▲ Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024 ▲ |
claire
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Selon la carte géologique, on a du Fy, soit une terrasse wurmienne ou antèrieure.
La nappe aquifère est à un m sous la base de la coupe (3m de haut).
La faille d'Omey, visualisée par micropaléontologie, est à mons de cinquante m de la photo (selon la carte géologique Fére Champenoise, au 1/5O000).
La déformation observée est elle:
- un glissement sur pente de terrrasse alluviale;
- un effondrement karstique;
- une déformation périglaciaire;
- l'expression en surface d'une faille acive au quaternaire.
J'attend vos réponses.
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Bonjour,
pourquoi pas une bréchification post séisme, si l'époque des dépôts était favorable à ce type de manifestation. Les séimistes peuvent être frort loin de l'accident causal. C'est une hypothèse et non une certitude.
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Simple. Il suffit de trouver le livre: la Savoie industrielle, de Gabriel de Mortillet, vers les années 1865.
Mais l'ouvrage n'est pas forcemment sur les rayons des bibliothèques municipales...
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Vous cherchez nudité et faille. Un psychanalyste trouverait cela amusant.
La faille de Vittel se suit bien dans la morphologie, au même titre que celle de Saint Martin, limite paleogéographique de dépôt du tertiaire, à l'ouest.
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Les niveaux repéres sont en cours d'étude mais que faire si on a surtout du décrochement?
L'eau claire sort de la source et bientôt la vérité jaillira hors du puits...
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C'est bien ce que je disais, en reprenant le livre de Rodet: le karst dans la craie. Le karst dans la craie ne se développe que sous couverture argileuse ou sabloneuse, comme cela est le cas à Sézanne (limite Cuesta tertiaire), Resson (travertin quaternaire, région de Provin (programme craie 700) en limite de cuesta, pays d'Othe dans l'est aubois, sous couvert argileux, Seine maritime, Eure... La géophysique et le pséléoclub aubois ou marnais ne connaissent de réseaux karstiques que sous recouvrement tertiaire et jamais quand la craie affleure en surface .
Il me parait donc très spécieux d'incriminer des effondrements karstiques pour expliquer les déformations quaternaires de Sauvage et environ, ce d'autant que le travertin de Sézanne , liée à une résurgence est à une altitude bien supérieure à celle de Sauvage. Par ailleurs, les mesures de simique reflexion haute réolution effectuée sur les déformations n'ont pas mis en évidence de karst, alors même que cette technique a fait ses preuves dans la détermination de cavité (TGV Est, catiche de la craie en région lilloise, effondrement minier dans la région de Valecencienne...)
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Ce karst paléocène est indiqué dans la craie, sans preuve formelle de son existence. S'ajoute à cela que le toit du paléocène, à 10 km au NE se situe à 150m, pour un altitude de 70 m au niveau de mes déformations. Si le karst paléocène a pu effectivement exiter à l'ouest, il est largement décapé sur 80 m d'épaisseur localement, d'où sa disparition locale, d'autant que le recouvrement de la craie, à l'est de la cuesta actuelle d'île de France se montrait pelliculaire et de fait non favorable ay developpement du karst localement (cf Rodet, la craie et son karst).
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Oui, à condition d'avoir un vide à combler. D'où viendrait ce vide alors, dès lors que la nappe trop proche interdit tout karst > 0,05 m de section.
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Une autre approche du problème consiste à cartographier les déformations àbservées, principlalement cassante, à hierarchiser leur intensité par unité de volume et observer si les déformations les plus importants sont à l'aplomb poche ou non des accidents majeurs.
Dans mon cas, c'est ce que l'on constate: les déformations maximales à côté des gros accidents vus par sismique pétrolière.
Quant à la subsidence, quelle serait son moteur?
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Bonjour,
pas de stries et donc pas stéréogramme . Désolé.
D'un point de vue sédimentologique, on est sans doute dans un lobe de méandre, où les sables passent latéralement à des lomons puis des tourbes (invisibles sur la photo).
Ci joint une coupe synthètique. Globalement, l'orientation est N 110° à N115° comme la faille de Vittel.
Un panneau électrique perpendiculaire (électrodes tous les deux m) montre une belle anomalie. LA zone de faille se poursui de part et d'autre du panneau sur au moins 15 m.
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Décidemment,
le sujet déchaine les passions.
La pelle et la pioche n'ont été financés que sur mes fonds propres, sans subsides d'un quelconque organisme officiel.
De telles failles n'ont rien à voir avec du périglaciaire, si on analyse Van Vliet et al.
Cela se rapproche des déformations cosismiques (Plaziat et al).
Dans le détail, on est sur la prolongation en surface de la terminaison de la faille de Vittel et la terrasse alluviale ressemble plus à une tôle ondulée qu'à un billard plan et plat.
Des datations permettraient enfin d'avoir une idée de l'âge relatifde la déformation, en occultant ou non le périglaciaire
Un poster là dessus, résumant la situation actuelle, sera présenté lors du prochain colloque FLAG, à Luxembourg.
Pour les curieux, je pourrai vous fournir le PDF (si j'ai votre adresse mail, bien évidemment.
Ci joint une autre photo plus synthètique. La coupe fait 7 m de long et 1,8 m de haut.
A suivre
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Merci,
Je contacterai l'auteur de l'article sur planet-terre, afin d'avoir son avis.
Reste que les déformations périglaciaires ne semblent pas évidentes dans la coupe. Où donc est passé le moteur des déformations cassantes?
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C'est effectivement un remplissage alluvial. Reste que ce remplissage fait l'objet de failles verticales. la question est de savoir l'origine de ces failles.
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Nous sommes dans des alluvions de la Seine, à son confluent avec l'Aube, à Sauvage, dans le cadre d'une gravière-sablière. La carte géol: feuille Romilly sur Seine, au 1/50 000. nomenclature: Fz. Localement, mélange intime de sables, graviers et limons...
J'attend un avis géologique, histoire de savoir si on voit la même chose que moi. On appele cela une approche enn double aveugle... Sur le dessus de la coupe, l'horizon pédologique plus brun gris. Le marteau fait 0,33 m, pour l'échelle.
Merci par avance
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Pas de problème pour la visite et le logement.
L'article traine depuis plus de trois ans.
Quant au suivant, il faut effectivement prendre le temps de le peaufiner et faire murir.
A suivre...
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Bonjour Claire
Après lecture de ton dossier, compliments pour cette sélection d'images ;
Tu viens de passer l'hiver en silence ... je l'ai moi même passé en partie en Méditerrannée Catalane avec les amis d'Alain autour d'un projet de Paella.
Il faudrait que tu organises une potée champenoise ponctuée du fameux "trou" ça devrait permettre d'attirer les quaternaristes, cryoturbationistes, WWFistes et autres centraliens.... je parle de l'école centrale, évidemment !
Oui cette image est parlante sur la déformation cassante et probablement la preuve par l'oeuf (reférence à la bête tuée dans l'oeuf par les censeurs suite aux premiers travaux de néotectonique de cette région).
La cryoturbation n'a pas de raison d'être sur cette image.
sauf peut etre une paléo-cave effondrée sous le côté gauche peut etre une occasion de fêter le trou en question
On aimerait tout de même bien entendre ici les signataires de la note à laquelle tu faisais référence.
Claire, afin de situer le shéma structural, pourrais-tu placer les accidents majeurs sur cette carte de l'anomalie gravimétrique ?
=> faille du Bray, Sennely, Vittel, Omey? accidents varisques et Nord Massif Central...
il existe une autre carte gravi encore plus parlante publiée par Perrodon qu'on va essayer de retrouver.
Décidemment, mes photos semblent intéresser du monde. On pourrait organiser une visite des caves avec dégustations des crus locaux. Leur dégazage est peut être à l'origine des éjections de fluide vus à Charny ou Sauvage.
Comme je suis bavard,il y a le site planet terre de l'école normale supérieure de Lyon où j'évoque mes délires photographiques, sous le titre suivant: la longue traque des déformations quaternaires dans un bassin sédimentaire: exemple du centre du bassin de Paris (décembre 2010). Mais, je pense que l'on peut y accéder rapidement en tapant séismites quaternaires, sur Google. Sur le site précité, il y a des donnes complémentaires, notament sur le cadre structural.
Merci de l'extrait de la carte gravimétrique. bousculé par le temps, je ne fournis qu'un extrait de carte Google avec localisation des accidents. Le schéma dans le secteur de Romilly ressemble assez à celui publié dans les années 80 par Perodon (toujours).
Dernier détail. Dans l'hypothèse, vraissembable je pense, de néotectonique, nos failles locales doivent être désignées uniquement comme active , dès lors qu'il n'existe pas de séismes historiques répertoriés dans le coin.
Et, pour finir, un premier papier est prévu dans une revue géologique, en Juin (2011, of course) pour founir notre avis sur quelques troubles quaternaires locaux.
A suivre donc
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La coupe est perpendiculaire au plan de faille. Sur le document joint, j'ai ajouté la projection des failles visibles en tranchée et par sismique très haute résolution ( pas de tir de 0,5m).
Le contexte est similaire.
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Bonjour,
Selon vous quelles sont les origines des déformations présentées ci dessous?
Déformation périglaciaires, effondrement karstique, glissement gravitaire, néotectonique ou autre(s)?
La coupe de trois m de haut correspond au flanc SE de la sablière de Longueville sur Aube, dans une moyenne terrasse de la rive gauche de cette rivière.
A disposition pour plus de détails.
Le sable et graviers reposent sur de la craie bréchifiée. Ci joint le détail de la base d'une faille observée, avec rejet vertical de 0,3 m , ce qui me fait évoquer, avec d'autres élèments, de la néotectonique
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Bonjour,
Selon vous quelles sont les origines des déformations présentées ci dessous?
Déformation périglaciaires, effondrement karstique, glissement gravitaire, néotectonique ou autre(s)?
La coupe de trois m de haut correspond au flanc SE de la sablière de Longueville sur Aube, dans une moyenne terrasse de la rive gauche de cette rivière.
A disposition pour plus de détails.
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Bonjour, tu n'as plus recent que cette these de 1967 ?
Un profil sismique haute résolution (pas de tir de2,5m), d'octobre 2010 (école centrale de Lille) perpendiculaire à l'accident de socle local visible sur le profil sismique 80 RY 5 au point 650 montre que le sommet de la craie duc campanien moyen (dixit la micro pal) est affecté. La terrasse quaternaire est déformée à l'aplomb de cette zone faillée .Nous sommes à 950 m de la photo présentée
Par ailleurs ,le thanétien à galets et roseaux de Monpothier ,entre Villenauxe et Nogent sur Seine, à 15 km au NW, est faillée.
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Bonjour Claire
avant de pouvoir demontrer un jeu d'age quaternaire a ces familles NS ou SW/NE
il faudrait deja demontrer la reactivation cretacee ou cenozoique des failles que tu connais
regarde les nombreux exemples Armoricains
http://geolfrance.brgm.fr/sommaire.asp?revue=1&annee=1988
il existe nombre de petits bassins subsidents tertiaires contre decrochements ou anciens chevauchements hercyniens.
il peut sans doute en etre de meme dans ton secteur.
sais tu si c'est demontré plus au Sud avec un controle des facies cretaces le long des accidents NS???
..... a l'affleurement et en forage dans le meme esprit que les notes de 88
en utilisant le cas echeant les epaisseurs d'alterites au toit du cretace telles que Argile a Silex, calcretes, et par la suite epaisseurs alluvionnaires etc
Bonjour,
Un point est sur: la faille de Saint Martin, prolongation Sud de l'accident local, a servi de contrôle structural des dépôts des sables verts (in Lauverjat Jacques, thèse) .Quant au tertiaire ,c'est à étudier. Mais nous avons des séimistes yprésiennes à 15 km au Nord de Sauvage. A suivre donc.
Un avis sur une déformation géologique proche de Mons (Belgique)
dans Tectonique et séismes
Posté(e)
Gorgançon, selon moi, n'a jamais été à côté de Mons, en Belgique, ni encore moins la faille d'Omey.
L'erreur de position n'est nullement de mon fait, sauf début d'Alzheimer.
La photo présente également une liqufaction importante des sables.
L'hypothèse néotectonique me paraît la plus plausible, surtout lorsque l'on peut voir la coupe dans son intégralité (sur près de cinquante m).
Les panneaux électriques (électrodes tous les deux m) présentent, par ailleurs la prolongation des failles dans la craie.
Et quand bien même nous aurions une coulée de solifluxion, cette dernière ne peut être induite par un effondrement karstique ( nappe à un m sous la base de la coupe). Le moteur de cette hypothètique solifluxion pourrait également être cosismique.
Maintenant, il faut chercher des élèments complémentaires pour lever l'indétermination (ou ce qu'il en reste), tel de la sismique reflexion haute résolution et, dès avant, des datations des terrains affectés et postérieurs, par OSL. Avis aux généreux amateurs.....