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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

lejaguard2

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Tout ce qui a été posté par lejaguard2

  1. C'est sûr qu'à présent il vaut mieux qu'il soit fermé le post, ça ne t'arrange plus tellement. Pour le reste continu ne te gêne surtout pas tout est déjà sauvegardé !
  2. Je ne vois pas très bien ce que Mehdi vient faire dans le fil de cette conversation. Mehdi est un manipulateur, un peu ton genre en plus vieux mais beaucoup plus intelligent en fait ! Sinon mon patronyme c'est PATTEDOIE
  3. Bonjour, J’interviens dans ce quasi monologue haineux, afin de rétablir quelques réalités et replacer dans leur contexte quelques éléments de vérité. Les remarques déplacées, mensongères et disons le, méchantes émanant du principal colporteur en la personne d’« Elasmo », individu aigrit, jaloux, pour des raisons qui ne sont connues que de lui-même, n’ont que trop duré. Depuis des années Le Guépelle est présenté comme un dossier voué à l’échec, sans plus d’intérêt, l’AESSFG comme une bande de voleurs avec à sa tête un chef, moi en l’occurrence. Nous aurions « volé » le Guépelle à ce pauvre Elasmo, rendez-vous compte ! Sans lui je n’aurai jamais connu ce site et l’Association n’aurait jamais pu être créée. Depuis 2009 il n’a eu de cesse de dénigrer tous les efforts entrepris pour le sauvetage de ce gisement qui était voué au comblement définitif avec des déchets de classe 3, autrement dit des remblais issus de divers chantiers de la région principalement en IDF, échéance prévue pour 2013. S’il est vrai que les fronts Nord et Est ont été recomblés définitivement, plus de 20 hectares ont été acquis par le Conseil Général du Val d’Oise, porteur officiel du projet et désormais propriétaire des terrains. Le classement en Espace naturel sensible (ENS) est effectif depuis 2011 et l’ensemble du géosite sera classé très prochainement en Réserve Naturelle Régionale, autrement dit RNR ce, d’ici quelques mois. Nous disposons sur place d’un potentiel géologique très important avec un front linéaire de plusieurs centaines de mètres. Le Guépelle deviendra ainsi la deuxième RNR après Vigny. Que certains trouvent cela négatif, en fait on s’en moque, ce qui nous intéresse, c’est de pouvoir mettre à disposition des futures générations un patrimoine que d’autres considèrent comme un acquit présent et qu’il faut piller à volonté quitte à saloper le travail des autres. Ben là, je peux vous annoncer que c’est raté car, nous avons fait le nécessaire pour protéger plus de 800M3 de sédiments fossilifères qui seront placés à la disposition des scolaires et des étudiants. Ces sédiments alimenteront des ateliers de travail. En parallèle, nous avons pu extraire un volume considérable de sédiments, grâce notamment au travail de Grégory WILLEMS « Greg », tragiquement décédé au mois de Juin 2013 et à qui au passage, je rends un vif hommage en saluant Laure qui est intervenue ici à juste titre. Greg avait mit au point un système de lavage à l’eau que nous avons pu expérimenter durant deux ans au Guépelle. Ce procédé nous a permis de laver, calibrer, et stocker des centaines de kilos de coquilles classées par niveaux et que nous avons stockées dans l’attente d’être traitées, les micro-coquilles ce que nous appelons le flottant à également pu être récupéré. Comme nous avons constaté encore cette année que des individus pénétraient sur le site en déstabilisant des bandes de terrain de plusieurs mètres, nous avons pris certaines dispositions permettant de faire intervenir les gendarmes et d’entrer sur le site à tout moment. Ceci bien entendu en disposant de toutes les autorisations de la part de VEOLIA et des instances Administratives, dont le porteur du projet propriétaire des terrains. En effet, la méthode de ces pillards dont se vante d’appartenir certains ici présent, consiste à détruire plusieurs mètres cubes de sédiments extrêmement riches en tamisant avec un tamis à grosses mailles pour ne récupérer que quelques bricoles macros. Il est certain que peu habitués aux efforts physiques et disposant d’une certaine surcharge pondérale, il convient de voyager léger pour parvenir à franchir les clôtures sans aucun dommage corporel. Enfin je note la déplorable intervention de monsieur Elasmo alias Jean-François LHOMME, qui n’a pas hésité à divulguer des informations, pour une fois vraies, sur le décès de l’un des nôtres, dans le seul but d’alimenter ses potins et de blesser Laure qui n’avait rien demandé à personne. Pour information notre Association poursuivra ses engagements. Après le Guépelle, nous avons lancé un second projet, cette fois dans l’Oise. La protection de sites tel que Cuise-La-Motte et la vallée du ru de Bonneuil est engagée, ce sera notre prochain objectif, les dispositions sont déjà prises pour éliminer les risques de pillages, d’autant que le contexte locale est beaucoup plus favorable qu’il ne l’était au Guépelle. Bien à vous chers internautes géologues et soucieux de protéger notre patrimoine. Bernard PATTEDOIE, Président de l’AESSFG
  4. Bonjour à toutes et tous, avec mes meilleurs voeux pour l'année qui se profile. Voici un peu de nouveau au Guépelle. Un journal d'informations quotidien du Val d'Oise, vient de publier un article qui relate le combat de l'Association pour tenter de sauver le site. Je vous laisse le découvrir : http://www.vonews.fr/article_4904
  5. Joyeux Noêl à toutes et tous. 428 signatures au 25 Décembre. Continuez à diffuser la pétition. Pas trop reprise chez les plus jeunes et c'est un peu dommage. Nous avons encore du temps pour relancer l'ensemble.
  6. Ca y est, ça bouge vraiment, Le CRIF, (Conseil Régional d'Ile de France), provoque une nouvelle réunion prèvue en principe début janvier. Elle doit en principe désigner le porteur de projet et surtout définir le statut retenu pour la préservation du site. Cependant et pour parvenir à une issue favorable et rapide, il nous faut l'accord des proprios des terrains concernés, de l'exploitant et de la DRIRE. Pas gagné d'avance, mais pas perdu pour autant. Beaucoup d'institutions et de politiques regardent à prèsent vers le Guépelle et pourraient s'impliquer plus avant. Nous bénéficions désormais d'appuis importants. Pour le premier point, il n'est pas exclus que l'AESSFG se porte candidate pour porter le projet, par défaut si on peu dire. Ceci dit, il s'agit d'un réèl challenge que nous sommes prêt à relever, surtout si nous bénéficions d'appuis importants au sein des Administrations et Institutions impliquées. Reste bien sûr à maintenir la pression par tous les moyens possibles, l'affaire au moins devrait se décanter dans les prochaines semaines. Merci de votre contribution car chaque signature compte.
  7. Toujours au registre des bonnes nouvelles, l'éducation nationale, l'accadémie de Versailles m'a contacté par l'intermédiaire de l'une de ses représentante. Leur but entre dans la perspective d'une sauvegarde d'un certain nombre de sites exceptionnels devant servir de lieux pédagogiques pour nos élèves et étudiants des futures générations. Ce levier était l'un des rares à manquer à l'appel, il semblerai qu'on s'oriente vers une seconde vague de mobilisation qui pourrai selon les éléments dont je dispose, déboucher sur une nouvelle réunion "au sommet" pour recadrer les rôles de chacun. Cette perspective servirai à désigner un porteur de projet, la Communauté de communes de Roissy porte de France ayant rejeté ce qu'elle considère comme ne pas entrer dans son domaine de compétence. Affaire à suivre donc.
  8. Bonjour Paleoman, la question est en effet pertinente. Il faut aussi savoir que des loustics sont entrés il n'y a pas si longtemps dans la sablière pour sous-caver sous des dalles de grés instables qui reposaient sur des couches de sables fins riches en coquilles, ces mêmes coquilles qui ont été par la suite mises en vente sur un site spécialisé bien connu. C'est à ce genre d'individus que l'interdiction doit s'appliquer. Des amateurs c'est une chose, mais pas n'importe qui pour faire n'importe quoi, c'est une preuve supplémentaire que le travail doit-être encadré sérieusement pour éviter que ce type de dérive ne se reproduise. Le cadre Associatif sert aussi à cela. Cet épisode aurait pu avoir des conséquences désastreuses car il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un site toujours en activité et donc de facto interdit. Pour info la pétition atteint désormais 361 signataires. Merci à ceux qui relayent l'info. Les jeunes et étudiants en fac, vous avez entre vos mains une partie de votre avenir, de votre héritage et du patrimoine qui vous appartient, il risque de disparaître à tout jamais. Ne le laissez pas vous échapper, il est irremplaçable. Relayez l'info et faites signer massivement cette pétition, vous avez un challenge à relever et nous pouvons ensemble le gagner. Merci à tous.
  9. Merci à tous, nous atteignons 245 signatures ce matin.
  10. Merci à tous ceux qui ont fait l'effort de signer cette pétition. 160 signatures en quelques jours dont plusieurs scientifiques de renom, c'est bien mais encore insuffisant. Pour informations, une version traduite en Anglais, une autre en Espagnol sont disponibles pour nos contacts à l'étranger. Les voici intégralement pour diffusion : Petition for the safeguard of Le Guepelle fossiliferous site, France (95) Hello everyone, Several months ago the AESSFG (Association for the Study and the Safeguard of La Guepelle Fossiliferous Site) started an official procedure in order to save the bartonian fossiliferous site of "Le Guepelle" sandpit in Saint-Witz (95). This site, which is presently being exploited, has been well known for two centuries as an invaluable patrimonial element sheltering most of the paleontological and geological testimonies of the history of the Bartonian stage in the Parisian Basin. The AESSFG has just compiled a complete dossier which aims at having the whole site classified as RNR ( Regional Natural Reserve). Last week the dossier was handed over to the competent authorities: - Conseil Régional d’Ile de France (Ile-de-France Regional Council) - Conseil Général du Val d’Oise (Val d’Oise General Council) - Communautés de Communes de Roissy Porte de France - Parc Naturel de l’Oise – Pays de France (PNR Oise) (Oise- Pays de France Natural Park) - DIREN Directions régionales de l’environnement (Environment Regional Management) At present the AESSFG is not certain to get a favorable resolution. The main difficulties and threads are: - the site will have been definitely filled by mid 2010, which means that it is necessary to act promptly to save not only the geological testimonies, but also the habitat of the Sand Martin (Riparia riparia) and, in more general terms, a whole original ecosystem (pioneer habitats established on dry sandy areas) -the property speculation in the area is important. Once the land is back to its original state, its value will increase on the prospect of developing urban and/or industrial areas. -The Communauté de Communes de Roissy will not manage the project at local level because they claim that the project is beyond their field of competence. On the other hand, the Ile-de-France Regional Council and the Val d’Oise General Council would be willing to do something but they cannot do it without a local authority managing the project. The PNR Oise also gives support to the project The present petition aims at demonstrating the need for preserving "Le Guépelle" site as an essential component of the geological and natural patrimony by means of massive support. It is hosted at http://www.mesopinions.com/Sauvegarde-du-s...014468841a.html where you can sign it. It takes only a few seconds The focus point is to collect as many signatures as possible, so do not hesitate to relay this information around you, particularly on specialized forums where you can copy and paste the totality of this message. We intend to spread a chain reaction as widely as possible. We would like to thank all amateur and professionals in Earth Sciences and Life Sciences, who will eventually support us. AESSFG Internet site http://aessfg.free.fr/ If you wish to know further details, the complete dossier with the demand for a RNR classification is available at http://www.megaupload.com/fr/?d=EYVO6YXQ We apologise to those who might have already received this message. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Hola a todos, Hace varios meses, el AESSFG (Asociación para el Estudio y la Salvaguardia del Sitio Fosilífero de Guépelle) emprendió un tràmite oficial para la salvaguardia del sitio bartoniense del arenal de Guépelle en Saint-Witz (95). Se conoce este sitio, actualmente en explotación, desde hace 2 siglos. Es un elemento de patrimonio inestimable porque él sólo contiene la mayoría de los testimonios paleontológicos y geológicos de la historia del Bartoniense de la Cuenca Parisina. El AESSFG acaba de constituir un expediente completo que pretende obtener una clasificación RNR (Reserva natural Regional) del conjunto del sitio, expediente transmitido la semana pasada a las autoridades competentes : Conseil Régional d’Ile-de-France Conseil Général du Val d’Oise Communautés de Communes de Roissy Porte de France Parc Naturel de l’Oise – Pays de France (PNR Oise) DIREN Actualmente el AESSFG no está en absoluto seguro de obtener una salida favorable. Los principales puntos duros y amenazas son: -Relleno definitivo del sitio previsto para mediados de 2010: hay entonces que darse prisa para evitar no sólo la desaparición de las muestras geológicas, sino también del hábitat de la Golondrina zapadora (Riparia riparia) y más generalmente de un ecosistema original (hábitats pioneros de arenales secos); -Una presión territorial importante sobre la zona: los terrenos reconvertidos verán su valor aumentar sensiblemente ante las perspectivas de instalación de zonas urbanas y\o industriales; -La comunidad de Municipios de Roissy no llevará el proyecto a nivel local, declarando este proyecto fuera de su campo de competencias. Sin embargo, la Región y el Departamento estarían dispuestos a actuar, pero no pueden hacerlo sin un portador de proyecto local. El PNR Oise también manifiesta su apoyo al proyecto. La presente petición pretende demostrar, por un apoyo masivo, la necesidad de preservar el sitio de Guépelle como elemento esencial del patrimonio geológico y natural. La petición está albergada en http://www.mesopinions.com/Sauvegarde-du-s...014468841a.html para ser firmada y este acto sólo les llevará unos segundos. Se trata de obtener el mayor número de firmas posible: así pues, no vacilen en transmitir esta información ampliamente (particularmente en todos los foros especializados en los cuales pueden copiar y pegar la integridad de este mensaje con el enlace que lleva a esta petición). Procuramos obtener un efecto de cadena lo más masivo posible. Damos las gracias de antemano a todos los aficionados y profesionales de las Ciencias de la Tierra y de la Vida que nos apoyarán. EL AESSFG (sitio Internet: http://aessfg.free.fr) Para los que deseen saber más sobre esto, se puede consultar la integridad del expediente de demanda de clasificación RNR en la dirección Internet siguiente: http://www.megaupload.com/fr/?d=EYVO6YXQ
  11. Encore un qui a tout compris Merci à toutes celles et ceux qui se mobilisent. Le cap des 100 signatures est désormais franchit après 48 heures de votes. La réponse qui précède me conforte dans mon sentiment de préserver ce qui peut encore l'être. Il s'agit de l'héritage de nos enfants et à ce titre il doit-être protégé de la bêtise et de la convoitise de certains énergumènes. Je n'en dirait pas plus tant l'exemple de ce Thanet est affligeant.
  12. Etant un inconditionnel des petites espèces fossiles, j'utilise les petites boîtes plastiques. Le gros inconvénient, c'est qu'il est très compliqué d'accompagner le fossile avec sa fiche de renseignements. Autre inconvénient, le prix. En effet, à la longue ces boîtres reviennent très chères. J'ai donc opté depuis peu à la méthode qu'utilise le MNHN, capsules de gélatine transparentes pour y loger mes petites espèces et sachets plastique à glissière. Beaucoup moins couteux à l'achat et possibilité de glisser la fiche d'identification sans risquer d'altérer le fossile. Les gélules sont vendus par une entreprise spécialisée située dans le Var. Je le signale car il semble qu'elle soit la seule à faire ce type de fabrication en France. Pour le nom de la Sté un coup sur Google doit suffire sinon j'adresserai le lien aux personnes intéressées. J'ai il y a quelques mois effectué une commande groupée via mon forum. Nous étions 7 à commander environ 20000 de ces capsules. Plus avantageux pour le tarif dégressif dans le cas d'une commande en nombre. Il y a plusieurs tailles disponibles, à chacun de voir son intérêt. Cordialement,
  13. Salut tout le monde, Une petite incursion pour répondre à notre ami, Les deux specimens pourraient appartenir à la même espèce mais cela reste très spéculatif vu qu'il ne s'agit que de moules internes de Gastéropodes. Les formes sénestres existent dans plusieurs genres avec une certaine constance dans tout le Cénozoïque. Toutefois, il arrive parfois que certaines formes habituellement dextres s'enroulent à l'envers. Le phénomène reste assez rare mais on l'observe également dans les coquilles actuelles. Cette particularité est plus fréquente chez les espèces continentales, mais le cas se prèsente aussi pour les espèces marines. Ce phénomène existe aussi chez les Bivalves qui prèsentent parfois des formes à valves inversées. Je pense que les cas sont aussi rares que chez les Gastéropodes, mais plus difficiles à repérer ce qui n'arrive pratiquement qu'au moment de la détermination en observant la charnière avec d'autres sp de la même espèce.
  14. Bonjour à tous, Un moment que je n'avais pas visité Géoforum et beaucoup de regrets d'avoir loupé cet entretien avec Eric BUFFETAUT. Cette discussion a beaucoup tourné autour des rapports entre amateurs et professionnels. J'aurai beaucoup à dire tant les réponses d'Eric B. convergent dans le sens que je souhaite donner dans les rapports amateurs/pros. J'administre un forum qui touche en plein le sujet, que je ne nommerai pas par respect pour nos amis de Géoforum, mais, de nombreux projets en cours et à venir, convergent totalement vers l'objectif évoqué d'un rapprochement des plus salutaires entre les deux castes. Simplement la question des passions, que j'aimerai développer, car à mon sens, l'intérêt scientifique d'un fossile n'est pas incompatible avec la passiion mais je dirai plutôt les passions qu'on peut en tirer. Eric B. ne serait pas un bon professionnel sans une forme de passion et dans ses propos et bien qu'il s'en défende, on ressens tout de même une grande passion dans ce qu'il exprime, mais dans le sens le plus noble qu'il soit. En effet le sens éthymologique du mot peut revêtir de multiples facettes et toutes ne sont pas axées sur le désir incontrôlable de vouloir posséder à tout prix et sans retenue les objets convoités (la collectionite aigüe). Simplement, il doit être possible de retirer un plaisir, une satisfaction de découvrir un objet peu commun ou original et autant de plaisir à l'étudier et percer quelques-uns de ses secrets les mieux gardés. C'est en quelque sorte une forme de passion aussi. En tous cas, bravo pour cette initiative à laquelle j'adhère totalement.
  15. Ha ! ok autant pour moi alors ! :coucou!: J'ai encore un peu de mal à m'orienter dans les recherches sur ce forum. Les outils sont bien différents de ceux que j'utilent habituellement...
  16. Jeune Cardita planicosta probable. Toujour montrer la face interne des bivalves avec si possible la charnière, l'échelle et une provenance même imprécise, au moins le département. C'est un minimum même, question de logique aussi, car perso, ce genre de demande ne donne pas envie d'y répondre...
  17. Beaucoup de choses intéressantes ont été évoquées ici. Cette discussion est une éternelle question à laquelle personne ne peut prétendre détenir la vérité absolue. Tout ne se résume pas à mettre en opposition des amateurs et des professionnels, car dans les deux cas ils existent des abus. D'un côté les "amateurs" attirés simplement par l'appât du gain ou la collectionite aigüe, de l'autre les professionnels mais aussi certains amateurs chevronnés qui ne disposent d'aucune ouverture d'esprit et agissent avec un parfait dédain face à l'amateur lambda. C'est un monde assez confiné celui auquel nous appartenons, comme je le disais récemment encore à un ami scientifique, en matière de paléontologie, les pros ne sont rien sans les amateurs, car se sont eux qui pour la majorité fournissent les fossiles intéressants. En effet, les budgets consacrés à ce type de recherches frôle le zéro absolu tant est considérée comme improductive la recherche de fossiles, qui plus est d'invertébrés. Les professionnels attachés à ces domaines sont donc peu nombreux, il suffit pour cela de se rendre au Muséum et d'observer l'état de leur locaux pour s'en rendre compte. Ce sont donc les amateurs qui apportent l'essentiel de leurs découvertes. Chacun doit donc un certain respect à l'autre et chercher à vouloir fagociter un domaine et le rendre ermétique aux amateurs est une erreur grossière. Les moyens de rétention qu'entretiennent certains chercheurs, débutent avec la non divulgation d'informations, le simple fait de ne pas permettre l'accés à certains documents aux amateurs est une gageure. Ces docs ont été rédigées parfois depuis fort longtemps et je ne pense pas que leurs auteurs l'aient fait pour confiner la connaissance à quelques individus fussent-ils des chercheurs renommés. La non divulgation de ces documants est une bêtise qui n'apporte rien de constructif à la science. Les passionnés sont une chance pour ces scientifiques qui ne savent pas toujours les exploiter à leur juste valeur et parfois les dédaignent même. En sens inverse, certains passionnés contribuent largement à nous faire de l'ombrage et les caricatures de gens qui se croient importants et pire irremplaçables sont légions. Je n'aborderai pas ici le domaine de la Géologie qui n'est pas le miens, mais de la Paléontologie. L'éternel problème de l'exploitation des sites. Là encore les dérives sont multiples et touchent autant les sites situés dans le Secondaire que ceux qui concernent le Cénozoïque. Toutefois la nature même des terrains de fouille étant très différente selon le secteur concerné, il est totalement illusoire de vouloir faire un stéréotype du fouilleur irrespectueux tant les clichés peuvent être différents selon le lieu et le contexte. Certaines fouilles dont j'ai été acteur on nécessité des moyens mécaniques et toujours avec les autorisations. D'autres n'ont concernés que des affleurements, il n'y avait qu'à se baisser pour se servir. Enfin les fouilles sauvages que je pratique encore parfois malgré mes réticences, mais dont malheureusement il est difficile d'échapper. En fait, peu importe les moyens qu'on y consacre, car c'est l'état d'esprit du fouilleur qui est important. En malacologie, 80% environ de la biodiversité concerne des spécimens de moins du centimètre. Lorsqu'une fouille est pratiquée dans ces gisements, l'immense majorité des fouilleurs ne consacrent d'intérêt qu'aux 20% qui restent. Or, c'est précisément dans ces 20% que les surprises seront les moins nombreuses. Même si je ne dédaigne pas les belles pièces, une belle Gisortia, une belle Rostellaria ou encore un Campanile de 60 cm font toujours plaisir, c'est tout de même dans les petites espèces que la collection prend tout son sens et avec elle les nouvelles trouvailles. On a vu des gisement totalement pillés pour un seul genre qui présentait un intérêt marchand. Un autre s'est même mis dans l'idée de stocker des centaines de spécimens juste pour le plaisir d"épater la galerie et se faire valoir aux yeux des autres. Ces comportements sont nuisibles et ne servent pas à notre cause. Comme je dis toujours, ma première motivation, c'est de me faire plaisir et je ne suis pas convaincu que ces gens soient vraiment intéressés par les fossiles. Du moins pas spécialement car à la place, ils pourraient très bien se consacrer aux plus grosses météorites, l'effet serait exactement le même. La plus grosse, la plus belle et on épate la galerie... Enfin les méthodes de fouilles elle aussi qui déclenchent si souvent l'hostillité des autochtones et il faut bien le dire presque toujours à juste titre. Ca va du terrain de labour, en passant par des trous béants en plein milieu d'un champ ou d'un sous-bois ou encore par des sous-cavages si importants qu'ils peuvent entraîner la chute des arbres et la liste est loin d'être exhaustive. Là encore certains comportements doivent changer. C'est aussi aux "aînés" (entendez par aînés l'expérience) de montrer le droit chemin aux autres et surtout d'expliquer pourquoi il n'est pas convenable de pratiquer de telle ou telle façon. Quand à la création de réserves dites géologiques, l'idée n'est qu'une supercherie tant les dégâts perpétrés par l'érosion chaque année sont sans doute bien plus destructeurs que les quelques fouilleurs qui tentent d'extirper ces vestiges aux rigueurs du temps ou de l'urbanisation. L'Etat aussi aurait besoin d'être éduqué pour éviter de prendre ce genre de mesures débiles et travailler un peu plus avec les associations locales qui seraient sans aucun doute bien plus utiles pour ce type de préservation... Bonne journée à toutes et tous. :coucou!:
  18. Oui J.M PACAUD est responsable de la typothèque du MNHN et il est très callé dans les déterminations de petites espèces. Une question toutefois, car d'autres personnes peuvent très bien assurer ces déterminations. J'ai un peu de mal à comprendre par rapport au post initial, ce qu'apporterait une identification des fossiles, alors que nous parlons pollution. Heu ! Quel type de pollution ? Enfin que peut apporter de plus une identification de ces fossiles, sachant qu'il est possible d'accorder avec certitude l'appartenance à un étage géologique, mais quand à solutionner l'origine de la pollution, est-ce qu'une analyse chimique ne serait pas plus appropriée ? Je crois qu'il est impératif de décrire un peu le contexte pour bien cerner le problème.
  19. Concernant ta deuxième série de photos, il doit s'agir d'anciens terriers de vers... Ces bestioles creusaient des galeries dans la vase qui se sont ensuite comblées puis fossilisées. Par contre, aux dernières nouvelles, il n'y a pas de granite dans le massif du Vercors qui est un massif préalpin calcaire!! Tu n'aurais pas pu trouver de fossiles dans le granite qui est une roche eruptive constituée exclusivement de cristaux. En espèrant avoir éclairé ta lanterne... A+! MD Je me permet simplement de revenir sur le granite, afin d'y apporter une petite rectification. Le granite est en fait une roche métamorphique et non éruptive. Sa formation s'est produite dans le manteau terrestre à des pressions très importantes et donc à une très grande profondeur, au contraire des roches éruptives qui se forment au contact de l'air ou de l'eau en surface et à une échelle de temps très rapide. Pour info, le granit est constitué principalement de quartz, pheldspath et mica. Il est par contre acquit qu'on ne peut y trouver de fossiles, ce qui n'est pas certain pour de la roche volcanique. Même si les fossiles sont extrêmement rares, un ensevelissement rapide par les cendres ou les coulées pyroplastiques peuvent donner de splendides fossiles. Il suffit pour cela de penser aux corps parfaitements conservés des habitants de Pompeï retrouvés au siècle dernier. L'apparition des massifs dit granitiques, se produisent essentiellement de deux façons : Par les plissements de deux plaques continentales qui déclenchent une poussée vers la surface de la couche terrestre, qui peuvent ainsi former des massifs comme celui du Mercantour dans les Alpes Maritimes, ou encore par érosion des sédiments de surface, dont les causes peuvent être multiples. Cordialement !
  20. Félicitation ! Elle est superbe et pour une première c'est plutôt très bien... J'espère pour toi qu'il y en aura beaucoup d'autres.
  21. Bonjour à tous, pour mon premier message sur ce forum. C'est effectivement une Nummulite lutétienne, un Foraminifère très important par la taille. Il constitue dans cette région (j'y habite), de véritables bancs qui peuvent atteindre plusieur mètres en épaisseur. Ces fossiles constituent même d'excellents indicateurs stratigraphiques. Il s'agit du reste d'une division du Cénozoïque que l'on nomme Nummulitique et qui désigne les différents étages ou l'on retrouve ces foraminifères. Plusieurs espèces depuis l'Yprésien, en passant par le Lutétien et le Bartonien pour les étages principaux.
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