Pablo,
je vous envoie avec la complicité de d'autres minéralogistes, un mot. Un mot qui se terre sous les cailloux, que l'on voudrait trouver, comme un minéral pur dans les tunnels d'une grotte aux immenses géodes, un mot qui lave les petits cailloux, jaunes, bleu ou violet. J'aimerais qu'il se glisse entre deux pierres, sur votre collection, tel le clin d'œil d'un smilie. Il roula en n'amassant pas mousse, sous la colère des orages, les caresses de l'eau qui ruisselle sur le chantier et sur les joues. Ce mot, il joue avec nos pieds sur les pentes raides et la peine, joue avec nos nerfs comme un rocher qui refuse de se fendre, rit avec la fleur et l'agate qu'on découvre. Il enlève le sables des roses, sur un air de gipsi King, veut mimer la perle dans l'eau d'une oasis, et sauter de l'écrin ou de la gangue, comme un gone aux yeux d'azur le lance en rebond sur les anneaux du lac. La tourmaline le cache, sous une onde marine, lui chante des odes cristallines. Le jardin de jade à la chambre d'ambre, ou git son émoi de ne ne tenir l'ultime gemme. C'est dans ce sac d'Auvergne, que je réussi a vider à moitié que je vous signe, Pablo, une opale "Que la force soit avec toi"
amitié, henryk