Nous nous lançâmes donc dans la lande pelée, mon fidèle compagnon et moi, sous un vent à recorner les dromadaires (ben, j'veux dire, si les bœufs ont perdu leurs cornes fô bien qu'elles finissent quelque part, non?). Les moutons passaient au galop en rang par 5. Dans le ciel (Parce que sur terre , ils se planquaient plutôt derrière la moindre bosse, rapport au risque de rejoindre ceux d'en haut).
Ils étaient suivis par David C. portant une urne pleine de faux bulletins et par un oryctérope sur son skate.
C'est moi qui les ai vu les nuages! J'y vois ce que je veux.
Nous suivîmes une ligne de niveau histoire d'éviter pour l'instant les montées et descentes inutiles. La terre finissait par une falaise d'une quinzaine de mètres de hauteur, surplombant la plage de galets. Deux points de descente me paraissaient possibles. Au niveau de la cascade peut-être, mais plus surement un peu plus loin, où le talus s'infléchissait pour passer au plus près de la plage.