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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Lyelliceras

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Tout ce qui a été posté par Lyelliceras

  1. Merci Kevin pour le commentaire flatteur pour mon site! Il n'a qu'un an et est donc encore peu connu, mais déjà Google le référence : si on cherche "ammonites albiennes" on tombe tout de suite dessus. Je le développe justement pour aider les collectionneurs à identifier leurs spécimens! Les Placenticeras pour collectionneurs sont rares hélas. Le P. kolbajense de mon site vient de chez Lithologia, mais son fournisseur (un kazakh) a arrêté de prospecter car il commence à être âgé et a des problèmes cardiaques. Le Mangyshlak fait presque 200 km ouest-est, avec une seule route goudronnée qui le traverse du nord au sud, je comprends que le mec ne souhaite pas avoir un malaise cardiaque en pleine steppe! Mais on trouve des P. meeki des USA, par exemple il y en a un à 25 euros pour 55 mm chez JSD Fossiles. Au moins ton Semenoviceras tamalakense est aussi une espèce rare, puisque qu'on ne le connait qu'au Mangyshlak pour l'instant! A+ Lyelliceras
  2. Bonjour, Attention, les compteurs Geiger sont gradués en microsieverts par heure, pas en millisieverts par heure. Les millisieverts sont utilisés pour les doses annuelles : radioactivité naturelle moyenne en France = 0,36 millisievert/an hors radon + 1,5 msv/an pour le radon, selon l'IRSN. J'ai un Gamma-Scout allemand qui affiche au repos un chiffre pour la partie entière : 0.15 microsievert/heure. Sur une monazite brésilienne très radioactive, j'arrive à 5.84 microsieverts/heure. Au contact sur une pechblende de 500 grammes de l'ancienne mine d'uranium de Pen-Ar-Ran (Loire-Atlantique), j'arrive en une minute à 15.89, ce qui montre que le compteur peut afficher au moins deux chiffres pour la partie entière. Mais c'est déjà monstrueux comme dose : ça fait 139 millisieverts/an. Dans ton cas il faudrait tester sur un minéral suffisamment radioactif. En fait les tubes Geiger ne sont pas adaptés aux fortes radioactivités. Ils comptent des particules alpha, beta et des rayons gamma qui ionisent le gaz du tube et déclanchent une impulsion électrique qui est comptée. Un mélange gazeux spécial stoppe très vite l'ionisation pour éviter que le tube soit en court-circuit et pour être prêt pour une nouvelle ionisation. A cause de ce temps minimal pour pouvoir distinguer deux particules, la fréquence de comptage est limitée, et donc la dose maximale mesurable aussi. Lyelliceras
  3. Bonjour, Les Placenticeras sont d'abord lisses avec un ventre très étroit et plat. Puis chez l'adolescent ils peuvent développer des côtes et des tubercules comme sur ton spécimen, mais leur ombilic est plus étroit et la section du tour plus triangulaire. P. kolbajense, la seule espèce citée au Mangyshlak, reste cependant presque lisse pendant toute sa croissance, avec de vagues côtes visibles seulement en lumière rasante. Par contre, ton exemplaire ressemble beaucoup à Semenoviceras tamalakense (Saveliev, 1992), avec ses côtes d'abord faibles, puis plus fortes, en faucilles, aplaties, avec une pente avant (= du côté de l'ouverture) douce et une pente arrière plus raide, et ses clavi ventraux parallèles à la ligne siphonale et alternes de chaque côté de cette ligne. Il faudrait vérifier avec des mensurations car les Semenoviceras du Mangyshlak sont tous assez semblables. Voir mon site sur l'Albien où ces ammonites sont décrites et figurées : albien.fr/semenoviceras-tamalakense.html et albien.fr/placenticeras-kolbajense.html Lyelliceras
  4. OK, merci pour vos précieux tuyaux!
  5. Bonjour à tous, J'ai beaucoup de minéraux sur socles en acrylique, à étiqueter. J'ai vu dans des bourses des minéraux sur socle, avec des étiquettes sur ruban adhésif blanc de 12 mm de haut, avec 3 lignes de texte (nom, provenance, pays). La longueur du texte imprimé va jusqu'à 7 cm. J'ai vu sur internet de nombreuses petites imprimantes thermiques pour étiquettes, comme les Niimbot (30 euros) et la série des Labelworks d'Epson (40-70 euros), mais le descriptif technique est peu précis : certaines impriment sur des rouleaux détiquettes prédécoupées à 40 mm, toutes montrent des exemples d'étiquettes imprimées avec 1 ou 2 lignes de texte mais pas 3. Quelqu'un a-t-il un modèle à me conseiller pour des étiquettes sur ruban sans fin (= pas de largeur fixe) et permettant 3 lignes de texte sur un ruban de 12 mm de hauteur? Merci et A+
  6. Bonjour à tous, Il y a une diagnose du genre et de cette espèce sur mon site consacré aux ammonites albiennes : http://albien.fr/oxytropidoceras-mirapelianum.html
  7. Bjr Caterpillar, C'est un Hoplites vu l'allure des côtes sur le flanc, mais il présente une malformation, j'en ai un aussi de Courcelles mais avec de côtes plus nombreuses. Le livre "Stratotype Albien" montre de tels spécimens dits "monstrueux" page 195. Il suffit d'une blessure du manteau (l'organe qui secrète la coquille) pour donner diverses anomalies. De toutes façons, il n'existe pas d'espèces d'ammonites à côtés bifurquées traversant le ventre dans le lit de concrétions de Courcelles (fin de l'Albien moyen), ce qui montre bien que c'est un exemplaire anormal. Une ammonite ressemblante est Isohoplites steinmanni (les côtes traversent le ventre), mais on la trouve plus bas, dans l'Albien inférieur. Comme il n'y a pas le sillon ventral, on ne peut pas distinguer entre H. benettianus et dentatus, mais c'est probablement un benettianus : les dentatus de Courcelles sont moins fréquents et contenus dans des nodules situés au dessus des gros nodules classiques à benettianus, de plus les dentatus ont souvent une face abrasée. A+
  8. Bonjour Altai, Attention, depuis Amédro (1992), H. benettianus et dentatus sont interprétés comme deux espèces variables qui regroupent plusieurs anciennes espèces, considérées maintenant comme des variants. Les deux peuvent être comprimés à épais. Selon Amédro et al. (La limite Albien inférieur-Albien moyen dans l'Albien type de l'Aube (France) : ammonites, foraminifères, séquences, 2014) H. benettianus (apparu en premier) a un sillon étroit à section en V sur le ventre (la région externe entre les terminaisons des côtes, qui peuvent être légèrement imbriquées. H. dentatus, qui est issu de dentatus, a un sillon plus large à section en U. Une astuce pour les distinguer est de suivre le sillon avec la pointe d'un crayon : si la pointe zigzague, on a un benettianus. Si le crayon suit un sillon droit, c'est un dentatus. Dans ton cas on n'a pas les vues ventrales mais tu peux voir des spécimens sur mon site www.albien.fr, menu "Fiches des genres et espèces", puis "Genre Hoplites".
  9. Bonjour Zac, Pour compléter les collègues, c'est effectivement le propriétaire qui décide. Par contre, pour les réserves naturelles ou parcs nationaux, le chercheur professionnel aura plus facilement l'autorisation de faire une étude (photographie animalière, collecte de fossiles) s'il fait une demande à la préfecture. En fait, le chercheur "amateur éclairé" a aussi toutes ses chances s'il a des références (publications par exemple). Le but des autorités est d'éviter un flot de demandes venant d'amateurs peu sérieux. Pareil pour les grands musées comme celui d'histoire naturelle de Paris, où le professionnel a quelques privilèges comme pouvoir emprunter des fossiles pour les étudier en labo (en justifiant de sa qualité), alors qu'un amateur devra les examiner sur place. Les droits du BRGM sont exorbitants quand ils sont en prospection, surtout pour des matières critiques comme l'uranium : ils peuvent prospecter sur ton terrain, et s'ils trouvent quelque chose, le préfet peut ordonner l'occupation du terrain pour faire des sondages, des tranchées, etc. Et s'ils trouvent un filon à exploiter, c'est l'expropriation! (source : le livre "L'uranium vendéen"). Mais ça vient du fait qu'ils représentent l'Etat. Lyelliceras
  10. Salut Géomac! En fait la couleur d'un oxyde pur d'un métal comme le chrome n'a rien à voir avec la couleur qu'il induit quand il est à l'état d'impureté dans un cristal d'un autre minéral. La présence même en traces (1/1000) d'un atome de chrome à la place d'un atome d'aluminium dans un cristal de corindon déforme localement la structure et modifie la transmission de la lumière dans le cristal : le rubis semble rouge car les fréquences des autres couleurs sont absorbées. Dans le béryl, l'absorption des couleurs est différentes car la structure cristalline et la distance entre les atomes de chrome et d'oxygène sont différentes par rapport au corindon. Voir un petit article en anglais ici : https://www.detroitja.com/effects-of-chromium-in-ruby-emerald-and-alexandrite/ . Dans la revue Minéraux et Fossiles, il y a même eu un article sur la couleur des fluorites et les explications au niveau atomique dans les cristaux. Lyelliceras
  11. J'ai un spécimen qui ressemble beaucoup. Dans mon cas c'est du jaspe rouge filonien du Morvan et les agrégats gris ou noirs sont de la pechblende (oxyde d'uranium hydraté). Je l'avais trouvé dans les déblais d'une ancienne mine d'uranium. Il faudrait vérifier si c'est radioactif avec un compteur Geiger.
  12. Bonjour Eccocambrian, Effectivement c'est du Jurassique Supérieur : au "Bout du Monde" en haut de plage, c'est du Kimméridgien! C'est confirmé par tes photos 5 à 7 (j'ai les mêmes, du même endroit) : - Harpagodes oceani (Brongniart, 1821) pour le plus court qui ressemble à un bulot. - Chemnitzia danae (d'Orbigny, 1850) pour le tire-bouchon. L'espèce précise est difficile à trouver car c'est un moule interne : il faudrait le test. Ces deux espèces du Cap de la Hève sont photographiés dans Gérard Breton (ex-directeur du Muséum d'Histoire Naturelle du Havre), "Excursions géologiques sur le littoral entre Le Havre et Fécamp", Bulletin de la oiciété Géologique de Normandie, Tome 85, fascicule 1, 1998.
  13. Lyelliceras

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    Bonjour à tous! Je me présente en tant que nouveau venu sur ce forum. J'habite dans l'Aube et j'ai une collection de fossiles (70%) mais aussi de minéraux (30%). Je me concentre surtout sur les ammonites du Crétacé, principalement de l'Albien. J'ai mis en ligne un nouveau site web qui peut vous intéresser, avec des descriptions précises d'ammonites albiennes : www.albien.fr Il est appelé à se développer mais fournit déjà des fiches détaillées pour 30 espèces. Mon but est d'aider les collectionneurs dans leurs déterminations, car c'était un gros problème pour moi à mes débuts! De mon côté, je suis intéressé par les découvertes récentes et espèces peu communes d'ammonites albiennes en Normandie, Aube, Ardennes, Meuse, Yonne et dans les Alpes. Bonne journée!
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