Geof

Bonjour, à première vue c'est assez cohérent avec une roche basique (comme la dolérite) : couleur, aspect massif, "relief". Par contre c'est difficile à confirmer sans localisation précise ; d'autant que la carte géologique à 1 : 50 000 du BRGM n'est pas disponible pour ce secteur. Je rajouterai aussi que la dolérite est une roche particulière ayant une texture caractéristique en lame mince : texture doléritique. De façon macroscopique cette texture est difficile à identifier. Une photographie rapprochée serait utile mais sans carte géologique de référence, il est difficile de s'avancer. Geoffrey

Bonjour L'opinel, définitivement... Il ne coute rien, donc si tu le perds, pas de regrets Geoffrey

Bonjour, Le choix est en effet difficile. Sais-tu si tu souhaites t'orienter vers un parcour recherche ou alors plutôt vers un parcour professionnel? Pour la géophysique : Dans le monde de la recherche, tu pourras effectivement étudier la gravimétrie, les ondes sismiques à des échelles géologiques (bassin sédimentaire, zone de collision ou encore zone de cisaillement etc.) Dans le monde professionnel, cela dépend beaucoup de l'entreprise dans la quelle tu travailles. Dans les grandes entreprises (genre Total), les moyens géophysiques sont ENORMES. Dans ce cas, tu fera pas mal d'acquistion et du traitement du signal (beaucoup de physique et de maths). Si tu as en plus une formation de géologue tu pourra interpréter avec ton équipe les différents profils obtenus. ça peu être relativement pluri-disciplinaire (Je pense). Dans des bureaux d'étude plus restreints, la prospection est souvent liée au chantier à réalisé (étude de sol pour des fondation etc.). Tu n'étudira pas ou peu à l'échelle de structures géologiques. C'est pas pour ça que ça n'est pas interressant. Les méthodes ne sont pas forcément les mêmes. Dans les deux cas, tu n'aura pas ou peu à faire aux caillou mais quant même au terrain. Pour la géologie : C'est un peu la même chose, dans le monde de la recherche, la première contrainte, c'est le labo dans le quel tu travailles en tant que géologue (attention, plus tu montes en niveau d'étude et en expérience pro, plus tu te spécialises), en effet tes travaux porterons forcément sur une thématique étroitement liée aux axes de recherche établis par le labo. Donc si ta spécialité te le permet et que les axes de recherches sont circonstanciés, alors oui, tu pourra casser du caillou. Dans le monde prfessionnel, c'est encore une fois extrêmement lié à la taille du bureau ou de l'entreprise, à ta spécialité aussi. Parfois tu casses du caillou, parfois, tu n'en vois même pas l'ombre. C'est aussi une question de chance quand tu effectues ta recherche d'emploi. Voilà pour un début de réponse Pour ce qui est de trouver du travail après un Master, c'est difficile de répondre. En géophysique je ne sais pas, en géologie qui casse du caillou, c'est extrêmement difficile. Geoffrey

Salut, Juste une petite remarque, les failles de la coupe 1 ne sont pas dextres. Rien ne te permet sur la coupe de l'avancer. Si tu te positionnais de l'autre côté, tu verrais que les blocs descendent vers la gauche. Au sens stricte du terme , une faille normale ne peut être ni dextre, ni sénestre. Par contre il arrive souvent qu'elle possède une composante dextre ou sénestre. Je pense qu'il te manque une étape ultime pour l'interprétation de cette coupe. Regardes bien la partie droite du schéma. Geoffrey

Effectivement, c'est très long et ça dépend de beaucoup de paramètres : nombre de personnes sur le projet, travaux déjà réalisés, accessibilité de la zone d'étude, temps de reception des résultats d'analyses parfois confiées à des labo extérieurs, mais aussi présence d'affleurements (lever une carte dans le bocage vendéen est beaucoup plus difficile que dans le Alpes : non pas parce que le terrain est plus complexe, mais parce qu'on ne voit rien). Ceci étant dit, si tu considères 1 géologue qui est seul sur un projet de carte à 1 : 50 000 (ça arrive), et qui y consacre la quasi totalité de son temps (certains vieux géologues du BRGM ne font quasiment que lever des cartes), et bien considères qu'il faut 2 ans de travail. Et je ne te parle pas du temps pour que la carte soit publiée (validation par le CCGF : Comité de la Carte Géologique de France, impression etc...) qui peut prendre plusieurs mois voire années.

Ok Alors, je pense que tu devrais commencer par réaliser un schéma sctructural de la carte (si il n'existe pas déjà) afin de différencier chacune des grandes unités géologiques de la carte (formations du socle, formations de la couverture sédimentaire, formations superficielles etc...). Ensuite tu peux rentrer dans le détail (le niveau de détail dépend du travail qu'on te demande) de chacune de ces unités et formations en reprenant les indications de Kayou (essayes vraiment de partir du plus vieux au plus jeunes). De sorte à esquisser les liens entre ces différentes entités géologiques. Tu dois faire très attention entre la cohérence de ton texte et les indications de la cartes. Les termes utilisés doivent être précis. Pour replacer ta zone d'étude dans un contexte géologique global, tu dois nécessairement "étudier" la géologie en dehors de ta zone. Cela signifie que tu dois faire un peu de bibliographie (au minimum les cartes géologiques limitrophes et peut-être celles à plus petite échelle : 1/80 000 ou 1/25000 si tu as une carte au 1/50 000). Enfin, tu dois toujours citer les sources que tu utilises. Geoffrey

La question est effectivement difficile à cerné. Je te propose deux cas : 1-tu veux savoir comment le géologue qui lève la carte retranscrit les données en différents paragraphes dans la notice 2-tu souhaites rédiger un paragraphe sur une ou plusieurs formations représentées sur la carte et donc savoir si tu dois suivre un protocole clairement défini. Une de ces deux questions correspond-elle à ce que tu souhaitent savoir?

Salut à toi Adnane et bienvenue Alors, juste une petite rectification dans les termes que tu emplois : une carte géologique ne s'analyse pas, elle se lit. De ce fait, il n'y a pas vraiment de méthode d'analyse, mais plutôt des codes de lecture qui te permettent de comprendre les interprétations du géologue qui a levé la carte. Dans ce cas, et je pense que c'est ce que tu veux dire, alors oui il y a une "méthode précise d'analyse". En France, c'est le BRGM qui est en charge du levé des cartes géologiques. Normalement, lorsque tu achètes une carte, ils fournissent un petit fascicule qui s'intitule : Guide de lecture des cartes géologiques à 1 : 50 000 de la France Tu peux trouver ce fascicule à l'adresse suivante : http://sigesaqi.brgm..._a_1_50_000.pdf En espérant que cela t'aide Geoffrey

Bonjour, peut-être devrais tu créer un sujet dans la rubrique paléontologie de ce forum. Ce sera plus simple d'attirer les spécialistes pour avoir des réponses précises. A priori, il s'agit d'un moule interne siliceux d'échinoderme (donc oui un fossile). Dans les formations calcaires, il est fréquent de trouver des rognons de silex (précipité de silice), dont la formation n'est pas clairement comprise. Dans le cas de ta roche, il y a de fortes chances que ce phénomène se soit produit à l'intérieur de la coquille d'un échinoderme, d'où les empruntes que tu vois. Peut-être que des spécialistes pourront te confirmer ce que je dis (je ne suis pas un spécialiste en fossile). Geoffrey

Voici un lien qui me semble correspondre à ce qui est demandé http://geologie.over-blog.net/photo-1532711-Diapositive1_JPG.html#start Geoffrey

Effectivement, c'est juste, mais ceux sont là des structures géologiques à l'échelle continentale et océanique. Ceux sont les différentes cicatrices liées à la tectonique des plaques (rides océaniques, montagnes et rifts continentaux). Est-ce vraiment cela dont tu as besoin en géologie appliquée au génie civil et à la géotechnique?

Merci pour cette explication des plus instructives, d'une simple demande sur la bigarrure des minéraux, on en arrive à parler sédimentologie. Génial.

Oui je viens de voir que c'était très utilisé pour les grès, je ne conaissais pas ce terme (les Vosges c'est loin de la Bretagne). Par contre si j'ai bien compris, le terme de grès bigarré s'applique plus à l'échelle de la formation (plusieurs centaintes de mètres de puissance) plutôt qu'à celle de l'échantillon ou de l'affleurement.

L'image ne s'insère pas a priori, quelle est la méthode à utilisée?

Bonjour à tous Selon le larousse, bigarrure signifie : (1) assemblage de couleurs, de dessins très variables ou (2) en litterature : réunion d'éléments contraires. Je pense donc que si ce terme est appliqué en géologie, il ne peut l'être qu'en pétrologie (lame mince) (personnellement je ne l'ai jamais entendu). Je pense qu'il représente au MOLP, la multitude de biréfringences des minéraux (par exemple la biréfringence en manteau d'arlequin de la pistachite). Pour ce qui est de la description des roches, ce terme me semble peu utilisable. On peu utilisé des termes comme rubané, bariolé, litage colorimétrique Geoffrey

Bonjour Voici de quoi vous renseigner sur les premier travaux effectués à Erbray par Ch. Barrois, essentiellement sur la Faune du site. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5497784q/f9.r=Erbray.langFR Par contre, je ne suis pas sur que les publications récentes abondent. Pour les théories les plus récentes, avant de dire d'éventuelles bétises, je vais me renseigner. Concernant l'explication : olistolithes, il semblerait qu'elle soit discutée. Dans la thèse de Céline Ducassou, cette explication est remise en cause pour les soit disant olistolithes du Bassin d'Ancenis (Chapitre II) : http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/47/42/59/PDF/DUCASSOU_these.pdf Vous pouvez aussi consulter la publication suivante : Lardeux H. 1969 – Le Dévonien du synclinal de Saint-Julien-de-Vouvantes (Sud-Est du Massif armoricain), Etat des recherches et précisions nouvelles. Bull. SESA, VII, p. 3-40. Je me mets en quête de plus d'information, je vous tiens au courant. Geoffrey

Pour information : Peut-être ce sujet a t-il déjà été abordé sur ce forum mais je ne l'ai pas trouvé. Alors voilà : En 2010, le service géologique régional des Pays de la Loire en collaboration avec le Conseil général de Loire atlantique et le Museum d'Histoire Naturelle de Nantes a réalisé un atlas des sites géologiques majeurs du département. Vous pouvez le trouvé sur ce lien. http://www.loire-atl...-atlantique.pdf Si vous souhaitez la totalité du rapport, vous pouvez le télécharger sur le site du BRGM : http://www.brgm.fr/p...RGM/RP-59168-FR C'est un peu le même genre de document qu'avait édité le Conseil général de Vendée avec leur 32 sites.

Salut à tous, je suis nouveau sur le forum, bien que cela fait assez longtemps que je pense l'intégrer. Enfin, voilà chose faire. J'ai visité cette carrière en compagnie du géologue qui l'a probablement le plus étudiée (je ne sais pas si la politique du forum m'autorise à donner son nom). Bref ce qu'il en sort, c'est que les explications quant à ce que l'on observe dans ces carrières (il y a en fait deux carrières majeures et 4 ou 5 anciennes exploitations artisanales qui ont permis d'étudier cette formation) restent extrêmement discutées. En tous cas il est peu probable qu'il s'agisse de plis mais plutôt de faille (de ce que j'en ai compris). De plus, pour répondre à certaines interrogations posées dans les posts précédents, le context tectonique est à cet endroit, majeur. Il s'agit de la limite entre deux domaines géologiques : Le Domaine varisque de Bretagne centrale et le Domaine varisque ligéro-sénan. Deplus, les premières études effectuées il ya près de 40 ans étaient surtout sédimentologiques et paléontologiques. Mais maintenant, avec l'évolution de la connaissance en termes de tectoniques, d'autres interprétations (que je ne connais pas) voient le jour. Geoffrey