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Vanadinite : photo de ce minéral et de ses cristaux


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La vanadinite est aussi présente en Espagne, Algérie, Tunisie, Australie. Pour la France il me semble qu'elle fut signalée dans le sud ouest. Quelques part dans le Tarn ou le Tarn et Garonne. J'ai récemment vu une photo d'un spécimen de cette endroit.

Pour les Vosges, elle a été infirmée.

Pour la France, c'est dans l'Aveyron à Port d'Agrès.
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Ce qui est marrant c'est que normalement la vanadinite devrait normalement ressembler à ça, mais comme l'écrasante majorité des sites que l'on connait permettent d'avoir des vanadinites dopées au chrome VI (une belle saloperie cancérigène...) elles ont une belle couleur rouge. C'est également le chrome VI qui donne l'absolument exceptionnel rouge des wulfénites de redcloud. Plus trivialement, c'est également le chrome VI qui explique la couleur rouge de la crocoïte. C'est pareil pour la pyromorphite, on a vraiment l'habitude de la voir verte, mais en toute rigueur une pyromorphite très pure est blanche, j'ai lu que sa couleur verte était également due au chrome mais cette fois il s'agit de chrome III.
En me relisant, je vois apparaître un lien entre le chrome et le plomb... je ne sais pas si c'est fortuit ou s'il y a une réalité chimique derrière tout ça.

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La photo de vana française, dont je parlai plus haut présentait une vana rouge du 81 ou 82. Je vais essayer de retrouver cette photo. il me semble même qu'elle est dans un RM.

La présentation sur le site du RM du prochain N° stipule l'existence de vana ( en micro) sur le site du crozet.

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Ben en fait c'est assez intéressant tout ça.

Le chrome n'est pratiquement associé en quantité notable qu'aux roches d'origine mantelliques. Ca marche pas trop mal pour les indices ou la crocoïte est assez abondante, sauf un au moins, le Cantonnier à Nontron qui est dans la même granodiorite que ces collègues d'à côté mais qui lui renferme de la croco.

Pour le molybdène de la wulfénite, on a une coïncidence fréquente en France entre les indices à wulfénite et les granites "rouges" riches en molybdène

Le vanadium est souvent associé à l'uranium dans les dépots sédimentaires à matière organique.

Bon ça c'était pour bien montrer que comme disait je ne sais plus qui "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale !" parce qu'au final, on est sur des traces dans le cas présent et le problème risque d'être plus dans le domaine de prédilection de Lionel à savoir l'affinité des éléments entre eux et pour certaines structures que dans celui du contexte géologique

Je sais, mais le matin au réveil je ne suis pas toujours au top !!!!

Serge

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Une coïncidence tungstène molybdène est absolument normale. Ils sont dans la même colonne du tableau périodique et ont de fait des propriétés chimiques très similaires qu'ils partagent en partie avec le chrome situé lui aussi dans la même colonne (juste en haut). Cela expliquerait pourquoi on trouve donc assez facilement du chrome qui dope les (oxydes !!!) minéraux à Mo et W. La différence entre le chrome et W, Mo est au niveau des degrés d'oxydation : le Chrome VI est bien moins stable que W ou Mo VI. La minéralogie va dans ce sens car il n'existe qu'un seul chromate : la crocoïte alors que les molybdates et les tungstates sont assez répandus (Scheelite, Powelite, Wolframite...). Cependant, il est à noter que les chromates en laboratoire sont généralement des espèces très ioniques assez solubles, leur rareté est sans doute dû à cette propriété ionique particulièrement marquée.

Maintenant il faut faire un peu de chimie mais pas bien méchante pour comprendre un peu. Le chrome VI est une espèce ionique très chargé qui entouré de quatre oxygène va former l'ion chromate CrO42- espèce très petite très chargée également ayant donc un fort caractère acide dans le vocabulaire de la chimie du solide. Ces espèces font former des solides stable en s'associant avec des espèces dite basiques, c'est à dire de gros cations alcalins (Li, Na, K) ou des alcalinoterreux (Be, Mg, Ca) ou des éléments très lourds du genre Pb, Bi par exemple. Cependant, il faut regarder un autre paramètre : l'ion CrO42- très petit et très chargé est donc très polarisant, c’est à dire que la charge concentrée dans un petit diamètre aura tendance à déformer les nuages électroniques des atomes alentours. Ainsi donc plus un atome ou ion sera polarisable (c'est à dire qu'il acceptera de voir son nuage électronique déformé) plus l'édifice avec l'ion chromate polarisant sera stable. Le plomb est très polarisable, l'association avec l'ion chromate formera donc un édifice très stable. Une association avec des alcalins ou des alcalinoterreux sera malvenue car leur cations sont très polarisants et la nature préfère associer des polarisants avec des polarisables, question d'équilibre.

Donc une association Chrome VI plomb II est favorisée chimiquement par deux facteurs : acidité de l'ion chromate/pouvoir polarisant et basicité du plomb II/cation polarisable. Une association Chrome VI, Mo ou W est normale du fait de la proximité des propriétés chimiques de ces trois éléments. Tout cela explique donc la présence de Cr VI dans la wulfénite. Et en partie la présence de Cr VI dans la vanadinite sans éclairer son origine. Par contre d'ou vient le Cr3+ qui dope presque systématique les pyromorphites ? Pourquoi les stolzites (que je connais) ne contiennent pas de chrome ... aucune idée.

Pour me faire pardonner de ce petit hors sujet technique, mes deux vanadinites du Maroc. Ma main donne l'échelle.

post-6321-0-60966800-1359787644_thumb.jppost-6321-0-44562300-1359787650_thumb.jp

Les deux pièces sont flottantes mais le dessous n'est pas digne d'intérêt.

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  • 1 year later...

on connait des macles sur les vanadinites ? J'ai un peu cherché sur le oueb mais entre ceux qui ont attesté probablement un peu vite que ça en était et ceux qui n'en ont pas, c'est pas simple. J'ai eu des liens vers les macles du spinelle : c'est connu sur les vana ?

Je suis preneur d'une photo explicite pour bien me montrer

merci

greg la veine

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Macle dans la vanadinite ? Vu que c'est dans le groupe de l'apatite et que les macles n'ont que des justifications cristallographique, c'est possible puisqu'il y a des macles rares chez l'apatite :

Sur les plans {1121}, {1013} ou {1010} et{1123}... soit dans un langagne cristallographique plus accessible (111), (103), (100) et (113), punaise le deuxième et le dernier ne sont pas triviaux du tout ! Tu peux mieux nous montrer où tu crois voir une macle ?

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Perso j'irai chercher chez les membres des séries solides continues proche (mimétite - vanadinite) et partielle (pyromorphite - vanadinite) que dans les membres du supergroupe bien plus lointains (point de vue de la composition) comme les séries des apatites.

Or si les macles semblent très rares sur la mimétite selon {11-22} et encore plus sur la pyromorphite (seulement décrite en 2012 selon {11-22}{10-10} au Puech de Compolibat, Aveyron), elles ne sont pas (encore) décrites en ce qui concerne la vanadinite.

En tous les cas, celle de la pyromorphite ne ressemble pas à la photo ....

A+

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Stef, ce qui compte c'est la géométrie pas la composition ou l'occurrence de solutions solides, tu peux te balader dans tout le supergroupe pour chercher des indices. C'est comme ça que j'ai "justifié" une macle d'un minéral peu courant soumis par un ami, mais je ne peux pas en dire plus pour l'instant, a priori une publication est en cours.

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