Théophraste Posté(e) 19 septembre 2017 Signaler Partager Posté(e) 19 septembre 2017 Une allée faite en ardoise des Ardennes, qui présente des cristaux de pyrite cubique, à l'air depuis près de 40 ans... Cristaux de pyrite dans ardoise des Ardennes. Cristal de pyrite dans de l'ardoise des Ardennes. Cristal de pyrite. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
svante.paabelle Posté(e) 19 septembre 2017 Signaler Partager Posté(e) 19 septembre 2017 On dirait qu'ils ont laisser tomber une chevalière en or dedans ! En tout cas, très belle allée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
qgermain Posté(e) 20 septembre 2017 Signaler Partager Posté(e) 20 septembre 2017 Merci de l'info je sais ou aller propspecter ce week-end. Et en effet tres belle allée. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cath-de-la-Caille Posté(e) 21 septembre 2017 Signaler Partager Posté(e) 21 septembre 2017 Bonjour ! J'avais cru comprendre que c'est la marcassite qui est oxydable... Faut arrêter de me perdre ! Bonne journée ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Théophraste Posté(e) 25 janvier 2018 Auteur Signaler Partager Posté(e) 25 janvier 2018 Cristal de pyrite dans ardoise, probablement des Ardennes, à l’air depuis 40 ans. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phénacite2 Posté(e) 25 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 25 janvier 2018 Bonsoir ! Certaines magnétites des environs du PUY présentent des plaquages dorés. Il semblerait que cela soit de la pyrite. Ces plaquages, je pense, sont en relation avec le magnétisme. On parlerait donc de pôle magnétite-pyrite. Toujours est-il, comme ce n'est pas de l'or (?) l'éclat de cette pyrite n'a pas été altéré. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mr42 Posté(e) 25 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 25 janvier 2018 Goethite? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phénacite2 Posté(e) 25 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 25 janvier 2018 Hello ! la goethite n'est pas magnétique ! ce n'est pas le cas pour ces petits octaèdres collés ( 4mm). Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mr42 Posté(e) 26 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 26 janvier 2018 J'ai bien compris que les octaèdres sont de la magnétite. Pourquoi n'y aurait-il pas un placage de goethite sur de la magnétite? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
phénacite2 Posté(e) 26 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 26 janvier 2018 Zut ! d'ac ! je me suis mal exprimé. Je pense que le sujet de Théophraste se dirige vers des "incohérences" de comportement de la pyrite. Ces magnétites se trouvent sur un secteur du Croustet, enfermées dans un basalte bleuté , très friable. Celles que je trouvent, sont donc issues de ces basaltes, et pour certaines, depuis fort longtemps l'érosion les a mises au jour, éjectées de leur gangue. Il y a également beaucoup de limonite - goethite ici , mais issues des boues volcaniques. Le plaquage doré de ces magnétites a un éclat métallique que les limonites jaunes ne peuvent avoir. En bino on dirait de l'or !!! Ces plaquages sont orientés selon le "pôle" de la magnétite. Sur les octaèdres, vous pouvez observer qu'ils sont orientés " au sud !!" de certaines faces. d'où mon explication d'un pôle magnétite-pyrite. amitiés stef Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
otto lidenbrock Posté(e) 27 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 27 janvier 2018 Il me semble que le titre est mal formulé "instable" n'est pas la même chose qu' "oxydable". Pour simplifier, la pyrite a pour formule Fe S [2-x] et non pas FeS2 et donc la formule n'est pas stœchiométrique. Si x est très faible, la composition est équilibrée et la pyrite est stable, is x est grand, la pyrite est très instable. On constate, semble t'il, que plus la pression/tempérture de formation est grande, plus x est petit. Ainsi la bio-pyrite formée dans nos mares est tout à fait instable et se désintègre facilement. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lionel-R Posté(e) 29 janvier 2018 Signaler Partager Posté(e) 29 janvier 2018 J’ignorais totalement que la pyrite pouvait être sous stœchiométrique. C'est archi connu pour la pyrhottite (et encore c'est plus compliqué que ça) mais la pyrite j'apprends un truc ! Il y a des documents auxquels se référer ? Ça m'intéresse beaucoup ! Comment cela s'explique ? Une valence exotique pour le fer ? Des impuretés dans le réseau ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lucailloux Posté(e) 19 février 2018 Signaler Partager Posté(e) 19 février 2018 C'est le soufre le problème... D'après ce que j'ai compris, il se dissocie souvent de la pyrite pour partir en phase gazeuse/aqueuse, ce qui génère des lacunes superficielles(?) en S ~homogénéisées par diffusion dans le réseau (apparemment sans vraie superstructure comme pour la pyrrhotite). Sur les cristaux expérimentaux, les valeurs typiques de x sont comprises entre 0,02 et 0,18, une gamme qui correspond bien à la quantité de soufre perdu par dissociation [Fiechter, S., Birkholz, M., Hartmann, A., Dulski, P., Giersig, M., Tributsch, H., & Tilley, R. J. D. (1992). The microstructure and stoichiometry of pyrite FeS 2−x. Journal of materials research, 7(7), 1829-1838]. J'ai pas trouvé le Kd, si quelqu'un a envie de le calculer... C'est un phénomène prédominant à haute température, pour une entropie élevée : dans la publi citée, des cristaux croissent à 850K par CVT (donc à partir de disulfure gaz et fer métal, ce qui est très différent de la nature) d'une part, alors que d'autre part un échantillon de poudre de pyrite industrielle est porté à 630K et passe de 0,02<x<0,18 à 0,24<x<0,40. Mais qu'en est-il des pyrites diagénétiques par exemple, où il faut plutôt compter sur une cristallisation aux alentours de 350-400K à partir d'ions sulfate et fer(II) en solution ? C'est sûrement le même type d'équilibre pyrite-sulfates à l'oeuvre, induisant les mêmes lacunes en soufre mais cette fois-ci j'ai pas trouvé d'article sur la stoechiométrie. Quoi qu'il en soit, il faut être dans des conditions telles que le soufre peut partir mais pas le fer, donc plutôt en conditions réductrices saturées en fer et cristallisantes, autrement dit cette sous-stœchiométrie serait plutôt réalisée pendant la cristallisation et pas pendant l'altération de la pyrite ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nodarref Posté(e) 4 mars 2018 Signaler Partager Posté(e) 4 mars 2018 Je ne sais pas d'où venait ma pyrite mais elle n'aura pas résisté au fort taux d'humidité qu'il y a ici en Polynésie . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lucailloux Posté(e) 4 mars 2018 Signaler Partager Posté(e) 4 mars 2018 Les gros cristaux bien formés ont l'air d'avoir tenu ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nodarref Posté(e) 4 mars 2018 Signaler Partager Posté(e) 4 mars 2018 Oui , les plus gros ne sont pas encore altérés . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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