et retardé par la guerre. Le but était de passer d'une production d'environ 150 000 à près de 400 000 tonnes. Ce site a été retenu en raison de sa proximité avec l'ancien puits Marguerite, dont le chevalement en bois est visible sur une des deux CPA. Les équipements de ce puits étaient, au début du XXe siècle, complètement obsolète. Les mineurs avaient le plus grand mal à entretenir le tube du puits pour permettre la circulation des cages. Le puits Henri-Paul tranche par sa modernité avec les autres installations minières de La Machine. Il est totalement électrifié. C'est un moyen pour l'entreprise de s'approprier, à partir de ses propres exploitations minières, un savoir-faire qu'elle ne maîtrise pas encore. Le chevalement provisoire a été pris sur le site de l'ancien puits de la Haute-Meule. Le chevalement définitif a été construit par les ateliers Schneider de Chalon-sur-Saône. Quand aux équipements électromécaniques, ils proviennent essentiellement de l'usine Schneider de Champagne-sur-Seine ou, bien sûr, de celle du Creusot.
  4. Le système a commencé à fonctionner, d'abord à partir d'une machine expérimentale, en 1876. Il y a bien eu une interruption de l'exploitation en cours d'activité pour des raisons matérielles, mais non provoquée par le tube atmosphérique en tant que tel. Il s'agit d'une véritable réussite technique, mais d'un échec économique lié à la médiocrité du gisement dans cette partie du bassin. Le puits a été comblé, mais il existe encore un regard dans le bâtiment qui signale son emplacement.
  5. Vue de l'aile la plus dégradée du bâtiment, qui a brûlé lorsqu'elle accueillait encore l'entreprise Bitulac. Une partie des installations visibles sur la photographie a été modifiée à partir de 1910, en trois tranches successives, pour accueillir une centrale thermique destinée à conserver la vocation industrielle du bâtiment, dont la production est restée dérisoire, et à consommer les charbons non marchands de la mine. Les équipements de la centrale ont été démantelés au cours de la Seconde Guerre mondiale, au moment de l'arrêt de l'extraction à Épinac même (elle a été reprise par la suite, à partir de micro-gisements du bassin d'Épinac-Autun (mines du Pauvray et surtout d'Aubigny-la-Ronce, ainsi que de Veuvrotte, cette dernière ayant fermé en 1966). Le matériel a ensuite été rapatrié à la mine-usine des Télots, aux portes d'Autun, traitant du schiste bitumineux.
  6. Vue intérieure du même bâtiment. La toiture est endommagée depuis quelques années, mais les maçonneries de la Tour, malgré la présence d'arbustes sur les arrêtes extérieures, présentent encore une bonne solidité. L'intérieur du bâtiment a été modifié après l'enlèvement du tube atmosphérique imaginé par l'ingénieur et directeur de la mine d'Épinac Zulma Blanchet.
  7. Un classique du bassin de Bourgogne-Nivernais, le puits Hottinguer, à Épinac, déjà présenté. Photo prise avec un beau soleil hivernal de la face la mieux conservée de la Tour construite au cours des années 1870 et récemment rachetée par la commune d'Épinac, dans le but d'assurer progressivement sa restauration.
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