Théophraste

Votre question est peut être archéologique, mais pas gélogique... La géologie ne traite pas (en gros) des productions humaines... Théo.

L'abattage par le feu est une technique traditionnelle d'exploitation minière : on allume un bucher dans une galerie de mine, on chauffe la roche un maximun, puis on projette de l'eau froide (en gros)... La différence brusque de température fait éclater la roche... Cela arrive aussi si celle-ci contient du gaz emprisonner, celui-ci se dilatte avec la chaleur et fait éclater la roche... Je me souviens d'un quartz à bulles qui à un jour explosé dans une de mes vitrines...

Un plus gros plan, c'est possible ?

Oui, d'ailleurs si vous voulez une piscine olympique, on peut venir creuser ça avec des amis...

Quelques articles de presse pour mieux faire connaissance : J.M. Bardintzeff 2006 J.M. Bardintzeff 2005 J.M. Bardintzeff 2004 Jacques-Marie Bardintzeff est intervenu par chat sur le site du journal Liberation le 20 avril 2006... http://www.liberatio...?Article=376538 Il sera ici aujourd'hui mercredi 3 mai, préparez vos questions, vous pouvez déjà me les envoyer d'ailleurs... Théo.

Une sortie à la calcite en Belgique, content...

Plusieurs visites sur 10 ans, la dernière avant le démarrage des travaux... Si la salle de minéralogie générale était "honnête", par contre la salle dédiée aux minéraux de Belgique était, comment dire pour être gentil, euh, très limitée… Dommage…

Toutes les réponses sont trouvables pour qui est un peu curieux sur les sites net cités...

Dans le N° de Mars/Avril de la revue Alpes Magazine... A rechercher vite donc, ou à commander à la revue... Bien intéressant . Théo.

Avec une provenance, c'est plus facile... Amicalement, Théo.

Je suis Louis...

Oui, la sidérite réagit à l'acide chlorydrique HCl, mais assez lentement à température ambiante, de plus vu que c'est de la sidétite altérée et transformée surtout en oxyde et hydroxide de fer, le chlorydrique a peu d'effets, mieux vaut un réducteur (dithionite de sodium, acide oxalique), mais cela donne des résultats assez triste sur ce type de spécimen...

Dans l'actualité... D'autres infos ?

Une info... Il me semblait qu'une publication dans Nature, notamment de français, avait déjà abordé le sujet, et même avec un fossile plus ancien, non ?

Oui, les fossiles carbonifères des forêts houillères sont plus dans les péllites, au toit des veines de charbon (au dessus), voir dans les grès, tel les stigmarias (racines fossiles), grès qui se trouvent sous les veines... Dans le charbon lui même rien de bien conservé, voir rien du tout...

Hématite de l'île d'Elbe certainement...

Les couleurs rouilles à rougâtres peuvent provenir des altérations donnant notamment des oxydes et hydroxydes de fer, non ?

La carrière du Griset à Ferques... Il faut peut être faire un petit historique de l'affaire pour que tout le monde suive… Il était une fois une carrière de matériaux (granulat, empierrement,…) dans l’arrière pays Boulonnais, Pas de Calais… L’exploitation de cette carrière cesse au début des années 2000’… Immédiatement un projet de décharge réapparaît, une utilisation de ce site pour cela avait déjà été étudiée dans les années 90’… Les enjeux financiers sont bien sur très important, combler un « trou » de cette taille par des déchets, c’est une mine d’or… Les riverains sont assez, voire très hostiles au projets, malgré des promesses d’emploi… Outre les classiques soucis de nuisances, deux points particuliers sont soulevés. Un la carrière est creusée dans un calcaire très poreux, parcouru de nombreuses fissures et même de failles profondes, et se trouve en plein sur la zone de la nappe phréatique du carbonifère du Boulonnais, et deux, cette carrière est paléontologiquement assez intéressante pour ses fossiles Dévoniens, peu spectaculaires mais scientifiquement intéressants… Les associations de riverains se mobilisent notamment autour de ces deux problèmes… Géopolis se fera d’ailleurs l’échos sans parti pris sur ce questionnement, une page particulière est crée sur le site (La carrière du Griset à Ferques sera-t-elle aménagée en décharge ?). Les associations locales fondent beaucoup d’espoir sur les géologues pour alerter les autorités sur les risques de pollution de la nappe phréatique, et sur les paléontologues sur le risque de voir un site intéressant disparaître… Des paléontologues régionaux commencent par être très critiques sur le projet, et communiquent en ce sens… Une commission de scientifiques est créée par l'industriel pour étudier les deux points en questions. Après quelques temps, suite à une réunion vers début 2005, cette commission annonce finalement que le projet est acceptable… Un point à noter, tout à coup, l’industriel s’est engagé à créer un « musée du Dévonien » sur la commune de la carrière, future décharge… Les paléontologues régionaux sont ravis, et s’occuperont du projet… Les associations de Ferques se sentent trahit et crient au scandale, certaines évoquent le faits que finalement l’industriel a « acheté » à travers le financement d’un beau et couteux jouet l’avis des scientifiques régionaux… Financement, soulignent t-elles, qui sera in fine supporté par les contribuables de la régions, à travers les taxes sur les déchets… Suite à cette annonce, les scientifiques régionaux concernés communiquent sur le projet de musée, un «projet remarquable pour le patrimoine géologique»… De nombreuses personnes sont très critiques sur l’essence même du concept, mettant en avant qu’intéresser le public avec la géologie et les fossiles dévoniens, c’est pas évident, surtout en un lieu assez isolé, que cela fera concurrence au musée de la géologie et du marbre du Boulonnais à Rinxent, à 20/30 km, qui peine déjà à attirer les visiteurs et qui connaît d’importants soucis financiers. Que cette création coûteuse est envisagée après la fermeture en 2005 du musée d'Histoire Naturelle de Boulogne sur Mer, et que les scientifiques régionaux si enthousiastes pour un musée du Dévonien auraient peut être pu se manifester à l'époque, comme l'on fait les associations de géologie régionale... Ces personnes mettent aussi en avant le fait que ces scientifiques n’ont pas de compétences dans la réalisation de musée, d’exposition, et ne connaissent et ne s’intéressent pas aux souhaits du public, notamment celui des associations de géologie… Entre autres choses... Certaines personnes évoquent plutôt l’aménagement de sites de collecte de fossiles, minéraux et roches dans le Boulonnais dans une optique de tourisme scientifique et ludique. Cela coûterait bien moins cher, et aurait des retombés en terme d’éducation à la géologie et pour l’économie locale bien plus importantes (nuits d’hôtels/campings/gîtes, achats divers, organisation de séjours à thèmes pour les associations de géologie de toute l’Europe…) Voilà un petit résumé rapide de l’affaire en cours… Résumé qui ne présente pas mon point de vu personnel je le précise, mais qui à pour but de faire un point sur l'affaire, simplement mais objectivement... En souhaitant un avenir géologique pour ce site du Griset... Théo.

J'ajoute une modeste précision, car "On" m'a bien briffé là dessus, il n'existe pas de schistes houillers, c'est un abus malheureux de langage, il n’y a pas de métamorphisme lié à la formation des roches houillères, donc pas de schistes, mais des péllites, roches sédimentaires non métamorphiques… Si j’ai bien appris ma leçon… Théo.

Certainement de la sidérite, très altérée, transformée en oxyde et hydroxyde de fer...

Le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff vient ici le mercredi 3 mai de 18 à 19h, préparez vos questions ! Voir le message la dessus... Peut être l'occasion de nouer un contact pour vos études...

Bonjour, une petite réponse vite faite, il faut bien comprendre que roche n'a jamais été vivante... Si vous évoquiez une concrétion de grotte, c'est l'eau en circulant qui dépose du calcaire, comme l'eau du robinet en dépose dans un évier... Si vous évoquiez un corail, il faut voir la partie dure comme le squelette d'une multitude d'organismes... Une fois sortie de leur milieu naturel, ces organismes meurent rapidement, reste leur squelette calcaire... Théo...

Oui, peut être des micro organismes, d'ou la concommitance entre l'arrivé de lumière et la production de "gaz"...

Ah oui, utiliser le terme dinosaure pour qualifier un ptérosaure, oulà ! C'est un crime de lèse phyllogènie !

Oui, tiens, peut être chercher vers l'altération d'un nodule d'olivine...