Golgot

Que pensez vous de cet adaptateur pour appareil photo à monter sur un trinoculaire ? Hormis le prix élevé bien entendu...

https://www.naturoptic.com/detail-objectif-de-montage-pour-boitier-reflex-315.php

35 millions d'années plus tard...et en Bresse, même problème: Viviparus burgundinus , pliocène terminal, attention coquilles fragiles!

Pas facile de conclure sur ces photos. Pourrais tu prendre un peu de sédiment (si il est assez meuble) et le tamiser sous de l'eau? Si on a des mollusques, tu devrais trouver à minima des débris de coquilles et on pourra peut-être avoir une approche de l'âge de ton os.

Bonjour

Il s'agit d'une empreinte d'ammonite.

Bonjour Pépie

La récolte a t'elle eu lieu sur la partie jurassienne (et donc calcaire) de la rivière d'Ain ou sur la basse vallée d'Ain?

Cette précision est importante car du côté de la basse rivière d'Ain, la rivière est au contact des moraines glaciaires des Dombes avec des cailloutis issus du massif Alpin.

Bonjour Pépie

Pour moi morceau d'une contre empreinte d''ammonite.

Une belle brochette de gastéropodes sous le soleil du midi, très esthétiques je trouve!

Je suis toujours  surpris de la densité d'escargot dans des milieux aussi secs.

Dune de la région de Valras (Hérault)

Bonjour

Une moitié d'ammonite associée à sa contre empreintre, dommage que les labours ont détruit l'autre moitié. En compagnie de deux huîtres de belle taille. Tout ça sous 33°C...

Jura - oxfordien moyen

C'est de l'Hecticoceras bien typique, la coquille est un moule interne érodé, cela rend difficile une détermination plus spécifique!

D'accord avec Pyb et parmi les Calliphylloceras du toarcien, B.Joly donne comme critère clef pour la détermination de supraliasicum l'absence de constriction sur le bord siphonal.

Si sur ta Calliphylloceras, les constrictions disparaissent sur le bord siphonal, ce qui semble être le cas sur ta photo, c'est certainement supraliasicum sinon nilssoni possible.

Pour la Calliphyloceras, je pense que c'est l'espèce supraliasicum, avec ses constrictions bien marquées et droites.

Sympa la Calliphylloceras, as tu une vue ventrale à nous  montrer?

Merci Elasmo pour ce beau fossile de poisson chat! Je pensai que les siluridés ne se trouvaient que du côté de l'Europe de l' Est (aussi bien en fossile que vivant) avant d'envahir nos cours d'eau ces dernières décennies.

Très sympa ce reportage Elasmo, hallucinant la quantité d'Unio et en plus apparemment bien conservé. Il y a plusieurs espèces? Dans la liste des études se rapportant à ces sédiments, Priem parle de siluridé. Tu as déjà trouvé des restes de cette famille de poisson?

Bonsoir

Un exemple d'huitre xénomorphisée de l'oxfordien moyen du Jura (c'est la photo de mon profil!!!)

La nature est étonnante!

Quelle triste nouvelle pour Kéké. Je l'avais rencontré au début des années 2000 et je l'avais guidé dans le Jura sur des sites oxfordien. Il avait trouvé une Holcophylloceras marioni sur un de mes sites, pas si courante la bestiole dans le coin. C'était vraiment un féru d'ammonite!!! Et quelqu'un de très généreux. 

Salut Quentin,

Non pas de nodule. Je trouve parfois des nodules ferrugineux mais dans des couches plus anciennes, en tout cas jamais avec des feuilles, plutôt du bivalve type Unio.

La feuille en photo était dans des couches argilo-sableuses assez fines et régulières, pas du tout consolidées, très difficiles à transporter et à conserver d'ailleurs, j'ai eu quelques soucis malheureusement avec l'échantillon de la photo...On est sous l'horizon argileux de la malacozone de Broin, épaisseur de 2m d'argiles sableuses laminés, quelques Sphaerium dispersés ça et là et de rares feuilles comme sur la photo.

Le reste d'insecte type mille-patte était lui immédiatement au-dessus de l'horizon de Broin, dans une couche de 20cm de limon très fin ocre avec quelques rares graviers ferrugineux, couche elle-même surmontée d'une argile sableuse jaunâtre.

Je te contacterai prochainement en MP, j'ai une faune assez diversifiée à te montrer.

J'étais très loin de penser à un reste d'insecte type milles-pattes!

La chitine des insectes se conserve bien, quoi que peu surprenant, dans les mêmes couches, je trouve parfois des feuilles dont la conservation n'est pas si mauvaise:

Merci pour vos réponses.

Voici un fragment d'une très petite colonne vertébrale que j'ai laissé sur son substrat par peur de sa fragilité (déjà fendu au milieu):

Contexte de la trouvaille:

Région de Louhans (71), au cœur de la Bresse (cocorico!!!)

La couche contenant ce fossile est bien datée car juste en dessous de celle-ci on a un niveau lacustre daté de la limite pliocène - pléistocène ( présence de mollusque aquatique).

Le sédiment correspond à du limon consolidé, pas sur que le sédiment soit vraiment d'origine lacustre où fluviatile car je n'ai trouvé aucun débris de coquille contrairement à la couche inférieur.

Le trou vertébrale est assez gros (désolé pour la qualité des photos...)

Merci de votre aide!

Pour les argiles, Thanet utilise le procédé de défloculation.

J'emploie pour ma part de la potasse additionnée de carbonate de sodium mais je trouve qu'il faut une forte proportion KOH/argile sur certain sédiment. Et c'est quand même très caustique comme mélange.

Quels produits chimiques utilisez vous?

Ci-après un article du journal de Saône et Loire sur la découverte d'une échelle de 2000ans, peu banale comme découverte!

Drealiste

Ta trouvaille est intéressante. Tes os proviennent de quels types de sédiments? Alluvions fluviatiles ou remplissage karstique? Trouves tu des mollusques avec tes os?

Voici un zoom sur l'échantillon 

J'ai une faible effervescence à l'acide acétique sur la gangue, à comparer à la forte réaction sur les coquilles elle-même et je confirme: les bivalves sont tous dans le même plan.