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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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JexSavoie

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Messages posté(e)s par JexSavoie

  1. Ben voilà, Yannick, un résumé fort à propos des énergies contenues par un minéral...

    Jamais revendiquées par les litho machins trucs... (sauf magnétisme).

    Et à mon sens, cela ne peut pas être revendiqué. D'abord parce que le pourquoi de la gravitation reste une énigme scientifique, ensuite parce que l'énergie potentielle gravitationnelle est modélisée selon la distance qui sépare deux masses. Or, cette énergie potentielle entre un cailloux et un corps humain est clairement insignifiante vis à vis de l'énergie potentielle entre la terre et un corps humain, ce qui pose un sérieux problème vis à vis des compositions chimiques d'un minéral qui auraient toutes des vertus clairement définies. En clair, l'éventuelle interaction humain / cailloux est complètement phagocytée par toutes les masses qui entourent l'humain.

    Le jeu de la lithothérapie est de jouer sur la complexité de la science et sur le concept de la croyance : puisqu'il est impossible de prouver scientifiquement que la lithothérapie est une arnaque, c'est que cela n'en est pas une. Si entendre une telle vérité parait absurde, il faut bien se rendre compte que c'est le mécanisme principal de toutes croyances. Et si on doute de la force d'un tel mécanisme, Pavlov est la pour nous rappeler que le cerveau n'est pas capable de modéliser intégralement un signal perçu : il va au plus court tant que la causalité n'est pas remise en question par la connaissance.

    Entre la croyance que la lithothérapie est une arnaque, et la croyance que la lithothérapie est une vérité, il y a un débat qui ne peut avoir de gagnant. La connaissance est trop faible pour qu'un camp l'emporte sur l'autre. Néanmoins... Le piège est facile à tendre : pourquoi un verre de table n'aurait pas les propriétés d'une géode de quartz pour recharger un quartz? Et donc, par la même, puisque nous sommes entourés de compositions élémentaires similaires à tout ce qu'on peut trouver dans un minéral, comment justifier que le minéral puisse avoir une super force que n'ont pas tous les autres objets qui nous entourent?

    Il reste à la lithothérapie de défier la logique et de proposer une nouvelle science, chose qu'elle ne fera jamais : elle aurait bien trop à perdre. L'histoire des croyances religieuses face à la science nous rappelle inévitablement que ceux qui ne veulent pas transformer croyance en connaissance finissent toujours par être dans l'erreur.

  2. Il y a eu beaucoup de travaux dans les grands axes alpins, et cela au XIX et XXème siècle. Dans les années 30, la liste est très longue, dont les routes d'Huez, Oulles, Villard Notre Dame, St Christophe en Oisans, La Grave... Sans compter les voies ferrées (train et tramway) du côté de Vizille et Grenoble. Le tourisme alpin ayant débuté dès le XIXème siècle, on peut aussi imaginer que des guides ou touristes puissent avoir découvert cette pièce de quartz. Pour ne rien arranger, on a des mines actives, et des constructions de convoyeurs un peu partout.

    On notera la présence de quartz burins, et de faces "s" très déformées par l'habitus Dauphiné. Présence de limonite sans sidérite intéressante.

    Pas simple pour retrouver la localisation, surtout en l'absence d'une preuve formelle que cela vient de l'Oisans.

  3. Coucou!
    Pour la dernière photo, j'ai un doute sur le fait qu'il s'agisse d'un gwindel sur le sujet de face, celui qui est pris de biais mérite lui aussi un examen approfondi..

    Lorsque le quartz est morion, il est difficile d'avoir des certitudes. On a le même cas de figure au musée de Cham dans la vitrine "exposition temporaire". La faute à ces superbes quartz à âme trapus qui brouillent les cartes.

    Belle présentation sinon :)

  4. Ce qu'il y a de bien avec le Lengenbach, c'est que les Suisses ont mis le paquet sur les identifications. Il existe plusieurs sources sur internet qui répertorient les différents minéraux trouvés la bas.

    Du coup, cela facilite grandement l'identification, même si nous ne sommes pas à l'abri d'un raté (en confondant les sulfosels, ou en tombant sur un sulfosel non répertorié).

    Même un amateur a donc des chances de pouvoir s'amuser à faire une petite collection bien étiquetée, sans oublier que l'ensemble appartient au mythique Binntal.

    Pour ce qui est de la rareté des échantillons... Je ne sais pas. Ce qui est certain, c'est que le moindre bout de machin blanc propose des choses microscopiques, ce qui est une vrai aubaine pour s'occuper les jours de pluie.

    Pour la petite histoire, pas impossible que mes derniers échantillons du site, trouvés à plusieurs kilomètres du lieu dans un endroit fort pratique pour passer la nuit, soient les restes du trimage de Jack Burton ;)

    Cela n'est pas sans nous rappeler l'importance de participer à l'inventaire minéralogique d'un site, qui a lui tout seul augmente l'accessibilité à la minéralogie à tous les collectionneurs

  5. En fait, à partir du moment où un quartz a été majoritairement macromosaique, les subindividus ont tendance à beaucoup se développer, proposant alors des architectures spécifiques. Ces architectures sont notamment reconnaissables via les "marches d'escalier". C'est ce qui explique qu'il n'est pas toujours évident de faire la distinction entre un quartz à âme et un gwindel du même massif lorsque l'âme est peu marquée et que la vrille est faible. Pour ne rien arranger, nous avons aussi les individus à croissance presque parallèle (à mon avis, quartz cassé, tombé puis recristallisé) qui peuvent troubler encore plus notre vision des choses lorsque les éléments distinctifs classiques ne sont pas nets.

    Pour en revenir à la photo, le gwindel semble quand même de loin la meilleure possibilité, tant les décrochages sur la face principale sont nets et toujours dans la même direction en terme de rotation par rapport à l'axe a.

    En gros, c'est une très belle pièce de minéralogie :)

  6. qu'il faut savoir que le concept de FENTE ALPINE a évolué.

    Moui, mais j'aurais tendance à dire qu'il aurait été préférable de faire évoluer le terme plutôt que le concept. A ce compte la, il y a des fentes alpines un peu partout malgré le fait qu'elles ne se ressemblent que peu et qu'elles n'ont pas toujours les mêmes causes géologiques. Dans la minéralogie-géologie, on découvre encore de nombreuses choses, et je continue de penser qu'il faut absolument protéger certains termes très spécifiques lorsqu'ils correspondent à un fait précis.

    On est dans le même genre de débat avec le terme Gwindel qui est venu de force remplacer le terme peigne. Et ce n'est pas un mal, puisque de nombreux minéralogistes ne voient pas encore la différence entre un peigne (quartz à âme) et un gwindel (quartz vrillé) puisqu'ils se ressemblent parfois, qu'ils se sont développés autour d'un axe, et qu'après tout, c'est du quartz.

    Bon, je suis un peu casse pied avec tout ça, mais je serais bien du genre à défendre aussi la macle de La Gardette (deux individus clairement distincts) de la macle du Japon (deux individus presque réunis). Cela me parait important que la science soit faite de précisions plutôt que de globalités.

  7. Je serai curieux de connaitre l'age de celles ci par ex :

    http://www.geoforum.fr/topic/1873-mineralogie-de-la-savoie-de-la-haute-savoie/page-145#entry501056

    age de la fracturation et age des cristallisations.

    Selon le HS du Règne Minéral sur la Lauzière, 10M d'années tout au plus. 11 à 5M d'années (N°101 et 96 RM). Dans le secteur de la photo, plutôt 11M d'années (selon datation des monazites, et sachant que ce minéral fait partie des derniers à débarquer).

    Après, en ce qui concerne l'éventuelle destruction des minéraux lors de la compression alpine, c'est à prendre avec des pincettes. Si la roche cassante ne redevient pas ductile, les cristallisations peuvent être plus ou moins protégées, surtout si une partie de la roche cassante est entourée d'une roche malléable.

  8. ça, à la rigueur, j'ai éventuellement une explication : toutes les fractures ne se sont pas produites au même moment. Je ne sais pas ce que cela pourrait donner à l'échelle géologique, mais ça ne me surprendrait pas qu'on puisse parler de centaines de milliers d'années. En fonction des évènements, les fluides diffèrent en terme de quantité, densité, température, etc... Ce qui fait que l'on peut parfaitement penser que la silice a voyagé (au contraire de l'ilménite par exemple). A partir de la, le moindre détail a son importance. Si les fluides chargés de silice n'avaient peut être pas la capacité de démobiliser le titane contenu dans la leptynite, on ne trouvera pas de minéraux du titane dans la fissure. Mais même s'ils ont les propriétés nécessaires pour y arriver, si la roche n'est pas microfracturée, nous n'aurons pas de phénomène de saturation de Fer et de Titane suffisant pour avoir nos chères ilménites.
    En revanche, une franche microfracturation offre peut être un volume suffisant de dissolution qui permet ensuite une sursaturation locale.
    Après, c'est sans doute encore plus compliqué, la Lauzière étant vraiment complexe.

  9. merci pour le partage,

    intéressant de pouvoir définir la zone de leptynite en fonction de l'habitus des hématites

    Pas certain que cela soit aussi simple malheureusement, du moins sur le terrain. Pour autant, qu'il puisse y avoir des histoires de concentrations ne m'étonnerait pas. Ce sujet m'a fait ressortir toutes mes pièces, j'ai juste pu constater que plus les ilménites sont grosses, plus il y a de micro-fracturations dans la gangue (ce qui en soit n'est pas une surprise). A mon sens, il semblerait que la dissolution et remobilisation soient assez proches (centimétrique tout au plus). Du coup, je pense que "définir la zone de leptynite selon le nombre de micro-fractures" me parait plus juste?

    (pour les photos, je n'y arrive décidément pas)

  10. c'est l’enquête (suite à un accident) qui indique qui a réellement sa responsabilité mis en cause.

    Ex : des clôtures et panneaux ont bien été mis en place quelques années avant mais n'ont pas été entretenus donc trous, des panneaux illisibles ou manquant ... peuvent permettre de le mettre en cause = comportement fautif "défaut d'entretien courant".

    Pour caricaturer la seule méthode permettant de ne pas être tenu responsable, pour un proprio/gestionnaire de site, est d'être irréprochable sur les dispositifs de sécurité...et de réussir à le prouver , ce qui est souvent très difficile. ..d’où le développement dans les structures publiques et privées de patrouillage/ main courante (suivi d'actions correctrices). Mais cela nécessite une organisation spécifique et a un cout ... !!

    Je pense que c'est un peu plus compliqué (ou plus simple) que cela.

    N'oubliez pas le concept de la faute irrésistible (évènement insurmontable). JP a dit plusieurs fois que rien ne l'arrêterais dans sa volonté d'aller prospecter en carrière, si un accident devait lui arriver, un simple copié collé de ses propos désengagerait sans doute le carrier de ses responsabilités car :

    1) l'individu était prévenu (message initial du forum)

    2) franchissement de barrières de dissuasion avec pancartes d'avertissements

    3) il a prouvé qu'il savait et que cela ne l'arrêterait pas

    La limite de la faute irrésistible se situe sans doute entre la volonté d'un fraudeur de frauder face à une dissuasion qui obéit aux normes. On est pas si éloigné du concept de force majeure en quelque sorte.

    installation classée interdite au public ... tout est dit !! c'est pourquoi il est imposer "normalement" ... une clôture de 1,80 m ceinturant complètement le site ... afin d'empêcher toute intrusion que ce soit randonneur chasseur caillouteux ou voleurs ...

    l'accueil de public ne peut s'effectuer que sous certaines conditions ... (heure et jour ouvrable et ouvrés ! accompagné par un responsable et/ou un SST ... )

    Voilà, donc normalement, nul besoin de mettre des miradors et une armée complète de surveillants armés jusqu'aux dents.

    Je le redis, le message de l'UNICEM renforce encore un peu plus le concept de faute irrésistible (ils ne sont pas idiots, et ont bien raison) et était sans doute écrit dans ce but (et donc pas dans celui d'ouvrir un débat).

  11. Petit anecdote : Un de mes amis fait parti d'une commission régionale qui réfléchie sur les limitations de vitesses sur route , dernièrement cette commission a décidée de passer un tronçon de 2KM à 30KM/H àu lieu de 50KM/H ( hors village..) . Certainement une bonne prévention , car en 50 ANS il n'y a jamais eu d'accident à cet endroit ( mais bon,prévention tout de même !)...J'ai emprunté cette portion dernièrement a 30KM/H donc . Je peux vous assurer que le paysage défile lentement à cette vitesse .

    J'ai donc passé un petit coup de fil à cet ami pour essayer de comprendre l’intérêt de ce changement et sa réponse fut sans appel :

    " c'est ça la bureaucratie , de toute façon ,sur 8 personnes dans cette commission,5 n'ont même pas le permi de conduire ....."

    Cet anecdote me fait étrangement penser à tout ce que je viens de lire dans vos derniers post....

    VIVE L’ANARCHIE ALORS :fache:

    Hors sujet, dans le sens ou cela est une circulaire du parlement européen visant à limiter partout en ville la limitation à 30km/h, dans le but d'améliorer la sécurité et le confort des riverains. On peut quand même se poser la question de savoir pourquoi la commission locale n'a pas lu la circulaire (ce qui semble être le cas devant la réaction à propos de la bureaucratie).

    Si indirectement je peux être d'accord sur le fait que de nombreuses interventions sont sans doute empruntes d'un manque de lucidité de ce qui est réel vis à vis du changement des règlementations au travers du droit et des lois, il n'en reste pas moins qu'une absence totale de revendication ne permettra jamais de faire progresser le schmilblick (sauf si on lithothétanise la classe politique réticente à nos demandes...).

  12. Avant d'aller plus loin dans cette discussion, je conseille à tous de lire ce petit PDF qui éclairera un peu mieux les tenants et aboutissants du débat.

    Vous comprendrez dès lors pourquoi il y a une enquête de gendarmerie alors que la loi concernant la propriété privée est très claire. Ce n'est pas un problème de vide juridique, c'est un problème de droits qui ont fini par se contredire.

    Il y a aussi des passages qui nous rappellent nos enjeux (page 11 par exemple, avec le concept de faute irrésistible). Vous comprendrez alors pourquoi l'UNICEM est venu mettre un message d'avertissement ici. Pour aller plus loin, on peut se demander si le droit ne se résume pas à un jeu de dupe, car aujourd'hui, le meilleur moyen à un carrier de nous offrir une autorisation sans que sa responsabilité soit engagée, c'est de passer son temps à nous l'interdire (on en revient au concept de faute irrésistible).

    http://www.droit-rural.com/document/060327_accesnature.pdf

    C'est un peu long, mais c'est vraiment très instructif.

    On notera aussi la très instructive partie concernant le concept du patrimoine qui correspond actuellement au fameux vide juridique concernant les caillouteux et leur activité.

  13. Avec un peu de travail, on peut en effet recouper les informations pour éliminer les pseudos doublons. Le travail reste nécessaire pour éviter les bavures.

    Reste qu'à mon sens, effacer ces pseudos doublons retire également l'appréciation personnelle que l'on peut avoir vis à vis de ces utilisateurs. Que l'on trouve cela impoli, drôle, méchant, mesquin, insignifiant ou normal, on sait au moins à qui on a à faire, que cela rende l'individu sympathique ou antipathique.

    Par contre, et la dessus j'ai toujours été intransigeant, si un utilisateur "A" blackliste un autre utilisateur "B", et que "B" utilise plusieurs pseudos qui rendent le concept de la liste noire inopérante, il faut sanctionner lourdement.

  14. Donc les minéralo sont un grand meli-mélo

    Et ne leurs jetons pas la pierre !

    (je suis assez content de moi, là...)

    :rolleyes:

    Ce qui est assez fantastique avec la minéralogie, c'est que l'on croise toutes les couches sociales possibles et imaginables. De mémoire ou d'expérience, la minéralogie est une des très rares activités qui gomme des différences habituellement rédhibitoires dans des contacts humains basiques. Je pense que cela est du à une certaine forme de plaisir ancestral (propriété hors système, nature, partage, découverte) que l'on ne trouve plus dans notre monde moderne.

  15. A mon sens, pas de catégorie :

    Le collectionneur va évoluer avec le temps, en fonction des amis qu'il va se faire, en fonction de l'accessibilité de sa cible de collection, en fonction de ses moyens financiers ou de son lieu d'habitation. Certains vont vendre pendant quelques jours, d'autres pendants des années, d'autres jamais. Et chez les vendeurs, il y en a aussi qui vont se servir de cette activité pour améliorer leur collection. En outre, certains prendront beaucoup de plaisir à écrire des ouvrages scientifiques ou minéralogiques, pendant que d'autres chercheront à tout prix à rendre le plus esthétique possible leur collection. On retrouvera chez des individus un côté copain très poussé, ou un côté épanouissement personnel, ou même un côté enfant chercheur de trésors.

    En bref, il doit y avoir autant de catégories que de caillouteux/collectionneurs.

    C'est un peu comme vouloir définir le cristallier, c'est presque impossible sans omettre des points ou exclure des profils particuliers.

  16. http://www.mindat.org/mesg-11-301731.html

    Pour ce qui est de la chlorite, j'ai déjà trouvé des variations de couleur dans un même système de faille, vert "fushite" y compris. On reprendra aussi l'exemple de l'étude des chlorites brunes de la Lauzière, qui montra que le minéral avait disparu en ne laissant comme trace que sa couleur si caractéristique (RM HS.VI "Les minéraux du massif de la Lauzière"). En gros, la fushite de Madagascar a encore de beaux jours devant elle.

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