SVE Genève

INFORMATION S.V.E. Genève A lire sur le web Ouvert récemment et mis en ligne un blog de Henry Gaudru, Président de la SVE, concernant les probématiques liés aux risques volcaniques et sur la volcanologie en générale. (en construction) Trois courts articles en français déjà publiés : volcanologie. éthique et média, le rôle d'un volcanologue dans la gestion du risque, et la stratégie globale pour la réduction des risques volcaniques. personnel blog

INFORMATION SVE - Deux activités éruptives en deux jours se sont produites dans la péninsule du Kamchatka. Après le Bezymianny, c'est le Sheveluch le lendemain qui a connu une activité éruptive de nature explosive. Le panache du Bezymianny qui a été observé lundi au dessus du volcan peu après l'explosion s'est rapidement étendu en direction de l'océan Pacifique en générant des retombées de cendres sur le village de Kliuchy. Hier quand le Sheveluch a connu une activité explosive, son panache de vapeur et de cendres s'est élevé à environ 2000 m de hauteur. Bien que ces deux volcans soient entrés presque simultanément en éruption, ils ont des chambres de magma séparées et selon les scientifiques russes, il n'y a pas de relation directe entre ces deux activités. (d'après KVERT)

INFORMATIONS SVE - Volcan Soufriere Hills (Montserrat) D'importantes éjections de gaz (ash venting) ont commencé hier vers 10 h locale et ont continué toute la journée à partir d'une bouche située sur le côté ouest du dôme, probablement derrière Gage's wall. Le panache de cendres a atteint une hauteur d'environ 3000 m. Cette activité a été accompagnée par un trémor qui a commencé à être enregistré par le réseau sismique du MVO à partir de 11 heures et a continué jusqu'à 16h30 avant de retourner à un niveau de bruit de fond normal. Vers 17h30, une petite coulée pyroclastique s'est épanchée sur la partie supérieure de Tyres Ghaut (Nord-Ouest) et les éjections de cendres sont devenues plus énergétiques avec un panache qui montait plus rapidement. Le niveau d'alerte a été augmenté au niveau 4. Peu après des chutes de blocs incandescents étaient clairement visibles sur un large secteur allant du Nord-Ouest à l'Ouest confirmant une croissance plus rapide dans cette partie du dôme. Vers 20 heures, un essaim de séismes de basse amplitude et longue période a commencé à se produire et a duré jusqu'à environ 0h30 du matin. (d'après rapport MVO)

INFORMATION SVE - Volcan Bulusan - mercredi 20 décembre 2006 Le volcan Bulusan, situé à environ 400 km au Sud de Manille, la capitale des Philippines, a connu sa 15ème explosion de l'année. Cette nouvelle activité explosive s'est produite ce mercredi à 1h09 et a été caractérisée par l'éjection de cendres et des retombées sur une large superficie autour du volcan. Cette explosion a été accompagnée par des éclairs et un bruit de tonnerre dans le panache volcanique. Selon le PHIVOLCS, il n'y a pas de danger immédiat pour les populations, mais une zone de danger de 4 km de rayon est maintenue autour du volcan. Si d'importantes chutes de pluies se produisaient, ces cendres pourraient être remobilisées et engendrer des lahars. (d'après rapport du PHIVOLCS) .

Volcan Soputan (INDONESIE) - INFORMATION SVE - En raison d'une éjection soudaine et importante de cendres, le niveau d'alerte du volcan Soputan à été augmenté un niveau plus haut. Les cendres sont retombées jusqu'à une distance d'environ 3 km sur les pentes Est du volcan. Les scientifiques indonésiens n'excluent pas la possiblité d'une éruption d'ici à moins de deux semaines. Pour le moment, une évacuation n'est pas nécessaire car les zones habitées qui se trouvent plutôt au Sud et de l'Ouest du volcan ne sont pas menacées. Le plus proche village se situe à environ 8 km de distance. Le volcan Soputan (1783 m) se trouve dans la partie Nord de l'île de Sulawesi. Ses dernières activités éruptives ont eu lieu à deux reprise en 2003 et une fois en décembre 2004 sous la forme d'éjection de roches incandescentes et de cendres. Le Soputan est l'un des 129 volcans d'Indonésie considérés comme actifs. (d'après VSI)

SVE info - dernières nouvelles de l'ETNA et bilan à la mi-décembre Le 10 décembre en fin de journée, après un nouvel accroissement du trémor, l’épisode 20 a commencé à partir du pit situé sur le cratère Sud-Est par des explosions stromboliennes. Simultanément des émissions de lave ont commencé à partir de la zone de la bouche de 2800 m, en formant une coulée qui est descendue vers le Valle del Bove. Des calculs ont permis de faire une première estimation de la surface recouverte par les laves entre juillet et décembre. Entre le 14 et le 24 juillet l’activité à produit un champ de lave de 0.65 km2 pour un volume de ~3 x 10 6 m3. Les laves émises à partir de la bouche située à 3050 m ont couvert 1.1 km2 pour un volume d’environ ~3 x10 6 m3. La superficie la plus importante a été couvert par les laves de la bouche de 2800 m avec 1,35 km2 pour un volume de of ~7 x 106 m3. Les volumes de lave produits durant les débordements de la bouche sommitale du cratère Sud-Est et par la fissure sur ses flancs est d’environ 1 x 10 6 m3. Le volume produit au cours des cinq mois d’activité sommitale en 2006 donne un total d’environ ~ 14 x 10 6 m3. ( d'après INGV)

PITON DE LA FOURNAISE L'éruption du Piton de la Fournaise qui a débuté le 30 août 2006 se poursuit maintenant depuis plus de 3 mois. Un second cône "Piton Moinama" d'environ 25 m de hauteur s'est formé à l'intérieur du Dolomieu au Sud-Sud-Ouest du premier Piton appelé "Piton Wouandzani". D'abondantes coulées de lave ont pratiquement recouvert entièrement le plancher du cratère Dolomieu sur une épaisseur variant de 10 à 30 mètres et leur front a atteint le rebord Est du Dolomieu. Plusieurs petites coulées de lave ont été émises depuis ce côté mais elles n'ont jamais atteint plus de 100-200 m de longueur. Depuis le 27 novembre, un nouveau débordement de lave s'est produit au niveau du cratère du Dolomieu et la lave s'épanche actuellement d'environ par un tunnel sur le flanc Est du Piton de la Fournaise. Une coulée de lave de 2,5 km de long s'est aussi épanchée au Sud du cratère mais n'a pas encore atteint les "Grandes pentes" D'après rapport de Thomas Staudacher (OVPF/IPGP)

A lire en ligne sur le web Un article sur les différentes méthodes de mesures dans les panaches volcaniques - Ecrit par Henry Gaudru (SVE - UNISDR) http://www.spectrosciences.com ****************************************************************

INFO SVE du 5 décembre L'INGV indique que l'activité explosive se poursuit à partir de la bouche localisée à 3100 m sur le flanc du cratère Sud-Est accompagnée par d'importantes émissions de cendres. Parallèlement on peut observer un panache de dégazage sur les cratères sommitaux de la Voragine et de la Bocca Nuova. La coulée émise sur le flanc Est du cratère Sud-Est continue de s'épancher dans le Valle del Bove; son front se trouve actuellement après les Monti Centenari à une élévation de 1500 m et s'écoule dans des anciens champs de lave. Les importantes émissions de cendres deviennent génantes pour les habitants de Catane et également pour le traffic aérien de l'aéroport qui a dû être une nouvelle fois fermé hier soir. (INGV)

INFO Société Volcanologique Européenne Après le Karymsky hier, un second volcan, le Sheveluch, est entré en éruption ce matin 5 décembre 2006. Un rapport préliminaire de la branche locale du service de géophysique de l'académie des sciences de Russie indique que cette activité s'est produite après une importante crise sismique qui a duré environ 1h30 au cours des premières heures de la matinée. Cette activité a été accompagnée par l'émission de cendres depuis le cratère du volcan et des éboulements de roches sur ses flancs. Selon les données recueillies par satellites, un grand panache volcanique s'est élevé à environ 6 km de hauteur et s'est rapidement étendu en direction du Nord sur une distance d'environ 100 km. Une avalanche de blocs de lave s'est produite sur les pentes du volcan le long de la rivière Baidarnaya. Aucun dommage n'a affecté les zones habitées des environs. La plus proche localité est celle de Klyuchi à 50 km de distance. Le volcan Sheveluch (3283 m) est situé dans la partie Nord de la péninsule du Kamchatka. La précédente activité explosive notable s'était produite en septembre 2005.

INFO SVE - Selon une information du KVERT de ce lundi 4 décembre, le volcan Karymsky situé dans la péninsule du Kamchatka (Russie) a connu dans la matinée un accroissement significatif de son activité explosive. Un panache de gaz et de cendres a été émis par le volcan et s'est élevé jusqu'à une altitude de 6900 m. Ce panache a notamment été observé par un survol local en avion. Ce volcan étant situé dans une région peu habitée il ne présente pas une menace directe pour les quelques résidents, mais le panache peut, par contre, être un danger pour les avions qui survolent la région. Le Karymsky, qui culmine à 1486 m de hauteur, est l'un des volcans les plus actifs du Kamchatka. (KVERT)

INFO SVE Un nouveau paroxysme s'est produit vendredi au niveau du cratère Sud-Est sous la forme de projections atteignant des hauteurs supérieures à 200 m. Cette phase a été accompagnée par l'émission d'importants panaches de cendres qui se sont dispersés notamment sur la ville de Catane, nécessitant la fermeture de l'aéroport international. La coulée de lave qui s'épanche de la bouche située à 2800 m continue de s'épancher vers la Valle del Bove Mardi matin, l'aéroport de catane demeurait encore fermé en raison des chutes de cendres et de la mauvaise visibilité qui en découle.(INGV)

INFO SVE - Après une activité sismique de plusieurs heures, une nouvelle éruption a débuté le lundi 27 novembre vers 20 heures sur le volcan Nyamuragira. Les observations efectuées depuis Goma ( 30 km du volcan) semblent indiquer que cette nouvelle activité est localisée sur le flanc Sud du Nyamuragira. Au regard de l'intense rougeoiement, il est probable qu'il se produise une activité de fontaines de lave accompagnée par des coulées de lave. Compte tenu de la situation politique et de l'insécurité sur le terrain, il est difficile de se rendre au volcan, mais un vol helicoptère sera effectué dès que possible pour observer l'éruption. (Goma Volcano Observatory)

INFO SVE L'INGV rapporte qu'à la date du 25 novembre 2006, l'activité éruptive épisodique se poursuit à partir du cratère Sud-Est. Cette phase d'activité est caractérisée par une activité explosive et effusive à partir de plusieurs bouches situées sur et autour du cratère Sud-Est. Parallèlement, une coulée de lave, de débit constant, continue de s'épancher à partir d'une courte fissure située à 2800 m d'élévation sur la partie supérieure du flanc Est-Sud-Est (parois Ouest du Valle del Bove). Cette coulée s'étend sur le champ de lave sur une distance d'environ 3 km. L'épisode particulièrement violent qui s'est produit le 16 novembre a culminé avec la fracturation et l'effondrement partiel du flanc SSE du cône Sud-Est. Cet événement a été accompagné par des explosions, des chutes de roches incandescentes et l'émission importante de vapeur. (D'après rapport INGV)

INFO SVE - Le PHIVOLCS a rapporté que depuis vendredi dernier, plusieurs geysers d'eau boueuse d'environ 3-5 m de hauteur sont devenus actifs au niveau du cratère principal du volcan. Cette activité est localisée dans la partie Nord-Est de ce cratère principal. Les scientifiques du Phivolcs surveillent l'évolution de la situation, mais indiquent que pour le moment il n'y a aucun danger pour les populations; ils recommamdent cependant une grande prudence aux visiteurs. Un type d'événement similaire s'était produit en novembre 1999 et l'activité de geysers avait perduré jusqu'en février 2000. (PHIVOLCS) Le Taal est un volcan actif situé à environ 70 km au Sud de la capitale des Philippines, Manille, sur une île à l'intérieur d'un lac de cratère. Ce qui rend ce volcan unique, est que le volcan île lui même renferme un autre petit lac de cratère en son centre.

INFO SVE - 17 novembre 2006 En début de la matinée d'hier, jeudi 16 novembre, après une augmentation du trémor volcanique une nouvelle activité strombolienne a recommencé au cratère Sud-Est, générant un panache de cendres d'environ 1000 m de hauteur qui s'est déplacé vers l'Est-Nord-Est. Parallèlement une petite phase effusive s'est produite à partir du cône Sud-est ainsi que depuis la bouche située à 3050 m du flanc sud de la Bocca Nuova. Une nouvelle fracture s'est également ouverte dans la zone du Belvedère à proximité du bord du Valle del Bove, sur le flanc Sud du cratère Sud-Est. Une petite coulée de faible débit a commencé à se diriger vers le Sud. Une faible activité explosive a aussi repris au niveau de la bouche située à 3180 m. (INGV)

BONJOUR, En réponse à votre question sur l'Etna : la zone éruptive actuelle est facile d'accès par le flanc sud - Les 4x4 de touristes mènent à quelques centaines de mètres du cratère Sud-Est - On peut passer par le Nord (à pied) mais c'est plus long naturellement et il faut connaître ou bien se faire accompagner par un guide local - Rien ne dit non plus que cette phase éruptive se poursuivra jusqu'en décembre. En outre, il ne faut pas oubier qu'en décembre, l'Etna peut être couvert de neige et vous pourrez rencontrer des conditions de haute montagne (vent, froid, brouillard) - Ce n'est pas la meilleure période pour faire de la randonnée en altitude. La prudence s'impose avant-tout - Bien se renseigner sur les conditions météorologiques et s'équiper correctement - Bien volcaniquement

Mise à jour - Etna - 10 novembre 2006 L'INGV indique que l'activité de l'Etna se poursuivait hier soir. Une nouvelle bouche s'est ouverte le 8 novembre à une élévation de 3180 m entre la Bocca et le Sud-Est et une coulée de faible débit a été émise. Cette activité effusive a pris fin le 9 novembre en fin d'après-midi. Par contre, sur la bouche située à 3050 m l'écoulement est toujours actif en direction du Sud Sud Ouest avec plusieurs bras de lave qui ont déjà parcourus environ 3 kilomètres de distance. Le front de lave le plus avancé se trouve à 2200m d'altitude non loin de la bouche de l'année 1607. Dans la Valle del Bove les coulées émises depuis la bouche effusive à 2850m se font maintenant en tunnel et s'épanchent dans la zone la plus basse des Monti Centenari. (INGV)

INFO SVE Un rapport de l'INGV indique qu'après une augmentation du trémor volcanique dans la journée du 5 novembre, une nouvelle activité strombolienne a débuté vers 20h30 au sommet du cratère Sud-Est. L'activité a ensuite augmenté progressivement et une activité de fontaines de lave s'est produite sans discontinuer entre 21h45 et 23 h. Peu après, au environ de 23h15 une nouvelle bouche éruptive s'est ouverte en dessous de la Bocca Nuova, sur le flanc du cratère central. Une coulée de lave a commencé à s'épancher à partir de cette fissure qui est située légèrement au-dessus de la fissure ouverte le 26 octobre dernier. Les deux coulées émises depuis la fissure du 26 octobre continuent maintenant de s'épancher en direction du Sud. (d'après INGV)

Pour répondre un peu plus en détail à votre question concernant le fonctionnement d'un geyser, voici quelques explications physiques du phénomène : Il faut savoir que le fonctionnement d'un geyser est avant tout un problème physique: C'est-à-dire comment un important volume d’eau bouillante peut être projeté vers le haut et en quelques minutes voire quelques secondes ? L’explication de ce phénomène se trouve dans les paramètres qui permettent à l'eau de passer de l'état liquide à l'état de vapeur. Au fond de chaque geyser se trouve une cavité remplie d'eau très chaude et de gaz. Cette chambre est reliée à la surface par un conduit dont la paroi peut avoir été lissée et renforcée par les sels minéraux provenant de l'eau du geyser. Plus le conduit est haut et plus la pression régnant dans la chambre est élevée. La durée et l'intensité des éruptions sont fonction de plusieurs facteurs : la température atteinte par l'eau, de son volume et de sa pression à la base du conduit ainsi que de la quantité de gaz dissous. Pour bien comprendre le fonctionnement d'un geyser, il faut rappeler que les différents états de l'eau dépendent du couple pression-température. A la pression atmosphérique normale, la vaporisation (passage du liquide au gaz) de l'eau se fait à 100°C; mais pour une pression supérieure la température d'ébullition sera plus élevée (principe de la cocotte minute). D'autre part, la pression de l'eau ne dépend pas de son volume mais est proportionnelle à sa hauteur. Dans la première phase d'activité la chambre et le conduit sont envahis d'eau souterraine et par une partie de l'eau provenant de la précédente éruption. Ensuite cete eau est progressivement chauffée par le flux thermique d'origine magmatique. Comme la pression est grande dans la chambre, la température y dépasse les 100°C sans ébullition; alors que le sommet du conduit est plus froid. Le moment de l'éruption survient lorsque l'eau souterraine qui occupe la partie inférieure du conduit atteint sa température d'ébullition, se dilate en se vaporisant et chasse l'eau du conduit formant une "bulle" caractéristique du début de l'éruption. Puis la pression chute alors brusquement dans la chambre et l'eau qui s'y trouve rentre instantanément en ébullition et se vaporise sous l'effet de cette dépression; une partie est violemment expulsée par le conduit . L'eau peut alors de nouveau envahir la chambre et le processus recommence. Durant la phase de remplissage, l'eau, soumise à une pression supérieure à la pression atmosphérique (101,3 kPa), monte en température et dépasse 100°C sans bouillir. La température de l'eau atteint alors la courbe de vaporisation à la base du conduit provoquant son expulsion. Puis, la brusque dépression engendrée par l'évacuation de l'eau du conduit vaporise l'eau de la chambre.

INFO - SVE Selon un rapport d'un pilote qui a survolé le volcan samedi 28 octobre, une petite éruption s'est produite sur le Mont Cleveland. Les images satellites ont confirmé la présence d'un panache s'élevant à une hauteur de 6000 m et s'étendant vers l'Est-Nord-Est. D'après les premières indications, cette courte phase explosive a duré une vingtaine de minutes. De courtes éruptions de ce type ont été fréquentes sur ce volcan depuis quelques années. C'est la quatrième fois cette année et l'activité précédente avait eu lieu le 24 aout. (AVO)

Info SVE - Pour la seconde fois en deux semaines, une explosion s'est produite lundi matin à partir du cratère sommital. Un panache de gaz et de cendres s'est élevé à environ 1 km de hauteur au-dessus du volcan provoquant quelques retombées sur des villages alentours. Une zone de sécurité de 4 km de rayon autour du volcan est toujours maintenue. Cependant, selon les scientifiques Philippins, il n'y aurait pas de danger imminent pour les populations. Le BuLusan est l'un des 22 volcans considérés comme actifs aux Philippines.

Chers amis, Attention pas d'emballement ni de "panique" à propos de l'Etna. Un changement de composition des magmas de l'Etna s'est déjà produit entre 100.000 et 7000 ans dans le passé. Selon des études, les laves primitives récentes et modernes de l'Etna ont des compositions qui "tombent" entre celles de l'Etna ancien et celles de Stromboli et Vulcano. Il ne faut pas extrapoler et trop exagérer sur le fait que les processus dynamiques de l'Etna deviendraient maintenant plus violents. Ceci n'a rien de nouveau dans l'histoire du volcan, mais à déjà eu lieu...le volcan sicilien a en effet connu des manifestations éruptives violentes dans le passé, comme par exemple la coulée pyroclastique de Biancavilla émise il y a environ 15.000 ans, mais il faut aussi se souvenir que cette éruption a été le résultat de processus de maturation de plusieurs milliers d'années. Ce n'est sans doute pas pour "demain" que l'Etna deviendra un Pinatubo. Si donc, il semble au vu d'anayses récentes les laves de l'Etna semblent devenir plus alcalines, il faut replacer ceci dans le cadre des temps géologiques qui sont naturellement plus longs que la vie humaine. Ensuite, il faut savoir, qu'il n'est pas possible de dire si un volcan change de comportement éruptif en se basant uniquement sur l'analyse de la composition des laves, une telle hypothèse doit être étayée par des études effectuées dans d'autres disciplines de la volcanologie.

Cher Ami, Nous n'avons pas encore de résultats concerrant les roches émises lors des éruption de 2006, mais effectivement plusieurs travaux montrent une petite anomalie des laves depuis quelques années. Plusioeurs équipes de chercheurs travaillent sur le sujet. Ci-dessous, à titre d'information, un résumé de rapport CNRS de notre collègue Clocchiati et al. qui livre quelques éléments de reflexion personnels. "L'évolution géochimique des laves historiques et récentes de l'Etna, comparée à celle des laves «anciennes» nous a conduit à mettre en évidence une anomalie sélective en K, Rb et Cs. L'objectif de ce travail de thèse a été de déterminer la signification pétrogénétique de ce phénomènes, de son évolution soudaine et importante dans les laves récentes. L'étude systématique des caractères volcanologiques et géochimiques de l'activité historique et récente montre que l'édifice volcanique a été le siège d'une injection majeure (en volume) de magma basique au XVIIème siècle. Les propriétés géochimiques de ce magma n'ont que très peu changé jusqu'à nos jours, à l'exception de l'anomalie sélective en K, Rb et Cs qui devient perceptible et qui s'exprimera de manière brusque et nette à partir de 1970-71. Depuis lors elle n'a cessé de croître. L'anomalie en K, Rb et Cs est corrélée à deux modifications majeures du fonctionnement du volcan: un accroissement de la fréquence des éruptions (1 éruption par an depuis 1971) et une très nette diminution des volumes de magma émis (inférieurs à 0,1 km. Après avoir éliminé plusieurs hypothèses, nous proposons d'expliquer cette évolution par des interactions superficielles entre le magma et les vastes surfaces d'échanges offertes par le système d'alimentation filonien. Certains flyschs du substratum sédimentaire représentent des réservoirs contaminants potentiels, en raison de leur richesse en alcalins. Les études minéralogique et pétrochimique détaillées des enclaves énallogènes, fréquemment associées aux laves éruptées, ont permis de mettre en évidence certains mécanismes de contamination (métasomatose soustractive en éléments alcalins (K, Rb et Cs) et déshydratation des matériaux sédimentaires au profit du magma). Nous suggérons que la contamination des magmas s'opère par transfert sélectif du K, du Rb et du Cs sous l'effet d'une phase fluide provenant de l'encaissant sédimentaire. Les changements, intervenant au début des années 1970, ont réuni des conditions favorables à l'expression du processus de contamination. La proportion magma―fluide contaminant en alcalins pourrait jouer un rôle déterminant, non seulement dans l'expression de l'anomalie mais aussi dans l'évolution des dynamismes éruptifs, dont l'intensité n'a cessé de croître."

Information SVE Selon des informations reçues hier par l'INGV, l'activité effusive de la bouche ouverte à 2800m au pied du cône Sud-Est de l'Etna se poursuivait. La coulée de lave qui est faiblement alimentée, avançait lentement dans la partie occidentale de la Vallée Del Bove. Plusieurs fractures dites "sèches", c'est à dire sans effusion de lave , sont apparues au-dessus de la bouche effusive du cône. L'INGV a aussi observé la formation de zones de sortie de gaz à proximité de cette bouche. (INGV)