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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Pelagornis

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Messages posté(e)s par Pelagornis

  1. Bonjour,

     

    Cela fait un moment que je n'ai rien posté sur ce forum, je reviens ici pour vous partager un projet en cours et vous demander une référence bibliographique.

     

    Je fais parti de l'association paléontologique du Bassin aquitain (APBA). Un des projets en cours de cet asso est l'étude paléontologique d'un site méconnu mais non moins important. Il s'agit du site de Villagrains, daté du Campanien et représentant un des deux seuls gisements crétacés de Gironde. Il affleure le long d'un petit cours d'eau à la faveur d'un anticlinal (dit de Villagrains-Landiras) lié à la tectonique pyrénéenne. 

     

    Le site est très fossilifères et de nombreux embranchements sont représentés (spongiaires, mollusques dont des céphalopodes, foraminifères, ostracodes, bryozoaires, échinodermes). Malheureusement, aucun vertébré n'a encore été recensé. Les fossiles les plus remarquables sont les échinides. Ces derniers ont été étudiés en collaboration avec Didier Néraudeau de l'Université de Rennes et une publication est en préparation. J'avais d'ailleurs fait un autre post il y bientôt un an pour vous demander des références concernant les échinides crétacés. La faune recensée ainsi que le contexte géologique indiquent un environnement de dépôt relativement profond (zone circalittorale) situé sur la partie distale de la plateforme Nord-aquitaine, non loin du sillon de Parentis. Ce site est donc très intéressant d'un point de vue paléoenvironnemental avec une faune de milieux profonds différente des faunes contemporaines des gisements de Charente-Maritime et de Tercis dans les Landes.

     

    Plusieurs groupes sont encore en attente d'études, notamment les céphalopodes dont les restes sont fragmentaires. Ici nous nous intéressons aux Asteroidea représentés pas de très nombreux osselets. Actuellement nous sommes à la recherche de références concernant le sujet. Notamment la thèse de Gérard Breton : 

     

    Breton G. 1992. Les Goniasteridae (Asteroidea, Echinodermata) jurassiques et crétacés de France : taphonomie, systématique, biostratigraphie, paléobiogéographie, évolution. 588 p., 48 pl.

     

    Si quelqu'un possède une version scannée de ce document, j'en serai très intéressé. Je vous remercie d'avance pour vos réponses. 

     

    Pelagornis

  2. Bonjour, 

     

    Malheureusement de ce que je sais, le site de Tréfumel est interdit pour quelconques fouilles. De plus, les jolies découvertes à Tréfumel sont aujourd'hui extrêmement rares car la carrière n'est plus exploitée et les quelques tas de sédiments restant ont déjà été bien exploité par les amateurs, il ne faut pas espérer beaucoup plus qu'une seule belle dent de requin pour une journée de fouille complète. Pour ce qui est du matériel, un tamis et un piochon feront l'affaire.

  3. il y a une heure, alkimik a dit :

    Merci pour ta contribution. Malheureusement je recherche la "révision critique de la paléontologie française" (J. C. Fischer) qui est une justement une révision plus récente des travaux d'Orbigny. Ce document n'est pas disponible sur internet d'où ma demande.

  4. Bonsoir,

     

    J'ai réussi a mettre la main et a scanner les documents que je recherchais sur les oursins du Crétacé britannique A. B. Smith & C. W. Wright : British cretaceous echinoids part 7, 8 et 9 (Holasteroides + Spatangoides). 

     

    Il se trouve que pour un autre travail j'aurais besoin d'un des fameux tomes de la Révision critique de la paléontologie française d'Alcide d'Orbigny : tome 2 = gastéropodes jurassiques.

     

    Je propose donc un échange pour obtenir ce bouquin de J.-C. Fischer contre les 3 tomes sur les oursins crétacés britanniques mentionnés plus haut. 

    MP si certains seraient intéressés et auraient le document que je recherche. Merci d'avance pour vos réponse.

     

    Pelagornis

     

  5. Il y a 3 heures, fluopathe a dit :

    Tu es sur quelle université ?

    Je suis en deuxième année de master de paléontologie à Rennes avec notamment Didier Néraudeau et Romain Vullo comme profs.

     

    Il y a 2 heures, fifbrindacier a dit :

    Ou dans les dents de Megalodon du Sud-Ouest ou dans les oursins du Campagnien de Port-Marant.😛

    Tu es bien renseignés dis donc! 😏 Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu à une sortie de l'APBA (ou plutôt moi qui fouille beaucoup moins depuis que je suis à Rennes).

  6. Il y a 8 heures, fluopathe a dit :

    Je ne sais pas vers quelle spécialité tu te diriges, mais bon courage pour le "futur paléontologue professionnel "! Il y a 20 ans la recherche en paléontologie était déjà sinistrée à part quelques rares postes en vertébrés, le reste est encore plus bouché. 

    Je souhaite me spécialiser dans les vertébrés en particulier les mammifères marins ou les choncrichthyens. Je suis très bien placé pour savoir comment est la paléontologie en France (on nous informe en master) mais il n’y a pas que la France (si la paleontologie française va très mal. elle se porte très bien dans d’autres pays). Et puis comme je l’ai déjà entendu à plusieurs reprises, comme le nombre de réserves ne cesse d’augmenter, il est fort probable que l’avenir de la paleontologie se trouve dans ces structures en déplaise aux amateurs qui ne peuvent y fouiller (je plussois leur mécontentement  en tant qu’amateur). Donc oui la paléontologie va mal en France et il faut sûrement être fou pour tenter l’aventure mais ça ne me dérange pas, il faut de la motivation, du travail et être connaître les risques. La paleontologie sera définitivement morte quand il n’y aura plus de fou pour tenter de la faire perdurer.

  7. il y a une heure, pyb a dit :

    Chacun voit midi à sa porte, mais c était avant on n est pas dans le monde des bisounours. Les amateurs ne comptent pas leurs heures ni leurs argent pour fouiller, degager, etc..., et au final i' faudrait tout donner, qui plus plus est on leur interdit de fouiller aux vaches noires, et ce n est qu un début (tout l hexagone est inventorié). Je pense sincèrement que la paléontologie va un petit peu moins publier, les, amateurs contribuant quand même à la découverte d espèces nouvelles. 

    Je suis amateur et j'ai aussi fouillé des heures dans la boue, sous la pluie et dans le froid, pour parfois ne rien trouvé, comme n'importe quel amateur. Faudrait se rappeler de la valeur d'une collection naturaliste. Une collection n'a aucune valeur scientifique et patrimoniale si cette dernière n'est pas accessible au moins au scientifiques. Il faut qu'une collection naturaliste est un avenir après le décès de son propriétaire, c'est primordial! Sinon, cette collection n'a aucune utilité, elle sera une partie du patrimoine paléontologique français perdu pour la science. Balancer sa collection à la poubelle, c'est exactement la même chose d'un point de vu de l'accessibilité aux fossiles, que la création de la RNN des VN. Les fossiles seront perdus pour la science tout comme le fait l'érosion sur l'estran des vaches noires. Récolter des fossiles pour les jeter à la poubelle à la fin de sa vie, autant ne pas les ramasser, ou alors laisser quelqu'un qui s'aura quoi en faire, s'en occuper pour une conservation pérenne. Donc ne pas donner sa collection au Paléospace ou à la région Normandie pour boycotter, je comprends mais ne pas prévoir un moyen de conservation pérenne de sa collection lorsque le décès arrive, c'est idiot.

  8. Il y a 5 heures, BDCIron a dit :

    Je viens de fermer définitivement mon forum de paléontologie. Le forum trilobite est desormais invisible aux non inscrits et un tri va être fait dans les membres. 

    N'oubliez pas que l'étape suivante va être l'obligation de déclaration de votre collection...

     

    Personnellement, je vais effacé toute trace de ce que j'ai pu montrer sur le net en prévision des futurs emmerdements. J'espère que mes filles s'intéresseront à ma collection en grandissant (à défaut de pouvoir pratiquer la paléontologie), dans le cas contraire j'irai personnellement tout balancer à la déchetterie le jour ou je me sentirai trop vieux plutôt que de donner quoi que ce soit à un musée. Qu'ils aillent tous ce faire mettre. Je suis profondément dégouté de cette société pourri et de tous les connards qui en font partie. Les prochaines années seront consacrées à pourrir la vie de l'AGPN et du couple Rebours - Hebert qui ont bien contribué à ces interdictions. J'encourage tout le monde à faire des scandales s'ils les croisent quelque part.

    Je suis en désaccord complet avec ce projet de RNN comme la quasi majorité des amateurs en paléontologie. J'ai eu la chance d'y fouiller deux journées et c'était une belle expérience sur un site mythique. Je comprends la colère des amateurs et l'envie de boycotter ce projet mais se débarrasser de sa collection à la déchèterie est une très grave erreur. Et la je parle en tant qu'étudiant en master de paléontologie et je l'espère futur paléontologue professionnel, tout fossile peut être scientifiquement intéressant ! Aucune raison ne doit justifier la perte du patrimoine paléontologique français de la sorte, je pense qu'il est très important de le rappeler! C'est justement en donnant les collections à des instituts publiques (MNHN ou Paléospace par exemple) que des connaissances scientifiques pourront encore être créées par les futurs scientifiques qui pourront travailler dessus, à défaut de pouvoir collecter de manière efficace sur l'estran!

  9. Bonjour,

     

    Toulouse se situe dans le Bassin aquitain, un des deux plus grands bassin sédimentaire français. Il y a donc énormément de fossiles et de sites d'intérêt paléontologique à fouiller ou visiter. Le mieux pour commencer est de se familiariser avec la charte chronostratigraphique (les temps géologiques) et les cartes géologiques au 50 000e (dispo sur internet sur le site Infoterre) pour commencer à comprendre où se situent les fossiles, quels types de fossiles chercher selon l'époque... etc. 

    Autour de Toulouse, il y a les Pyrénées qui regorgent de fossiles mésozoïques ("époque des dinosaures et ammonites") ou paléozoïques ("époque des trilobites"). Ensuite, le Gers, les Landes, les Pyrénées atlantiques sont très connus pour les gisements tertiaires marins et/ou continentaux de l'Eocène au Miocène en passant par l'Oligocène. Il y a donc énormément de choses à faire et à voir dans la région. Il faut se lancer en parcourant la carte géologique, en lisant des références bibliographiques et en contactant des gens qui s'y connaisse déjà comme les asso de paléontologie de la région (l'APBA par exemple dont je suis membre). Le "métier" vient au fur et à mesure des lectures, des rencontres et des heures passées à chercher parfois sans résultats concluant.

  10. Bonjour,

     

    Je travaille actuellement sous la direction de Didier Néraudeau, sur une faune d'oursins du Campanien de Villagrains (Gironde). Pour ce travail, je me base notamment sur la série de livres écrits par A. B. Smith & C. W. Wright : British cretaceous echinoids.

    Je recherche les parties 7, 8 et 9 correspondant aux Holasteroides et aux Spatangoides. Si quelqu'un possède une version pdf ou scannée de ces volumes, je serai très intéressé.

    Merci d'avance pour vos réponses.

     

    Pelagornis

  11. il y a une heure, Max Darrieutort a dit :

    Oui, mais le Burdigalien est aussi un étage de l'Helvétien. Alors pourquoi pas "Arca girondica" ?

    Le Burdigalien ne se trouve pas dans l'Helvétien (Langhien+Serravallien). Arca turonica se retrouve aussi en aquitaine mans dans les niveaux langhiens et serravalliens (surtout langhiens). Arca girondica et A. cadiiformis sont les plus communes (voire les seules?) dans le Miocène inf. aquitain.

  12. Le 24/08/2022 à 20:20, Gratophil a dit :

    Bonsoir,

     

    Ordovicien : bilobite

    Traces de déplacement d'arthropodes (Trilobites)

     

    Saint Aubin des Châteaux (44)

     

     

    Carrière Saint Aubin des Châteaux 17-10-2021 (10).JPG

    Carrière St Aubin des Châteaux 30-05-2021 (8).JPG

    Carrière St Aubin des Chateaux 30-05-2021.JPG

    Bilobite 03-03-2019 (4).JPG

     

     

    Philippe

     

    Bonsoir,

     

     Les empreintes laissées par des arthropodes comme les trilobites présentent 3 formes distinctes correspondant à 3 types de déplacement différents. Il y a le mode de déplacement épibenthique (à la surface du sédiment) où les pattes de l'animal laissent des ponctuations à la surface du sédiment (Diplichnites) ; le mode endobenthique où l'organisme se déplace enfouis sous l'interface eau-sédiment, laissant une empreinte bilobé de l'animal (Cruziana) ; enfin le mode au repos où l'animal se trouve enfoui immobile sous l'interface eau-sédiment (Rusophycus). (cf. image jointe). Toutes les photos montrent des traces de type Cruziana, mais j(ai l'impression de voir sur la photo 2 montre un spécimen ressemblant beaucoup à l'empreinte de type Rusophycus.

    Capture d’écran 2022-08-27 020705.png

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