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Python

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Messages posté(e)s par Python

  1. le gamma scout m'avait tenté mais cher,pas de vendeurs ebay qui baissent le prix, et pas d'accès à la batterie...renvoi chez le fabriquant!!

    Elle dure 10ans, mais en jouant avec souvent et en mesurant du "hot", elle ne tiens pas 10ans...

    La mienne a tenu 2ans, il allait toujours, mais quand il mesurait du hot l'écran scintillait...

    Il y a moyen de la changer soi même (une dizaine d'euros), deux soudures, mais la garantie est perdue...

    et puis sa mesure des alpha est parait-il seulement indicative.

    C'est le cas de TOUT les appareils de ce type, mesurer un débit de dose en alpha est totalement aberrant, vu l’atténuation dans l'air...

    Contrairement a ce que beaucoup d'éco-vendeurs-arnaqueurs du net veulent faire croire, il ne mesure pas le radon, et son mode "Bq" est une fumisterie.

    Tout les appareils pros (contaminomètre) qui mesure les particules alpha sont en "cps/ips/cpm".

    C'est l'utilisateur qui doit faire le calcul suivant les règles de l'art (facteur de dose, efficacité du détecteur, atténuation dans l'air, etc).

    en tout cas des comparatifs sur le net semblent montrer une moindre sensibilité du gamma scout pour les émissions gamma.

    Le tube du gammascout est plus petit, cependant il est meilleur sur les faibles énergies (beta ou gamma) si on utilise la fenêtre mica.

    Les tubes (SBM20) qui équipent les Radex sont des tubes "hard beta/hard gamma", donc pas prévu pour les basses énergies.

    Par exemple, un isotope émetteur beta de très faible énergie comme le Nickel63 (ancien parasurtenseur à gaz) est indétectable avec le Radex, le gamma scout le détecte si il est mis devant la fenêtre mica...

    Bien que l'un comme l'autre ne sont pas des appareils très "fidèles", dans la mesure où aucun des deux n'est compensé en énergie, donc les débits de dose (µSv/Hr) affichés sont a prendre avec pas mal de recul...

    Il est possible de contourner ce handicap en recalculant la réponse du tube d'après les courbes du fabricant, pour "pondérer" le résultat obtenu.

    Ceci dit pour mesurer 3 cailloux, pas sûr que ça soit vraiment indispensable, mais quand on s’intéresse à la radioactivité on finit parfois par déborder sur la physique nucléaire...

    Le CDV700 possède un tube compensé en énergie (6993), c'est le seul à ma connaissance a en avoir un et à rester dans une gamme de prix raisonnable.

    Malgré qu'il est analogique, il est plus fidèle que les autres sur les faibles énergies gammas (il faut fermer le blindage beta)...

    Pour faire des mesures fiables, il ne faudrait mesurer que le rayonnement gamma, puis les particules beta et alpha, et quantifier l'apport de chaque sur le débit de dose, en fonction du cas de figure (externe/interne).

    Bref, une mesure est toujours juste, c'est l’interprétation qui peut être fausse...

    Ceci dit, le gammascout reste un de mes compagnons du quotidien, la fonction de "journal" est très pratique, et il combine beaucoup de fonctionnalités, c'est certes un appareil bourré de compromis, mais il permet de lever le doute et de sortir l'artillerie si je veux affiner.

    En terme de limite de mesure, le RD1706 mesure jusqu’à 999µSv/Hr, j'ai torturé le gammascout jusqu’à 6553µSv/Hr (c'est l'overflow du timer du processeur).

    Mais bon, je n'ai jamais vu un uranifère qui crachait plusieurs mSv/Hr...

    (C'est sous les rayons X que je lui ai fait cracher ses tripes).

  2. Les medias ont tout de meme exagere la notion de toxicite : mis a part la basicite des boues, il n’y a a priori pas beaucoup de metaux lourds dans les residus de bauxite. Juste des hydroxydes de fer qui ont certes une couleur impressionnante qui amplifie le sentiment de fin du monde exploite par les medias.

    http://www.liberation.fr/terre/01012298905-les-boues-rouges-sous-le-microscope-de-la-criirad

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge

    Passage choisi :

    L'Europe a financé un programme international de recherche sur la radioactivité et les risques afférents à cette radioactivité dans les boues rouges et les résidus de centrales électriques ou grandes chaufferies au charbon (cendres et scories). Dans ces deux cas, les déchets peuvent avoir concentré certains radionucléides susceptibles de repasser dans les réseaux trophiques et poser des problèmes sanitaires et écologiques.

    http://www.ibes.be/intailrisk/HTML/2-4-1.htm

    Passage choisi :

    The radioactivity of the Hungarian bauxite is in the range of the worldwide average, only in Csordakút mine was found higher radioactivity ore.

    (La radioactivité de la bauxite hongroise est de l'ordre de la moyenne mondiale, seulement dans la mine "Csordakùt" a été trouvé un minerai à plus forte radioactivité).

    Most of the radioactivity of the aluminium ore is accumulated in the red mud.

    (La majeure partie de la radioactivité du minerai d'aluminium est accumulée dans la boue rouge).

    Vu le volume de boue, vu la mobillité des radionucléides maintenant reduis en poussière...

    On peut remarquer que ce point délicat est partout gentiment éludé, vu qu'on parle de débit de dose à distance mais aucunement de contamination interne, le Bi214 devient du Po214 puis du Pb210 puis du Bi210 et enfin du Po210, Polonium210...

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Polonium

    et

    http://www.criirad.org/actualites/dossiers2006/polonium/notecriiradpolonium.pdf

    :siffler:

    Je me demande si la bas, ils ne pleureraient pas pour avoir un organisme comme la CRIIRAD :P

    La situation en France est expliquée la http://www.lakko.fr/alcan-gardanne.html

    Python

  3. Merci pour la réponse (qui confirme ce que je soupçonnais, mais j'aime bien comprendre le pourquoi du comment)

    En fait sur ce modèle le temps d'intégration est fixe et dépend du calibre choisi.

    de 0.12 s pour le calibre 5000 c/s à 12 secondes pour le plus petit calibre (50 c/s)

    Il y a aussi un calibre 50c/s "réponse rapide" avec un temps d'intégration de 0,75 s.

    Ok, c'est pareil que le SPP2 alors, c'est vrai que c'est plus comode dans bien des cas.

    J'ai eu l'occasion d'utiliser un SPP-3 aux Montmins. pas de souci sur ce site. le bruit de fond est d'environ 500 c/s. seuls les calibres 1500c/s et 5000 c/s sont donc utilisables, et les temps d'intégration sont donc courts. (0,12 et 0,4 s).

    Là-bas les blocs à uranifères crachent 4000 c/s au contact de la sonde. j'en ai même vu un qui crachait 11000 c/s !!! (le SPP-3 a un calibre 15000 c/s). je ne sais pas ce qu'il y avait dedans, ce n'est pas moi qui l'ai trouvé mais mon collègue.

    Pascal

    L'avantage du scintillomètre c'est son caractère "nerveux", la où le geiger rame le scintillomètre y va les doigts dans le nez.

    Tu verras, passer d'un geiger au scintillomètre on ne le regrette pas.

    Concernant les spectromètres eU/eTh/K40 et spectromètre gamma "large" cité plus haut, on peut en voir un ici

    J'ai eu l'occasion d'en obtenir un en prêt, ca choppait le moindre centre de radiologie et le Cs137 de Chernobyl déposé en "tache", sacré pincement au coeur quand je l'ai rendu, superbe outil.

    Je confirme qu'avec un gros scintillateur (souvent pour un gros prix aussi...), on commence a obtenir des valeurs très différentes d'un endroit a l'autre, relative aux roches présentes en dessous.

    Le soucis étant qu'avec un comptage total on ne sais pas ce qui est compté, si c'est naturel ou artificiel, donc passer un certain calibre en terme de taille de detecteur n'est vraiment benefique qu'avec une spectrometrie associée, pour distinguer les energies et isotopes responsables du comptage.

    D'autre part, il faut se méfier des valeurs "brutes", un peu comme dans le reportage "Pieces a conviction", parce qu'il y a des scintillometres qui donnent des background à plus de 2000 c/s sur des terrains calcaires, et ce pour 0.12µSv/Hr, tout est question de sensibillité (taille du crystal).

    Il vaut mieux dans un soucis de clareté d'indiquer toujours le modèle d'appareil (ou a défaut de l'ensemble si detecteur deporté) et ce qu'on obtiens en comptage total pour "x" µSv/Hr de background par exemple, comme ca ca donne un ordre d'idée, et permet de faire des règles de trois.

    Seb

  4. Quelques mesures faites pour l'essayer (j'ai bien sûr laissé le temps à l'aiguille de se stabiliser. D'ailleurs,si quelqu'un pouvait me donner une définition précise du "temps d'intégration")

    ...

    Pascal

    Le temp d'intégration c'est le temp de réponse sur l'affichage, parfois appellé "constante de temp" en référence au condensateur qui s'occupe de cette fonction dans l'appareil.

    Plus ce temp est court, plus il grimperas vite en présence d'une elevation (et inversément), mais il fluctueras beaucoup en temp normal.

    Pour des mesures précises et plus fines, l'intégration la plus longue est préférable, parce qu'il prendras en compte plus (+) de temp dans sa valeur affichée et donc afficheras une valeur bien plus fidèle.

    Plus ce temp est long, plus il faut attendre pour avoir l'aiguille arriver a la bonne valeur (mouvement minimum), tout dépend donc de la reactivité voulue, le mieux est de s'entrainer avec des tests de "prospection" de pieces posée ci et la dans la pelouse, en passant à des vitesses variées pour juger de l'allure de balayage a adopter sur le terrain.

    Perso, j'utilise du 4 secondes pour la prospection en voiture ou a pied, et la vingtaine de secondes pour des relevés précis posé sur des affleurements, mais ca dépend fort du detecteur.

    Il faut faire attention aux chocs thermiques et mecaniques, les scintillateurs de ce type sont plutot fragile sur ce point, un genre de "chaussette" en mousse convient très bien, l'attenuation sur les gamma est nulle.

    Si il n'a plus fonctionné depuis longtemps, il pourrait bien "s'améliorer" avec l'utilisation, le temp que les condensateurs se reforment chimiquement et que certains composants sèchent.

    A ta disposition pour plus d'infos.

    Posé sur la dalle béton devant la maison : 400 c/s (!!!)

    Une cimenterie en partenariat avec la Cogema et ses remblais ? :P

    (Je ne trouve pas l'icone de la porte :grand sourire: )

    Sébastien

  5. Vous dites vous même que la ferrite interfère avec le champ magnétique terrestre,donc elle crée bien un champ magnétique puisque rappelons le un champ magnétique est un champ vectoriel et pour interférer avec lui, il faut nécessairement en créer un autre... CQFD...

    Une ferrite augmente la permeabilité magnétique, tout est expliqué la -> http://fr.wikipedia.org/wiki/Perm%C3%A9abi...magn%C3%A9tique

    Cependant, on ne sais toujours pas ce qu'est votre "ferrite"...

    Pareil pour ces histoires de talkie, un modèle de flou intégral...

    Avouez qu'a force tout cela va vous conduire a très brève échéance au monologue...

    D'autre part, je rejoins les remarques de Zunyite, quand bien même tout cela fonctionnerais, ca ne servirais a rien.

    J'ai trouvé ce lien, je n'ai fait que survoler mais a premiere vue ca semble interessant :

    http://fred.elie.free.fr/methode_experimen...t_sourciers.htm

    Bonne soirée

    Python

  6. Je ne dis pas que les ondes radios du talkie-walkie passent sous terre, je dis juste qu'elles sont réfléchies par le mur vertical (par temps calme sans vent) créé par l'évaporation de l'eau qui s'échappe des deux veines de ferrites. Donc avec un talkie-walkie dont la fréquence d'onde correspond à une portée réelle moyenne égale à, je pense, environs 1 à 2 km, comme la plupart de ceux qui sont vendus dans le commerce dont la puissance est aussi moyenne (batterie simple), on peut géolocaliser des bi-points espacés de 3 à 4 km, ce qui fait environs des veines de ferrite de 3 à 4 km de long avec un arc faible, ce qui correspond presque toujours à la réalité...

    Les baguettes du sourcier en méthode locale se croisent quand il passe sur l'intersection des deux veines de ferrite, car le champ magnétique créé par la ferrite et le déplacement des baguettes créent une différence de potentiel électrique à l'intérieur de la baguette, et donc une intensité électrique, ce qui génére une force qui replace la baguette dans le sens de la veine, car rappelons le : le sourcier "marche" pour géolocaliser la source...

    Jérôme,

    L'eau sous toutes ses formes absorbe les ondes radio, la fréquence d'onde n'existe pas mais la longueur d'onde existe.

    Si votre dite "fréquence d'onde", c'était 1 à 2Km, ca voudrais dire que votre antenne devrait faire au minimum 1/4 de cette longueur d'onde pour être efficace, imaginez la taille du talkie :P

    Revenons en au talkie, la portée ne correspond pas uniquement à la longueur d'onde mais bien à l'atténuation globale (calculée par le bilan de liaison), c'est d'ailleurs en partie pour cette raison qu'un reseau wifi ne passe pas trois murs, alors que la même bande de fréquence est utilisée pour transmettre sur des dizaines voire centaines de km en champ libre.

    Vos "talkies du commerce" ca doit être des talkies 8canaux PMR446, donc sur 446MHz.

    Il s'agit donc d'une fréquence UHF, libre d'utilisation avec 500mW de puissance rayonnée, ces ondes UHF se reflechissent sur n'importe quoi ou sont atténuées par n'importe quoi, parce que leur longueur d'onde est très courte (300/446MHz = ~67cm) ce qui conduit tantot à des reflections et d'autre fois à des absorptions (fonction de la longueur d'onde de l'objet et sa distance)

    Vos veines dites "de ferrite" sont toujours un mystère que vous nous racontez...

    En outre, la ferrite (la VRAIE) ne crée pas de champ magnétique elle même, elle ne fait que de le conduire.

    C'est cela qui est detecté par un magnétomètre, ce sont des anomalies magnétiques provoquées par des matériaux interférant avec le champ magnétique terrestre.

    Ce sujet du sourcier est interessant, cependant si il est tourné sous une forme mystique a coup d'approximation en faisant passer des vessies pour des lanternes il n'a effectivement pas lieu d'être, et j'en suis désolé.

    On est bien loin de ce que mon ami de 70balais m'a montré, "don" qui lui a été transmis par un membre de sa famille, et dont il ne fait ni commerce ni publicité...

    Python

  7. Personnellement cette histoire de ferrite me laisse sceptique,

    La ferrite c'est de la poudre de fer et d'autres composés rigoureusement mélangés pour produire un noyau avec une perméabilité magnétique bien définie.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferrite_(c%C3...agn%C3%A9tique)

    Et pour les aspects techniques :

    http://f5zv.pagesperso-orange.fr/RADIO/RM/...4B/RM24B11.html

    Il n'est pas ici question de dépôt d'oxyde de fer déposé par dame nature sous terre.

    Pour le talkie, il existe des talkie-walkie sur des fréquences de la HF (3 à 30MHz) comme sur l'UHF (300 à 3000MHz).

    Dans tout les cas, la ferrite conduit le champ magnétique, mais ne le reflechit pas.

    En plus de ca, elle ne réagit pas de la même manière à 3MHz qu'a 3GHz, et une ferrite de qualité "HF" serait inutilisable sur 3GHz, l'inverse n'est pas vrai, mais une ferrite de qualité "UHF" coute bien plus cher a produire.

    Ce "composant" est utilisé dans tout ce qui est électronique, parce qu'en augmentant la perméabilité magnétique il permet de réduire fortement la taille d'une inductance (bobine/self), composant omniprésent dans l'électronique actuelle, de plus en plus miniaturisée...

    Dernier point, et non des moindres, les ondes radio de ces gammes de fréquences ne passent pas sous terre, les ondes UHF pas du tout (du genre vouloir utiliser un téléphone portable dans un grotte...), les ondes HF un tout petit peu, mais certainement pas à quelques mètres de profondeur sans atténuation extrême.

    Les sous-marins utilisent des ondes VLF pour cette raison (3 à 30KHz), et les spéléos utilisent des fréquences à peine plus hautes, avec le système Nicola http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_Nicola

    Malgré cela, autant pour le système Nicola que pour les sous-marins, les signaux sont très faibles dû à l'atténuation extrême du sol ou de l'eau, et donc cela requiert l'utilisation d'immenses antennes et/ou de technique de traitement du signal très élaborée pour être perceptible, on est donc bien loin du simple talkie-walkie...

    PS: Je suis radioamateur, je connais donc bien ce genre de chose relatives aux radiofréquences... ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioamateur )

    Pour en revenir aux sourciers, j'ai un ami qui est sourcier, bien que je suis d'un naturel rigoureusement scientifique, j'avoue qu'il m'a quelques fois "bluffé", et que tout n'est quand même pas "noir ou blanc", j'ai un peu de mal a mettre tout sur la chance surtout vu les "pièges" que je lui ai déjà tendu.

    J'ai deux baguettes en L, et je leurs laissent le bénéfice du doute, elles sont dans ma caisse de matos de prospection "au cas ou".

    Bon, supposons que cette histoire d'oxyde de fer (dit "ferrite" à tort) déposé sous terre soit avérée, alors il serait logique qu'il y ai des anomalies magnétiques liées à ce fer.

    Pour les cavités c'est pareil, les détecteurs de métaux (certains détectent aussi les cavités) utilisent un principe d'induction magnétique pour la détection.

    La ou je ne me l'explique pas, c'est comment un être humain peut lui aussi détecter cela avec deux bouts de ferraille ou autre artifice du genre.

    Je planche depuis quelques mois sur un PPM, "magnétomètre à précession de proton" en bon Français, rien de mystique ici, il s'agit d'un instrument utilisé en prospection professionnelle.

    L'idée serait de pouvoir observer avec cet instrument ce que POURRAIT indiquer les baguettes.

    Je ne sais pas si des études ont déjà été faites en ce sens, le magnétomètre est très utile en prospection et c'est mon but premier.

    Bonne soirée

    Python

  8. Bonjour,

    Je me suis inscris sur votre sympathique forum après l'avoir découvert via Google en recherchant des infos sur les uranifères de France.

    Je m’appelle Sébastien, j'ai 22ans, je suis de Belgique (prov de Liège), passionné de minéralogie depuis mon plus jeune age.

    Au début je collectionnais a peu près tout mais depuis plusieurs années je m’intéresse surtout aux minéraux uranifères, thorifères et les minéraux radioactif de terres rares du monde entier (avec une préférence pour le Katanga, ex Congo Belge).

    Je suis aussi passionné d’électronique, d'informatique et des sciences en général, j’expérimente dans le domaine de la physique nucléaire, il y a quelques années j'ai acheté un petit compteur geiger puis un morceau de pechblende de Saxe, puis j'ai vu des uranifères du Katanga et j'ai attrapé le virus.

    J'ai eu l'opportunité par un ami américain qui bosse la dedans d'obtenir a vil prix plusieurs appareils de prospections professionnels mis au rebut, utilisé/homologué par l'AIEA et d'autres organismes du nucléaire, j'en ai aussi construit plusieurs et je répare/restaure des détecteurs récupérés ci et la, c'est devenu une passion a part entière, avec le plaisir de leur donner une seconde vie.

    Je prospecte un peu partout avec mes détecteurs, hélas la Belgique est pauvre en uranium, c'est pour ainsi dire le néant, et c'est uniquement des petites minéralisations, certains schistes noirs font bouger le scintillomètre mais hormis ça rien de bien sensationnel, et c'est bien souvent un peu d’éléments radioactifs qui se sont déposés sans pour autant pouvoir isoler un point "chaud" et y découvrir quelque chose de minéralisé.

    Bref, je reste sur ma faim, bien que je recense ces zones à des fins anecdotiques.

    Mon but final est de construire un spectromètre gamma de terrain (eU/eTh/K) qui enregistre à la volée (sur carte SD) les données du spectromètre avec les données NMEA respectives (gps), le projet est déjà bien avancé.

    Cet été, je pars deux semaines en vacances en famille dans le dpt70, dans les environs de Ronchamp, mes détecteurs sont du voyage et j’espère faire des découvertes et vous en faire part dés mon retour.

    Voila pour ma présentation, euh et vous l'aurez compris ... je suis assez bavard !

    Sébastien

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