J'ai prélevé un fragment(fig.2) sur ce que j'avais déterminé comme étant de la hyalite, d'une couleur rose, avec une structure écailleuse(fig.1).
J'ai chauffé au chalumeau ce fragment pendant deux minutes environs. Devenu complètement rouge, le fragment s'est fendu en deux morceaux.
Dès que ces deux nouveaux morceaux ont refroidi, j'ai constaté qu'une croûte blanche, écailleuse, s'était formée par endroits(fig.3).
Cette croûte s'enlève facilement, elle garde sur sa surface les mêmes dessins écailleux avant chauffage. Ecrasée entre les doigts, très friable, , elle donne une poudre blanche.
Sous cette croûte, la structure en surface a changé : on a ces reliefs en forme de cupules, en spirales , mais on garde quand même la trace du maillage initial, sans toutefois retrouver la structure en écaille( fig. 4)
L'échantillon chauffé a perdu sa teinte rose.
Contrairement au verre, l'échantillon a difficilement fondu sur une petite zone.
CONCLUSION: je pense avoir trouvé un système d'identification de la hyalite efficace, et je trouve une explication plausible sur la présence de ces surfaces particulières sur certains "verres" que je découvre. En effet, admettons que sur une zone dans laquelle il y a eu formation de hyalite, arrive une bonne coulée de lave, il se peut que l' expérience que je viens de faire au chalumeau se fasse de façon naturelle.
Comme je l'ai décrit, la croûte blanche s'élimine facilement, il est donc logique que cette hyalite "rechauffée" ait désormais ce faciès.
Bonne journée à tous