ANDRE HOLBECQ Posté(e) 17 janvier 2010 Signaler Posté(e) 17 janvier 2010 La fameuse expérience de Miller faite en 1953 , dénigrée par la suite pour cause d'atmosphère différente sur Terre par rapport aux gaz présents dans cette expérience, notamment il y avait plus de CO2 et moins d'H2 à l'époque sur la Terre primitive, reprend de la valeur. Des dizaines de fioles de Miller ont été conservées à l'université de San Diégo. Grâce au spectromètre de masse ultrasensible actuel les analyses actuelles sont bien plus exactes. Première découverte: les residus de l'experience historique contiennent nettement plus d'acides aminés que Miller n'avait pu en déceler ! urieusement à la fin de sa vie Miller réitère l'expérience avec un modèle d'atmosphère non reducteur, conformément aux nouvelles conceptions de l'atmosphère primitive. Il obtient une moisson d'acides aminés. Il s'en suit une publication postume.Miller décède le 20 Mai 2007. L'une de ses fioles contenant un milieu chimique proche de celui de certains nuages volcaniques , il y avait décelé que 5 acides aminés, mais une nouvelle anlyse en révèle22!!! Et surtout la plupart d'entre eux appartiennent à la liste des 20 Acides Aminés qui constituent les briques de la vie ! certes il manque l'histidine et le triptophane mais ils auraient pu apparaître plus tard au cours de l'évolution. Conclusion : la synthèse des acides aminés a pu se produire assez facilement dans les conditions prébiotiques. Cette expérience le suggère bien . Il reste encore 200 fioles non encore ré étudiées. Miller n'a sans doute pas fini de faire parler de lui post mortem. Comme quoi il ne faut jamais rien jeter, d'autres, plus tard peuvent faire des découvertes majeures à partir de ce qui aurait bien pu finir à la poubelle. Citer
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